Une Odyssée - Rhône

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L’ODYSSEE d’HOMERE
Traduction de Philippe JACCOTTET
Editions La Découverte 1992
Création THEATRE DU LAC
Spectacle tous publics à partir du collège
Spectacle tous terrains :
salles de spectacle, plein air, établissements scolaires…
Adaptation : Raphaël SIMONET
Musique : Bisongo BIASSI-BIASSI ROBBAS
Lumières : Eric FANGET
Mises à l’eau : Pascal PAPINI, Rémi RAUZIER
avec : Bisongo BIASSI-BIASSI ROBBAS
et Raphaël SIMONET
Sommaire
Le projet
Morceaux choisis
p2
Entendre
p3
Fonction du récit mythique
p4
Philippe Jaccottet, Avertissement
p5
Philippe Jaccottet, Postface
p6
Ouvertures pédagogiques
p7
Presse
p8
L’équipe artistique
Raphaël SIMONET
p9
Bisongo BIASSI-BIASSI ROBBAS
p 10
Pascal PAPINI, Rémi RAUZIER
p 11
Le Théâtre du Lac
p 12
Créations et projets
p 13, 14
Conditions Techniques
p 15
Théâtre du Lac 4 bis avenue de Novel 74 000 ANNECY.Tel 06 30 72 75 01
[email protected]
1
Morceaux choisis
(Chants IX, X, XI)
Ulysse est l’hôte d’Alkinoos roi des Phéaciens, au cours du banquet où il est convié
à l’assemblée réunie. Il dit ce qu’il lui est arrivé :
Le Cyclope
Sa rencontre avec
. Polyphème est le jouet des ruses d’Ulysse.
Cet épisode mêle actions féroces, suspens, malice et humour.
Circé, nimbées de joie sensuelle, apaisent un
Ses relations avec la sorcière
temps les angoisses de l’errance.
Voyage chez les Morts
Son
et les retrouvailles avec sa mère morte
de chagrin depuis son départ. Ces retrouvailles sont d’une émotion poignante. Et
sa mère depuis la mort l’initie à nouveau à la vie :
Allons Ulysse empresse toi vers la lumière
Et tout ceci retient le pour le répéter plus tard !
L’Odyssée n’a d’existence que dans la mesure même où elle pénètre
encore au plus profond de nous.
Philippe JACCOTTET
2
Projet artistique
Entendre
Entendre encore (et en corps) ces très vieilles histoires fabuleuses et magnifiques
qui sont le berceau même de notre civilisation. Elles sont notre mémoire.
Présentes dans l’immédiateté de notre propre existence : notre voyage…
les mots d’un poète
La vivacité de ce récif lumineux, sa coloration étrange émaillée d’archaïsmes,
aiguisent le plaisir d’entendre. L’Odyssée, écrite il y a plus de 2 500 ans, nous
transporte toujours I
un musicien
Bisongo BIASSI-BIASSI ROBBAS est originaire de Kinshasa. Sa sensibilité africaine
rencontre avec une belle évidence les mythes, et les rituels de la Grèce antique.
Il est l’aède Démodocos, attaché à la maison du roi Phéacien Alcinoos, qui
«accompagne» Ulysse dans son récit. En fait, il l’accouche, l’aide à cracher son
histoire. La musique du griot s’insinue dans la parole, s’efface, suggère, ponctue,
provoque…
un acteur
Ulysse est las, blessé de la perte de tous ses compagnons, la fierté émoussée,
l’intrépidité perdue. Il nous entraîne sur les traces de son périple inouï, sans état
d’âme, avec la pudeur du voyageur étranger. Mais parfois il s’échauffe, rattrapé
par l’action, ému par sa jeunesse passée…
L’action principale est donc le rapport à la parole.
A travers les mots, les silences, les suspensions, les rythmes, se joue ce qui est dit
et ce qui est caché.
une assemblée
Ainsi, les spectateurs sont comme les hôtes d’Alcinoos, roi des Phéaciens. Parmi
l’assemblée, Ulysse se fait connaître. Le public embarque avec Ulysse. Les mots leurs échos, les vibrations qu’ils suscitent - permettent tous les voyages. L’aède
mène le rythme de la veillée. On est là pour frissonner et rire ensemble.
