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Maladie cardiovasculaire et diabète sucré
MCV DS
Diagnostic principal
DS ± MCV Diagnostic principal
MCV ± DS
MCV ?
ECG – Échographie
Épreuve d’eort
MCV connue
ECG – Échographie
Épreuve d’eort +
«Cardiologue
DS connu
Microalbuminurie ?
HbA1c > 7 %
«Diabétologue
DS ?
Glycémie 0-120’
EAL – HbA1c
IDM ou SCA+
Objectif « Normoglycémie
Normal :
suivi Normal :
suivi
Anormal :
« Cardiologue
Traitement
médical ou invasif
Diabète ou
intolérance HC
± Syndrome
métabolique : «Diabétologue
Figure 1. Algorithme d’exploration chez les patients cardio-
vasculaires et diabétiques.
La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
Les nouvelles recommandations ESC-EASD sur le diabète
Guidelines on diabetes, prediabetes, and cardiovascular diseases: executive summary
IPA. Krivitzky*
* Service de médecine interne, pôle des spécialités médicales, hôpital Avicenne, Bobigny.
POINTS FORTS
Le diabète et la maladie vasculaire sont les deux facettes
d’un même processus pathologique ; un algorithme per-
met aux deux spécialités d’opérer une classifi cation du
risque vasculaire et métabolique. Le patient diabétique,
très exposé aux complications macro- et microvasculaires
doit bénéfi cier d’une prise en charge stricte et multifacto-
rielle dès le stade de l’intolérance au glucose.
Mots-clés : Diabète - Syndrome tabolique - Intolérance
au glucose - Maladie cardiovasculaire - Diabète - Prédiabète.
Keywords: Impaired glucose tolerance - Cardiovascular
diseases - Lifestyle intervention.
De nouvelles recommandations ont été élaborées par
l’ESC (European Society of Cardiology) et l’EASD
(European Association for Study of Diabetes), qui ont
constitué un groupe commun chargé d’élaborer un itinéraire
argumenté, utilisable pour le dépistage et la prise en charge
thérapeutique de la maladie cardiovasculaire chez le diabé-
tique, et du diabète chez les patients vasculaires. Ce travail est
publié sous la forme d’un abrégé documenté de 50 pages (1)
qui fait l’objet de ce dossier (le texte intégral est accessible sur
www.escardio.org et www.easd.org).
La maladie cardiovasculaire (MCV) et le diabète sucré (DS)
apparaissent comme les deux facettes d’un me processus
pathologique. Cependant, jusqu’ici, le diagnostic et la prise en
charge de ce processus n’empruntent pas habituellement un
parcours balisé systématique. Selon la porte d’entrée, vasculaire
ou métabolique, un algorithme ( gure 1) tente de sensibi-
liser et de guider le cardiologue, ou le diabétologue, vers le
diagnostic et le traitement le mieux adapté, en accord avec
une revue complète de la littérature et des études contrôlées
(711 références).
DÉFINITION DU DIABèTE
Les classifications du diabète émises par l’OMS et lADA
(American Diabetes Association) [2, 3] vont faire l’objet d’une
actualisation prochaine. Jusque-là, la défi nition OMS du diabète
reste une glycémie à jeun ≤ 1,26 g/l, ou > 2 g/l 2 heures après
charge orale de 75 g de glucose. Pour l’ADA, le diabète est défi ni
par une glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l. Ces seuils ont été déterminés
avant tout par le niveau d’augmentation de la prévalence de la
rétinopathie diabétique, mais celle des aff ections macrovascu-
laires nest pas prise en compte. De nouvelles catégories ont été
introduites : celle de l’intolérance aux hydrates de carbone
par l’OMS (glycémie à jeun < 1,26 g/l et entre 1,40 et 2 g/l en
postcharge), celle de l’hyperglycémie à jeun par l’OMS (entre
1,10 et 1,26 g/l) et par l’ADA (entre 1 et 1,26 g/l). L’hémoglo-
bine glycosylée (HbA1c) nest pas recommandée comme test de
diagnostic, car peu sensible dans les valeurs basses et ne pouvant
exclure pour les valeurs normales la présence d’un diabète ou
d’une intolérance aux hydrates de carbone.
Le diagnostic de diabète souff re du défaut d’un marqueur qui
séparerait les patients diabétiques et intolérants au glucose des
normo-métaboliques. Jusqu’ici, la mortalité totale et cardio-
vasculaire n’avait pas été prise en compte pour définir un
seuil, alors que la majorité des diabétiques meurt de maladie
cardiovasculaire et que les perturbations asymptomatiques du
métabolisme glucidique doublent la mortalité et l’incidence
d’infarctus myocardique ou d’accidents vasculaires cérébraux
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La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
(AVC). Le niveau de glycémie postcharge devrait sans doute être
également abaissé compte tenu de l’étude DECODE (4), qui a
montré l’élévation de la mortalité reliée à ce paramètre.
