Diagnostic de performance énergétique : DPE 1 0659194131 - HACHEMAOUI

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Diagnostic de performance
énergétique : DPE
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Documents à demander auprès du propriétaire
Le diagnostiqueur DPE prend contact auprès de son client
afin de recueillir éventuellement les renseignements ou les
documents suivants, afin de l’aider dans sa mission :
• l’année de construction du bien à diagnostiquer ou
l’évaluation de cette date ;
• les plans de configuration du bien à diagnostiquer (plans
de ventes, plans architectes, plans de copropriété...).
Sur la base des éléments collectés, le diagnostiqueur DPE
validera le fait que les éléments réunis lui permettent
d’engager sa mission et confirmera la date de son
intervention au propriétaire du bien à diagnostiquer. Si
l’occupant du bien n’est pas le propriétaire, l’occupant
devra être averti par ce dernier de l’intervention du
diagnostiqueur DPE.
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Documents à demander auprès du propriétaire des
installations énergétiques communes
1. L’indication des énergies utilisées et une
description des systèmes communs de chauffage, de
production
d’eau
chaude
sanitaire
ou
de
refroidissement des locaux, y compris les équipements
installés à demeure utilisant ou produisant des
énergies d’origine renouvelable ;
2. Par type d’énergie, la quantité annuelle totale
d’énergie finale relevée ou facturée à l’ensemble du
bâtiment pour tous les usages communs de l’énergie.
3. Les coefficients de répartition des charges
appliquées au lot pour tous les usages énergétiques.
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DPE affichage annonces
• Affiché dans les annonces immobilières des biens mis en
vente ou en location depuis le 1er janvier 2011.: Décret no
2010-1662 du 28 décembre 2010.
• DPE Location
• Contrat : lors de sa signature ou de son renouvellement. depuis
mai 2007 : Décret du 15 mai 2008 et l’ Arrêté du 3 mai 2007
• Certaines procédures sont exemptées de l’obligation : les
reconductions tacites de contrats de bail, les cessions de bail,
les échanges, les sous-location.
• les contrats de location de logements pour étudiants, ces
logements étant des résidences principales des occupants,
sont soumis à l’obligation de fourniture d’un diagnostic.
• Le DPE établi pour la vente d’un logement peut être utilisé
pour sa location.
DPE pour les bâtiments existants proposés à la vente
Joint à l’acte de vente depuis septembre 2006.
Arrêté du 15 septembre 2006 , modifié par Arrêté du 18
décembre 2007 , Arrêté du 4 mai 2009 et Arrêté du 11
octobre 2010 – arrêté
de 2012
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DPE affichage Bâtiment public
• Affiché dans les bâtiments publics depuis décembre
2007 (Arrêté du 7 décembre 2007.) de plus 1000m2. «
un passage est en discution pour les plus de 500m2 ».
• occupés par les services d’une collectivité publique ou
d’un établissement public, et accueillant un ERP de la
1re à la 4e catégorie au sens de l’article R. 123-19 du
CCH.
• L’occupant du bâtiment affiche dans le hall de l’ERP, ou
à défaut près du point d’entrée ou d’accueil de cet
établissement, une version lisible et en couleur du DPE,
au format minimal A3.
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DPE Construction
Il est établi après contrôle de la réalité de la construction
et permet de contrôler le respect des règles de
construction imposées par la Réglementation Thermique RT
2005 ou RT2012 qui fixe une performance énergétique
minimale dans les bâtiments neufs.
Dans quels cas doit-on fournir un DPE construction ?
La production d’un DPE est obligatoire pour tout bâtiment
neuf ou toute partie nouvelle de bâtiment, pour lesquels la
demande de permis de construire a été déposée à partir du
1er juillet 2007.
Sont considérées comme parties nouvelles de bâtiments les
surélévations ou additions de bâtiments existants de
surface supérieure à 150 m² ou supérieure à 30% de la
surface des locaux existants.
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DPE Construction
Moteurs de calcul DPE
Sur la demande des pouvoirs publics, le CSTB a codé un module à
destination des éditeurs de logiciels de DPE, permettant d'extraire et
de traiter les données de la synthèse d'étude thermique standardisé
nécessaires à l'établissement du DPE.
Ce moteur de calcul ainsi que son code source est diffusé sous forme
de "licences logiciel libre" à toute personne qui en fait la demande
auprès du CSTB.
Pour les bâtiments neufs, l’évaluation de la consommation des
bâtiments se base sur la synthèse d’étude thermique résultant du
calcul de respect de la Réglementation Thermique 2005, réalisé par
des bureaux d’études experts.
accompagnée d'une vérification visuelle in situ de cohérence entre les
éléments de cette synthèse et le bâtiment effectivement construit, ce
diagnostic permet d'évaluer les consommations conventionnelles
d'énergie, les émissions de gaz à effet de serre associées et les frais
énergétiques annuels du bâtiment.
Cette synthèse d’étude thermique doit être remise au diagnostiqueur
par le maître d’ouvrage. 0659194131 - HACHEMAOUI
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Qu’est ce qu’une synthèse d’étude thermique ?
La « synthèse d’étude thermique » est définie dans le décret
d’application de la règlementation thermique 2005 (Décret n°
2006-592 du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques
thermiques et à la performance énergétique des constructions) :
La RT2005 s'applique aux bâtiments neufs des secteurs
résidentiels et non-résidentiels dont le permis de construire a
été déposé à partir du 01/09/06. La conformité à la RT 2005
peut être assurée de deux manières :
- soit sans calcul à l’aide de solutions techniques ; valables
uniquement pour les maisons individuelles non climatisées,
développées par les professionnels et le CSTB puis validées
(Agréées par le ministre chargé de la construction et de
l’habitation). Ces solutions techniques décrivent des solutions qui
garantissent le respect des valeurs de référence, tant en
termes d’économie d’énergie que de confort d’été. Elles sont
répertoriées dans la synthèse d’étude thermique s’appuie sur les
« solutions techniques ».0659194131 - HACHEMAOUI
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Qu’est ce qu’une synthèse d’étude thermique ?
soit au moyen d’une étude thermique
Le maître d’ouvrage (propriétaire) doit dans ce cas pouvoir fournir une
étude thermique (calcul réalisé par un Bureau d'Études, suivant la
méthode ThCE 2005).
Cette étude thermique comprend une synthèse d’étude thermique
s’appuie sur le « calcul THCE2005 » comprenant entre autre :
o les valeurs de Cep (Le CEP est le Coefficient de consommation en
Energie Primaire d’un bâtiment), Cep réf et Cep max du bâtiment en
kWh d’énergie primaire par mètre carré de SHON.
o la valeur de la SHON du bâtiment utilisée dans le calcul ;
o les valeurs en kWh d’énergie finale et kWh d’énergie primaire des
consommations conventionnelles d’énergie du bâtiment correspondant
au chauffage, au refroidissement, à la production d’eau chaude
sanitaire, à l’éclairage, aux ventilateurs, aux auxiliaires de distribution
et de génération et pour chacune d’entre elles le type d’énergie
utilisée, ainsi que les éventuels apports d’énergie des équipements
photovoltaïques.
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Le choix de la méthode de réalisation de DPE
1. Méthode des relevées moyennes dites Méthode des Factures.
2. Méthode 3CL de Calcul des Consommations Conventionnelles dans les
Logements . version 2006 est applicable jusqu'au 31 décembre 2012 avec
une extension jusqu’à le 31 mars 2013 et version 2012 doit être appliquée
au plus tard à partir du 01/04/2013.
Le logiciel doit être validé par le ministère chargé de la construction.
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Modèles de présentation du DPE
Le DPE se traduit par un document sous des modèles
différents (6.1, 6.2, 6.3), dont le contenu et les modalités
d'établissement sont réglementés.
Modèle 6.1
Pour les bâtiments à usage principal d’habitation pour
lesquels les quantités d’énergie sont évaluées sur la base de
consommations estimées (consommation conventionnelle).
Modèle 6.2
Pour les bâtiments à usage principal d’habitation pour lesquels les
quantités d’énergie sont évaluées sur la base de consommations réelles
(consommations estimées au moyen de factures d’énergie, de
décomptes de charges ou de relevés de comptages).
Modèles 6.3
Pour les bâtiments à usage principal autre que d’habitation, à
l’exception des centres commerciaux, déclinés en trois sous-groupes a,
b, ou c .
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Est-ce que les logements neufs achevés, mais non
encore vendus sont soumis au DPE vente lors de leur
vente et à quel moment le DPE doit il être remis lors
d'une VEFA?
Un logement (ou un bâtiment tertiaire) neuf achevé et
destiné à être vendu en VEFA, n’est pas considéré comme
un bâtiment existant, et n’est donc pas soumis au DPE
vente, mais au DPE construction.
Pour ces bâtiments, le DPE construction est donc exigible
dès lors que la demande de permis de construire est
postérieure au 1er juillet 2007.
Le maître d'ouvrage (promoteur) fait réaliser le DPE et
doit le remettre à l’acquéreur au plus tard au moment de la
livraison du bien immobilier.
VEFA : vente en état futur d’achèvement.
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Les généralités sur le bâtiment
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Constructions avant 1948
Les parois sont en matériaux naturels et locaux, prélevés aux
alentours de la construction (pierres et sables locaux, chaux
aérienne, terre, essences d’arbres locales). Les fondations de
ces parois sont peu profondes (45 à 90cm), non étanches, et
souvent protégées par un lit de chaux naturelle déposée dans le
fond de fouille lors de la mise en œuvre. Leur édifice se fait par
empilement de pierres (taillées ou non) ou assemblage de pièces
de bois assimilable à de la charpenterie, avec remplissage de
maçonnerie (pierres, briques ou briquettes de terre cuite, terre
de chaux) ou de terre associée à une fibre végétale (torchis).
L’épaisseur des parois anciennes est très variable, de 25 cm pour
les parties en pans de bois, et au moins 45 cm pour les parois en
maçonnerie type limousinerie.
Des épaisseurs de 60 à 80 cm sont courantes dans les murs de
granite en Bretagne ou dans le Limousin.
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Les caractéristiques thermiques Constructions avant 1948 sont :
• l’isolation thermique qui dépend de son état et de sa mise en
œuvre, importante pour la thermique d’hiver. Rapporter un isolant
thermique sur la face intérieure d’une paroi à forte inertie thermique
restreint l’avantage de l’inertie. Il faut choisir des matériaux
perméables à la vapeur d’eau (isolant non étanche associé à des enduits
intérieurs et extérieurs eux aussi non étanches).
• la perméabilité à la vapeur d’eau qui dépend de la mise en œuvre,
et essentielle en thermique d’été. Le différentiel de pression
intérieur/extérieur fait transiter l’air lentement dans les murs avec
lesquels il échange peu à peu ses calories et son eau excédentaire.
Lorsque le mur est bien géré, la vapeur d’eau circule librement et ne
cause aucun dégât.
• l’inertie thermique apportée à la masse est importante en hiver
comme en été, essentielle en demi-saison. Plus l’inertie d’une paroi
est élevée, plus celle-ci est capable de stocker et de restituer des
quantités importantes de chaleur en hiver ou de fraîcheur en été, et
plus elle met de temps à s’échauffer ou à se refroidir.
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2. La thermique du bâtiment
La chaleur.
la chaleur est une des formes de l'énergie.
la température une variable d'état d'un système.
c'est la différence de température entre deux
points d'un système, dans l'espace, qui est
responsable du déplacement de la chaleur.
la chaleur se déplace des températures les plus
élevées vers les températures les plus basses.
Unités.
températures -> T ( ºC) ou T ( K).
Chaleur -> Q ,W ; le joule ( J ) ou la calorie (cal)
1 cal. = 4,18 J ; la thermie = 106cal.
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Chaleur sensible
c’est la chaleur fournie pour varier la température du corps de T1
à T2
Q = m c (T1- T2)
Elle correspond à un écart de T° d'un corps dans le même état
c chaleur massique, en J /kg(ºC) ( appelée aussi capacité thermique
massique ).
c peut dépendre de la T° (on considérera alors sa valeur moyenne
entre T1 et T2 ).
mc = C , capacité calorifique du corps (en J (ºC)-1), est la quantité
de chaleur nécessaire pour élever sa T° de 1ºC.
c(eau) = 4.18KJ/Kg°C; c(huile) = 1.25KJ/Kg°C
ρ(eau) = 1Kg/l; ρ(huile) = 0.9Kg/l;
Chaleur latente
C'est la chaleur qu'il faut fournir à la masse unité du corps étudié( (ou
qu'elle cède) pour changer d'état (à température constante).
Pour un corps de masse m :
Q = m L avec L en cal/g
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Température ressentie Tr
T°r = (T°de la pièce + T° de la parois)/2
Pour éviter le phénomène de la paroi froide, il faut
isoler l’habitation.
Pour atteindre une même T° ressentie de 18°C il
faut chauffer la pièce jusqu’à environ :
22°C en pièce non isolée et 19°C en pièce non
isolée.
À savoir 1°C de moins c’est 7% d’économie
d’énergie.
Condensats : eau issue de la condensation de l’air
chaude humide sur0659194131
une paroi
froide
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T° extérieure moyenne
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Modes de transfert thermique
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Le rayonnement
Il se manifeste quand des corps chauds émettent des rayons
porteurs d’énergie qui sont absorbés par d’autres corps et alors
transformés en chaleur.
Au niveau d’une paroi, le rayonnement se traduit par celui des
émetteurs de chaleur cédant leur chaleur à la paroi.
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La convection
Elle est l’échange entre un corps gazeux et un autre corps, qu’il
soit liquide, solide ou gazeux.
Au niveau d’une paroi, c’est le mouvement de l’air provoqué quand
la température de ce dernier est différente de celle de la paroi.