Dans l’espace, le temps, la musique d’humaines présences.
Variations sur l’éphémère et l’ancestral, le théâtre trouve ses fondements.
Il y aura eu d’abord pour nous comme une fraîcheur d’eau au
creux de la main. Après quoi on est libre de commenter à l’infini, si
l’on veut.
Philippe JACCOTTET
3
Fonction du récit mythique
« Homère n’était pas simplement un poète ; il était un conteur de mythes et de
légendes. L’élaboration d’une mythologie, toujours oralement et souvent
solennellement, était une activité sociale de haut niveau, et non la rêverie fortuite
d’un poète où le trop plein d’imagination d’un paysan.
L’objet essentiel du mythe était l’action, non les idées, les croyances ou les
représentations symboliques, mais les événements, les faits – guerres, déluges,
aventures sur terre, mer, et air, querelles familiales, naissances, mariages et morts.
En écoutant les récits, au cours des rites, dans les cérémonies des concours ou à
d’autres occasions, on vivait par procuration l’expérience que d’autres avaient
vécue.
On faisait confiance au récit. »
M. I. FINLEY Le monde d’Ulysse
Petite collection Maspero, réédition 1978, p 23, 24
« L’imagination mythique implique toujours un acte de croyance. Sans cette
croyance en la réalité de son objet, le mythe perdrait tout fondement. »
Ernst CASSIRER, Essai sur l’homme
traduction N. Massa, Editions de Minuit, Paris 1975, p 114
« Le mythe n’est pas dans sa nature une fiction, mais une réalité vivante, que l’on
croit avoir existé autrefois. »
Bronislaw MALINOWSKI, Myth in Primitive Psychology
réimprimé dans Magic, Science and Religion and Other Essays, Anchor Books, New
York, 1954, p 100, 101
Ils écoutent en silence dans l’ombre de la salle, ils prennent plaisir à
la parole comme ils goûtent à ce qu’il y a de meilleur dans la vie, les
festins, les bains chauds, la lumière du soleil.
Philippe JACCOTTET
4
Quelque chose de ce très vieux poème m’a atteint à travers mon savoir et au-delà de
lui, avec une force plus grande que ce savoir et une sorte d’immédiateté.
Quand on m’a demandé cette traduction à laquelle je ne me serais jamais risqué de
moi-même, je ne connaissais pas encore la Grèce. Les deux voyages que j’y ai faits
depuis m’ont apporté, de cette immédiateté, d’autres expériences très semblables, et
qui me paraissent propres à faire comprendre sans peine de quoi il s’agit. Là-bas aussi,
certains lieux, des ruines, des inscriptions, des tombes, des statues m’ont parlé sans que
je les interpelle, sans que j’y songe, beaucoup plus fort que je ne m’y attendais, plus
haut que ce savoir qui, dans le meilleur des cas, m’y avait simplement rendu plus
perméable. Je me rappelle, à Athènes, les corés du musée de l’Acropole, la première fois
que je les ai vues. Je ne les ai pas rencontrées alors comme des pierres, ni comme des
oeuvres d’art, mais comme des présences aussi fortes, aussi fraîches que des jeunes
filles qui seraient en même temps des divinités, comme autant d’heures de l’aube en
demi-cercle sur leur cadran. Comme Nausicaa et ses compagnes. Oui, ce sont des
laveuses de linge sur une grève, peut-être au lever du jour ; mais dans le poème elles
sont exactement aussi près et aussi loin de jeunes filles réelles que les corés de leurs
modèles vivants. Il ne faut pas s’imaginer que l’on retrouverait Homère en prêtant
l’oreille aux récits de vieux marins attablés à la terrasse des cafés somnolents ; même si
des paroles ainsi échangées distraitement dans l’air irisé des ports ont pu nourrir l’ouïe
du poète aveugle, elles aussi se retrouvent, dans l’épopée, aussi loin (et aussi près) que
ces statues de la réalité quotidienne.
