SOMMAIRE La Chrétienté Médiévale Introduction I- La chrétienté européenne A) Les fondements de la chrétienté B) Une société de clercs et de laïcs C) L'Église, une institution du pouvoir II- La vie religieuse en occident A) Vivre dans un environnement chrétien B) Pratiquer et croire C) Vivre sous le contrôle de l'Église III- Christianisation, intégration et répression A) Une chrétienté en expansion B) L'exclusion de certaines personnes C. Hérésie et répression Les rapports entre les paysans et les seigneurs I- La transformation des campagnes A) Des campagnes pauvres B) Des progrès II- Seigneurs et paysans A) La seigneurie : une propriété rivale B) L’affirmation d’un pouvoir politique C) Deux sortes de paysans III- Vassalité et fief : la féodalité A) Des obligations réciproques B) La pyramide féodale La Chrétienté Médiévale Introduction Nous allons étudier cette période qu'on appelle le Moyen Age. A cette époque, les gens sont très croyants et vont à l'église. La notion de Laïcité n'existe pas. Toute la vie des gens est imprégnée par la religion. Le mot ''église'' a plusieurs sens. Le premier est pour le mot église qui représente le bâtiment. Le second est pour le mot Église qui représente le Clergé. I- La chrétienté européenne A) Les fondements de la chrétienté La chrétienté se trouve en Europe Occidentale. C'est une religion monothéiste, elle repose sur la bible. L'histoire du Christ est raconté dans le nouveau testament ainsi que les limes (Les 4 évangiles). Les chrétiens pratiquent l'Eucharistie. Il y a un autre événement important : la Crucifixion. Les chrétiens sont persuadés que le Christ a ressuscité. Ils s'imaginent qu'il y aura un jour la fin du monde (L’Apocalypse). En effet, les meilleurs ressusciteront tandis que les autres iront en enfer. Les gens du Moyen Age vivent dans l'angoisse de la fin du monde. B) Une société de clercs et de laïcs Au Moyen Age, la société est divisée en deux. D'abord les clercs : hommes d'Églises, Chargés de répandre la parole du Christ et de prier. Ils perçoivent un impôt le dîme. Puis il y a les laïcs : paysans, chevaliers, marchands etc... L'Église est très bien organisée, il y a une sorte de Hiérarchie : En bas, au niveau des villages ou des paroisses, il y a les curés ; Au-dessus, les évêques dirigent des diocèses ; Encore au-dessus, il y a le pape. Les cardinaux sont des évêques choisis par le pape, leur rôle est d'aider le pape à diriger l'Église. Ceux sont eux qui élisent le pape. Tous ces gens forment le clergé séculier, c'est-à-dire au contact des gens. Il existe une autre sorte de clergé : le clergé régulier. Ce sont des gens qui vivent dans des monastères et coupés du monde. Les hommes du Moyen Age se représentaient le monde comme un corps humain. La tête était le clergé et les membres sont les laïques. C) L'Église, une institution du pouvoir Au XIème siècle, les papes vont chercher à affirmer leurs pouvoirs sur la société. A cette époque l'Église fonctionnait mal. Les rois et les princes voulaient nommés les évêques. Pour contrôler la religion, pour remercier certaines familles et/ou en faire des allier. Certains se mettaient même à vendre des diocèses. Ceci porte un nom: la simonie. Les prêtres acceptent le célibat or au Moyen Age, beaucoup d'entre eux sont mariés et ont des enfants. Cette ''fraude'' des prêtres est appelé le Nicolaïsme. En 1050 les papes décident de remettre de l'ordre. Surtout le pape Grégoire VII (1023-1085) et la réforme grégorienne. Cette réforme vise à renforcer le pouvoir du pape. On évoque alors la théocratie Pontificale. -On peut trouver des bois de chauffage, de construction. -On peut chasser (réserver aux seigneur) -On peut se réunir II- La vie religieuse en occident A) Vivre dans un environnement chrétien Il y a un bâtiment important : une église. Les églises ont la forme d'une croix et elles sont orientées vers l'est, vers Jérusalem. Souvent, il y avait un cimetière. C'était assez nouveau d'enterrer les morts dans les villes. La journée du chrétien est rythmée par les cloches. Il y a même une cloche pour les dangers, le tocsin. Toute l'année est rythmée par des fêtes religieuses. Ces fêtes servent aussi souvent à fixer des contrats. Il y a un jour réservé à la prière le dimanche. Pour être un bon chrétien, il faut pratiquer des sacrements. Le premier, c'est