Discours de Madame Martine Pinville, Secrétaire d'État auprès du ministre
de l'Économie et des Finances, chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la
Consommation et de l'Economie Sociale et Solidaire,
à l’occasion de la cérémonie des vœux
du Centre Français des Fonds et Fondations
12 janvier 2017
Monsieur le Président,
Madame la Déléguée générale,
Mesdames et Messieurs,
Je suis ravie d’être à vos côtés et je vous présente à toutes et à tous, ainsi qu’à ceux qui ont pu se
joindre à nous, mes meilleurs vœux pour l’année à venir.
Nous sommes ici dans un lieu riche d’histoire et de culture, que je découvre avec vous. Mais je crois
déjà pouvoir dire qu’il est à l’image du Centre Français des Fonds et des Fondations : un lieu ouvert
sur le monde, qui rassemble dans la diversité.
C’est en quelques mots, ce qui rend les fondations si particulières. Elles représentent environ 1% des
établissements de l’économie sociale et solidaire en France, un peu plus de 3% de l’emploi dans le
secteur, et près de 4% de la masse salariale. Néanmoins l’importance des fondations dans le débat
public et auprès des Français est indéniable et ne cesse de croître.
Le nombre de fondations a progressé de façon considérable ces dernières années : de 25% entre 2010
et 2015, entraînant une augmentation de 20% de salariés sur la même période. Dans le contexte
économique difficile que nous traversons depuis 2008, c’est une croissance remarquable que je veux
saluer.
En ce début d’année, je veux donc remercier et féliciter les quelques 1500 fondations, leurs dirigeants
et les 85 000 salariés pour le travail accompli en 2016.
Les fondations ont un rôle précieux je le disais pour nos concitoyens, mais aussi pour l’Etat, car elles
agissent en véritable partenaire sur des domaines qui touchent au cœur de nos valeurs : l’action
sociale, la santé mais aussi l’éducation par exemple.
C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce qu’elles disposent des conditions et des
moyens nécessaires pour agir et se développer.
C’est, plus généralement, un engagement que nous avons suivi pour l’ensemble des acteurs de
l’économie sociale et solidaire, car il s’agit là d’un modèle économique à part entière qu’il faut
promouvoir.
Grâce à la loi de 2014 pour l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’à d’autres dispositifs imaginés par
ailleurs, nous avons créé ces conditions favorables pour la croissance et l’emploi, pour tous les acteurs
de ce secteur, que ce soit les associations employeuses, les coopératives, les mutuelles, certaines
sociétés commerciales et bien sûr, les fondations.
En somme, ce sont toutes les entreprises lucratives ou non, qui s’inscrivent dans le marché et ses
enjeux concurrentiels, qui partagent des modes de gouvernance démocratique, et qui poursuivent un
objectif de partage des richesses ainsi créées. Cela représente 85 000 personnes pour les