Et
tel aura été le rêve, utopique, de cette traduction, défectueuse comme toute
traduction : que le texte vienne à son lecteur ou, mieux peut-être, à son auditeur un peu
comme viennent à la rencontre du voyageur ces statues ou ces colonnes lumineuses
dans l’air cristallin de la Grèce, surtout quand elles le surprennent sans qu’il y soit
préparé ; mais, même quand il s’y attend, elles le surprennent, tant elles viennent de
loin, parlent de loin, encore qu’on les touche du doigt. Elles demeurent distantes, mais la
distance d’elles à nous est aussi un lien radieux.
Il y aura eu d’abord pour nous comme une fraîcheur d’eau au creux de la main. Après
quoi on est libre de commenter à l’infini, si l’on veut.
Philippe JACCOTTET
L’Odyssée D’HOMERE, Editions La Découverte, novembre 1981, Avertissement, p 8, 9 .
5
L’Iliade et l’Odyssée ont survécu aux bouleversements de plus de vingt-cinq siècles sans
que l’on arrive jamais à rien savoir de certain sur leurs sources, la date où elles furent
composées et l’identité de leur auteur. Nous sommes de ceux pour qui l’Odyssée n’a
d’existence que dans la mesure même où elle pénètre encore au plus profond de nous.
Néanmoins, quelques certitudes importantes nous sont acquises, sur lesquelles il est
indispensable de jeter quelque lumière.
Homère lui-même nous dit, à plusieurs reprises et avec une précision très suffisante,
comment l’épopée allait de son auteur à son public. Un chanteur, un aède, était attaché
à la maison des seigneurs : le banquet terminé, on le faisait parfois venir au milieu des
convives, et on lui demandait de chanter “la gloire des hommes“, tel épisode des
grandes légendes antiques ou de l’histoire contemporaine ; ou bien c’était lui qui
choisissait, sous la pression d’un dieu ou bien quelqu’un lui proposait un thème, qui
faisait probablement partie d’un répertoire que l’aède connaissait par cœur, et sur
lequel il pouvait même improviser. Et les seigneurs, au dire du poète il est vrai, semblent
ne jamais se lasser de ces récits (qu’il psalmodie probablement en s’accompagnant d’un
instrument à cordes, lyre ou cithare), ils écoutent en silence "dans l’ombre de la salle “,
ils prennent plaisir à la parole comme ils goûtent ce qu’il y a de meilleur dans la vie, les
festins, les bains chauds, la lumière du soleil.
On sait également par Platon que les poèmes d’Homère, de son temps, étaient non plus
chantés ou psalmodiés par des aèdes, mais déclamés par des rhapsodes, avec toutes les
ressources de l’art de la diction ; dans un de ses dialogues, il a mis en scène un de ces
jeunes déclamateurs, qui déclare notamment à Socrate : “Pour moi, quand je débite
quelque passage pathétique, mes yeux s’emplissent de larmes ; si c’est un endroit
effrayant ou étrange, d’effroi mes cheveux se lèvent tout droits et mon cœur se met à
battre. “
L’épopée n’était donc plus alors le privilège des seigneurs, mais l’ornement des grandes
cérémonies publiques. Et voici une première certitude : que la poésie épique fut
d’abord, comme partout ailleurs, une poésie orale.
Si donc, négligeant tout ce que l’Odyssée, sans l’avoir voulu, peut m’apprendre sur la
géographie, l’histoire et la religion grecques, je décide de n’y rechercher que ce plaisir ou
cette émotion, qu’elle communiquait à ses auditeurs, ne sera-ce pas d’abord à son
langage qu’il me faudra demander ses secrets?
Philippe JACCOTTET
L’Odyssée D’HOMERE, Editions La Découverte, 1955, Postface p 404, 405.
6
Ouvertures pédagogiques
La Grèce Antique, berceau du théâtre et de la démocratie, la mythologie, la
philosophie, l’Odyssée, un des premiers récits de voyage, la Méditerranée...
Et aujourd’hui quelle influence de l’antiquité grecque :
Politique, linguistique, psychanalytique, scientifique, commerciale... ?
Rencontres :
- avec le comédien : échange avec les élèves sur leurs impressions concernant la
pièce, sur le métier d’acteur...
- avec le musicien: place et intervention de la musique dans la mise en scène, son
rapport au texte, la rythmique en regard de celle du texte, choix des instruments,
choix des timbres, des modes...
