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1918
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JANVIER 1918
Résumé du mois de janvier 1918
La continuation des pourparlers de paix à Brest-Litovk.
Le règne des maximalistes en Russie : Anarchie et guerre civile
Les discours de MM Lloyd George et Wilson, du comté Hertlino et du comté Czernin
Succès italiens à l'est d’Asiago.
Crise politique en Allemagne.
1er janvier 1918.
On apprend la reprise, par les Italiens, de la boucle de Zenson, sur la Piave.
Le général anglais Allenby qui, depuis la prise de Jérusalem, refoule progressivement les
forces turques, annonce une nouvelle avance de ses troupes au nord de la ville sainte.
4 janvier 1918.
Les délégués de la Quadruplice repoussent la demande des maximalistes de transférer le
siège des négociations de Brest-Litovsk dans une ville d'un pays neutre.
Les plénipotentiaires russes n'étant pas de retour à Brest-Litovsk pour la reprise des
pourparlers de paix, les délégués ukrainiens négocient seuls avec les représentants de la
Quadruplice.
(1) En Russie, le gouvernement reconnait l’indépendance de la Finlande.
5 janvier 1918.
M. Lloyd George, recevant les représentants des syndicats ouvriers anglais, fait un exposé
des motifs pour lesquels l'Angleterre continue la lutte contre les Empires centraux, et des
conditions qu'elle assignerait au rétablissement de la paix.
On annonce que, après une courte trêve, la lutte entre maximalistes et ukrainiens a repris
dans la Russie du Sud.
6 janvier 1918
(1) A Berlin, le gouvernement reconnait l’indépendance de la Finlande.
(3) Devant le congrès des syndicats, le Premier ministre Lloyd George déclare que la
restitution de l’Alsace-Lorraine à la France fait partie des buts de guerre de la Grande-Bretagne
(3) Les députés tchèques et slovaques au Parlement d’Empire se prononcent en faveur de
l’indépendance de la Tchécoslovaquie
7 janvier 1918.
Une sédition éclate à Lisbonne : des marins se révoltent, à bord de certains navires, et
dans leurs casernes. Le mouvement paraît suscité par les démocrates désireux de reprendre le
pouvoir qu'ils ont perdu lors de la révolution du 5 décembre 1917.
(1) A Berlin, l’Allemagne retire 75 000 hommes du front de l’Est, pour les transférer sur le
front occidental.
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(3) Les Bolcheviks lancent une offensive contre Kiev
(3) En France, le Conseil des ministres décide la reprise du recrutement en AOF et son
extension à l’AEF
(3) Aux USA, le président Wilson présente devant le Congrès son programme de paix.
Parmi les « 14 points » figurent le respect de la souveraineté de la Russie, la restauration intégrale
de l’indépendance de la Belgique, la libération du territoire de la France et « la réparation du tort
causé par la Prusse en ce qui concerne l’Alsace-Lorraine », la rectification des frontières italiennes
conformément au principe des nationalités, le développement autonome des peuples de l’Autriche-
Hongrie, l’évacuation de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro, le développement autonome
des nations non turques de l’Empire ottoman, la constitution d’un Etat polonais indépendant et la
création d’une Société de Nations destinée à « offrir des garanties mutuelles d’indépendance
politique et d’intégrité territoriale aux petits comme aux grands Etats ».
8 janvier 1918
Le président Wilson expose devant le Congrès des Etats-Unis (Chambre des députés et
Sénat réunis) le programme de la paix démocratique pour laquelle luttent les Alliés.
(2) Le président Wilson annonce son programme de paix en « quatorze points » :
souveraineté de la Russie, libération de la France, développement autonome des peuples de
l’Autriche-Hongrie, création d’une Société des Nations. Il vise à transposer la démocratie libérale à
l’échelle internationale et à asseoir l’expansion commerciale sur un ordre international mutuellement
consenti.
(1) Aux Etats-Unis, le président Wilson présente au Congrès son plan
de paix en 14 points.
Les négociations reprennent entre les délégués russes, enfin arrivés à
Brest-Litovsk, et les délégués de la Quadruplice.
Le général Grossetti, qui prit une part glorieuse à la bataille de la
Marne, puis à la bataille des Flandres, en 1914, et qui commanda depuis l'armée
française d'Orient, meurt à Paris.
(2) Redressement de l’armée italienne au début de l’année.
Gal Grossetti
11 janvier 1918
M. Stephen Pichon, ministre des Affaires étrangères, répond à la Chambre à une
interpellation des socialistes sur la conduite diplomatique de la guerre ; il déclare que la décision de
refuser aux socialistes des passeports pour Pétrograd sera maintenue. Il expose les buts de guerre
de la France.
(3) En France, Stephen Pichon rejette les propositions de paix du gouvernement soviétique
et condamne le « pouvoir usurpateur » instauré en Russie.