LES SUJETS À RISQUE DE DIABèTE
ET LE SYNDROME MÉTABOLIQUE
Pour le dépistage, il est recommandé d’utiliser l’HGPO à 0 et
120, particulièrement chez les sujets déjà porteurs dune maladie
cardio-vasculaire, ce paramètre postcharge est important.
J. Tuomilehto et J. Linsdström ont établi un tableau portant sur
le risque de devenir diabétique (www.diabetes.fi /english) dont
les scores entre 0 et 26, simples à établir, détectent lintolérance
au glucose et prédisent le risque à 10 ans de diabète de type 2
avec 85 % de certitude (5, 6). Les données démographiques,
le tour de taille, l’activité, la nutrition et les antécédents d’hy-
perglycémie, notamment gravidique, sont les paramètres prin-
cipaux de ce score.
En 1988, G.M. Reaven (7) a décrit un syndrome conjuguant
plusieurs anomalies : insulinorésistance, hyperinsulinisme,
hyperglycémie, baisse du HDL-c, élévation du LDL-c, hyper-
tension artérielle. Par la suite, ce syndrome X a été nommé
syndrome métabolique” et, plus récemment, de nouveaux
éléments ont été propos dans ce cadre, tels les marqueurs
de l’infl ammation, la microalbuminurie, l’hyperuricémie et les
anomalies de la coagulation. Il existe au moins cinq défi nitions
du syndrome métabolique, notamment celles, cliniques, de lATP
III et de l’IDF (International Diabetes Federation) [8, 9].
Les relations entre le syndrome métabolique et la morbi-morta-
lité ne sont pas simples à évaluer compte tenu de la diversité
de ces défi nitions, et l’on na pas pu établir jusqu’ici si la valeur
pronostique du syndrome métabolique était supérieure aux
tables de risque défi nies sur la base de laddition des diff érents
facteurs qui le composent.
Actuellement, le score de Framingham (10), celui de l’étude
européenne DECODE (11) et le score nlandais du risque de
diabète (FINDRISC) [12] paraissent les meilleurs prédicteurs
du risque macrovasculaire, ce dernier off rant également des
instruments accessibles de prévention cardiovasculaire.
PRÉVENTION DU DIABèTE
Les études, notamment nlandaise et nord-américaine (13, 14),
d’intervention sur le style de vie ou d’ordre pharmacologique
(metformine, acarbose, orlistat, rimonabant, rosiglitazone) [15]
ont donné des résultats positifs en termes de prévention (ou à
tout le moins de délai de survenue du diabète de type 2) chez
des sujets intolérants au glucose, l’eff et le plus prolongé après
la phase active des études étant jusqu’ici obtenu par l’exercice
physique. En termes de prévention cardiovasculaire, des résultats
positifs sont plus diffi ciles à apprécier chez des sujets dont le
risque est encore faible, mais ils ont pu apparaître dans l’étude
STOP-NIDDM (16).
PRÉVENTION ET RÉDUCTION DU RISQUE
D’après les données du NHANES III, le contrôle eff ectif du HDL,
du LDL et de la PA au cours du syndrome tabolique sans diabète
ni MCV pourrait réduire les événements coronaires de 51 % chez
l’homme et de 43 % chez la femme, et même de 81 et 82 % en
obtenant des niveaux optimaux de ces paratres (17).
Chez des sujets diabétiques, la morbimortalité vasculaire est
réduite par un exercice physique régulier et par léducation du
patient (arrêt du tabac, autocontrôle glycémique, observance
diététique et thérapeutique) et par la lutte contre linertie médi-
cale, en particulier vis-à-vis de l’hyperglycémie chronique.
CONTRÔLE GLYCÉMIQUE
Depuis l’étude DCCT chez les diabétiques de type 1 (18), une
relation linéaire entre l’hyperglycémie chronique et les microan-
giopathies nale, rétinienne et nerveuse est reconnue et les résul-
tats à long terme en témoignent désormais aussi pour latteinte
macrovasculaire (19). Chaque diminution de 1 % de l’HbA1c
atténue le risque d’événement vasculaire de 14 à 21 % (20, 21).
Chez les diabétiques de type 1, l’insulinothérapie intensive et
léducation ont pour objectif une HbA1c inférieure à 7 %. Lobjectif
d’atteindre 6,5 % ou 7 % chez les diabétiques de type 2 est trop
rarement obtenu. Cela exige une adhésion aux mesures de régime
et dactivité, l’utilisation de la metformine en première intention
et le recours à une polytrapie orale, puis à une insulinotrapie
précoce (type 2) dès lors que lobjectif nest pas obtenu.