Possibilité de représentations durant le temps scolaire
Public concerné : collégiens, lycéens...
Proposition d’Ateliers : Mots et Corps et Musique
Ateliers dirigés conjointement par le comédien Raphaël Simonet et le musicien
Robbas Biassi Biassi Bisongo
Un spectacle qui surprend, questionne, et qui rend vivantes des connaissances
scolaires.
« Leur grande surprise a été l’importance accordée au récit, un seul
personnage fait vivre cette épopée par la puissance des mots... Excellente occasion
de revenir au texte de l’Odyssée. Ils ont apprécié le jeu de l’acteur et ont trouvé
que sa physionomie correspondait bien au personnage d’Ulysse “aux milles ruses”.
Ils ont eu plaisir à repérer les vers “chevilles” de la littérature orale,
“l’aube aux doigts roses”, “et ce ne fut pas long”, ainsi que les adjectifs
homériques. Ils ont été sensibles aux sonorités et aux rythmes apportés par le
musicien qu’on pourrait identifier comme l’aède.
En somme un spectacle qui les a surpris, questionnés et qui a rendu
vivantes des connaissances scolaires. N’est-ce pas l’idéal ? »
Elisabeth Pongitore
Professeur de grec, classe de seconde,
Lycée Gabriel Fauré d’Annecy (74)
7
8
Raphaël SIMONET, comédien, metteur en scène
Comédien au théâtre, il a travaillé avec les metteurs en scène :
Stuart Seide, Philippe Adrien, Philippe Faure, Gilles Chavassieux, Charles Joris, Sylvie Mongin
Algan, Pascal Papini, Rémi Rauzier, Michel Thomas, Yves Tolila, Jean Pierre Duperray, Robin
Frédéric… Il interprète des auteurs contemporains : Jean Daniel Magnin, Pierre Bourdieu, Boris
Vian, Rainer Werner Fassbinder, Pierre Léaud, Serge Papagalli, Slavomir Mrozeck, Thomas
Hurlimann, Samuel Beckett, Bernard Marie Koltès, Jean Paul Sartre, Jean Luc Raharimanana… Et
des auteurs classiques : William Shakespeare, Molière, Sophocle, Middleton et Rawley, Homère,
Marivaux, Arthur Schnitzler, Alfred de Vigny, John Millington Synge, Pierre Corneille, Georges
Feydeau, Jonathan Swift…
Metteur en scène, il réalise au Théâtre du Lac :
Frankenstein, d’après Mary Shelley, Une Vie de théâtre de David Mamet, Dormez, je le veux ! de
Georges Feydeau, La Nuit des Glières de Denis Chegaray, Ubu Roi de Alfred Jarry, Les Paysans de
Jean Yves Rideau, Eclats, montage de Dramuscules de Thomas Bernhard + Modeste proposition
de Jonathan Swift, En attendant Godot de Samuel Beckett, Phil aux z’Oeuf de Christian Jalma,
Mahuet qui donne ses oeufs au prix du marché anonyme du Moyen Age, Le jour des corneilles de
Jean François Beauchemin, FARCES 2 = Frère Guillebert + Le Pâté et la tarte anonymes du Moyen
Age + Le Médecin volant de Molière, La Leçon de Musique, livret et musique d’Alexandros
Markeas Comédien à la télévision et au cinéma, il tourne avec : Claude Othnin Girard, André
Bonnardel, Dominique Leridon, Michel Favart, Paul Planchon, Yves Lafaye, Michèle Ferrand, Jean
Louis Lorenzi, Serge Meynard, Michel Boiron, Patrice Leconte, Jacques Fansten, Maurice
Friedland, Patrice Martineau, Tony Gatlif, Michel Andrieu. Auteur, il a écrit pour le théâtre : CaféBar, Les Vieux, Cet Eté au château Enseignant du théâtre au CNR de l’Ile de la Réunion
(2001/2002) et intervenant à l’Université Lyon 2, département « ASIE », études théâtrales.