le baptême. Le second, c'est le mariage. Et le troisième, c'est l'extrême onction. B) Pratiquer et croire Un bon chrétien doit avoir toute une série de bon comportement : Prier (Pater Noster, Ave Maria) ; L'aumône ; Se confesser régulièrement ; Communier (Eucharistie). Les églises étaient souvent très décorées (tableaux, statues qui racontent la vie du Christ). Le but est de remplacer la lecture. Au Moyen Age, on voit apparaître un culte à la vierge Marie. Elle est souvent représentée avec Jésus (bébé) c'est une vierge à l'enfant. Elle est aussi représentée avec Jésus mort (adulte) dans ses bras c'est une Piéta. On voit aussi apparaître un culte aux saints, souvent on va voir la superstition. Au Moyen Age, on rend un culte aux reliques. Un chrétien doit essayer de faire au moins une fois dans sa vie un pèlerinage. Il y avait une foule de petits pèlerinages, mais trois étaient importants : Rome ; Saint-Jacques-De-Compostelle ; Jérusalem. Cette église de Conques est située sur la route de Saint-Jacques-De-Compostelle. Dans cette église, il y avait la célèbre sainte : Sainte Foy. C) Vivre sous le contrôle de l'Église Au Moyen Age, l'Église ne s'occupe pas que de religion. Elle se mêle de politique, d'économie... Elle gêne tout. L'Église cherche à éviter la violence dans la société, limiter la violence des chevaliers. L'Église propose la paix de dieu. Si un seigneur ne respecte pas cette paix, il peut être excommunié. Plus tard on vit apparaître la trêve de dieu, on interdit le combat entre vendredi et dimanche. Vers le XIIème siècle, on lance une autre idée et on cherche à détourner cette violence vers les musulmans en faisant des croisades. L'Église cherche aussi à faire respecter les mariages. Souvent elle est en conflit avec les nobles. A l'époque, l'Église condamne tous les métiers qui ont un rapport avec l'argent. Un bon chrétien ne doit pas s'occuper de l'argent (banquier etc...). Les juifs vont alors s'occuper de ces métiers. Le clergé possède beaucoup de terres. Un certains nombres de seigneurs donnent des terres au clergé pour se faire ''pardonner''. Sur ses terres, le clergé se conduit tel un seigneur. III- Christianisation, intégration et répression A) Une chrétienté en expansion Au XIème et au XIIème siècle, la chrétien est en expansion, on convertit des gens à la religion chrétienne principalement dans le Nord Est de l'Europe. On va convertir des païens. On se bat aussi en Espagne pour reconquérir des territoires prient par les musulmans. Les espagnols appellent ça la Reconquista. C'est à cette époque qu'on lance les croisades qui ont pour objectif d'atteindre Jérusalem. B) L'exclusion de certaines personnes Certaines populations sont mises à l'écart, rejetées ou même persécutées. C'est le cas des juifs. C'est à cette période que va être créé l'antisémitisme. Dès cette époque, on les oblige à porter un signe distinctif (une pièce cousue sur leurs vêtements) et à habiter dans des quartiers. On accuse les juifs suivant un problème (boucs-émissaires). On va parfois jusqu'à massacrer des gens. Parmi les personnes rejetées, il y avait les lépreux et même le handicap car c'était considéré comme une punition de dieu. C) Hérésie et répression Une hérésie, c'est une manière de penser qui est contraire à ce que dit l'Église. C'est le pape qui décide si une manière de penser est hérétique. Un certain nombre de critiques sont établies contre l'Église : Église trop riche et profite ; Son pouvoir politique ; Corruption, mauvaises mœurs. L'hérésie la plus célèbre est l'hérésie Cathare. Elle a touché le sud de la France. Deuxième partie : Les rapports entre les paysans et les seigneurs La terre à l'époque procure du travail mais aussi le pouvoir. C'est une agriculture vivrière. La population est divisée en trois ordres : Les paysans qui travaillent ; Les clercs qui prient pour les autres ; Les nobles qui sont ceux qui combattent. Le clerc et la noblesse ne payent pas d'impôts. I- La transformation des campagnes A) Des campagnes pauvres Vers l'an 1000, on vit sous la hantise de la famine. L’Europe est couverte de forêts (p.125), des clairières. Les outils sont très rudimentaires : la houe, l'araire la terre n'est pas retournée en profondeur et s'épuise, on est obligé de pratiquer la jachère un an sur deux, on ne dispose pas d'engrais. On