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SOMMAIRE
Mots-clés : aires marines protégées, réseau national, suivi écologique, indicateurs
biophysiques, plan de gestion, écosystèmes marins, biorégions
Protéger et conserver les écosystèmes semble devenu un enjeu mondial et malgré les
efforts soutenus des gouvernements et des organismes internationaux, seulement 1 % de
la surface des océans est protégée. L’outil par excellence de protection de la biodiversité
marine est l’aire marine protégée (AMP) et on en recense près de 5 000 sur la planète.
Pour faire suite à la demande de la Convention sur la diversité biologique de mettre en
place un réseau d’AMP, le gouvernement canadien a publié en septembre 2011 son
Cadre national pour le réseau d’aires marines protégées du Canada. Le réseau national
d’AMP espère faciliter la coordination entre les diverses agences et démontrer plus de
transparence quant à la gestion des AMP. Par contre, le gouvernement n’a pas encore
émis de lignes directrices quant aux procédures de suivi écologique pour les AMP
membres du réseau national.
C’est donc dans ce contexte que s’inscrit ce travail d’élaboration d’un protocole
standardisé de suivi écologique pour les AMP membres du réseau national canadien
d’AMP. L’objectif principal vise le développement d’un protocole standard qui pourra être
utilisé par toutes les AMP afin de faciliter l’évaluation de l’ensemble des écosystèmes
marins du réseau national ainsi que la diffusion des données récoltées. À cette fin,
plusieurs programmes internationaux de suivis écologiques ont été analysés afin de
déterminer à quel niveau de gestion (fédéral, régional ou individuel) un protocole de suivi
écologique peut être appliqué.
Les résultats de l’analyse ont permis de cibler un niveau de gouvernance où un protocole
standard peut être mis en place et d’y rattacher des indicateurs mesurables. Ainsi, la
gestion écologique des AMP au niveau biorégional permet l’élaboration d’un protocole de
suivi écologique qui est applicable aux différentes AMP de cette même biorégion. Les
indicateurs du suivi ont été développés afin de mesurer et d’évaluer les composantes des
écosystèmes de la biorégion. Ces indicateurs peuvent être adaptés et spécifiés dans les
plans de gestion de chaque AMP selon leurs composantes.