Formation Centre de Formation d’Art Dramatique et d’Action Culturelle (FADAC) du Tournemire
à Lyon, professeurs : Louis Beyler, Alain Halle-Halle, Pierre Byland, Régis Braun. Stages avec :
Stuart Seide, Philippe Adrien, Jean Louis Martinelli, Madeleine Marion, Jean Claude Fall, Shiro
Daïmon, Roy Hart Théâtre, Cie les 3x8, Jean François Peyret, Irène Bonnaud Master2, Etudes
Théâtrales à l’université Lyon 2, en 2008.
Comédien pour le cinéma et la télévision avec :
Claude Othnin GIRARD, André BONNARDEL, Dominique LERIDON, Michel FAVART, Paul
PLANCHON, Yves LAFAYE, Michèle FERRAND, J Louis LORENZI, Serge MEYNARD, Michel BOIRON,
Patrice LECONTE, Jacques FANSTEN, Maurice FRIEDLAND, Patrice MARTINEAU, Tony GATLIF,
Michel ANDRIEU.
Professeur d’art dramatique au CNR de l’Ile de la Réunion (2001-2002)
FORMATION de 1978 à 1980 : Centre FADAC du Tournemire, Lyon, professeurs : Louis BEYLER,
Alain HALLE HALLE, Pierre BYLAND, Régis BRAUN / Stages avec : Stuart SEIDE, Philippe ADRIEN,
Jean Louis MARTINELLI, Madeleine MARION, Jean Claude FALL, Shiro DAIMON, Roy HART
Théâtre, Cie les 3x8, Jean François PEYRET, Irène BONNAUD.
9
Bisongo BIASSI-BIASSI ROBBAS, musicien et comédien
Formation en musique-théâtre :
MUSIQUE / 1980 :Baccalauréat – Section Musique (I.N.A.S. Kinshasa) / 1984 : Licence d’Ethnomusicologie (I.N.A.S. Kinshasa)
THEATRE / 1996 : Méthode Stanislavki, travail sur l’interprétation, la gestuelle et l’improvisation
(Forum Angelo AYBAR, Lyon) / 1997 : Le jeu physique de l’acteur et les auteurs d’Amérique
Latine (avec Ita AAGAARD, Zéro Théatre, Paris) / 1997 : Techniques de comportement général
devant la caméra, gestuelle, voix et improvisation (Angelo AYBAR).
Expérience professionnelle :
MUSIQUE
2002 : Création musicale dans LE ROI ET L’ORPHELIN, conte écrit par Alpha ATANGANA, mise en
scène de Laurence LONGIN.
2001 : Création musicale dans TEMPS DE CHIEN, écrit et mis en scène par Emmanuel ROBIN,
création théâtre de La Croix-Rousse, Compagnie des Autres.
2000 : Création musicale pour un film documentaire sur le Safari au Kenya, réalisation Guillaume
RATEL.
1984 à ce jour : Saxophoniste et choriste du groupe MALO, style Afro-jazz.
1984 à ce jour : Saxophoniste, percussionniste groupe BIG FIVE BLUES, Rhytm and Blues.
1998 : VOUS AVEZ DIT PRIMITIF, spectacle musical à partir des instruments de musique primitifs :
du geste au son ; écrit et mis en scène par Guy T THEVENON.
1997 : Saxophoniste, balafoniste, percussions et chant, groupe ACOUSMISTIQUE, style World
Musiq.
THEATRE
2003 : LULU ET FANFINE, spectacle de clowns, écrit et mis en scène par Jean PEYSSON.
2002 : LE SOUFFLE DE CARNAVENT, écrit et mis en scène par Pierre FERNANDES, Compagnie
Deschamps.
2001 : Création musicale et jeu dans BLACK NOTE de Tanguy VIEL, lecture spectacle mise en
scène par Corinne DESCOTE, Compagnie La Poursuite.
2001 : Création LA VOIX DU VENT, Collectif Arts Mobiles.
1999 en tournée :
COULEUR PREVERT, théâtre musical à partir des textes de PREVERT ; mis
en scène par Olivier DEFAÏSSE, Collectif Arts Mobiles.
1999 : LE CERCLE DE SABLE, théâtre musical à partir de contes africains ; mis en scène par
Isabelle MOUNIER.