a des rendements très (1épis = 5 grains). Il n'y a pas véritablement de visage. Des maisons très simples. B) Des progrès On met au point la charrue remplaçant l’araire. La charrue retourne la terre plus profondément et évite la jachère. L’assolement triennal diminue de 2/3 grâce à ce système. On va défricher les forêts. L’avantage de tout ça est le fait que : -On peut utiliser plus de fois la terre pour la cultivé. A l’époque, la population augmente et on a besoin de meurs : Forets et marécages. Au XIIème siècle on voit apparaître les moulins qui permettent de faire de la farine et du pain. Avant, ils faisaient de la bouillie. Les gens ne mangent presque pas de viande. On commence à voir apparaître des villages groupés autour de l’église. II- Seigneurs et paysans A) La seigneurie : une propriété rivale Une seigneurie est un espace qui appartient à un seigneur. Elle peut être dirigée par les clergés. Le seigneur va dominer les paysans. Une seigneurie se divise en deux parties : -La résonne c’est la partie cultivée par le seigneur mais le travail était effectuée par des paysans gratuitement, des corvées. C’était à peu près une quinzaine de jours par ans. -Ensuite, il y a les tenures, les paysans louait des terres. Ils payent un impôt le «Cens », ils payent ensuite un impôt de récole « Chumpant ». Tous les impôts réunis représentaient à peu près 30 % de ce que produisaient les paysans. L’assolement triennal oblige les gens à faire les mêmes choses. Il y avait 2 choses qui se pratiquaient qui obligeaient les gens à se mettre d’accord. Le glanage et la veine pâture. Les villageois étaient obligés d’être soudés entre eux. B) L’affirmation d’un pouvoir politique Le seigneur avait un pouvoir politique et judiciaire sur les paysans. Il est quasiment impossible d’accuser son seigneur. Un paysan qui commet une erreur peut être condamnés et la justice peut aller jusqu’à la peine de mort. C’est la justice locale. Le seigneur à le droit de ban : faire payer les criminels. On doit utiliser automatiquement le four, le moulin et le pouvoir. Il existait des péages. C) Deux sortes de paysans les paysans libres : les vilain ; et les paysans qui ne peuvent pas partir, ce sont des serfs. Chez les paysans, la plupart était très pauvres : on les appelait les brasseurs et les manouvriers. III- Vassalité et fief : la féodalité Elle s’est formée au cours des X° et XI° siècles, le pouvoir royal est en baisse, des personnages chargés de la défense des royaumes se détachent du pouvoir royal et ce phénomène se retrouve à tous les niveaux, sous couvert d’assurer la protection des populations certaines s’accaparent les pouvoirs royaux et dirigent une région plus ou moins grande. Les territoires vont se couvrir de fortifications au début des mottes féodales puis des châteaux forts. A) Des obligations réciproques Les liens de dépendance se multiplient, comtes et châtelains réunissent autour d’eux une troupe de chevaliers moins puissants, ces derniers offrent leurs services en échange de la protection. Ils devenaient vassaux de leur seigneur ou plutôt de leur suzerain qui leur donnait pour vivre une terre appelée fief. (la terre permettait au chevalier de s’entretenir) Le vassal doit une fois par an rendre la cérémonie de l’hommage à son suzerain : le suzerain prend les mais de son vassal dans les siennes puis lui remettait symboliquement le fief par une motte de terre ou d’un bâton. Le chevalier vassal devait aide et conseil à son seigneur. L’aide était la fois militaire (service de l’OST) et financières (aide aux cartes cas : aide pour une éventuelle rançon, pour un départ à la croisade, pour le mariage de la fille, pour l’adoubement de son fils). Très vite les chevaliers voulurent transmettre le fief à leur fils. Le fief devint héréditaire à condition de rendre l’hommage au suzerain. En cas de non-respect de l’hommage, de trahison, le vassal est proclamé félon, le fief peut lui être retiré. En cas de conflit entre les suzerains et les vassaux, le roi pouvait chercher à ramener la paix avec la recherche de la conciliation. En dernier recours, l’Eglise pouvait condamner à l’excommunication des nobles qui rompent l’hommage vassalique. L’excommunié perdait l’accès aux sacrements et ne faisait plus partie de la communauté des chrétiens. B) La pyramide féodale Tous