Le local chauffé cède de la chaleur à la paroi par convection.
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La conduction
Elle est la transmission d’énergie ou de chaleur par la matière
même de la paroi (sa partie solide). On dit qu’une paroi conduit
plus ou moins bien la chaleur selon sa résistance thermique.
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Étude d’un chauffe-eau électrique
Calculer la quantité de chaleur en Cal, J, KWh nécessaire
pour élever la T° d’eau dans un ballon d’eau chaude
(300litres) de 15°C à 60°C
Si le ballon est d’une puissance de 3Kw, déterminer la
durée qu’il faut pour chauffer le ballon.
Refaire les calculs pour la période d’hiver ou la T° est de
5°C.
Déterminer le coût en euros sur la base de 11c/kWh
(électricité).
Réponse : 15.67Kwh; 19.16Kwh
Exercice
Calculer la masse d’huile pouvant être chauffée de 15°C a
150°C par une quantité de chaleur de 2kWh. En déduire le
volume.
Réponse : M = 42,67 kg ; V = 47,4 l
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Consommati
ons en
énergies
finales
Consommati
ons en
énergie
primaire
détail par
usage en
kWh
détail par
usage en
kWh
Chauffag
e
GN : 16 440
………………….
………………… €
ECS
Fioul : 3 m3
………………
…………………. €
Refroidiss
ement
Elec 3000
…………………..
…………………….
€
Consomma
tion
d’énergie
pour les
usagers
recensés
……………………
……
…………………….
…………………… €
(dont
abonnement :
…………………….
€)
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Frais annuels
d’énergie (€
TTC)
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Le pouvoir calorifique
ou chaleur de combustion en kJ/Kg d'un matériau combustible est l'enthalpie
de réaction de combustion par unité de masse dans les conditions normales de
T° et de P.
C'est l'énergie dégagée sous forme de chaleur par la réaction de combustion
par le dioxygène O2
Le plus souvent, on considère un hydrocarbure réagissant avec le dioxygène de
l'air pour donner du dioxyde de carbone, de l'eau et de la chaleur.
Il existe deux types de pouvoir calorifique :
pouvoir calorifique supérieur (PCS) : C'est l’énergie thermique libérée par la
combustion d'un kg de combustible. Cette énergie comprend la chaleur
sensible, mais aussi la chaleur latente de vaporisation de l'eau, généralement
produite par la combustion. Cette énergie peut être entièrement récupérée si
la vapeur d'eau émise est condensée, c'est-à-dire si toute l'eau vaporisée se
retrouve finalement sous forme liquide.
pouvoir calorifique inférieur (PCI) : C'est l’énergie thermique libérée par la
combustion d'un kg de combustible sous forme de chaleur sensible
•Les compteurs d’énergie affichent une quantité d’EF PCS.
•Le diagnostiqueur convertit ces quantités en EF PCI. Il convertira ensuite les
valeurs d’énergie finale PCI en énergie primaire
PCS = PCI + Chaleur latente de condensation
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Quelles sont les consommations d’énergies prises en compte dans la
méthode 3CL du DPE ?
En résidentiel : le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le
refroidissement du logement. Certaines consommations comme
l’éclairage, la cuisson ou l’électroménager ne sont pas comptabilisées
dans les étiquettes énergie et climat des bâtiments.
En non résidentiels: on prend l’ensemble des consommations sans
exception.
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le confort thermique
Le confort thermique concerne principalement la température
intérieure des pièces, sa répartition harmonieuse dans l’espace et la
qualité de l’air ambiant (taux d’humidité, propreté, salubrité). Pendant
les périodes froides, il est raisonnable de vivre dans les pièces
principales à une température de 19 à 20 °C, avec un taux d’humidité
relatif à 50 %. Pour accéder à ce confort tout en maîtrisant les
consommations d’énergie, il convient de chauffer raisonnablement,
d’avoir des portes et fenêtres bien étanches, de renforcer l’isolation
thermique de chacune des parois du bâtiment et de maintenir un bon
renouvellement d’air.
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Le confort thermique
• Lorsque la température de surface de la paroi intérieure
est similaire à celle de l’ambiance, l’occupant ressent une
sensation de confort. La paroi est sèche et saine.
• À l’inverse, lorsque la paroi est froide, l’écart de
température entre l’air ambiant et cette paroi est
important. L’occupant ressent un effet de paroi froide, de
la condensation (eau contenue dans l’air) apparaît sur la
paroi. Cette condensation nuit à la qualité et à la pérennité
des murs et des ouvrages.
• Outre le fait d’augmenter la résistance thermique d’une
paroi, l’isolation permet de garantir un faible différentiel
de température entre l’ambiance intérieure et la surface
intérieure du mur. Plus cette différence est faible (3 °C de
différence maximum), meilleure est la sensation de
confort.
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Exercice : Quelles sont les règles à respecter pour une Véranda.
Orientation sud ou sud ouest
Centrée dans la structure avec une grande mitoyennetée
Vitrage > ½ des surfaces des pièces mitoyennes
Toiture opaque et isolée
Ventiler une véranda
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les grandeurs physiques thermiques
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La conductivité thermique (λ) est une caractéristique constante, intrinsèque
et propre à chaque matériau. Elle permet d’évaluer l’aptitude du matériau en
question à plus ou moins laisser passer un flux de chaleur. Elle est dénommée
(lambda), valeur normalisée. Elle est conventionnellement mesurée pour une
température moyenne du matériau de 10 °C.
La résistance thermique (R) d’un matériau est l’inverse de sa
conductivité et dépend de l’épaisseur en m. traversé par le flux de
chaleur.
R est exprimé en m².K / w
R=
e
λ
Coefficient de transmission (U) : c’est le coefficient conventionnellement appelé
U(w/m2.K).
Plus le coefficient U est grand, plus les déperditions de chaleur sont
importantes.
U=
1
R
1
U=
rse + ∑
i
ei
λi
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+ rsi
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Résistance thermique superficielle
RT = rsi + R + rse
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Isolation
ITI, ITE, ITR respectivement isolation thermique intérieure,
extérieure et répartie.
Est défini comme isolant tout produit dont la résistance thermique
déclarée RD à une T° de 10 °C est > 0,25m2.K/W et dont la
conductivité thermique déclarée à une T° de 10 °C est < à 0,060
W/(m.K), norme NF/EN 13162.
ACERMI : Association pour la Certification des Matériaux Isolants
PMR : Produits minces réfléchissants
Résistance thermique certifiée
E = 10mm R = 0.25
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Exercice : Interpréter l’effet de l’isolation sur un mur
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Exercice : Comparer l’isolation extérieure et intérieure
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Conductivité
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Exercice
Il faut combien d’ampoules de 60w pour caractériser la
déperdition d’un mur en béton de 14cm d’épaisseur non
isolé et de 40m de longueur et 2.5m de hauteur sous
plafond ,? Quel gain apporte l’isolation en laine de verre ou
en bois de 10cm
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Exercice
Comparer les deux murs en béton avec une ITI
différente.
Plâtre : 0.35 à 5cm; Béton : 1.75 à 20cm;
air : 0.024 à 5cm; LV : 0.04 à 4.5cm
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Exercice : Déterminer la résistance du mur par la
méthode des mesures des températures?
R du paroi; La T° moyenne
Enregistrement des températures (fichier excel)
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la méthode des Factures
Le propriétaire des équipements communs fournit à
tout propriétaire faisant réaliser un DPE les
éléments suivants :
1.Type d’énergie et équipement: L’indication des
énergies utilisées et une description des
systèmes communs de chauffage, de production
d’ECS des locaux, y compris les équipements
installés à demeure utilisant ou produisant des
EnR ;
2.Tantièmes : Les coefficients de répartition des
charges de chauffage et de production d’ECS
appliqués au lot.
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3. Consommation
Par type d’énergie, la moyenne annuelle des quantités
d’énergie finale consommées par le dispositif commun de
chauffage, de production d’ECS des locaux et de
production d’EnR, pour l’ensemble du bâtiment ; ces
quantités sont calculées sur la base de la moyenne des 3
dernières années précédant le diagnostic ou sur la
moyenne des 3 derniers exercices approuvés ou, à
défaut, sur la durée effective de fourniture de
chauffage ou d’ecs au bâtiment concerné et de
production d’EnR pendant les 3 années précédant le
diagnostic ou, à défaut, sur la base de la dernière année
précédant le diagnostic.
Les informations données sur les quantités d’énergies le
sont dans l’unité énergétique qui a présidé à leur achat .
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Facteurs de conversion des énergies
Le diagnostiqueur convertit ces quantités en énergie finale
PCI suivant les facteurs mentionnés dans la présente
annexe. Il convertira ensuite les valeurs d’énergie finale
PCI en énergie primaire
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Facteurs de conversion des énergies
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Gaz naturel
• a) Le diagnostiqueur obtient LES kWh PCI à
partir des valeurs de kWh PCS mentionnées sur
les factures en les divisant par un facteur de
1,11.
• PCI = Pcs / 1.11.
• b) Si tel n’est pas le cas, et que les relevés sont
quantifiés en volume, le diagnostiqueur obtient
les consommations PCI à faire figurer sur le
diagnostic de performance énergétique en
multipliant les valeurs de m3 (n) mentionnées
sur la facture par 11,628.
• PCI = Pcs x 11.628
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ÉTIQUETTE CLIMAT POUR LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET
DE SERRE
Facteurs de conversion à utiliser pour le cas où les consommations
sont estimées au moyen d’une méthode de calcul
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ÉTIQUETTE CLIMAT
Facteurs de conversion « climat » pour le cas où les consommations
sont relevées par factures ou mesures
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Exercice
1°) Réaliser les étiquettes climatiques et énergétiques pour un
appartement de 65 m2 en copropriété avec chauffage et ECS
commun en charbon et une répartition tantième de 20/1000e.
Moyenne annuelle sur 3 ans pour le bâtiment 126 tonnes.
2°) Même question si le charbon est remplacé par le gaz naturel
avec une quantité moyenne annuelle sur 3 ans de 60000m3.
Exercice
Réaliser un DPE pour une maison de 1945 de surface de 120 m2,
dont les consommations sont données par les factures:
Chauffage en Fioul : 2003 4200 l; 2004
3500
l;
2005
3600 l
ECS en électricité : 2003 12000 KWh; 2004
13500 KWh;
2005
13800 KWh
Exercice
Réaliser un DPE pour une maison de 1945 de surface de 80 m2,
dont les consommations sont données par les factures ci0659194131
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après: ECS électricité;
Chauffage
en Gaz
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BASE DE PRIX POUR L’ÉVALUATION DES FRAIS ANNUELS DE
CONSOMMATION D’ÉNERGIE
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BASE DE PRIX POUR L’ÉVALUATION DES FRAIS ANNUELS DE
CONSOMMATION D’ÉNERGIE
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Quel contenu pour le DPE?
Un descriptif des caractéristiques thermiques et géométriques de la
maison et de ses équipements énergétiques, y compris les
équipements installés à demeure utilisant ou produisant des énergies
d’origine renouvelable ;
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Contenu DPE
• Énergie renouvelable : La part de la quantité
d’énergie
primaire
d’origine
renouvelable
produite par les équipements installés à
demeure, lorsque cette quantité peut être
estimée ou mesurée ;
• Rapport d’inspection : Pour chaque chaudière, le
dernier rapport d’inspection ou d’entretien
mentionnés au h de l’article R. 134-2 du code de
la construction et de l’habitation, si celui-ci est
requis ;
• Des
recommandations
de
travaux
et
d’amélioration de la gestion thermique du bien et
de ses équipements, visant à réduire les
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consommations d’énergie
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La méthode conventionnelle
Version 2012
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la méthode conventionnelle
Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul
3CL-DPE introduite par l’arrêté du 9 novembre 2006
portant approbation de diverses méthodes de calcul pour le
DPE en France métropolitaine
Les critères de la MC
Système de chauffage
Degré heure moyen
T° de chauffage : 18°C
Apport interne : 1°C
ECS : forfaitaire en fonction de
département et de Sh
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Degré heure
La consommation d'énergie nécessaire au chauffage d'un bâtiment est
évidemment fonction de la « rudesse » des températures extérieures
hivernales.
Pour caractériser une saison de chauffe, on peut, heure par heure,
additionner les écarts de température entre l'air ambiant et l'air
extérieur. Cette sommation conduit alors à un résultat dont l'unité est
le « degré heure » (Dh).
Lorsque l'écart de température entre le bâtiment et l'extérieur est de
1 [°C] pendant une heure, le « besoin de chauffage » est de 1 [Dh].
Un « degré heure » [Dh] correspond à un écart de température
intérieure/extérieure de 1 [°C] pendant une heure.
Un « degré jour » [Dh] correspond à un écart de température
intérieure/extérieure de 1 [°C] pendant une journée.
Un [DJ] correspond à 24 [Dh].
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Exemple :
Le graphique ci-dessous représente l'évolution de la température extérieure sur une
journée de 24 h. Le bâtiment étudié est maintenu à 20 [°C].
On a calculé toutes les 3 heures le nombre de « degrés heures » :
De 0 à 3 h du matin, pour un chauffage à 20 [°C] et une température extérieure moyenne
de 8 [°C], il y a eu 12 [°C] d'écart durant 3 h, soit 12 x 3 = 36 « degrés heures ».
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les Degré jour unifié : DJU
Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative
de l’écart entre la température d’une journée donnée et un seuil
de température préétabli. Il sert en général à évaluer les
dépenses en énergie pour le chauffage ou la climatisation.
Méthodes de calcul
Un Degré Jour est calculé à partir des températures
météorologiques extrêmes du lieu et du jour J :
• Tn : température minimale du jour J mesurée à 2 mètres du
sol sous abri et relevée entre J-1 (la veille) à 18h et J à 18h utc
• Tx : température maximale du jour J mesurée à 2 mètres du
sol sous abri et relevée entre J à 06h et J+1 (le lendemain) à
06h UTC.