1998 : PENSEES CONCRETES DU PETIT MONDE HABITE, écrit et mis en scène par Dominique
SANDRESCHI, Théâtre du Complot, Lyon. Création musicale et jeu.
1997 : ELECTRA de SOPHOCLE, avec l’Opéra de Lyon.
1997 : HOTEL NEWHAMPSHIRE, d’après John IRVING ; mis en scène par Hélène RUIZ. Rôle :
Junior.
1997 : CAPRI, écrit et mis en scène par Philippe FAURE, Théâtre de La Croix-Rousse, Lyon.
1996 – 2000 : PAROLES D’ESCLAVES d’après James MELLON, mis en scène par Alain
BESSET, Chok Théâtre. Participation à la création musicale. Rôle : Tom le sage, l’esclave
musicien.
10
Compagnons artistiques
Pascal PAPINI et Rémi RAUZIER, à diverses étapes de ce travail, ont apporté leurs regards
d’artistes et d’amis.
Pascal PAPINI, metteur en scène, comédien
Formation au Centre FADAC (Formation d’Art Dramatique et d’Action Culturelle)
Metteur en scène :
Giuseppe Fava : “Ultima Violenza”
Serge Valetti : “Comme il veut " Balle Perdue”, “Le Nègre au Sang” Motel Visniec : “Les chevaux à
la fenêtre”
Antonio Tabucchi : “Dialogues Manqués” Camillo José Cela : “Le torero de salon” Gaston Couté :
“Vagabondage”
Jean Yves Picq : “Le conte de la neige noire”, “Le Manuscrit dit des temps fractures” F. Garcia
Lorca : “Ay Lorca”, “Duende”
Homère : “L’Odyssée”
“EVASION” groupe de chants polyphoniques
Parcours :
De 1988 à 1994 il dirige le Théâtre le Jodel, les créations sont présentées en Avignon, à la Seyne
sur Mer, dans les Palais de Justice de France, Festival de Vaison la Romaine, Festival des îles de
Marseille, Théâtre les Célestins , Lyon, Grenoble, Paris...
Professeur au Conservatoire National d'Avignon, il dirige des travaux d’acteurs sur des textes de
Pinget, Molière, Goldoni, Marivaux, Kataev, Pinter, Deutsch, Tchekhov, Horvarth, Visniec,
Ghelderode, Koltes, Shakespeare, Pirandello, Beckett, Yacine, Picq, Durringer....
Rémi RAUZIER, comédien, metteur en scène
Formation au Centre FADAC (Formation d’Art Dramatique et d’Action Culturelle)
Comédien avec :
Chantal MOREL (Groupe Alertes), Pascale HENRY (Cie les voisins du dessus), Jean Louis
MARTINELLI (Théâtre des Amandiers Nanterre), Olivier MAURIN, Laurent FRECHURET (Cie de
l’Incendie), Yves CHARETTON (Fenil Hirsute), Claire TRUCHE (Nième Compagnie), Danièle RETIF
(Cie Cœur d’Artichaut), Raphaël SIMONET (Théâtre du Lac), Philippe DELAIGUE (Comédie de
Valence), Christophe PERTON (Comédie de Valence), Pascal PAPINI (Théâtre du Jodel), Pierre
TARDIF (Cie SKENNEE), Jean Philippe Salerio (Nième Compagnie), Thierry MENESSIER, Michel
VERICEL
Metteur en scène :
LAURETTE d’Alfred de Vigny, Théâtre du Lac
LIEUTENANT GUSTEL d’Arthur Schnitzler, Théâtre du Lac
LES OURS PANDA de Matéï Visniec, Cie Pli Urgent
LE BŒUF BOUILLI de Daniil Harms, avec les élèves du TNS-Strasbourg, du TNB-Rennes et du
Conservatoire de Paris (Festival d’Hérisson LES FEDERES)
LA GESTE DES MANCHOTS de Rémi Rauzier, Nième Compagnie
11
Le Théâtre du Lac
Présentation de la compagnie
Le Théâtre du Lac a été fondé sur l’eau du lac d’Annecy en 1988. Il explore
différentes façons d’entrer en relation avec le public à travers un travail de
création originale :
- représentations dans des lieux insolites : garages à bateau, usine, milieu rural,
lieu de mémoire…
- collaboration avec les C.E., chambres d’agriculture, structures pour personnes
âgées…
Il recherche de nouvelles écritures théâtrales : La Résistance, Les Paysans, Les
Vieux, Les Farces (commande aux auteurs Raharimanana, Jalma…).
