
278 | La Lettre du Neurologue • Vol. XV - n° 8 - octobre 2011
Que reste-t-il du
Mild Cognitive Impairment
ou trouble cognitif léger ?
MISE AU POINT
1. Petersen RC, Smith GE, Waring SC et al. Mild cognitive
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Références bibliographiques
Même si l’amnésie épisodique est le symptôme le
plus évocateur de maladie d’Alzheimer à ce stade,
il est reconnu que des symptômes atypiques tels
des troubles visuels, des troubles de la communi-
cation verbale et même des troubles comporte-
mentaux peuvent être les premiers symptômes de
la maladie. Pour évoquer une maladie d’Alzheimer
au stade du MCI, il est nécessaire d’écarter autant
que possible une encéphalopathie vasculaire, une
maladie à corps de Lewy et une dégénérescence
lobaire fronto temporale. La coexistence de plusieurs
pathologies doit être envisagée, en particulier chez
la personne âgée.
Les critères pour la recherche, y compris les essais
thérapeutiques, intègrent les biomarqueurs illus-
trant les dépôts d’Aβ (Aβ
1-42
dans le LCR et TEP
avec traceurs amyloïdes) ainsi que les marqueurs
de dysfonctionnement ou de lyse neuronale (tau et
phospho-tau dans le LCR, atrophie médiotemporale
dans le LCR, TEP au FDG, SPECT). Différents degrés
de probabilité diagnostique d’un MCI lié à la maladie
d’Alzheimer sont proposés selon la cohérence des
données cliniques et des biomarqueurs (tableau II).
Le concept de MCI pourrait gurer prochainement
dans le DSM-V. S'il apparaît très utile pour intégrer le
patient dans le système de soins le plus tôt possible,
il semble essentiel de mettre en œuvre une démarche
diagnostique optimale pour poser un diagnostic
étiologique précis. Mais il faudra certainement
manipuler avec précaution les informations multiples
issues de la clinique et des biomarqueurs avant de
préciser l’annonce diagnostique et d’indiquer des
traitements peut-être lourds, en précisant au mieux
le risque de conversion vers le stade démentiel à
court, moyen et long terme. ■
Tableau II. Critères de MCI incluant la clinique et les biomarqueurs (2).
Probabilité diagnostique -
MCI par MA
Dépôts d’Aβ
(LCR ou TEP)
Lésions neuronales
(atrophie IRM, FDG TEP, tau LCR)
Haute probabilité positif positif
Probabilité intermédiaire positif
non testé
non testé
positif
Probabilité faible négatif négatif
L’interféron bêta 1-b de Novartis
Garder le rythme de sa vie
Médicament d’exception. Prescription en conformité
avec la fi che d’information thérapeutique
Extavia 250μg/ml poudre et solvant pour solution injectable (interféron bêta-1b recombinant) Poudre (interféron bêta-1b recombinant 250μg par ml de solution reconstituée) et solvant pour solution injectable: boîte de 15fl acons
de poudre et 15seringues préremplies de solvant. Indications thérapeutiques: Extavia est indiqué dans le traitement - Des patients ayant présenté un seul événement démyélinisant, accompagné d’un processus infl ammatoire actif,
s’il est suffi samment sévère pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes par voie intraveineuse, si les diagnostics différentiels possibles ont été exclus et si ces patients sont considérés à haut risque de développer une sclérose
en plaques cliniquement défi nie (cf. Propriétés pharmacodynamiques). - Des patients atteints de la forme rémittente-récurrente de sclérose en plaques avec au moins deux poussées au cours des deux dernières années. - Des patients
atteints de la forme secondairement progressive de sclérose en plaques, évoluant par poussées. Posologie et mode d’administration: Instauré sous contrôle de médecins spécialisés en neurologie. Adultes: Dose recommandée:
250μg contenus dans 1ml de la solution reconstituée, en SC tous les 2jours. Coût de traitement journalier: 27,58 €. Chez l’adolescent âgé de 12 à 16ans traité par 250μg/ml, en SC 1 jour sur 2, le profi l de sécurité est comparable
à celui observé chez l’adulte. Ne pas utiliser Extavia chez l’enfant de moins de 12ans. Pratiquer une augmentation progressive de dose au début du traitement. La dose initiale est de 62,5μg en SC tous les 2 jours; et pourra être
augmentée progressivement jusqu’à 250μg administrés tous les 2 jours. Si événement indésirable signifi catif, ajuster la période d’augmentation progressive de dose. Pour obtenir une effi cacité satisfaisante la dose de 250μg tous les
2 jours devra être atteinte. Contre-indications: - Initiation du traitement au cours de la grossesse. - Patient ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’interféronß naturel ou recombinant, à l’albumine humaine, ou à l’un des excipients.
- Patient présentant une dépression sévère et/ou des idées suicidaires. -Décompensation d’une insuffi sance hépatique. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi: Syndrome de fuite capillaire avec symptomatologie de
type choc et issue fatale chez des patients porteurs d’une gammapathie monoclonale préexistante. Risque de pancréatite s’accompagnant souvent d’hypertriglycéridémie. Précaution chez les patients présentant ou ayant présenté des
troubles dépressifs, notamment si antécédents d’idées suicidaires. Les patients présentant une dépression doivent recevoir un traitement approprié et une surveillance attentive durant le traitement par Extavia. Arrêt d’Extavia si nécessaire.