• S : seuil de température de référence choisi.
• Moy = (Tn + Tx)/2 Température Moyenne de la journée
2 méthodes sont utilisées : Météo et professionnelle.
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Méthode Météo
Pour un calcul de déficits (chauffagiste) de
température par rapport au seuil choisi :
- Si S ≤ Moy : DJ = 0
-Si S > Moy : DJ = S – Moy
Pour un calcul d'excédents (climaticien)
température par rapport au seuil choisi :
de
- Si S ≥ Moy : DJ = 0
- Si S < Moy : DJ = Moy – S
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Méthode Professionnels des DJ
Cette méthode de calcul de Degrés Jour correspond à une formule
adaptée aux besoins des sociétés d'exploitation de chauffage ou de
climatisation (intéressant en début ou en fin de saison de
chauffe/climatisation).
Pour un calcul de déficits (chauffagiste) de température par rapport
au seuil choisi :
- Si S > TX (cas fréquent en hiver) : DJ = S - Moy
Si S ≤ TN (cas exceptionnel en début ou en fin de saison de chauffe) :
DJ = 0
- Si TN < S ≤ TX (cas possible en début ou en fin de saison de chauffe) :
DJ = ( S –TN ) * (0.08 + 0.42 * ( S –TN ) / ( TX – TN )).
Pour un calcul d'excédents (climaticien) de température par rapport
au seuil choisi :
- Si S > TX : DJ = 0
- Si S ≤ TN : DJ = Moy - S
- Si TN < S ≤ TX : DJ = ( TX – S ) * ( 0.08 + 0.42 * ( TX – S ) / ( TX –
TN ))
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Cumul de Degrés Jour
Les cumuls de Degrés Jour s’obtiennent de façon
simple en additionnant les Degrés Jour quotidiens,
obtenus par une des méthodes, sur la période de
cumul souhaitée : semaine, mois ou période
quelconque spécifiée par l’utilisateur au niveau de
l’interface.
Habituellement, les DJU sont pris sur la période
de chauffe de 232 jours allant du 1er octobre au
20 mai. En France, le total annuel moyen va de
1400 DJU pour la côte Corse à 3800 DJU dans le
Jura. Pour un hiver de rigueur moyenne le nombre
de DJU se situe entre 2000 et 3000 pour la
majeure partie du 0659194131
territoire
métropolitain.
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Calculs simplifiés des déperditions.
DT = Gbât x V x DeltaT
V = volume en m3 du logement ou de la pièce
DeltaT = est la différence entre la température de base
extérieure et la température désirée à l'intérieur de la
pièce.
Gbât est le coefficient en Watts par mètre cube par degré
Kelvin ou Celsius.
Ubât = 0,75 W/(m3.K) habitation conforme à la RT2000
Gbât = 0,90 W/(m3.K) habitation très bien isolée.
Gbât = 1 W/(m3.K) habitation bien isolée.
Gbât = 1,2 W/(m3.K) habitation mal isolée.
Gbât = 1,4 W/(m3.K) habitation non isolée.
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Méthode basée sur la consommation : rénovation
L'application de cette méthode est bien adaptée à la rénovation
puisqu'elle suppose qu’on connait la consommation de fuel ou de gaz.
Cette formule est confirmée par l'ADEME/Promotelec et prend en
compte 10% d'apport solaires.
Attention : si la chaudière assure également la production d‘ECS,
déduire 10% de la consommation totale de fuel ou de gaz.
Avec : Pd(W) : déperditions énergétiques du logement en W
C : consommation annuelle :
fuel domestique : en litres; gaz de ville : en m3 ; propane : en kg
: rendement de la chaudière, dans le doute, prendre 0,75 (75%)
Pc : puissance calorifique du carburant : (fuel : 10,3 kWh/l ; propane :
12,9 kWh/kg ; gaz de ville : 8,87 kWh/m3)
DT = Tsouhaitée - Tbase
DJU : Degrés Jours Unifiés, nombre de jours en écart à la
température de 18°C
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Exercice :
Une maison de 150 m² en banlieue de Toulouse consomme
2200 m3 de gaz de ville pour le chauffage et la production
d ’ECS. Quelles sont les déperditions de l'habitation à la
température de base si la T° est maintenue à 20°C ?
1. La température de base de Toulouse est de -5°C
2. Le rendement de la chaudière étant inconnu, on prend ? =
0,75
3. La consommation annuelle de chauffage, hors ECS est : C
= 2200 x 0,9 = 1980 m3
4. Le DJU de Toulouse est de 1800
Ce logement a donc besoin de 8,3 kW de puissance à -5°C
pour maintenir une température de 20°C.
Remarque : la méthode A donne sensiblement le même
résultat.
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Expression du besoin de chauffage
BV : besoins annuels de chauffage d’un
logement par degré d’écart entre l’intérieur et
l’extérieur durant la période de chauffage en
w/°K
F est la fraction des besoins de chauffage
couverts par les apports gratuits
GV : somme des déperditions par les parois et
par le renouvellement d’air par degré d’écart
entre l’intérieur et l’extérieur (W/K)
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Déperditions de l’enveloppe
DPi: déperdition par la paroi i par degré d’écart entre l’intérieur et l’extérieur (W/K)
DR : déperditions par le renouvellement d’air par °K d’écart entre l’intérieur et l’extérieur
(W/K)
PT : déperdition par les ponts thermiques par °K d’écart entre l’intérieur et l’extérieur
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(W/K)
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Déperditions de l’enveloppe
Coefficient de transmission thermique : U (W/m2.K)
Surface des parois i (murs, plafonds, planchers, baies,
portes) : Si (m2)
bi : coefficient de réduction des déperditions pour la
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paroi i
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Immeuble Collectif
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Maison individuelle
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Détermination du coefficient
de réduction des déperditions b
Pour une paroi donnant sur l’extérieur, b = 1.
Pour une paroi enterrée ou un plancher sur vide sanitaire, b = 0,8.
Pour les bâtiments adjacents autres que d’habitation, b = 0,2.
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Détermination du coefficient
de réduction des déperditions b
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Calcul des U des parois opaques
Umur0 est le coefficient de transmission thermique du mur non isolé (W/m2.K).
Cloison de plâtre Umur0 = 2,5 m2.K/W.
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Comment diagnostiquer un mur
Type de matériau (béton, pierre, inconnu …)
Niveau d’isolation (épaisseur, résistance, année d’isolation, année
de construction)
• Analyse des trouées ou percées existantes dans le mur côté
intérieur du logement afin d’observer la présence ou non
d’isolant au niveau des murs (par exemple, au niveau des
plinthes, au droit des plafonds).
• Lorsque la personne est habilitée à démonter une prise de
courant, analyse de la présence ou non d’isolant, de sa nature et
de son épaisseur.
• Le diagnostiqueur peut faire un sondage acoustique de la paroi
en frappant sur cette dernière (par exemple, un son « creux ou
atténué » en présence d’isolant par rapport à un son « dur » en
l’absence d’isolant).
En aucun cas, il ne pourra être réalisé de sondages destructifs
sur les parois d’enveloppe de la maison, du logement (ou du
bâtiment) quels qu’ils soient.
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les différents types de murs
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Les produits de construction
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Calcul des Uplancher bas (Upb)
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Calcul des Uplancher bas (Upb)
Si le plancher donne sur vide sanitaire ou local non chauffé
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Calcul des Uplancher haut (Uph)
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Calcul des Uplancher haut (Uph)
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Calcul des Uplancher haut (Uph)
Combles aménagés sous rampant : Uph0 = 2,5
W/m2.K.
Toiture en chaume : Uph0 = 0,24 W/m2.K.
Plafond en plaque de plâtre : Uph0 = 2,5
W/m2.K.
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Calcul des U des parois vitrées et des portes
Ug : coefficient de transmission thermique du vitrage.
Uw : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la portefenêtre (vitrage + menuiserie).
Ujn : coefficient de transmission thermique de la fenêtre ou de la portefenêtre avec les protections 0659194131
solaires (vitrage
+ menuiserie + volet).
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Vitromètre à rayon laser
Le principe est simple, chaque surface réfléchit le rayon laser et renvoie
un trait rouge qui permet l'analyse du vitrage.
L'instrument est constitué d'une règle graduée coulissante.
1 - Echelle en mm pour l'épaisseur du verre
2 - Echelle en mm pour l'épaisseur de la lame de verre
3 - Référence "zéro" à positionner avant toute mesure
4- Bouton rouge d'activation du rayon laser
328,06 € TTC
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Mesureur-epaisseur-vitrage-iPhone
Cette application vous propose 3 applications et un convertisseur
millimètres/fractions de pouce pour les pays qui utilisent cette unité de
mesure.
mesurer les épaisseurs des verres ;
mesurer les épaisseurs des lames d'air isolantes ;
détecter les couches basse émissivité ;
13 € TTC
http://www.prismaver.com
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Menuiserie
Fenêtre à la française: Le vantail ouvre vers l’intérieur suivant
un axe vertical latéral.
Fenêtre à l’anglaise: Le vantail ouvre vers l’extérieur selon un
axe vertical latéral.
Fenêtre coulissante: Panneaux coulissant suivant des rails
horizontaux haut et bas.
Fenêtre basculante: Le vantail bascule autour d’un axe central
horizontal.
Fenêtre pivotante: Le vantail pivote autour d’un axe central
vertical.
Fenêtre à soufflet : Le vantail bascule vers l’intérieur autour
d’un axe horizontal en partie basse
Fenêtre à guillotine: Panneaux coulissant suivant des rails
verticaux situés de part et d’autre du châssis.
Fenêtre oscillo-basculante: Le vantail peut se mouvoir aussi bien
autour d’un axe horizontal en partie basse que selon un axe
vertical latéral (à la fois0659194131
à la « française
» et à soufflet).
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Calcul des U des parois vitrées et des portes
Les parois vitrées des vérandas chauffées seront
traitées comme des portes-fenêtres.
Les parois en brique de verre sont traitées comme des
parois vitrées avec :
– brique de verre pleine : Uw = 3,5 W/m2.K ;
– brique de verre creuse : Uw = 2,6 W/m2.K.
Les parois en polycarbonate sont traitées comme des
parois vitrées avec : Uw = 3 W/m.K.
SV : Ug = 5,8 W/(m2.K)
Ug d’un survitrage =Ug DV + 0,1 W/(m2.K) au Ug du double vitrage
Double fenêtre
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Définition de l’inclinaison des baies pour le calcul des U :
– paroi verticale = angle par rapport à l’horizontal _ 75o.
– paroi horizontale = angle par rapport à l’horizontal _ 75o ;
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Coefficients Uw des fenêtres/portes-fenêtres
Menuiserie métallique à rupture de pont thermique
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Coefficients Ujn des fenêtres/portes-fenêtres
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Coefficients U des portes
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Types de ponts thermiques.
1- les ponts thermiques linéaires ou 2D caractérisés par un coefficient
linéique Ψ exprimé en W/(m.K) (exemple : liaison en partie courante entre
un plancher et un mur extérieur). La déperdition en W/K à travers un pont
thermique linéaire se calcule en multipliant le coefficient linéique par son
linéaire exprimé en mètre.
2- les ponts thermiques ponctuels ou 3D caractérisés par un coefficient
ponctuel X exprimé en W/K (exemple : liaison entre un plancher et deux
murs perpendiculaires de façade).
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Calcul des déperditions par les ponts thermiques
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Pont thermique du Plancher bas/mur
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Pont thermique du Plancher intermédiaire lourd/mur
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Pont thermique du Plancher haut lourd/mur
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Pont thermique du
Refend/mur
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Pont thermique du
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Menuiserie/mur
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Calcul des déperditions par renouvellement d’air
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Étanchéité à l’air des bâtiments
L’ « imperméabilité à l’air » ou l’« étanchéité à l’air » du bâtiment
caractérise la sensibilité du bâtiment vis-à-vis des infiltrations
ou fuites d’air parasites passant par l’enveloppe du bâtiment.
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Débit de fuite
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Perméabilté
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Perméabilté
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Mesure de l’étanchéité à l’air
• L’unité de mesure de l’étanchéité à l’air utilisé pour la
réglementation thermique en France est I4.
• La mesure de la perméabilité à l’air d’une maison se fait
selon la norme EN 13829 pour l’enveloppe, et consiste à
mettre la maison en dépression pour mesurer les fuites
d’air du bâti.
en RT2012, I4 < à :
0.6m3/(h.m²) en maison individuelle,
1m3/(h.m²)
en
immeuble
collectif
d’habitation.
Obligatoire à partir de 01/01/2013
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Détermination des sollicitations environnementales
DHcor : degrés heures de chauffage corrigé (oCh).
alt : altitude du site où est situé le logement (m).
C2, C3 : facteurs de correction de l’altitude et de la position par rapport à la
mer.
Dhref : degrés heures de référence pendant la période de chauffage (oC).
As : apports solaires (Wh).
Ai : apports internes dans le logement (Wh).
Nref : nombre d’heures de la période de chauffage.
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Apports internes dans le logement
4,17 représente les apports internes dissipés dans le
logement en W/m2. Cette valeur correspondant à une
énergie dissipée égale à 100 Wh/(jour.m2Shab) et est une
valeur conventionnelle représentative du comportement et
de l’équipement moyens des occupants de logements en
France.
Sh : surface habitable du logement (m2).
Nref : nombre d’heures de la période de chauffage.
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Apports solaires dans le logement
L'énergie apportée par le soleil : Le 1er juillet à midi en France, en
été, le soleil apporte 5300Kcal au mètre carré. Le 1er janvier il n'en
apporte plus que 900Kcal, soit une baisse de 83%. En France la
température en été est de 19,3° en été et de 5,4° en hiver. Il est
également à noter qu'il fait plus chaud en automne qu'au printemps.