12 janvier 1918.
A Brest-Litovsk, la délégation allemande fait connaître le refus de l'Allemagne d'évacuer
les territoires russes occupés par ses armées : Courlande, Lithuanie, Riga, îles du Golfe de Biga.
14 janvier 1918.
(1) Attaque aérienne française au dessus de Karlsruhe
M. Caillaux, député, ancien président du Conseil des ministres, est arrêté, en raison de la
découverte de certains documents compromettants, soit en Italie, soit en Amérique.
Des grèves provoquées par la réduction de la ration du pain éclatent en Autriche et en
Bohême.
On signale de graves désordres en Finlande : les troupes maximalistes venues de Pétrograd
et les révolutionnaires finlandais se livrent à de regrettables excès.
Les négociations de Brest-Litovsk, suspendues le 12, reprennent : on s'y occupe du sort des
territoires occupés par les Allemands.
15 janvier 1918.
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On annonce que, au cours de plusieurs entrevues, de violentes discussions auraient éclaté, à
Berlin, entre le chancelier, soutenu par Guillaume II, et les chefs militaires. La crise se termine par
la victoire du parti militaire annexionniste.
(1) En France, arrestation de J. Caillaux.
(1) En Autriche-Hongrie, la grève générale des travailleurs s’étend aux villes de Budapest
et de Prague.
17 janvier 1918.
Des dépêches font connaître qu'à Odessa la lutte bat son plein entre Ukrainiens et
bolchevickis.
18 janvier 1918.
A Pétrograd, la Constituante s'ouvre : les maximalistes, qui lui sont hostiles, font tirer sur
la foule qui manifeste en faveur de l'Assemblée ; il y a 15 tués, 94 blessés. Les négociations entre
les maximalistes et les Empires centraux sont de nouveau suspendues. Elles continuent cependant
entre les Ukrainiens et la Quadruplice.
(3) En raison des revendications territoriales de l’Allemagne, Trotski, chef de la délégation
russe à Brest-Litovk, demande une suspension des négociations de paix
19 janvier 1917
(1) En Russie, le gouvernement soviétique disperse l’assemblée constituante par la force.
(3) Le président du Conseil, Clémenceau se rend pour la première fois sur le front
20 janvier 1918.
Un communiqué anglais annonce que les croiseurs allemands Breslau et Goeben, réfugiés à
Constantinople depuis le début de la guerre, ont tenté pour la première fois une sortie en
Méditerranée. Des forces navales anglaises ont coulé le Breslau et contraint le Goeben à s'échouer,
très endommagé, à la pointe de Nagara. Les négociations entre les Ukrainiens et la Quadruplice
aboutissent à une entente qui fixe les bases du traité de paix futur. Elles sont ensuite renvoyées au
30 janvier 1918. Le comité des Soviets dissout la Constituante russe.
21 janvier 1918.
A Paris, le Sénat se réunit en cour de justice, afin de juger M. Malvy, ancien ministre de
l'Intérieur, objet des accusations de M. Léon Daudet.
On annonce la fin du mouvement gréviste en Autriche et en Bohême.
22 janvier 1918
(3) Le comité central du parti bolchevique décide d’adopter par 9 voix contre 7 la
proposition de Trotski de cesser la guerre sans signer la paix
23 janvier 1918,
(1) En France, restriction alimentaires. La carte de pain donne droit à 300 grammes par
jour.
24 janvier 1918.
Le chancelier de l'empire allemand, comte Hertling, fait à la Commission plénière du
Reichstag un exposé politique en réponse à M. Wilson. Il affirme l'impossibilité pour l’Allemagne de
restituer à la France l’Alsace-Lorraine, « désannexée » en 1871.
Le comte Czernin fait, au nom du gouvernement autrichien, une réponse à M. Lloyd George
et à M. Wilson.
On annonce des succès ukrainiens en Moldavie, et une bataille entre Roumains et
bolchevickis à Kichinef (Bessarabie).
(3) Répondant au discours du président Wilson prononcé le 8 ; le chancelier Hertling et le
comte Czernin repoussent toute idée de cession territoriale
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25 janvier 1918.
Les Polonais se dressent contre les maximalistes dans la région de Mohilef.
Dans l'Oural, suivant des nouvelles de Pétrograd, les Cosaques sont entrés en lutte avec les
maximalistes.
En Ukraine, l'anarchie continue : les Ukrainiens anti-maximalistes sont aux prises avec les
bolchevickis russes et ukrainiens.
27 janvier 1918
(1) En Finlande, les communistes tentent de prendre le pouvoir par la force.
28 janvier 1918.
Entre Asiago et la Brenta, les Italiens, qui ont attaqué la veille, enlèvent à l'ennemi le Col
del Rosso et le Col d'Echelle.
Un vaste mouvement gréviste éclate à Berlin.