Il s’empare du répertoire sous forme de montage (Eclats) ; de textes romantiques
qu’il adapte (Frankenstein de Mary Shelley, Laurette d’Alfred de Vigny).
Le monstrueux, l’extravagance du monde, et le désir de révolte sont des
thématiques récurrentes. Les choix esthétiques empruntent parfois aux masques
et aux déformations corporelles.
Un autre axe de travail explore la dimension musicale des mots. Soit à travers des
textes classiques comme L’Odyssée d’Homère, soit à travers des textes
contemporains comme Le jour des corneilles de Jean François Beauchemin.
« Le grotesque est un procédé, qui vise à tirer constamment le spectateur hors d’un
plan de perception qu’il vient juste de deviner pour le mener dans un autre qu’il
n’attendait pas ». MEYERHOLD Rampa i zizn’, Moscou, 1911, n°34
12
Tournées en cours
L’Odyssée d’HOMERE
Mai 2010 : Centre Charlie Chaplin Vaulx en Velin
Version L’Odyssée dans le bus, lectures dans les bus d’Albertville (octobre 2008),
reprises dans les bus lyonnais (juin 2009), montage en cours pour 2009/2010 avec
Theatralire et Savoie-Biblio.
Le jour des corneilles de Jean François Beauchemin
Janvier février 2010 Toulouse, Nice, département de la Loire…
Projet de création
Les deux Farces de William PELLIER
Vers des farces contemporaines
Pour de « nouvelles dramaturgies farcesques » ; en ouvrant à un auteur l’espace
du plateau et des territoires, où il pourrait puiser matières. Production en cours :
Théâtre Dijon Bourgogne (CDN), Quartier des Grésilles à Dijon, Politique de la Ville
Créations Théâtre du Lac
1988
1989
1990
1991
1993
1994
1995
1996
1997
1998
2000
2000
2002
2003
2004
2006
2007
Laurette
Alfred de VIGNY
mise en scène Rémi RAUZIER
Frankenstein
Mary SHELLEY
mise en scène Raphaël SIMONET
Lieutenant Gustel A. SCHNITZLER
mise en scène Rémi RAUZIER
Une Vie de Théâtre David MAMET
mise en scène Raphaël SIMONET
Dormez, je le veux ! FEYDEAU
mise en scène Raphaël SIMONET
La Nuit des Glières Denis CHEGARAY mise en scène Raphaël SIMONET
Ubu Roi Alfred JARRY
mise en scène Raphaël SIMONET
Les Paysans J Yves RIDEAU
mise en scène Raphaël SIMONET
Eclats Thomas BERNHARD
mise en scène Raphaël SIMONET
Jonathan SWIFT
L’Odyssée
HOMERE
mise en scène Pascal PAPINI
En attendant Godot Samuel BECKETT m. en scène Raphaël SIMONET
Cet été au Château Raphaël SIMONET mise en scène Raphaël SIMONET
Les Vieux
Raphaël SIMONET
mise en scène Fabien THOMAS
L’Odyssée HOMERE (2ème version )
mise en scène Rémi RAUZIER
Les Farces 1 JALMA, RAHARIMANANA mise en scène Raphaël SIMONET
Le jour des corneilles J F BEAUCHEMIN mise en scène Raphaël SIMONET
Farces 2 =
mise en scène Raphaël SIMONET
Le Pâté et la tarte + Frère Guillebert + Le Médecin volant MOLIERE
13
Le Théâtre du Lac a été subventionné par
La Ville de Lyon (69), La Ville d’Annecy (74), la Ville de Cran-Gevrier (74), la Ville d’Evian les Bains
(74), la Ville de Publier (74), la Ville de St Gervais (74), la Ville de Morillon (74), Conseil Général
de la Haute-Savoie, Conseil Régional Rhône Alpes, Direction Régionale des Affaires Culturelles,
Ministère de l’Agriculture de la Pêche et des Forêts, Ministère de l’Education Nationale,
Ministère de la Culture DMDTS aide à l’écriture, Ministère de l’Outre Mer, l’ADAMI, Assemblée
des Pays de Savoie.