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Apports solaires dans le logement
As= 1 000 × E × Sse
Sse : « surface transparente Sud équivalente » du
logement, c’est-à-dire la surface de paroi, fictive, exposée
au Sud, totalement transparente et sans ombrage, qui
provoquerait les mêmes apports solaires que les parois du
logement (m2).
E : ensoleillement reçu, pendant la période de chauffage,
par une paroi verticale orientée au Sud en l’absence
d’ombrage (kWh/m2).
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Détermination de la surface Sud équivalente
Ai: surface de la baie i (m2).
Ftsi: proportion d’énergie solaire incidente qui pénètre
dans le logement par la paroi i.
Fei: facteur d’ensoleillement, qui traduit la réduction
d’énergie solaire reçue par une paroi du fait des masques.
C1i: coefficient d’orientation et d’inclinaison pour la paroi i.
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Détermination du coefficient d’orientation et du facteur solaire
Pour une paroi horizontale : C1 = 0,8
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le facteur solaire Fts
Pour les parois en polycarbonate : Fts = 0.4.
Pour les parois en brique de verre pleine ou creuse : Fts = 0.4.
Pour les doubles-fenêtres composées de fenêtres de facteur solaire Fts1 et
Fts2, le facteur solaire de la double-fenêtre est : Fts = Fts1× Fts2.
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le facteur solaire Fts
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Détermination du facteur d’ensoleillement
Fe1 : masques proches : les obstacles liés au bâtiment
(balcons, loggias, avancées...),
Fe2
: masques lointains : les obstacles liés à
l’environnement (autres bâtiments, reliefs, végétation...)
Conventionnellement, les orientations Nord, Sud, Est et
Ouest correspondent aux secteurs situés de part et
d’autre de ces orientations dans un angle de 45o.
Pour respectivement le Nord et le Sud, les orientations
incluent les limites Nord-Est, Nord-Ouest et Sud-Est,
Sud-Ouest.
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Masques proches
Baie en fond de balcon ou fond et flanc de loggias
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Masques proches
Baie sous un balcon ou auvent
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Masques proches
Baie masquée par une paroi latérale au Sud
Si les angles . et . sont supérieurs à 30o, alors Fe1 = 0.6 ; sinon Fe1 = 1.
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Masques lointains
Obstacle d’environnement homogène
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Boussole-clinomètre
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Masques lointains
Obstacle d’environnement homogène
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Masques lointains
Obstacle d’environnement non homogène
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Masques lointains
Obstacle d’environnement non homogène
Omb correspond à l’ombrage créé par l’obstacle sur la paroi.
La méthode d’évaluation est la suivante :
– on découpe le champ de vision en quatre secteurs égaux ;
– on détermine, pour chacun d’eux, la hauteur moyenne des obstacles ;
– on lit dans le tableau ci-dessous les valeurs correspondantes de
l’ombrage, Omb :
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Calcul du facteur d’intermittence INT
Le facteur d’intermittence traduit les baisses temporaires de température
réalisées pour différentes raisons (absence, ralenti de nuit) et,
éventuellement, de façon inégale dans les pièces.
Il est égal au rapport entre les besoins réels, compte tenu d’un comportement
moyen des occupants, et les besoins théoriques.
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Calcul du facteur d’intermittence INT
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Calcul du facteur d’intermittence INT
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Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
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Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
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Calcul de la consommation de chauffage (Cch)
Rg ou COP pour les PAC, Re, Rd et Rr sont respectivement les rendements du
générateur, d’emission, de distribution et de régulation.
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Rendement de génération des générateurs autres qu’à
combustion
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Rendement de régulation
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Régulation - Programmation
Qu’es qu’il faut vérifié
-Identifier la présence ou non d’un programmateur ou d’un
thermostat d’ambiance programmable sur l’installation de
chauffage (dispositif de programmation centralisé ou
décentralisé). Il se peut que pour le type d’installation
électrique, un programmateur soit prévu sur un des
appareils qui commandent les autres appareils, ou un
programmateur
pour
chaque
appareil
(cassettes
programmables pour convecteurs par exemple…) ;
-Identifier la présence ou non de la régulation par pièce
par thermostat indépendant pour les planchers chauffants
électriques et les plafonds chauffants ;
- Vérifier l’état (vétusté, état d’usage ou état neuf) et sa
localisation.
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Détermination de l’inertie
En présence de plusieurs types de murs, de planchers hauts ou de
planchers bas, l’inertie de la paroi à considérer dans le tableau cidessus est donnée par le type de surface majoritaire.
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Plancher haut lourd
Plancher sous toiture (terrasse, combles perdus, rampant
lourd) non isolé ou isolé par l’extérieur et sans faux plafond
(**) et constitué de :
– béton plein de plus de 8 cm ;
– poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.
Sous-face de plancher intermédiaire sans isolant et sans
faux plafond (**) constitué de :
– béton plein de plus de 15 cm ;
– poutrelles et hourdis béton ou terre cuite.
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Plancher bas lourd
Face supérieure de plancher intermédiaire avec un revêtement
non isolant :
– béton plein de plus de 15 cm sans isolant ;
– chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds
(béton, terre cuite), sur béton cellulaire armé ou sur dalles
alvéolées en béton.
Plancher bas non isolé ou avec un isolant thermique en sous-face
et un revêtement non isolant :
– béton plein de plus de 10 cm d’épaisseur ;
– chape ou dalle de béton de 4 cm ou plus sur entrevous lourds
(béton, terre cuite), béton cellulaire armé ou dalles alvéolées en
béton ;
– dalle de béton de 5 cm ou plus sur entrevous en matériau
isolant ;
– autres planchers dans un matériau lourd (pierre, brique
ancienne, terre...) et sans revêtement isolant.
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Paroi verticale lourde
– lorsque les murs de façade, de pignon et de refend mitoyen sont non isolés ou isolés par
l’extérieur avec en matériau constitutif de :
– béton plein (banche, bloc, préfabriqué) de 7 cm ou plus ;
– bloc agglo béton 11 cm ou plus ;
– bloc perforé en béton (ou autres matériaux lourds) 10 cm ou plus ;
– bloc creux béton 11 cm ou plus ;
– brique pleine ou perforée 10,5 cm ou plus ;
– tout matériau ancien lourd (pierre, brique ancienne, terre, pisé...) ;
– murs extérieurs à isolation répartie de 30 cm minimum, avec un cloisonnement réalisé
en bloc de béton, en brique plâtrière enduite ou en carreau de plâtre de 5 cm minimum ou
en béton cellulaire de 7 cm minimum ;
– environ les trois quarts (en surface) des doublages intérieurs des murs extérieurs et
des murs de cloisonnements (parois intérieures) font 5 cm minimum et sont réalisés en
bloc de béton, brique enduite ou carreau de plâtre ;
– lorsque la taille moyenne des locaux est inférieure à 30 m2 :
– environ les trois quarts des murs de cloisonnement intérieur lourds sont réalisés en :
– béton plein de 7 cm minimum ;
– bloc de béton creux ou perforé (ou autres matériaux lourds) de 10 cm minimum ;
– brique pleine ou perforée de 10,5 cm minimum ;
– autre brique de 15 cm minimum avec un enduit plâtre sur chaque face.
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RT 2012
RT2012, est un outil réglementaire concernant.
•
les bâtiments résidentiels et tertiaires neufs. Elle vise à en
améliorer la consommation d’énergie en fixant une limite
maximale.
•
limiter la consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs à
un maximum de 50 kWhEP/(m².an) en moyenne.
•
La RT2012 est un levier d’actions pertinent et efficace pour la
mise en œuvre des principes du Plan Bâtiment, issu du Grenelle de
l’Environnement.
•
A l'instar de la RT 2005, la RT 2012 définit des catégories de
bâtiments dans lesquels il est possible d'assurer un bon niveau de
confort en été sans avoir à recourir à un système actif de
refroidissement.
•
Elle s’inscrit dans une politique mondiale qui a pour acte fondateur
le Protocole de Kyoto.
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Application de la RT 2012
La RT 2012 est applicable à tous les permis de construire :
déposés à compter du 28 octobre 2011 pour certains
bâtiments neufs du secteur tertiaire (bureaux,
bâtiments d'enseignement primaire et secondaire,
établissements d'accueil de la petite enfance) et les
bâtiments à usage d'habitation construits en zone
ANRU ;
ANRU : agence nationale pour la rénovation urbaine.
déposés à partir du 1er janvier 2013 pour tous les
autres bâtiments neufs à usage d'habitation (maisons
individuelles ou accolées, logements collectifs, cités
universitaires, foyers de jeunes travailleurs).
Pour les autres types de bâtiments du secteur tertiaire, la
RT 2012 sera complétée pour une application prévue au
1er janvier 2013.
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Niveaux de performance pour le BBC RT 2012
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RT 2012 Logiciels d'application
BBS Slama
Clima-Win
12 rue Colbert BP 382 63010 ClermontFerrand Cedex 1
047334
9660
www.bbsslama.com
CYPE
Cypebat
OPIDOM-Logiciels CYPE 34, rue
Frédéric Le Guyader 35200 RENNES
029941
8907
www.cype.
fr
DesignBuilder
CETTEG
DesignBuilder
7, Allée Georges Pompidou
94300 Vincennes
014374
4394
www.batisi
m.net
www.cette
g.fr
E4tech
Software SA
Lesosai
Av. Juste-Olivier 2
1006 Lausanne
Suisse
+41 21
331 15
79
www.lesos
ai.com
FAUCONNET
Ingénierie S.A.
Visual TTH
BP 22 10160 Aix en Othe
032546
6515
www.fisa.f
r
HPC-SA
ArchiWIZARD
3 ch du Pigeonnier de la Cépière, 31100
TOULOUSE
0561410
881
www.archi
wizard.fr
IZUBA
énergies
Pleiades+Comfie,
module RT2012
Ecosite Route des salins BP 147 34140
Mèze
046718
3110
www.izuba
.fr
LOGICIELS
PERRENOUD
U22Win RT 2012
U21Win – Maisons
individuelles
6 avenue des Usines 90000 BELFORT
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Attestations de prise en compte de la RT2012
La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement
national pour l’environnement (loi Grenelle 1) a introduit le
dispositif des attestations de prise en compte de la
réglementation thermique.
L’objectif de ce dispositif est de contribuer à
l'amélioration de la performance énergétique des
bâtiments neufs en attestant de la prise en compte de la
réglementation thermique. Cela se traduit par la création
de deux documents à établir à deux moments clés du
processus de construction : au dépôt de la demande de
permis de construire et à l’achèvement des travaux de
construction d’un bâtiment.
décret du 18 mai 2011 : définit les modalités
d’établissement des attestations de respect de la RT 2012
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1- Le contrôle de la prise en compte de la RT 2012 au
stade du dépôt de permis de construire
Le maître d’ouvrage devra joindre à sa demande de permis de
construire le document attestant qu’il a pris en compte ou fait prendre
en compte par le maître d’œuvre chargé de la conception, les exigences
de la RT 2012 et en particulier :
-la prescription concernant le besoin conventionnel en énergie d'un
bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l'éclairage ;
-les prescriptions sur les caractéristiques thermiques intervenant dans
la performance énergétique du bâtiment.
• Le maitre d’ouvrage devra également justifier qu’il a réalisé l’étude de
faisabilité relative aux approvisionnements en énergie pour alimenter le
chauffage, la ventilation, le refroidissement, la production d’eau
chaude sanitaire et l’éclairage des locaux.
• L’attestation indiquera les raisons pour lesquelles le maître d’ouvrage
a retenu tel système d’alimentation à l’issue de l’étude de faisabilité, la
valeur de la consommation en kWh d’énergie primaire pour ce système
et son coût annuel d’exploitation.
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2- Le contrôle du respect de la RT 2012 à l’achèvement
des travaux.
Le maître d’ouvrage devra joindre à la déclaration
d’achèvement des travaux l’attestation indiquant que les
exigences posées par le RT 2012 ont bien été prises en
compte par le maître d’œuvre chargé de la conception et
de l’exécution des travaux, ou en son absence par lui-même.
Cette
attestation
pourra
être
établie
:
- pour tout type de bâtiment, par un contrôleur technique
au sens de l’article L.111-23 du CCH, par l’organisme ayant
délivré le label « haute performance énergétique » ou par
un architecte ;
- par un diagnostiqueur répondant aux conditions de
l'article L. 271-6 du CCH si la construction achevée
concerne une maison individuelle ou accolée.
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4. Les systèmes
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Réseau de chaleur: les systèmes de chauffage urbains ou systèmes de
refroidissement urbains correspondent à la distribution d’énergie
thermique sous forme de vapeur, d’eau chaude ou de fluides
réfrigérants, à partir d’une installation centrale de production et à
travers un réseau vers plusieurs bâtiments ou sites, pour le chauffage
ou le refroidissement de locaux ou pour le chauffage ou le
refroidissement industriel ;
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Exemple de Réseau de chaleur
Ville de Gennevilliers
La chaufferie
Eau basse pression, basse température ( <100°C )
Puissance thermique totale installée : 45,1 MWth
1 turbine à gaz de avec chaudière de récupération de 9 MW
5 chaudières :
• une de 1,6 MW
• 4 mixtes fioul/gaz chacune de 8,7 MW
2 chaudières gaz
• 8,7 MW
• 3 MW
Le réseau de chaleur de Gennevilliers
• 1 centrale de production de chaleur
• 1 cogénération (production mixte de chaleur et d’électricité)
• 13 km de canalisations enterrées
• 64 points de livraison
• Plus de 9000 équivalent 0659194131
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Chauffage Individuel Centralisé (CIC)
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Le robinet thermostatique
Le robinet thermostatique assure automatiquement la régulation de la
température émise par le radiateur, en agissant sur le débit d'entrée
de l'eau chaude.