DYSLIPIDÉMIE
La dyslipidémie du diabétique (essentiellement HDL-c bas,
triglycérides élevés, particules de LDL-c petites et denses) est
habituelle et semble un facteur de risque indépendant (22). Outre
les mesures hygièno-diététiques et l’équilibration du diabète, le
traitement spécifi que a fait la preuve de son effi cacité en termes
de prévention du risque. En résumé, une statine est à introduire
chez les patients diabétiques de type 2 en prévention secondaire,
quel que soit le taux de base, avec un objectif de LDL-c inférieur
ou égal à 0,70 g/l, et pour l’ADA, avec un objectif de réduction
de 30 à 40 % du LDL-c chez ceux indemnes de MCV (23). Chez
tous les diabétiques (de types 1 et 2), un facteur de risque ou un
âge supérieur à 40 ans doit faire envisager la prescription d’une
statine. Si les triglycérides restent supérieurs à 1,75 g/l une fois
obtenu lobjectif de LDL-c, l’augmentation de la dose de statine,
voire l’addition de brate, dacide nicotinique ou dézétimibe doit
être envisagée. Ces directives, qui laissent d’ailleurs une place en
prévention primaire à l’appréciation du clinicien, ne reposent
pas sur de grands essais spécifi quement réalisés sur le diabète,
mais sur l’analyse post hoc d’études contrôles regroupant plus
de 5 000 diabétiques : la réduction du risque relatif est de même
niveau que chez les autres sujets, mais le nombre de patients à
traiter pour éviter un événement majeur est moindre compte
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HbA1c < 6,5 %
Cholestérol < 1,75 g/l
Triglycérides < 1,50 g/l
PAS < 130 mmHg
PAD < 80 mmHg
020 40 60 80 100 %
Figure 2. Pourcentage de patients atteignant les objectifs théra-
peutiques prédéfi nis dans l’étude STENO 2 (29).
La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
tenu d’un risque plus élevé et qui le reste après cette interven-
tion, justifi ant une approche thérapeutique globale. Létude
FIELD (24), pour diverses raisons, na pu apporter la preuve
d’une réduction signifi cative du risque de décès coronariens et
d’infarctus non mortels chez des diabétiques de type 2 traités
par fénofi brate.
CONTRÔLE DE LA PRESSION ARTÉRIELLE
L’HTA est plus fréquente chez les diabétiques, particulièrement
dans le type 2 (trois fois plus élevée). Dans le type 1, la néphro-
pathie précède l’HTA. Dans tous les cas, un cercle vicieux se
constitue : HTA-néphropathie micro- et macroangiopathie.
Lexistence d’une sténose artérielle rénale doit être recherchée
en cas d’HTA réfractaire et/ou d’insuffi sance rénale.
Les objectifs tensionnels sont clairement établis (tableau). On
peut les résumer ainsi : priori à l’abaissement de la PA < 130/80,
nécessité dune polythérapie, utilisation première dun inhibiteur
du système rénine-angiotensine (SRA), prise en compte de la
microalbuminurie. Si l’association bêtabloquants + thiazides
nest plus recommandée en première intention sur ce terrain,
notamment en raison d’un e et moins marqué sur la PA centrale,
ces classes reprennent toute leur place en polythérapie.
PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE
CARDIOVASCULAIRE
La MCV est plus fréquente et plus sévère chez les diabétiques.
Après un infarctus, le risque de mortalité ajusté varie de 1,3 à
5,4 par rapport aux non-diabétiques, plus marqué encore chez
les femmes, que le diabète soit ancien ou révélé à cette occasion
(25, 26). Cela témoigne du rôle délétère des perturbations des
substrats énergétiques : insulinorésistance, acides gras libres,
stress oxydatif (27, 28).
Les diabétiques ne béné cient pas dune prise en charge équiva-
lente aux autres patients. La méconnaissance de l’ischémie silen-
cieuse (fréquente : 10-20 % contre 1-4 %) et la crainte infondée
d’appliquer les mêmes procédures peuvent l’expliquer.
La classifi cation du risque est d’un intérêt majeur :
– anamnèse soigneuse des symptômes d’atteinte périphérique,
rénale et cérébrovasculaire ;
– liste des facteurs de risque : lipides, tabac, PA, sédentarité ;
– évaluation clinique : défaillance cardiaque, hypotension,
arythmie, atteinte neurovégétative ;
– provocation d’ischémie : épreuve de ort, écho de stress,
scintigraphie ;
– appréciation de la viabilité myocardique et de la fonction
VG : écho-doppler, IRM.