Le Théâtre du Lac reçu l’aide et le concours de
Groupe d’Action Théâtrale d’Annecy, Jeunesse et Sports, Caisse d’Allocations Familiales,
Bonlieu Scène Nationale, MJC Marquisats, MJC Novel, Peuple et Culture, Le Rabelais de
Meythet, ACTES Aix les Bains, MJC d’Evian, MJC de St Gervais, VVF d’Evian, CMCAS EDF/GDF
d’Annecy, CCAS EDF/GDF action culturelle, LCE 74, ALIACES, FOL, Union des Mutuelles de France
Haute-Savoie, Associations d’anciens combattants, Association Alzheimer, La Poste, le Crédit
Agricole, le Crédit Mutuel, la Chambre d’Agriculture de Haute-Savoie, Théâtre de Bourg en
Bresse, Théâtre les Bambous St Benoît et Le Séchoir St Leu (Ile de la Réunion), Centre Théo
Argence de Saint-Priest. Théâtre des Carmes, Théâtre en Savoie.
Les spectacles du Théâtre du Lac ont été joués à
La Pagode du lac d’Annecy à Sevrier, l’usine Baïkowski à Annecy, Bonlieu Scène Nationale
Annecy, Salle Genton Lyon, Théâtre du Casino Aix les Bains, Théâtre Charles Dullin Chambéry,
Maison des Arts Thonon, Rencontres Charles Dullin Villejuif, Garage à bateau d’Evian, Salle
Renoir Cran-Gevrier, Centres CCAS EDF/GDF, Biennales des Auteurs Contemporains Théâtre en
Savoie, Le Rabelais Meythet, Le Festival de St Gervais, Ville de Publier, Complexe d’Animation
Sévrier, le Plateau des Glières, Travail et Culture Péage de Roussillon, Théâtre de St Gervais,
Théâtre de l’Iris Villeurbanne, Salle des Fêtes Thônes, Théâtre de Nantua, Château de Clermont,
Salle des Fêtes d’Aillon le Jeune, Salle Equinoxe La Tour du Pin, MJC de Chautagne, Le Colibri
Festival d’Avignon, MJC Chamonix, Centre Culturel Charlie Chaplin Vaulx en Velin, Le Sémaphore
Théâtre d’Irigny, Centre Théo Argence Saint-Priest, Festival d’Ardon, Kammerspiele Mainz
(Allemagne), Festival de Trencin (Slovaquie), Espace 44 Lyon, Jardin Des Cultures d’Europe
Avignon, Festival de Théâtre Antique en VO Tours, Théâtre les Bambous St Benoît et Le Séchoir
St Leu (Ile de la Réunion), Théâtre de l’Epée de Bois (Cartoucherie), Jardin des Chartreux Lyon,
MJC La Roche sur Foron, Le Kiosque à Bretelles Crest (26), Place Carnot Lyon, Place Montchat,
Lyon, MJC Jean Cocteau Saint-Priest, Théâtre le Verso Saint Etienne, Le Polaris Corbas, Festival
Chalon dans la Rue, Théâtre de Bourg en Bresse, Bus d’Albertville, Bus lyonnais, Théâtre des
Carmes Avignon.
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Conditions techniques
Spectacle tous publics
Scolaires à partir du Collège
PLEIN AIR POSSIBLE !
Espace scénique mini
Profondeur 4 m, ouverture 5 m
(mais large adaptabilité à tous types d’espaces…)
LUMIERES
1 plein feu
SON acoustique, pas de matériel de sonorisation
installation, montage, raccords :
1 service, avec mise à disposition d’1 technicien + 1 régisseur lumière
THEATRE DU LAC 4 bis avenue de Novel 74 000 ANNECY
Tel 06 30 72 75 01
[email protected]
Association loi 1901,
Numéro de Siret : 35148512300027 Code Ape : 923A
Numéro de licence : 2-1026565 et 3-1026566
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