La tête thermostatique doit toujours être montée horizontalement.
19-20°C pour les pièces à vivre telles que le salon : position 3 ;
16-17°C pour une chambre à coucher la nuit : position 2 ;
21-22°C pour la salle de bain : position 4 ;
15-16°C pour l'entrée ou encore les couloirs : position 1 ou 2.
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Convecteur électrique
direct
Radiateurs électriques à
accumulation
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Panneau rayonnant
Radiateurs électriques
Plancher chauffant
Plafond électrique
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électrique
direct
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Radiateurs à ventouse ou sur conduit de fumées
chaque radiateur est alimenté individuellement par une
canalisation gaz. Les gaz brûlés sont évacués par un conduit
de fumée, ou acheminés directement sur l’extérieur au
moyen d’une ventouse en façade. Chaque radiateur est
équipé de son robinet d’arrêt.
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Les inserts et foyers fermés
soit η le rendement de système 60% < η < 80%
Pour un foyers ouvert η = 15%
Ils peuvent être équipés :
• d’un ventilateur pour diffuser l’air chaud dans toutes les
pièces. Il faut régulièrement purifier les conduits.
• d’un récupérateur de chaleur à eau chaude alimentant les
radiateurs et/ou les ballons d’ECS.
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les poêles à granulés de bois
On trouve les poils à granulés de bois alimentés
automatiquement par un vis sans fin, depuis une
cuve située à l’arrière de l’appareil.
η = 80%
Leur autonomie est > que celle des poêles à buches.
Le vidange de cendrier se fait tous les 8 à 15
jours.
Il n’est pas obligatoire de réaliser un conduit de
cheminée, une évacuation de fumée à travers le
mur de type ventouse suffit.
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les poêles de masse
Construit sur place en revêtant le
foyer de briques réfractaires et de
carreaux de faïence ou de pierres.
Ils chauffent par accumulation.
Ils fonctionne toujours à leur
puissance maximale.
η = 85%
Accessoires : Bouilleur, four, chauffe
plats, ventilateur qui aspire l’air en
bas et le diffuse en haut autour du
foyer.
On peut améliorer le η =en
préchauffant l’air en haut ou en
récupérant la chaleur sur l’évacuation
en la freinant
à travers des
chicanes.
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Chaudière
Elle se compose de plusieurs éléments :
- un brûleur, un corps de chauffe, un
échangeur
- Des auxiliaires intégrés selon les modèles
(pompe de circulation, vase d’expansion,
parfois ventilateur). Les veilleuses sont
interdites dans les bâtiments neufs depuis
2003.
échangeur de chaleur: Ensemble de tubes
permettant de transférer à l’eau la chaleur
de la combustion.
élément de chauffe: Conduit dans lequel est
chauffée l’eau.
Aquastat : Appareil permettant de régler la
température de l’eau.
soupape de sûreté: Dispositif permettant de
diminuer la pression en évacuant le trop-plein
d’eau ou de vapeur.
Brûleur: Appareil servant à combiner un
combustible à l’air, à souffler et à enflammer
ce mélange dans la chambre de combustion
d’une chaudière.
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Chaudière à buches à tirage
naturel
Plusieurs types :
- à combustion montante η =
55%
-à combustion horizontale η =
65%
-à combustion inversée η = 75%
Chaudière à plaquettes ou à
granulés
Plaquette sont des coupeaux
d’environ 3x1x0.5cm
Les granulés sont des sortes de
bouchons d’environ 5mm de
diamètre et de 6 à 8 mm de
longueur.
L’alimentation est automatique
Le η peut varier de 70% à 0659194131
80%
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Chaudières basse température
chaudières (gaz, fioul ou GPL) pouvant fonctionner
en produisant de l’eau à 50°C au lieu de 80/90°C,
donc avec un meilleur rendement de 80 - 90%
(PCI).
La chaudière basse température peut être en
fonctionnement
en
permanence
avec
une
température de retour basse (35°C à 40° C). La
température du système est inférieure à 55°C.
Chaudières anciennes
Chaudières avec veilleuse
La veilleuse permanente (interdit maintenant)
d’une chaudière à gaz consommait à elle seule
environ 75E/an. 0659194131 - HACHEMAOUI
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Les Appareils à Circuit
Etanche
L'article 2 de l'arrêté du 2
août 1977 modifié donne la
définition suivante :
"Un appareil est à circuit
étanche lorsque le circuit de
combustion (amenée d'air,
sortie des gaz brûlés,
chambre de combustion) ne
communique en aucune de
ses parties avec l'air du
local où cet appareil est
installé".
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CONDUIT 3 CE
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Chaudière à micro-cogénération
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Chaudière à micro-cogénération
On parle de micro-cogénération pour des puissances
électriques inférieures à 36 kVA (application résidentielle
et petit tertiaire).
Le moteur (technologie du moteur Stirling) qui permet de
générer de l’électricité est combiné à un système à
condensation, permettant ainsi d’obtenir un très bon
rendement (pour 100 kWh de gaz PCS consommés par la
chaudière, 16 kWh seront valorisés sous forme
d’électricité et 80 kWh sous forme de chaleur, avec 4 kWh
de pertes). Quand les besoins en chauffage sont très
importants, du gaz est injecté dans un deuxième circuit
avec un brûleur d’appoint pour ne produire que de la
chaleur. Ainsi, comme une chaudière à condensation
classique, la chaudière à micro-cogénération permet de
répondre à la totalité des besoins de chauffage et d’eau
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chaude du logement. 0659194131 - HACHEMAOUI
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Système de climatisation Split
ce système est constitué de deux unités reliées entre elles
par une tuyauterie contenant un fluide frigorigène et basé
sur le principe de la détente directe.
L’unité intérieure est placée dans la pièce à chauffer ou à
climatiser, l’autre à l’extérieur.
L’air de la pièce est filtré, chauffé ou rafraîchi au contact
de l’unité située à l’intérieur du logement et diffusé à l’aide
d’un ventilateur. Ce système peut être réversible, c’est-àdire qu’il peut chauffer en hiver, et rafraîchir en été.
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les principaux équipements individuels de
production d’eau chaude sanitaire
Chauffe eau électrique à double puissance : de capacité 75 à
150 litres comportant deux résistances électriques. Pour les
besoins habituels d’ECS, la 1ère résistance fonctionne en HC
comme un ballon électrique à accumulation. Pour les jours de
fortes consommations, la seconde résistance réchauffe très
rapidement tout ou partie du volume de stockage.
Chauffe-eau à chauffe accélérée : de capacité 75 à 200 litres
permettant le chauffage de l’ensemble du volume d’eau chaude
stockée pendant une durée réduite.
Chauffe-eau électrique instantané: est constitué d’un tube
équipé d’une résistance chauffante électrique dans laquelle
circule l’eau qui s’échauffe au contact de la résistance. Celle-ci
ne chauffe que lorsque l’eau circule et il n’y a donc pas de
stockage. Ce chauffe-eau à débit d’eau chaude limité, ne peut
desservir qu’un seul point
de puisage
avec des besoins limités.188
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94
Exercice 3
Un chauffe-eau électrique a une puissance de 2400 W, il est alimente sous une
tension de 220 V et a une capacité de 200 l.
 Calculer en combien de temps cet appareil portera les 200 litres d’eau de 15
a 65 °C en supposant qu’il n’y a pas de pertes de chaleur.
- La quantité de chaleur pour chauffer 200 l d’eau (soit 200 kg d’eau) de 15 a
65 °C est de : Q = m x Cm x (tf – ti) = 200 x 4,18 x (65 – 15) = 41 800 Kj soit
41 800 000 j
Énergie électrique Énergie thermique = Eu = Q
Pa = 2400 W Pu = Pa (car pas de perte) , U = 220 V
- Le temps nécessaire pour produire 41 800 000 j, sachant que chauffe-eau
électrique a
une puissance de 2400 W est de Pu = Eu/t = Q/t donc t = Q/P = 41 800
000/2400 = 17 416,67 s soit 4 h 50 min 30 s (4,84 h)
Ou
Q = R x I2 x t donc t = Q/ R x I2
 Calculer la valeur de la résistance de l’appareil et l’intensité qui le traverse.
(Chaleur massique de l’eau : 4,18 kJ.kg-1.°C-1)
Intensité est de : P = U x I donc I = P / U = 2400/220 = 10,90 A
La résistance est de : U = R x I donc R = U/I = 220/10,90 = 20,18 Ω
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Eau chaude sanitaire solaire individuelle
ce système se compose de capteurs solaires placés
en toiture ou au sol sur socle, et d’un circuit
hydraulique avec pompe de circulation et
régulateur.
(chauffe-eau solaire individuelle CESI)
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95
Chauffe-eau solaire individuel avec appoint intégré
Ce circuit transfère la chaleur des capteurs solaires vers le ballon à
accumulation via un échangeur. Le ballon emmagasine l’eau chaude
solaire. Une résistance électrique intégrée, placée dans le ballon en
partie haute ou médiane assure l’appoint nécessaire (ballon
électrosolaire).
Collecteur
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Chauffe-eau solaire individuel avec appoint séparé
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96
Le système solaire combiné (SSC)
Le (SSC) produit de l’eau chaude sanitaire et du chauffage
préconisé pour les bâtiments individuels.
Alors que le chauffe - eau solaire fonctionne aussi bien
dans les bâtiments individuels que collectifs le chauffage
solaire est généralement plus approprié pour l’habitat
individuel. Pour le chauffage solaire thermique, un
chauffage d’appoint s’avère nécessaire pour assurer le
complément.
Il peut être relié à l’installation solaire (appoint intégré) ou
non (appoint séparé). Les systèmes solaires représentent
une économie de 30 à 60% des besoins annuels d’énergie
pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Il doit bien
entendu s’intégrer dans une approche énergétique globale
de l’habitat, qui prendra impérativement en compte
l’importance de l’isolation.
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Production d’ECS thermodynamique
Le système intégré de production d’eau chaude sanitaire permet, à partir d’une
source chaude primaire (chaudière, capteur, géothermie, industrie) de
récupérer la chaleur par échange pour fournir une eau chaude sanitaire à la
température
souhaitée
et
en
quantité
suffisante.
Son faible encombrement est adapté tout particulièrement pour les
rénovations et une amélioration du confort d’installations existantes.
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les différents systèmes de production
d’eau chaude sanitaire dans les bâtiments
à usage principal autre que d’habitation
et les parties communes des immeubles
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Température du réseau de distribution groupe
La température moyenne du réseau d’ECS du groupe, c’està-dire du réseau de distribution en logement, est
généralement comprise entre 50 et 60°C (en conséquence
de l’arrêté “légionellose” du 30 novembre 2005).
Dans la méthode Th-BCE de la RT 2012, la température du
réseau intergroupe (distribution collective) est égale au
maximum des températures de distribution d’ECS des
groupes (logements) qui y sont raccordés. De plus, la chute
de température entre le départ et le retour est considérée
égale à 5 K. Ainsi, pour obtenir une température de plus de
50°C en tout point du bouclage, il faut saisir une
température d’au moins 55°C au niveau du groupe.
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98
Diamètre intérieur du réseau de distribution groupe
›Pour le groupe (distribution individuelle) d’ECS, il est généralement
compris entre 10 et 20 mm.
› A titre indicatif, pour 3 points de puisage, le diamètre intérieur
moyen de canalisation en cuivre est :
- 14 mm pour une distribution dérivée,
- 12 mm pour une distribution hydrocâblée.
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197
l’isolation des réseaux de distribution d’eau chaude
Classes d’isolation
Vous trouverez dans les tableaux joints (issus de la NF EN12828), pour
chacune des classes d’isolation 1 à 6, l’épaisseur d’isolation minimale (en
mm) en fonction de :
• la conductivité thermique de l’isolant (coefficient λ en W/m.K),
• le diamètre extérieur du tube (d1 en mm).
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ÉPAISSEUR MINIMALE D’ISOLATION
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ÉPAISSEUR MINIMALE D’ISOLATION
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ÉPAISSEUR MINIMALE D’ISOLATION
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Exercice :
Pour avoir une isolation classe 2 pour un conduit de
diamètre extérieur 30 mm avec un isolant de conductivité
thermique 0.04 W/(m.K), il faut au moins 17 mm de cet
isolant.
Dans ce cas le coefficient de perte est de 0.28 W/(m.K).
Pour ce même diamètre extérieur de conduit, l’isolation
sera toujours de classe 2 si vous choisissez un isolant de
conductivité thermique 0.03W/(m.K) d’épaisseur minimale
11 mm ou un isolant de conductivité thermique 0.06W/(m.K)
d’épaisseur minimale 36mm.
Pour avoir une isolation de classe 2 avec au moins 17mm
d’isolant de conductivité thermique égale à 0.04W/m.K, il
faut que le diamètre extérieur du conduit soit de 30mm.
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Ventilation naturelle par conduit : c’est un système qui permet de
ventiler naturellement (tirage thermique et effets du vent) un logement par
des conduits individuels seuls ou des conduits individuels raccordés à des
conduits collectifs.
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VMC simple flux
C'est le système le plus simple, employé le plus souvent dans l'habitat
individuel : des entrées d'air sont placées dans les pièces à vivre
(chambres, salon, etc.) généralement au niveau des fenêtres. Les
bouches d'extraction de l'air sont placées au niveau des pièces
humides (salle de bain, cuisine, buanderie) et reliées à un groupe
d'extraction motorisé.
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Ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.)
Système d’aération Générale et permanent consistant à extraire
mécaniquement par un ventilateur l’air vicié par les pièces humides et à
laisser l’air neuf s’introduire dans les pièces principales par des
entrées d’air autoréglable (débit fixé).