OBJECTIFS ET MOYENS DU TRAITEMENT
Les objectifs tenant aux paramètres tensionnels et métaboliques
ont été exposés. On rappellera : l’arrêt du tabac, les 30 à 45 mn
de marche rapide ou équivalent, la réduction du sel < 6 g/j,
du poids (– 10 %) et du tour de taille (< 94 cm chez l’homme,
< 80 cm chez la femme). Une prise en charge multifactorielle
(29) s’est montrée effi cace mais a mis en évidence l’écart entre
les objectifs et leur réalisation ( gure 2).
La prise en charge des accidents aigus ne diff ère pas réellement
de celle des autres patients et les diabétiques bénéfi cient autant,
sinon davantage, de la thrombolyse et de la revascularisation
précoce (30). Les bêtabloquants, notamment β1 sélectifs, sont
indiqs et insuffi samment prescrits. Les antiaggants ont
toute leur place, l’aspirine à la dose de 75-150 mg/j (31) ; le
clopidrogel s’est montré plus protecteur que l’aspirine chez les
diabétiques polyvasculaires (32).
Le bat sur les moyens – insulinothérapie intensive ou antidia-
bétiques orauxd’obtention de la normoglymie en phase aiguë
d’un infarctus (33, 34) se conclut actuellement sur la recom-
mandation d’utiliser l’insuline en cas de glycémie très élevée
à l’admission et, sinon, de poursuivre le traitement habituel,
sachant que le maintien d’une glycémie normale améliore le
pronostic vital (35).
Tableau.
Contrôle tensionnel : objectifs et moyens.
Recommandations Classe Niveau
de preuve
– Chez les diabétiques hypertendus :
Lobjectif tensionnel est < 130/80
Le risque CV est nettement accru, il est réduit
par le traitement antihypertenseur
Une polythérapie antihypertensive est
nécessaire
Le traitement doit comporter un inhibiteur du
système rénine angiotensine
– La recherche de microalbuminurie et le
contrôle eff ectif de la PA par un traitement
comportant un IEC ou un AA2 améliorent
la morbidité micro- et macrovasculaire des
diabètes de types 1 et 2.
I
I
I
I
I
B
A
A
A
A
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La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
Le pontage a été longtemps considéré comme un meilleur mode
de revascularisation chez le diabétique que l’angioplastie. Depuis
l’introduction des stents, cette notion paraît avoir disparu, les
études se poursuivant vis-à-vis des stents actifs (36). Il reste que
les diabétiques ont une propension plus marquée à la resténose
et à la cessité de la revascularisation. En phase aiguë, l’an-
gioplastie apparaît plus effi cace que la thrombolyse et les stents
actifs sont recommandés (37). En fait, faute d’études spécifi ques
sur le diabète et compte tenu de l’évolutivité de la maladie méta-
bolique et vasculaire ainsi que des techniques, les rédacteurs
du consensus restent prudents.
INSUFFISANCE CARDIAQUE, ARYTHMIE, MORT
SUBITE, AVC, ARTÉRIOPATHIE OBLITÉRANTE
Les recommandations n’introduisent pas de notions nouvelles,
confi rmant le rôle positif des inhibiteurs du SRA, des bêtablo-
quants, des antialdostérones, le risque accru de mort subite,
le rôle pathogène de la dysautonomie cardiaque et l’intérêt de
l’aspirine en prévention des AVC.
CONCLUSION
Ces nouvelles recommandations, sur un socle documen, conju-
guent l’expertise des deux sociétés et permettent au cardiologue
et au diabétologue de percevoir lunici de la maladie chronique,
vasculaire et métabolique, et d’orienter la prise en charge quel
que soit le mode de présentation d’un patient. Dès le stade de
l’intolérance au glucose, le pronostic à long terme est en jeu,
alors que les mesures concrètes de classifi cation du risque et
de mise en œuvre des mesures préventives off rent le meilleur
rapport coût/effi cacité.
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La Lettre du Cardiologue - n° 409 - novembre 2007
1. Quelles explorations cardiovasculaires conduire
chez un homme âgé de 45 ans ayant une glycémie à
jeun de 1,15 g/l et asymptomatique ?
2. Son HbA1c est à 6 %. Cela permet-il d’ affi rmer
ou d’exclure un diabète ?
3. Quelle recommandation faire à cet homme vis-
à-vis de son poids : 85 kg pour 1,65 cm (BMI 31) ?
AUTO-ÉVALUATION
Réponses : 1. ECG, écho-doppler cardiaque, épreuve d’eff ort. 2. Non. Il faut vérifi er la glycémie 2 heures après charge glucosée : à plus de 2 g/l, il est diabétique ; à plus de
1,4 g/l, il est intolérant au glucose ; à moins de 1,4 g/l, il est hyperglycémique à jeun. Dans les trois cas, la prise en charge hygièno-diététique et cardiovasculaire s’impose.
3. Perdre 8 à 9 kg.
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