les chevaliers étaient vassaux ou seigneurs, beaucoup étaient en même temps vassaux et seigneurs. Au sommet de la pyramide, il y avait le roi. On peut ainsi distinguer le roi, puis les ducs, les comtes, les barons et enfin les chevaliers. Le pouvoir du roi en France était faible car son domaine était inférieur aux fiefs de ses vassaux, mais il était au sommet de la hiérarchie et revêtait un caractère sacré. Plusieurs problèmes peuvent se poser : Certaines chevaliers étaient vassaux de plusieurs seigneurs, ils choisissaient alors un seigneur prioritaire. Certains vassaux peuvent être plus puissants que leur suzerain, c’est le cas par exemple de Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie, devenu roi d’Angleterre en 1066. On peut rappeler que le duc de Normandie est plus puissant au XIème siècle que son suzerain, le roi de France mais il doit lui rendre l’hommage pour ses fiefs en France, il refuse ce qui au bout du comptes déclenche la guerre de Cent Ans. Question : Étude de documents : L'Église face aux cathares 1°) L'Église voit dans le catharisme une hérésie car les cathares ne sont pas en accord avec les principes de l'Église comme la résurrection des corps mais pas des âmes, le baptême, l'eucharistie mais ils ont le même dieu et prétendent faire eux aussi partie de la chrétienté. 2°) Les cathares ne se considèrent pas comme des hérétiques et pensent au contraire que les catholiques sont les hérétiques. Pour eux, ils suivent plus Jésus Christ et ses paroles que l'Église. 3°) Dans un premier temps, l'Église envoie des abbés ainsi que quelques évêques pour faire une prédication catholique mais le résultat fut médiocre. L'Église effectue cette envoi parce qu'elle veut éviter que cette foi s'étendent et elle veut aussi éviter d'utiliser la violence. Ils sont des théologiens. 4°) Les cathare sont appelés Albigeois par l'Église car une des régions les plus touchées par les cathares était Albi. L’Église craint le catharisme car s'ils n'avaient pas été stoppés, leur foi se serait sûrement étendue dans le monde connu à cette époque. Leurs idées se rependent assez vite et même en Allemagne. 5°) Afin d'anéantir cette hérésie, le pape Innocent III va lancer une croisade contre les Albigeois. Sous la direction de Simon de Montfort, de nombreux seigneurs du Nord de la France vont se joindre à cette croisade. Cet événement va être un véritable massacre, comme par exemple, le château de MontSégur qui sera rasé et ses habitants tués. Il y eut d'autres moyens, la mise en place de l'Inquisition, un tribunal composé de juges religieux s'occupant des crimes religieux. Création d'un ordre religieux : Les Dominicains, ils vivent dans la pauvreté. La construction d'églises et de cathédrales dans les zones les plus touchées par le catharisme. L'Église va faire prêter serment à des laïcs afin qu'ils ne permettent pas les cathares d'habiter certaines terres et que tout leur biens soient détruits (maisons, château Montségur). En conclusion, cette hérésie fut la cause de guerres ainsi que de la création de l'Inquisition. Les hérésies ont été nombreuses. LEXIQUE Laïcité : C'est le principe de séparation dans l'État de la société civile et de la société religieuse. Chrétienté : C'est l'ensemble des gens qui respectent les mêmes idées, les mêmes valeurs issues de la parole de Jésus Christ. Monothéiste : Lorsqu'on croit en un seul Dieu. Bible : Recueil des écrits sacrés de la religion chrétienne, elle comprend l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. Nouveau testament : C'est l’ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et aux premières années du christianisme qui sont considérés comme authentiques par les Églises chrétiennes. Les 4 évangiles : Ce sont des écrits qui relatent la vie et/ou le message de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. Eucharistie (synonyme de communion) : C'est la célébration ou le mémorial de la mort et de la résurrection de Jésus de Nazareth, à travers la proclamation de la Bible et à travers une action de grâce. Crucifixion : Cela désigne le crucifiement de Jésus de Nazareth, considéré par les chrétiens et les musulmans comme le Christ. Apocalypse : C'est, dans la religion, la fin du monde et le jugement dernier. Les clercs : Hommes d'Églises chargés de répandre la parole du Christ. Ils