La VMC Hygro A associe des bouches hygroréglables (débit
variable) et des entrées d’air autoréglables (débit fixe).
La VMC Hygro B associe des bouches hygroréglables et des
entrées d’air hygroréglable permettant un gain thermique plus
important que la VMC hygro A.
Ventilation mécanique contrôlée gaz (V.M.C. gaz)
Ventilation mécanique répartie (VMR)
Système constitué d’aérateurs individuels placés dans les pièces de
service ; fonctionne selon le même principe qu’une VMC (balayage de
l’air depuis les pièces principales jusqu’aux pièces de service d’où il est
rejeté, en passant sous les portes de communication).
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Au sein de l'évaporateur
La chaleur prélevée du milieu naturel, contenue dans la source froide, est
transmise au fluide frigorigène alors à l'état liquide.
La température du fluide augmente et il finit par se transformer en
vapeur (comme de l'eau bout lorsqu'elle est portée à température élevée).
Au sein du compresseur
Le gaz est aspiré par le compresseur puis comprimé sous haute pression.
Cette opération a pour effet d'échauffer le gaz qui atteint alors une
température de 90°C.
Au sein du condenseur
Le gaz à 90°C entre en contact avec la source chaude qui est à 25°C.
Le gaz baisse en température et cède une partie de sa chaleur à la source
chaude : tous deux sont à environ 45°C. Le gaz se condense (redevient
liquide).
Au sein du détendeur
Le détendeur crée un environnement sous basse pression.
Cette chute de pression provoque une baisse de température du liquide ( 20°C ).
Retour à la case départ/ au sein de l'évaporateur
Le liquide sous basse température entre en contact avec la source froide,
qui est froide certes mais toujours plus chaude que le liquide. Le liquide
chauffe alors jusqu'à ébullition. Il est ensuite ré-aspiré par le
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208
compresseur
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Structure d’une PAC
La structure générale d’une PAC ditherme (soumise à deux
sources de chaleur). Grâce à l’énergie mécanique (ou
équivalente) W fournie à ce système, on absorbe à la
source froide (qui est à la température Tf) l’énergie
thermique Qf et on rejette à la source chaude (à la
température Tc > Tf) l’énergie thermique Qc.
W
Qf
Source froide
(Tf)
PAC
travail
Qc
Source chaude
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(TC)
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209
COP d’une PAC
Le coefficient de performance COP d’une pompe à chaleur
(PAC) est le rapport entre la quantité de chaleur qu’elle
produit et l’énergie qu’elle consomme, dans des conditions
normalisées. Il traduit donc l’efficacité de la PAC. Plus le
COP est élevé, plus la PAC est performante.
Pour un grand écart de T° entre l’intérieur et l’extérieur, la
COP est environ de 2. Il est environ de 5 dans le cas d’un
petit écart de T°.
En chauffage , on parle du COP et en frigo, on parle de EER
COP = (chaleur fournie) / énergie apportée au système
T
PThermique = Pfrigorifique + Pélectrique Copth max = T −T
C
C
Cop =
PThermique
Pélectrique
F
LoiCarnot
Copréel = 0.75 * Copth
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210
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COP des PAC neuves recommandées
COP = COPnom ∗ Cregul
COP coefficient de performance annuel de la PAC
COPnom coefficient de performance nominal a 7°C.
Cregul coefficient de correction pour la régulation.
Le COP nominal des PAC recommandées peut être
issu des caractéristiques des PAC fournies sur le
www.certita.org/.
Si ce sont des valeurs déclarées par le fabricant
(COPdecl), alors : COPnom = 0.9 ∗ COPdecl
Le Cop théorique ne tient pas compte des pertes
liées aux rendements des moteurs, du compresseur
et les pertes de charges dans les éléments des
circuits
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Exercice
Cop Carnot ?
Réponse :
COP théorique (Carnot) = 6.26
W
Qf
Source froide
(-10°C)
PAC
travail
Qc
Source chaude
(40°C)
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Diagramme de Mollier pour un climatiseur
Condenseur
3
2
4
Détendeur
Compresseur
5
1
6
Evaporateur
Sous
refroidissement
Log P
(Pa)
condensation
désurchauffe
LIQUID
E
4
Log PC
3
dé
te
nt
e
Log PF
2’’
2
3’’
5
LIQUID
E
+
VAPEU
4’’
R
évaporation
1’
’
VAPEU
R
6
co
m
pr
es
si
o
n
: cycle
réel
: cycle
idéal
1
surchauffe à
l’aspiration
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www.wordcep.com 09/2012 h (kJ/kg)
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Éléments annexes d’une PAC
Filtre déshydrateur prend place en série avec un
voyant de liquide en amont du détendeur.
Réserve de liquide à la sortie du condenseur
Bouteille anti-coups à l’aspiration du compresseur
Électrovanne avant l’organe de détente empêche la
migration du fluide vers le compresseur lors de
démarrage
Pressostat HP déclenche l’arrêt du compresseur en
cas de pression anormale en sortie
Fluide R407C qui remplace le R22
R410A pour les Pac air/air, R404A pour sol/sol
Digital scroll sert à varier la puissance délivrée
par le compresseur
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PAC air/eau
prélève la chaleur dans l’air extérieur et la transfère à un
niveau de température plus élevé dans le circuit d’eau chaude
(canalisations) vers les radiateurs ou le plancher chauffant eau
chaude du logement. Un appoint électrique intégré ou séparé est
généralement prévu pour fournir un complément de chauffage à
la PAC. Pour une T° extrême de -15°c et une T° des radiateurs à
55°C, le cop est voisin de 1 donc inutile!!!
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215
215
La Géothermie
Exercice
Dimensionner un capteur géothermique à eau glycolée.
PAC de 10kW thermique, cop = 4,
tube de 20mm de diamètre extérieur et de 18mm de diamètre
intérieur qui prélève 7.5W/m avec un pas de 40cm.
Réponse : s = 400m2; eau0659194131
environ- HACHEMAOUI
254litre
216
216
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La Géosolaire (Géothermie)
l’énergie géothermique est une énergie emmagasinée sous
forme de chaleur sous la surface de la terre solide ;
PAC géothermique: La chaleur est prélevée dans le sol à
l’aide :
soit d’un capteur horizontal composé d’un réseau de
tubes enterré dans le sol à faible profondeur (de 0,6 m à
1,2 m); surface de terrain d’environ 1,5 fois la surface à
chauffer sur laquelle aucune plantation avec des racines
profondes ne pourra être réalisée;
Si Tbase > -10°C on capte environ 15w/m
Espacement entre les tubes est de l’ordre de 40 à 50cm
soit d’un capteur vertical composé de sondes qui peuvent
atteindre une profondeur d’environ 100 mètres. La pompe
à chaleur prélève la chaleur dans le sol et la transfère à un
niveau de T° plus élevé dans le circuit d’eau chaude de
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l’installation du chauffage.
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Géothermie
Pour exploiter une nappe géothermique et contribuer au
chauffage d'une habitation, on utilise une pompe à chaleur
à compresseur.
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109
Une PAC air/air
prélève la chaleur dans l’air extérieur et la
transfère à un niveau de température plus élevé
dans l’air ambiant du logement par l’intermédiaire
de gaines et grilles de diffusion d’air. Un appoint
électrique intégré ou séparé est généralement
prévu pour fournir un complément de chauffage à
la PAC.
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219
Une PAC eau/eau
prélève la chaleur dans l’eau d’un cours d’eau ou
d’une nappe phréatique, et la transfère à un niveau
de température plus élevé dans le circuit d’eau
chaude (canalisations) vers les radiateurs ou le
plancher chauffant eau chaude du logement.
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220
220
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Loi d’eau
La PAC est pilotée par un régulateur qui mesure
Tex, Tamb, Tretour
La pente est la valeur de laquelle il faut
augmenter la T° de l’eau de chauffage si la T°ext
diminue de 1°C
Tretour = [(Tamb-Text)xpente]+Tamb
Exercice
Text : 10°C; Tamb : 20°C; Tret : 25°C
Si Text chute de 10°C; Tret ?
Réponse : pente = 0.5 Tret =30°C
Puissance fournie par la PAC
Pfournie = 1.16xdébitx(Tdépart-Tretour). en w
Débit en l/h
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221
La cogénération
La cogénération
La cogénération consiste à produire en même temps et dans la même
installation de l’énergie thermique (chaleur) et de l’énergie mécanique.
L’énergie utilisée pour faire fonctionner des installations de
cogénération peut être le gaz naturel, le fioul ou toute forme
d’énergie locale (géothermie, biomasse) ou liée à la valorisation des
déchets (incinération des ordures ménagères…). Cette source
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222
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d’énergie fait fonctionner0659194131
une turbine
ou un moteur.
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Les avantages de la cogénération
Les rendements sont très bons. Les centrales de
cogénération électricité-chaleur peuvent atteindre un
rendement énergétique de l’ordre de 90%. Environ 30% à
40% de l’énergie primaire sont transformés en énergie
électrique, tandis que 50 à 60% se retrouvent sous forme
de chaleur, utilisable pour alimenter un industriel ou un
réseau urbain de chauffage. À titre d’exemple, le
rendement d’une grande centrale de production
fonctionnant au combustible nucléaire, au fioul ou au
charbon ne dépasse guère les 40%.
La contrainte majeure de la cogénération est d'avoir un ou
plusieurs consommateurs pour la chaleur ou la vapeur
produite proche de la centrale, car le transport est
impossible.
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Installation solaire photovoltaïque
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Angle d'inclinaison optimale
L'inclinaison optimale des modules photovoltaïques en France est donc de
34 °. Cette inclinaison permet de produire le maximum d'électricité sur une
année.
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Puissance crête WC
C’est une donnée normative appliquée aux cellules .
Elle correspond à la puissance qui peut délivrer le
module sous des conditions standards optimales
d’ensoleillement 1kW/m2 et de T° 25°C.
Exercice
calculer le reste à payer pour installer 2.5kWc chez un
couple avec 2 enfants à Lille.
Matériel 16000E; facture total : 21000E
Commune Lille : 1.2E/WC; Conseil régional : 2E/WC
Taux crédit impôt : 0.5
À noter pour un couple sans enfant le plafond est à
16000E.
1er enfant :400E; 2eme enfant :500E.
Réponse : 9000E.
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L'énergie des éoliennes
Cette production d'énergie est efficace étant donné qu'il s'agit d'une
énergie renouvelable (dîte infinie).
Cependant, les inconvénients est que son inconvénient est également
son point fort, c'est à dire le vent. Et de plus, il s'agit d'engins
visibles et ayant une sonorité sonore audible jusqu'à 500/600 mètres.
Sa production dépend du vent.
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Bioénergie
le terme de biomasse désigne l'ensemble des matières
organiques d'origine végétale (algues incluses), animale ou
fongique pouvant devenir source d'énergie par combustion
(ex : bois énergie), après méthanisation (biogaz) ou après
de nouvelles transformations chimiques (agrocarburant).
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Éclairage
Les grandeurs physiques
Sur le terrain, les principales grandeurs mesurées par les ergonomes
sont l’éclairement et la luminance.
Flux lumineux: Il caractérise la puissance lumineuse de la source
rapportée à la sensibilité de l’oeil, de façon à ne considérer qu’une
puissance susceptible de provoquer la sensation visuelle. L’unité de
mesure est le lumen (lm).
Intensité lumineuse: Elle caractérise l’importance du flux lumineux
émis dans une direction donnée. L’unité de mesure est la candela (cd).
Éclairement: Il caractérise la puissance lumineuse qui atteint une
surface (s) donnée. L’unité de mesure est le lux (lx). 1 lux = 1 lm/m2.
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Les lampes à incandescence :
Un corps solide (filament) échauffé à une
température très élevée rayonne de la lumière.
Durée de vie moyenne 1000-3000h.
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le retrait de la vente des ampoules à incandescence
En application de la convention signée en 2008 avec les
professionnels de la grande distribution et du bricolage, les
ampoules à incandescence (ou à filaments) sont
progressivement retirées de la vente, au profit des lampes
basse consommation (fluorescentes compactes), qui
consomment 5 fois moins d’énergie.
Celles de 100 W ont été retirées en juillet 2009, celles de
75 W en janvier 2010, et celles de 60 W en juillet 2010 et
ceux de 40w en 1er septembre 2011; 25w en 1 janvier 2013.
L’affichage de la classe énergétique des ampoules est
obligatoire sur leur emballage.
les lampes qui contiennent du mercure et supportent une
éco-contribution à l’achat (tubes fluorescents -ou néons-,
lampes fluo-compactes, à iodure métallique, aux
halogénures métalliques, sodium, à vapeur de mercure, à
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leds) doivent être recyclées
en fin09/2012
de vie.
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Les lampes à décharge
La lumière est produite dans un milieu gazeux par des
décharges électriques (lampes fluorescentes, lampes à
décharge haute pression). Elles ont besoin d'un
appareillage
auxiliaire
pour
fonctionner
(ballast,
alimentation).
Durée de vie moyenne 4000-12000h.
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Les Lampes Économiques (fluocompactes)
Les lampes fluocompactes génèrent aussi des économies
importantes aussi bien au niveau de la consommation
électrique que des coûts de maintenance dans un grand
nombre d'applications (bureaux, commerces, cafés-hôtelsrestaurant, industrie, habitations...).
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Très Basse tension TBT
l'expression «basse tension» étant usuelle à la place de «très basse tension».
Une lampe halogène basse tension est incorporée dans un réflecteur. Ce
réflecteur a, du fait de son revêtement dichroïque, la caractéristique de
diriger la lumière visible vers l'avant et de laisser passer le rayonnement
infrarouge vers l'arrière. Ceci réduit la charge calorifique des objets éclairés
d'environ 65% (d'où l'expression réflecteurs à lumière froide).