Prudence en cas d’antécédents de troubles épileptiques, ou traitement anti-épileptiques, en particulier en cas d’épilepsie non contrôlée. Contient de l’albumine humaine et par conséquent risque potentiel de transmission de maladies
virales (MCJ). Bilan thyroïdien à réaliser, si antécédents ou signes cliniques de dysfonctionnement thyroïdien. Faire avant et après l’instauration du traitement puis périodiquement en l’absence de symptômes cliniques: numération
formule sanguine complète, formule leucocytaire et numération plaquettaire et des analyses de biochimie sanguine, notamment de la fonction hépatique. Suivi étroit si anémie, thrombocytopénie ou leucopénie (isolées ou associées
entre elles). Surveillance étroite en cas de neutropénie, rechercher fi èvre ou infection. Cas d’atteintes hépatiques graves, y compris des cas d’insuffi sance hépatique surtout si exposition à d’autres produits hépatotoxiques ou en cas
de co-morbidités. Surveillance étroite, si élévation des transaminases sériques. Interruption d’Extavia si les taux augmentent de façon signifi cative ou si symptômes tels jaunisse. Surveillance étroite et précaution en cas d’insuffi sance
rénale sévère. Prudence si troubles cardiaques pré-existants. Surveillance si insuffi sance cardiaque congestive, maladie coronarienne ou arythmie, pour éviter des aggravations en particulier lors de l’instauration du traitement. Les
symptômes du syndrome pseudo-grippal associé aux interférons bêta peuvent s’avérer éprouvants pour les patients atteints d’une pathologie cardiaque. Rares cas de cardiomyopathie. Si une relation avec l’utilisation d’Extavia est
suspectée, interrompre le traitement. Risque d’hypersensibilité. Si réactions sévères, interrompre le traitement. Risque de nécrose au point d’injection. Pour réduire les risques utiliser une technique d’injection aseptique, changer de
site d’injection et utiliser un autoinjecteur. Risque d’immunogénicité avec apparition d’anticorps neutralisants associée à une moindre effi cacité clinique. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions:
Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. Lors des poussées, association à des corticoïdes ou à l’ACTH bien tolérée jusqu’à 28jours. Utilisation concomitante d’Extavia et d’immunomodulateurs autres que les corticostéroïdes
ou l’ACTH non recommandée. Prudence si administration simultanée à des médicaments ayant une marge thérapeutique étroite et dont la clairance dépend largement du système du cytochrome P450 (anti-épileptiques).
Prudence si association avec un médicament ayant une action sur le système hématopoïétique. Pas d’étude d’interactions avec les anti-convulsivants. Grossesse et allaitement: Grossesse: Extavia est contre-indiqué pendant la
grossesse. Utiliser des mesures de contraception appropriées. Allaitement: Choisir entre l’arrêt de l’allaitement et l’interruption du traitement. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Effets
indésirables: Fréquents au début du traitement, mais disparaissent généralement ensuite. Syndrome pseudo-grippal (fi èvre, frissons, arthralgie, malaise, sueurs, céphalées ou myalgie), réactions au site d’injection constituent
les réactions indésirables les plus fréquemment observées. Rougeur, gonfl ement, décoloration, infl ammation, douleur, hypersensibilité, nécrose et réactions non spécifi ques associées à un traitement par 250μg. Augmentation
progressive de la posologie afi n d’augmenter la tolérance. Les symptômes pseudo-grippaux peuvent également être réduits par les AINS. Diminution des réactions au point d’injection avec un autoinjecteur. L’ensemble des effets
indésirables rapportés à partir des rapports des études cliniques et des rapports de pharmacovigilance sont disponibles dans le résumé des caractéristiques complètes Extavia. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES: Propriétés
pharmacodynamiques : Classe pharmacothérapeutique: Interférons, code ATC: L03AB08 Liste I Médicament soumis à surveillance particulière pendant le traitement. Médicament soumis à prescription initiale et renouvellement
réservés aux spécialistes en neurologie. Extavia 250 μg/ml: EU/1/08/454/002 (2008, révisée le 25.03.2009); CIP 34009 386 554 5 2: boîte de 15 fl acons + 15 seringues préremplies Prix: 827,31 € Remboursement Séc. soc.
65 % selon la procédure des médicaments d’exception (prescription en conformité avec la Fiche d’Information Thérapeutique). Agréé collect. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: Novartis Europharm
Limited Horsham Royaume-Uni. Représentant local: Novartis Pharma S.A.S 2 et 4, rue Lionel Terray 92500 Rueil-Malmaison Tél : 01.55.47.60.00 Information médicale : Tél : 01.55.47.66.00. idm.fr@novartis.com-
FMI088v5 - «Pour une information complète, consulter le texte intégral du résumé des caractéristiques du produit, soit sur le site internet de l’Afssaps si disponible, soit sur demande auprès du laboratoire.»
V7104 – Février 2011
• Patients ayant présenté un seul événement démyélinisant, accompa-
gné d’un processus infl ammatoire actif, s’il est suffi samment sévère
pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes par voie IV, si les
diagnostics différentiels possibles ont été exclus et si ces patients sont
considérés à haut risque de développer une SEP cliniquement défi nie
• Patients atteints de la forme rémittente-récurrente de SEP avec au
moins 2poussées au cours des 2dernières années
• Patients atteints de la forme secondairement progressive de SEP,
évoluant par poussées
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