Des dépêches annoncent que la Rada ukrainienne aurait été renversée par les bolchevickis
et remplacée par un Soviet maximaliste.
Le Sénat, constitué en cour de justice, entend le réquisitoire du procureur général en ce
qui concerne l'affaire Malvy, et conclut à un supplément d'informations.
(1) En Russie, constitution de l’Armée rouge sous l’impulsion de Trotsky.
(3) 4000 ouvriers se mettent en grève à Berlin. Le commandement militaire interdit les
assemblées dans les usines et l’élection de comités de grève.
29 janvier 1918.
Les Italiens s'emparent du Mont Val Bella, progressent sur le Sasso-Rosso, et font 2 600
prisonniers.
On apprend qu'en Finlande le mouvement révolutionnaire s'aggrave : les membres de
l'ancien Sénat (pouvoir exécutif) ont dû s'enfuir de la capitale, Helsingfors.
30 janvier 1918.
Plusieurs groupes d'avions allemands bombardent l'agglomération parisienne : il y a 49
morts et 206 blessés. Un avion ennemi est abattu.
Les négociations reprennent à Brest-Litovsk: trois délégués maximalistes ukrainiens
s'adjoignent à la délégation russe.
(3) Le commandement militaire annonce le renforcement de l’état de siège et la mise en
place de cours martiales extraordinaires
(3) L’aviation allemande lâche 14 tonnes de tombes sur paris. On dénombre une quarantaine
de morts et 200 blessés.
(3) Pékin déclare la guerre à la Confédération du Sud
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Le journal du 24 mars 1918 n’est pas répertorié. De ce fait les informations
concernant la période du mois de février ne sont pas connues
Février 1918
(2) échec de la négociation Armand-Revertera.
1
er février 1918
(1) 4 escadrilles de Gotha bombardent Paris. Le bilan est de 45 morts et 207 blessés.
(3) A la suite du mouvement de grèves déclenché en janvier, le commandement militaire
allemand menace de faire passer les usines sous le contrôle de l’armée
(3) Autriche-Hongrie, les marins de Cattaro se mutinent et immobilisent 40 navires.
L’action sera réprimée par la flotte allemande
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4 février 1918
(3) Le Conseil supérieur de guerre réuni à Versailles déclare que les récentes réactions du
chancelier Hertling et du comte Czernin au discours du président Wilson montrent qu’il est
nécessaire de redoubler d’efforts pour gagner la guerre
7 février 1918
(3) Les forces bolchéviques s’emparent de Kiev
9 février 1918
(2) Paix séparée entre l’Allemagne et le gouvernement ukrainien à Kiev.
(3) Le gouvernement de Clémenceau confirme l’accord de la France avec la Grande-
Bretagne en faveur de l’instauration d’un foyer juif en Palestine
(3) Ukraine, la délégation de la Rada signe une paix séparée avec les puissances centrales à
Brest-Litovsk
10 février 1918
(3) Engagé volontaire, Gabriele d’Annunzio organise un raid naval conte les Autrichiens (la
Beffa di Buccari)
(3) Trotski annonce la décision du gouvernement bolchévique d’ordonner la démobilisation
générale sans pour autant signer la « paix d’agression »
11 février 1918
(1) En Russie, la paix est signée entre les Empires centraux et la république autonome
d’Ukraine.
(3) En Roumanie, le général Avarescu succède à Ion Bratianu comme Premier ministre
(3) Aux USA, a la suite de la réponse de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie à son
message du 8 janvier, le président Wilson fait une nouvelle déclaration de principe devant le
congrès : « Les peuples et provinces ne doivent plus être troqués entre les gouvernements comme
des troupeaux ou comme des pions sur un échiquier à jamais discrédité qu’est l’équilibre des
puissances.
13 février 1918
(3) A la suite de la déclaration de Trotski, l’Allemagne décide de reprendre les hostilités.
14 février 1918
(1) En Arménie, offensive turque.
(1) A Varsovie, vives manifestations contre la cession de territoires polonais à l’Ukraine.
16 février 1918
(1) A Bagdad, les turcs incendient la bibliothèque, 20 000 livres détruits.
17 février 1918
(3) En Russie, le comité central du parti bolchévique adopte la proposition de Trotski de
reporter les négociations de paix jusqu’à ce que l’offensive allemande se soit développée et que ses
effets parmi les masses dans les pays ennemis et alliés se fassent sentir. Comme le demande
Lénine, la Russie signera la paix si l’offensive ne provoque pas de soulèvement révolutionnaire.
18 février 1918
(1) En Russie, le commandement suprême de l’armée allemande reprend les hostilités, le
représentant des soviets aux négociations de paix ayant abusé des manœuvres dilatoires.
19 février 1918
(1) En Allemagne, raid aérien français sur Mannheim.
(1) A Brest-Litvosk le gouvernement soviétique accepte les conditions de paix allemandes.
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