Le rendement lumineux des lampes halogènes, comparé aux lampes à
incandescence classiques, se situe à un niveau plus élevé. Étant de petite
taille, ces lampes s'intègrent parfaitement la ou bon vous semble, par
l'intermédiaire de luminaires compacts ou spots BT.
Les lampes halogènes basse tension sont disponibles dans différentes
dimensions et puissances (20W, 35W, 50W, 75W) et avec différents angles
de diffusion.
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Les luminaires
Les luminaires sont des appareils d’éclairage qui modifient
la distribution lumineuse et la luminance des lampes.
Un luminaire est constitué ;
• d’un système optique : une ou plusieurs lampes et des
dispositifs qui diminuent la luminance et modifient la
direction des rayons lumineux par réflexion, réfraction et
diffusion,
• d’un appareillage mécanique : des dispositifs de protection
des lampes et des accessoires,
• d’un appareillage électrique : des dispositifs auxiliaires
d’allumage (amorceur, starter), d’alimentation (ballast,
transformateur, condensateur) et de raccordement au
réseau d’alimentation électrique.
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Classe énergétique des ampoules
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les chaufferies : fonctionnement,
sécurité, performances
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Une chaufferie est une installation de production
d'énergie sous forme de chaleur, destinée à chauffer un
ou plusieurs bâtiments.
Une chaufferie peut comporter plusieurs chaudières avec
des combustibles différents. On parle alors de chaufferie
mixte (exemple bois-gaz).
Lorsqu'une chaufferie permet de chauffer plusieurs
bâtiments, on doit implanter un réseau de chaleur.
Les 4 « familles »:
Gaz : raccord au réseau de gaz de la ville, moins cher que
le bois et le fioul ;
Bois : écologique et économique grâce au crédit d'impôt,
espace pour stocker nécessaire ;
GPL : besoin d'une citerne, cher et peu écologique ;
Fioul : besoin d'une cuve, assez cher, peu écologique mais
efficace.
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Étude d’une chaufferie
Calcul de la puissance approximative nécessaire pour
chauffer un appartement, moyennement isolé, sur Paris.
Surface: 54m² (2,5 mètres de hauteur sous plafond), soit
un volume à chauffer de 135m3.
P= V x G x (Tint - Tref)
P : puissance de la chaudière
V : volume du logement
G : coefficient global des pertes thermiques propre au
logement (pour un immeuble Haussmanien G≈1,5)
Tint: température intérieure de référence (19°C)
Tref : température extérieure de référence (-5°C sur
Paris)
On obtient P = 135 x 1.5 x (19-(-5)) = 4 860 W
Ceci n’est qu’une valeur approximative pour appréhender
le calcul d’un dimensionnement de chaudière et ne
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concerne que le chauffage.
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la légionellose
La légionellose est une maladie infectieuse
bactérienne. Elle peut être:
bénin, pseudo-grippal appelé fièvre de Pontiac,
passant le plus souvent inaperçu, guérissant
spontanément ;
type de pneumonie dont la gravité est liée au
terrain et au retard du diagnostic et du
traitement. De survenue perannuelle, on note
cependant une recrudescence saisonnière estivoautomnale.
La période d’incubation est habituellement
comprise entre 2 et 10 jours.
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Épidémiologie
i. C’est une maladie à déclaration obligatoire depuis
1987.
ii. Il peut s’agir de pneumonies communautaires ou
nosocomiales se présentant soit sous forme sporadique
(la majorité) soit sous forme épidémique.
iii. La légionellose représenterait 5 % des pneumonies
aiguës communautaires, et jusqu’à 15 % des
pneumonies
communautaires
nécessitant
une
hospitalisation.
Son incidence globale en France en 2003 a été de
1,8/100 000 habitants ; elle augmente avec l’âge,
atteignant 5,6/100 000 habitants chez les sujets âgés
de 70 ans ou plus.
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les particularités de la bactérie
La bactérie en cause est un bacille à Gram négatif, appelée
Legionella. Il existe à ce jour plusieurs espèces et
sérogroupes. Legionella pneumophila est le plus souvent en
cause : 90 à 98 %, tout particulièrement le sérogroupe 1
responsable de 84 à 90 % des cas déclarés. c’est une
bactérie exigeante :
elle ne pousse que sur des milieux spéciaux et lentement
(3-4 jours et jusqu’à 10 jours).
En milieu naturel : c’est une bactérie hydro tellurique (eau
et sols). Legionella vit dans les eaux douces (lacs, rivières,
eaux stagnantes…), mais aussi la terre humide et les
composts. Elle se multiplie dans des protozoaires libres
(amibes) de l’environnement avec lesquels elle vit en
symbiose. Les températures optimales de multiplication
sont entre 25 et 45 °C.
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Réservoirs artificiels
• Réseaux d’eau chaude, surtout dans les
collectivités (hôpitaux, hôtels, immeubles) du fait
de certaines caractéristiques : taille et vétusté
des circuits d’eau, bras morts, température plus +
basse, chlore < 1 ppm, présence d’un biofilm +++ :
site de prolifération, certains matériaux tels que
le fer, zinc, PVC.
• Systèmes de climatisation « humides » : caissons
d’humidification, aérocondenseurs, tours aéroréfrigérantes.
• Autres sources retrouvées : thermes, saunas,
bains à remous, machines à glace, brumisateurs,
fontaines,
respirateurs,
nébulisateurs,
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humidificateurs… www.wordcep.com 09/2012
Quelles sont les mesures de prévention à
prendre au domicile et en collectivité ?
a. Au domicile : un détartrage annuel des
robinets, pommeaux de douches par trempage
dans du vinaigre blanc
b. Les propriétaires de tours aéro-réfrigérantes
doivent également nettoyer régulièrement ces
tours et les contrôler : ici, le seuil d’alerte et
d’intervention est ≥ 103 UFC/L et le seuil
d’arrêt immédiat des tours est ≥ 105 UFC/L.
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Quelles sont les mesures de prévention à prendre au
domicile et en collectivité ?
c. Dans les établissements de santé, la prévention repose
sur la maintenance et le contrôle régulier des réseaux
d’eau (Circulaire du 22 avril 2002) :
i. nettoyage pour éliminer le tartre, suppression des
boucles et bras morts
ii. température suffisante (60 °C à la production, 50 °C aux
points d’usage)
iii. taux de chlore suffisant (1-1,5 ppm)
iv. les contrôles bactériologiques doivent révéler un taux <
103 UFC/L dans tous les services sauf ceux hébergeant
des patients à haut risque (immunodépression sévère après
transplantation, corticothérapie prolongée ou à haute
dose) où le seuil doit être < 50 UFC/L qui est le seuil de
détection de la méthode bactériologique (par filtration,
0659194131 devant
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seule méthode de référence
être utilisée).
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L’humidité excessive
- dans ce cas, le mur apparaît humide et froid et
peut même présenter des moisissures. Ce
phénomène peut se produire par exemple lorsqu’un
enduit ou un revêtement a été mis en œuvre sur un
ouvrage ne le supportant pas.
-Si cet enduit (ou revêtement) a été uniquement
mis enoeuvre au niveau du soubassement, les
moisissures peuvent apparaître à la limite de cet
enduit.
-Si l’enduit concerne toute la paroi et qu’il est posé
depuis plusieurs années, on peut observer un son
plus ou moins creux dans les 60 cm du bas du mur
si ses fondations sont dans le sol, et qu’il ne s’agit
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pas d’un mur d’étage
courant.09/2012
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Les remontées capillaires
-Ce phénomène peut être particulièrement visible lorsque la
sous face du plancher bas se trouve en ambiance humide et
que ce plancher ne permet plus une diffusion et une
évaporation suffisante de cette eau (suite à la mise en
œuvre d’un carrelage, d’un revêtement plastique).
-On peut alors observer une très mauvaise tenue des
enduits en pieds de mur sur une hauteur de 60 cm. Lorsque
le mur est en pierre, elle peut aussi apparaître sous forme
de craquellement superficiel de la pierre lorsqu’elle est
apparente et des joints lorsque la paroi n’a pas reçu de
produit hydrofuge. Ce craquellement superficiel se fait
sous la forme de petites écailles de quelques millimètres
carrés, voire de poussières sablonneuses. Lorsque la paroi a
reçu un produit hydrofuge, la désagrégation se fait par
plaques de plus d’un centimètre carré, allant jusqu’à 3 ou 4
centimètres carrés. 0659194131 - HACHEMAOUI
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les systèmes de ventilation,
conditionnement d'air (CVCA)
de
chauffage
et
de
Les systèmes de CVCA visent à contrôler, en fonction du type
d’utilisation du local concerné et des paramètres de confort et
d’hygiène, les différentes grandeurs caractéristiques de l’air ambiant :
température, humidité, pureté et mouvement.
Le contrôle de ces paramètres influence aussi directement la
consommation énergétique du bâtiment.
Les éléments d’un système de CVCA se définissent comme suit :
• Les installations de ventilation seulement assurent le renouvellement
d’air du local et éventuellement une des fonctions thermodynamiques
suivantes : chauffage, refroidissement, humidification ou
déshumidification.
• Les installations de climatisation assurent au moins deux des
fonctions
de
chauffage,
refroidissement,
humidification,
déshumidification.
• Les installations de conditionnement d’air industriel créent, en plus
de la climatisation, des conditions optimales.
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Installations de traitement d’air
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Installations de traitement d’air
Le local est représenté dans la partie inférieure droite. Il possède
deux ensembles de veines de circulation d'air, l'une pour l'extraction,
l'autre pour le soufflage. Pour climatiser le local, on "souffle" un
certain débit d'air par des bouches d'aération. Cet air soufflé se
mélangeant avec l'air du local, un équilibre thermique et hydrique est
réalisé.
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Installations de traitement d’air
L'air extrait est pour partie rejeté à l'extérieur, et pour partie
recyclé, le taux de recirculation dépendant des normes hygiéniques en
vigueur. L'air recyclé est mélangé à de l'air neuf, éventuellement
préchauffé, puis le mélange est "traité" pour que son état corresponde
aux conditions de soufflage désirées.
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5. Les textes réglementaires
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les bâtiments exemptés de DPE
L’article R.134-1 du CCH (introduit par le décret n° 2006-1147 du 14
septembre 2006 et modifié par le décret n°2008-461 du 15 mai 2008)
énumère les bâtiments non soumis au DPE (exceptions communes aux
différents volets du DPE) :
• les constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation = < 2 ans ;
• les bâtiments indépendants de SHON inférieure à 50 m² ;
• les bâtiments ou parties de bâtiments à usage agricole, artisanal ou
industriel, autres que les locaux servant à l’habitation, dans lesquels le
système de chauffage, de refroidissement ou de production d’eau chaude pour
l’occupation humaine, produit une faible quantité d’énergie au regard de celle
nécessaire aux activités économiques ;
• les bâtiments servant de lieu de culte ;
• les monuments historiques classés ou inscrits à l’inventaire en application du
code du patrimoine ;
• les bâtiments ou parties de bâtiments non chauffés ou pour lesquels les seuls
équipements fixes de chauffage sont des cheminées à foyer ouvert, et ne
disposant pas de dispositif de refroidissement des locaux ;
• les bâtiments ou parties de bâtiments résidentiels qui sont destinés à être
utilisés moins de 4 mois par an.
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Textes de référence ?
Directive européenne 2002/91/CE du 16 décembre 2002 sur la
performance énergétique des bâtiments (voir l'article 7)
Loi n°2004-1343 du 9 décembre 2004 de simplification du droit
Ordonnance n°2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et à la
construction
Décret n°2006-1114 du 5 septembre 2006 relatif aux diagnostics
immobiliers et modifiant le code de la construction et de l'habitation
et le code de la santé publique
Définit les conditions d'établissement du dossier de diagnostic
technique
Décret n°2006-1147 du 14 septembre 2006 relatif au diagnostic
de performance énergétique et à l'état de l'installation intérieure de
gaz pour certains bâtiments
Définit notamment les exceptions au champ d'application du DPE, le
contenu du DPE et les dates d'entrée en vigueur du DPE vente et du
DPE construction
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Textes de référence ?
Arrêté du 16 octobre 2006 définissant les critères de certification
des compétences des personnes physiques réalisant le diagnostic de
performance énergétique et les critères d'accréditation des
organismes de certification
Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de
validité des documents du dossier de diagnostic technique
Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de
faisabilité des approvisionnements en énergie, aux caractéristiques
thermiques et à la performance énergétique des bâtiments et à
l'affichage du diagnostic de performance énergétique
Introduit le DPE à afficher dans certains bâtiments publics
Décret n°2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de
performance énergétique lors des mises en location de bâtiments à
usage principal d'habitation et modifiant le code de la construction et
de l'habitation
Précise notamment le champ d'application
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Textes de référence ?
Décret n° 2011-413 du 13 avril 2011 relatif à la durée de validité
du diagnostic de performance énergétique
Décret n° 2011-807 du 5 juillet 2011 relatif à la transmission des
diagnostics de performance énergétique à l’Agence de l’environnement
et de la maîtrise de l’énergie
Arrêté du 13 décembre 2011 modifiant l'arrêté du 16 octobre 2006
définissant les critères de certification des compétences des
personnes physiques réalisant le diagnostic de performance
énergétique et les critères d'accréditation des organismes de
certification
Arrêté du 27 janvier 2012 relatif à l’utilisation réglementaire des
logiciels pour l’élaboration des diagnostics de performance
énergétique suivant la méthode de calcul 3CL-DPE version 2012 et
modifiant l’arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux méthodes et
procédures applicables au diagnostic de performance énergétique
pour les bâtiments existants proposés à la vente en France
métropolitaine
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129
évaluation des logiciels DPE ?