ne payent pas d'impôts et ils ont aussi pour rôle de prier pour les autres. Ils reçoivent eux un impôt le dîme (un dixième de la récolte). Paroisse : Territoire sur lequel un curé exerce ses fonctions. Diocèse : Circonscription territoriale sous la juridiction d'un évêque. Pape : L'évêque de Rome, chef de l'Église catholique romaine et chef temporel de l'État du Vatican. Le clergé régulier : C'est l'ensemble des membres du clergé qui vivent dans des monastères (les moines) ou dans des abbayes (les abbés). Simonie : La simonie est, pour les chrétiens, l’achat et la vente de biens spirituels, tout particulièrement d'un sacrement et, par conséquent, d’une charge ecclésiastique. Nicolaïsme : Le nicolaïsme désigne, dans le christianisme, et particulièrement dans l'Église latine du Moyen Âge, l'incontinence (mariage, concubinage, etc.) des clercs astreints au célibat. Théocratie Pontificale : Le pouvoir de dieu est au pape. Tocsin : C'est une sonnerie faite avec les cloches publiques pour alerter la population d'un danger tel qu'un incendie, une invasion, une guerre, mais aussi la fin de la guerre ou d'une alerte. Toutes les cloches du clocher de l'église ou du beffroi sonnent à toute volée. Sacrements : Le sacrement est un rite cultuel revêtant une dimension sacrée. Les croyants pensent qu'il produit un effet dont la source est Dieu, qui donne sa grâce. Ils y trouvent le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes. Le baptême : Sacrement qui se distingue par l'utilisation rituelle de l'eau bénite (qui purifie) par lequel la personne baptisée est admise dans la communauté chrétienne. Le mariage : Union conjugale dans le but de s’unir à vie en formant un couple. L'extrême onction : C'est le dernier des sept sacrements catholiques. Le prêtre oint le front et les mains du malade, demandant au Seigneur de lui donner des forces et de lui pardonner ses pêchés. Pater Noster : Prière catholique qui nécessite d'être réalisée pour être un bon chrétien. Ave Maria : C'est une prière catholique, connue aussi sous le nom de Je vous salue Marie. La première partie de cette prière est commune aux catholiques et aux orthodoxes. Elle est dédiée à la Vierge Marie. L'aumône : Don fait aux plus pauvres par charité. Communier : Recevoir le sacrement de l'eucharistie. Eucharistie : Sacrement qui symbolise le sacrifice du christ. Vierge à l'enfant : Thème récurrent en peinture et en sculpture religieuses chrétiennes, renvoyant à la nativité du Christ et la maternité de la Vierge Marie. Piéta : Peinture ou sculpture sur laquelle la Vierge est représentée avec le corps du Christ sur les genoux. Relique : Les reliques, sont les restes matériels qu'a ou qu'aurait laissés derrière lui un saint personnage en mourant : soit des parties de son corps, soit d'autres objets qu'il a, pour les croyants, sanctifiés par son contact. Pèlerinage : C'est un voyage effectué par un croyant vers un lieu de dévotion, vers un endroit tenu pour sacré selon sa religion. Paix de Dieu : C'est un mouvement spirituel et social des et s, organisé par l'Église catholique et soutenu par le pouvoir civil. Son but est d'obtenir une pacification du monde chrétien occidental et de maîtriser l'usage de la violence dans la société. Trêve de Dieu : La Trêve de Dieu était une suspension de l'activité guerrière durant certaines périodes de l'année, organisée pendant le Moyen Âge en Europe par l'Église catholique (historiquement, trêve du mercredi soir au lundi matin). Croisade : Au Moyen Age, ce sont des pèlerinages armés prêchés par le pape. Païen : Ceux qui ne sont pas chrétiens, qui ne croient pas à Dieu, père de Jésus Christ, personnes qui pratiquent une religion polythéiste ( forme de religion qui admets une pluralité de dieux ), par opposition au christianisme. Reconquista : Correspond à la reconquête des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique par les souverains chrétiens. Hérésie : Opinion contraire à une religion établie, à ses dogmes; Doctrine, maxime quelconque, lorsqu’elle est en opposition avec les idées reçues; (Familier) Idée peu commune, à laquelle on exprime son désaccord . Cathare : Mouvement chrétien médiéval jugé hérétique par l'Église chrétienne. Jachère : État d’une terre labourable dont on abandonne la culture durant un an, pour la laisser se reposer.