Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XVI - n° 8 - octobre 2012
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Éditorial
évaluation des critères de récidive et de l’arsenal théra-
peutique actuellement disponible doit être envisagée
dans le cadre de registres internationaux de la maladie
de Cushing, et d’études prospectives multicentriques.
La chirurgie transphénoïdale endoscopique endo-
nasale représente le “gold standard” du traitement
chirurgical des adénomes hypophysaires. Par rapport
à la chirurgie transphénoïdale avec microscope, elle
offre au neurochirurgien un champ de vision plus large
et de meilleure qualité, et au patient une diminution
de la morbidité rhinologique et une augmentation
du confort et de la qualité de vie postopératoires. Les
résultats sont fonction de l’IRM préopératoire, des carac-
téristiques de l’adénome, du saignement peropératoire,
de l’expérience de l’anesthésiste et surtout de celle du
neurochirurgien. La chirurgie endoscopique endonasale
transphénoïdale est :
✓une alternative au traitement médical par les ago-
nistes dopaminergiques pour le microprolactinome ;
✓
le traitement de référence de l’adénome corticotrope
responsable de la maladie de Cushing ;
✓
à proposer au patient présentant un microadénome
somatotrope ou chaque fois que la chirurgie peut guérir
le patient acromégale (adénome somatotrope enclos
et non invasif) ;
✓
indiquée chez les patients présentant un adénome
non sécrétant ou gonadotrope responsable de troubles
du champ visuel liés à une compression chiasmatique
(en fonction du contexte du patient : âge, comorbidité,
souhait personnel).
Au total, la chirurgie transphénoïdale endoscopique
endonasale doit être proposée à tous les patients sus-
ceptibles de bénéficier d’un traitement chirurgical d’un
adénome hypophysaire sécrétant ou non sécrétant.
Bonne lecture du dossier thématique “Hypophyse” !
Pr Philippe Caron,
service d'endocrinologie, maladies métaboliques et nutrition,
pôle cardio-vasculaire et métabolique, CHU Larrey, Toulouse.
points forts
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