Le développement d’outils pleinement fiables est un travail
considérable. S’il est encore possible de fournir des logiciels validés,
leur fiabilité pourrait ne pas être à la hauteur des enjeux.
Il est donc préférable de prendre des précautions pour s’assurer que
ces outils soient prêts avec une qualité exemplaire et de décaler
l’entrée en vigueur des textes techniques (arrêté du 27 janvier 2012
exigeant la validation des logiciels, arrêtés du 8 février 2012
modifiant les arrêtés DPE "vente" et "location", arrêté 17 du octobre
2012 modifiant la méthode 3CL-DPE) publiés dans le cadre de la
réforme au 1er avril 2013. Cette date, qui permettra aux
professionnels d’avoir le temps de s'équiper et de s'approprier de
leurs nouveaux outils, est reportée par arrêté modificatif en cours de
publication.
Les dispositions concernant la certification des compétences des
diagnostiqueurs restent quant à elles inchangées, n’étant en effet pas
impactées par le retard pris pour l'application des textes
techniques.
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L’évolution réglementaire
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De quand date la première règlementation thermique
concernant les bâtiments existants THCE ex?
Décret en mars 2007
RT élément par élément applicable au 1 novembre 2007
RT globale applicable au 1er avril 2008
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THCE ex : Elément par élément
•Les niveaux de performance exigés sont décrits dans
l’arrêté du 3 mai 2007.
•La loi impose un minimum de performance lors de travaux
de rénovation pour les éléments suivants :
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THCE ex: RT globale
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132
En France
• Facteur 4 : engagement pris par la France en 2003, dans
le cadre du Plan Climat national, de diviser par 4 d’ici
2050 ses émissions de GES (sur la base des chiffres de
1990).
Type de
logement
2007
2010
2012
2020
2050
Réglementat
ion
RT2005
THPE
BBC
Bat Passif
E. positif
(Bepos)
Objectif
Grenelle
Conso
(KWh/m2)
105
85
50
0
<0
<0
Réglementat
ion
Conso
moy
Rénovation de
400000 logts/an
Réduction de 38% des
consommations
Objectif
Grenelle
Conso
(KWh/m2)
250
210
150
50
Neuf
Existant
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265
Plan bâtiment Grenelle 1
Promulguée le 3 août 2009 afin de répondre à l’urgence
énergétique et environnementale.
Le “chantier” premier de cette loi Grenelle se focalise sur le
bâtiment, premier consommateur d’énergie et producteur de
GES en France.
L’objectif énoncé par l’État au travers de l’engagement du
Facteur 4* vise principalement à :
• sensibiliser sur l’urgence environnementale afin d’accélérer
l’émergence de comportements éco-responsables,
• imposer de nouvelles règles et normes visant à réduire ces
émissions de GES dans les principaux secteurs énergivores et
polluants tels que les transports et le bâtiment.
Grenelle 2
promulguée le 30 juin 2010, a confirmé, consolidé et concrétisé
les objectifs fixés par la Loi Grenelle 1 (du 3 août 2009),
notamment pour le bâtiment : tertiaire et résidentiel, public et
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266
privé, neuf et rénovation.
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Incitations à l’efficacité énergétique ?
Dépassement COS
Pour bénéficier du dépassement COS, le
pétitionnaire du permis de construire doit donc
justifier que la construction projetée respecte les
critères de performance énergétique permettant
l'attribution des labels « Très haute performance
énergétique énergies renouvelables et pompes à
chaleur, THPE EnR 2005 » ou «BBC 2005 » sous
réserve des dérogations prévues pour les maisons
individuelles par l'arrêté du 3 mai 2007 La
majoration des droits à construire peut également
être accordée à l'occasion de travaux nécessitant
une déclaration préalable.
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Certificat d’économie d’énergie CEE
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie est une mesure en
faveur de l'efficacité énergétique. Il repose sur une obligation de
réalisation d’économies d’énergie imposée par les Pouvoirs publics aux
vendeurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid et fioul
domestique).
Un objectif triennal a été défini (54 TWh du 1er juillet 2006 au 30
juin 2009), cet objectif étant réparti entre les opérateurs en fonction
de leurs volumes de ventes. Cet objectif est assorti d’une pénalité
financière prévue au IV de l’article 14 de la loi du 13 juillet 2005
susvisée est fixée à 0,02 euro par kilowattheure d’énergie finale pour
les vendeurs d’énergie ne remplissant pas leurs obligations dans le délai
imparti.
Les vendeurs d’énergie peuvent s’acquitter de leurs obligations par la
détention de certificats d’un montant équivalent, certificats obtenus à
la suite des actions entreprises en propre par les opérateurs ou par
l’achat à d’autres acteurs ayant mené des actions.
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Quel est l’objectif de réduction des consommations
énergétiques des bâtiments existants à l’horizon 2020?
38%
Le facteur 4 : division par 4 des émissions de gaz à effet
de serre à l’horizon 2050, intégralité du Plan Bâtiment,
avec notamment la confirmation de la norme de 50
kWhEP/m2/an exprimée en énergie primaire.
Quel est l’objectif minimal de niveau de performance
pour les logements sociaux à l’horizon 2020 ?
150kWh/m².an (pas de méthode précise pour le moment)
Étiquette C!
Pour quel type de bâtiment la loi Grenelle 2 prévoit une
obligation de travaux?
L’article 3 de la loi Grenelle 2 prévoit une obligation de
travaux dans un délai de 8 ans à compter du 1er janvier
2012 pour les bâtiments
tertiaires et de service public. 269
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les sources de différence entre les
consommations conventionnelles et mesurées
1- Température intérieure et scénarios d’occupation différents
: Le calcul conventionnel est fait pour une température
intérieure constante de 18-19°C dans toutes les pièces avec un
réduit de nuit pendant 8h et une semaine d’inoccupation en
période d’hiver.
2- Données météorologiques : le calcul conventionnel se fait
avec des fichiers météo s’appuyant sur une moyenne sur
30ans peuvent être observées plus de 20% d’écart d’une
année à l’autre selon la rigueur de l’hiver.
3- Le confort (température intérieure, nombre de pièces
chauffées) n’est pas le même entre un logement récent ou
amélioré et un logement très déperditif.
4- Le comportement des usagers n’est pas pris en compte
(scénarii d’occupation ; nombre d’occupants).
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Audit énergétique
• À compter du 01 janvier 20012 Décret no 2012-111 du 27
janvier 2012 , les bâtiments à usage principal
d’habitation en copropriété de 50 lots ou plus, équipés
d’une installation collective de chauffage ou de
refroidissement et dont la date de dépôt de la demande
de permis de construire est antérieure au 1er juin 2001
doivent faire l’objet d’un audit énergétique. Il appartient
au syndic de copropriété d’inscrire à l’ordre du jour de
l’assemblée générale des copropriétaires la réalisation de
cet audit.
• L’audit doit comporter des propositions de travaux
destinés à améliorer la performance énergétique du
bâtiment. Il doit être réalisé par une personne qualifiée
et indépendante.
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Le processus d’audit en copropriété
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Les dispositifs de financement de l’ADEME mis
en place pour accompagner les entreprises dans
leurs démarches de diagnostics
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l’organisation d’une copropriété
•Copropriété ? : Bâtiment dont la destination peut
être des logements ou des bureaux et qui compte
plusieurs copropriétaires.
•Conseil Syndical ? : Plusieurs propriétaires élus qui
assurent la gestion courante du bâtiment.
•Syndic ? : Entreprise ou bénévole qui gère le
bâtiment et notamment les relations avec les
entreprises prestataires de la copro.
•AG ? : Les décisions concernant la copro sont
votées en AG selon les règles suivantes (art.24,25
et 26 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965) :
–Majorité simple, majorité absolue, majorité double,
unanimité.
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Réchauffement climatique
Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier
rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat) indiquent que la température de surface du
globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires
au cours du XXIe siècle. Il existe une relation entre l’énergie
consommé et la production de Gaz à effet de serre.
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En quoi se manifeste le
réchauffement climatique?
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phénomène
de
Le niveau des océans monte
Des mers plus acides : le PH a passé de 8,25 à
8,14, en se chargeant de CO2
Plus de pluie et moins d’enneigement
Hausses des températures (diminution de la
surface de la banquise arctique
Des cycles végétatifs accélérés
Des espèces animales perturbées
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Quels sont les principaux gaz à effet de serre GES et
leurs effets sur l’environnement?
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants
gazeux de caractéristiques physiques et des durées
de vies dans l’atmosphère différentes. Ils occupent
moins de 0,1% du volume de l’atmosphère, auxquels
s’ajoute la vapeur d’eau (0,4 à 4%).
D’autres proviennent de l’activité humaine :
Méthane : CH4
N20 : protoxyde d’azote, issu de l’usage d’engrais azotés
en agriculture.
Les hydrofluorocarbures (HFC)
Halocarbures (CFC, HCFC,…) : dans la clim, les mousses
plastiques et les composants électroniques.
L‘ hexafluorure de soufre (SF6)
Les per fluorocarbures
(PFC)
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Pour comparer la contribution des GES:
on utilise le PRG (pouvoir de réchauffement globale qui
intègre leur effet sur une période de 100 ans.
Il s’exprime en kilo équivalent CO2 par kilo de gaz
concerné.
PRG = Gaz CO2/Gaz concerné
PRG CO2 = 1 pris en compte par le protocole de Kyoto.
GES
PRG
Durée de vie
CO2
1
200 ans
CH4
21
12 ans
N2O
310
120 ans
HFC
140 à 11 700
SF6
23 900
PFC
6 500 à 9 200
CF4
50 000 ans
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EFFET DE SERRE
C’est un phénomène naturel, sensible aux variations de la
composition de l’atmosphère, amplifiée par les émissions de
l’activité humaine.
soleil
CO2
5 750 °K
Terre
15°C
H 2O
GES = 0 T° = -18°C
GES naturel T° = 15°C
GES déséquilibré T° = ??
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Quel est la contribution des bâtiments aux GES?
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2010: projet Cancun
2009: Conférence de
Copenhague
2005: ratification pour la mise en œuvre
du Protocole de Kyoto
2002: Sommet mondial sur le Développement
durable, Johannesburg
1997: Conférence de Kyoto
1992: Conférence de Rio
1987: Rapport Brundtland, définition du concept de
« développement durable »
1972: Stockholm naissance du « concept d’éco
développement »
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En quelle année a été signé le protocole de Kyoto .
En décembre 1997, 38 pays industrialisés se sont engagés,
dans le cadre du protocole de Kyoto, à réduire leurs
émissions des six principaux gaz à effet de serre d'au
moins 5 % dans la période 2008-2012, par rapport aux
niveaux enregistrés en 1990.
Mais pour que ce protocole puisse entrer en vigueur, il
devait être ratifié par plus de 55 pays, totalisant plus de
55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les
États-Unis refusant toute ratification, il a fallu celle de la
Russie pour que le protocole puisse entrer en vigueur, le 16
février 2005.
NB. LOI no 2011-207 du 25 février 2011 autorisant la ratification des statuts de
l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), signés à Bonn le 26
janvier 2009.
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141
L’indice ATMO
L’indice de la qualité de l’air est destiné à qualifier globalement, chaque jour, la
qualité de l’air d’une ville ou d’une agglomération. Il est dénommé Indice ATMO
lorsqu’il concerne les collectivités de plus de 100 000 habitants et qu’il répond
aux critères de calcul définis par arrêté ministériel (22/07/2004)
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la couche d’ozone
La couche d'ozone représente un filtre naturel qui retient
la plus grande partie des rayons ultraviolets (UV) nocifs du
soleil. Les fluides frigorigènes composés de chlore (CFC et
HCFC) appauvrissent cette couche naturelle.
soleil
Stratosphère
°C
15Km
35Km
CO2
UV
Terre
15°C
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En hiver, le Soleil ne monte qu'à 20° au-dessus de l'horizon. Il éclaire en
lumière rasante et chauffe beaucoup moins le sol qu'en été où il monte à 66°
(angles donnés pour une latitude moyenne en France de 47°).
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Le label Haute
rénovation
performance
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énergétique
• Bâtiments résidentiels
Pour les bâtiments de logements, le label comporte deux
niveaux :
•
Un niveau « haute performance énergétique rénovation,
HPE rénovation 2009 » qui correspond à une consommation
d’énergie primaire de 150 kWh/m².an (modulée selon la zone
climatique et l’altitude) ;
•
Un niveau « bâtiment basse consommation énergétique
rénovation, BBC rénovation 2009 » plus performant, qui
correspond à une consommation d’énergie primaire de 80
kWh/m².an (modulée selon la zone climatique et l’altitude).
• Bâtiments non résidentiels
Pour les bâtiments non résidentiels, le label comporte un unique
niveau « bâtiment basse consommation énergétique
rénovation, BBC rénovation 2009 », qui correspond à une
consommation inférieure de 40 % à la consommation de
référence de la réglementation thermique « globale » des
bâtiments existants 0659194131 - HACHEMAOUI
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COMPARATIF DES LABELS DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
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COMPARATIF DES LABELS DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE
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Des normes et recueils de normes :
GA P50-784 Février 2010
Performance thermique des bâtiments - Guide d'application de la norme NF EN
13829 : 2001
NF EN ISO 13790 Novembre 2004
Performance thermique des bâtiments - Calcul des besoins d'énergie pour le
chauffage des locaux
NF EN 13829 Février 2001
Performance thermique des bâtiments - Détermination de la perméabilité à
l'air des bâtiments - Méthode de pressurisation par ventilateur
NF EN 13187 Juillet 1999
Performance thermique des bâtiments - Détection qualitative des irrégularités
thermiques sur les enveloppes de bâtiments - Méthode infrarouge.
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