L'étoile des Mages
( COMPILATION )
1°/
vu sur le site
sciencepresse.qc.ca/archives/man211298.html :
«« L
es progrès de l'astronomie au cours du dernier siècle, associés aux progrès
de l'informatique depuis 10 ans, ont permis de mettre
deux hypothèses de côté.
D'une part, celle des
étoiles filantes
: ces cailloux cosmiques -des météorites,
en fait- qui s'enflamment en entrant dans notre atmosphère sont trop éphémères
(quelques fractions de secondes!) pour s'accorder avec le récit de la Bible.
D'autre part, la
comète
: s'il s'était vraiment agi d'un de ces objets promenant
dans le ciel, pendant des semaines, cette longue queue, toute la population du Proche-
Orient l'aurait vu. Or, selon la légende, il semble que seuls les Mages aient aperçu le
phénomène. Par ailleurs, une comète était un phénomène déjà bien connu de ces
Mages-astrologues, spécialistes de l'observation du ciel.
L'hypothèse d'une
supernova
passe un peu mieux la rampe : une étoile qui ex-
plose dans un coin ou l'autre de l'univers devient soudain visible à l'oeil nu chez nous,
donnant l'illusion qu'une "nouvelle étoile" vient de naître. Sauf que dans un tel cas, les
Mages n'auraient pas non plus été les seuls à observer... et à s'étonner!
Reste l'hypothèse de la "
conjonction planétaire
": à intervalles réguliers, deux
planètes se croisent dans notre ciel, et même se "rencontrent", donnant pendant quel-
ques jours l'illusion d'une étoile soudain plus brillante. Dans des cas plus exceptionnels,
trois planètes se croisent : l'informatique nous permet aujourd'hui de reconstituer à re-
bours le mouvement des planètes, et de constater que l'an 3 et l'an 2 avant Jésus-Christ
sont le théâtre d'
une triple conjonction
: la planète Jupiter croise une étoile très brillante
appelée Régulus puis, quelques mois plus tard, dans la même région du ciel, la planète
Vénus.
Un tel événement aurait pu impressionner les Mages, conscients qu'il s'agissait
là d'un phénomène rare. Mieux encore: à l'affût de signes du ciel, ces grands prêtres au
service des rois auraient pu être impressionnés par une rencontre entre Jupiter, planète
des rois, et Régulus, étoile des rois...
Chose certaine, la légende continue de fasciner: dans la dernière édition du Ar-
chaeological Magazine,
on évalue à 250
le nombre d'articles scientifiques majeurs con-
sacrés à ce phénomène entre 1900 et 1975. Et tout cela, pour
une légende
qui fait en
tout et pour tout...
deux paragraphes!
Car s'
il y a un problème, c'est bien celui-là: sur les quatre Evangiles, le récit des
Rois mages n'est relaté que dans un seul, celui de Mathieu
!
Comme l'expliquait l'an dernier à l'Agence Science-Presse
Jean-Pierre Urbain, direc-
teur des Editions Astronomiques,
"une seule mention par un seul évangéliste d'un
événement astronomique dont il ne fournit aucune description, c'est très
mince."
++++++++++++++++++++++
1
2°/
Mise à jour du 28 nov. 05 : vu sur <
sciencepresse.qc.ca>
L’étoile ? Reconstitution astronomique :
En outre, on peut aujourd'hui reconstituer un tel événement. La mécanique des
corps célestes obéit en effet à des cycles scrupuleusement précis: on peut donc, grâce à
des logiciels perfectionnés - et même à des logiciels en vente dans le premier magasin
d'astronomie venu - reconstituer le ciel tel qu'il apparaissait à n'importe quel moment
de l'Histoire.
Et de fait, on s'aperçoit en jouant à ce petit jeu qu'il y a bel et bien eu une con-
jonction planétaire spectaculaire à l'époque présumée de la naissance de Jésus. La pé-
riode joiniant l'an 3 et l'an 2 avant Jésus-Christ est le théâtre d'une conjonction triple.
D'abord, la planète Jupiter croise deux fois une étoile très brillante nommée Régulus.
Quelques mois plus tard, en juin de l'an 2 av. J.C., dans une autre partie du ciel, la
même Jupiter croise cette fois la planète Vénus.
En 1996, des astronomes utilisant un tout nouveau logiciel mis au point par la
NASA, ont même conclu que cette dernière "rencontre" avait probablement été plus
"serrée" qu'on ne l'avait calculé jusqu'ici: les deux planètes se seraient véritablement
"fondues" pour donner l'illusion de n'être plus qu'une seule et même étoile.
Cet événement -une triple conjonction planétaire, phénomène rare par rapport
aux conjonctions simples- aurait été de nature à fortement impressionner les Mages,
qui étaient des observateurs aguerris du ciel. Et comme ils étaient aussi des grands prê-
tres au service des rois, ils auraient nécessairement cherché une signification à cet évé-
nement.
Or Jupiter était la planète des Rois. Et Régulus, l'étoile des Rois... Comment ne
pas y voir un signe... royal? dénominations postérieures…
Une seule petite mention de l'événement
Mais il y a un problème plus profond avec le récit de l'étoile des Mages. Plus
embêtant. Toutes ces hypothèses prennent pour acquis que le récit des Mages est véri-
dique. Or, ce récit, aussi séduisant soit-il, doit être pris avec circonspection. Car la
question demeure ouverte.
En astronomie, on a coutume de dire qu'un phénomène astronomique -par
exemple, la découverte d'un nouvel astéroïde- n'est enregistré que lorsqu'il a été corro-
boré par un deuxième astronome. Or, ce qu'on a ici, c'est une seule et unique mention,
dans l'Evangile selon Mathieu, mais dans aucun des autres Evangiles. Une seule men-
tion, avec fort peu de descriptions de surcroît: le texte, après tout,
ne fait que deux pe-
tits paragraphes
.
André Myre, bibliste à la Faculté de théologie de l'Université de Montréal se
tient lui aussi assez loin de l'histoire de l'Étoile. "C'est vrai qu'on sait, sur tout ça, très
peu de choses. Et la tentation de chercher dans le passé d'un grand Homme des signes
2
qui auraient marqué son arrivée est assez courante."
Ce n'est pas la seule chose qui reste floue ou imprécise autour de la naissance
du Christ. Par exemple, rien dans le texte biblique ne fait mention du 25 décembre. On
sait aujourd'hui que c'est au IVe siècle qu'a été désigné le 25 décembre comme anni-
versaire de Jésus, et on sait même pourquoi : afin de concurrencer une fête très popu-
laire de l'époque, celle célébrant le solstice d'hiver chez les Romains, ce moment de
l'année où les jours cessent de raccourcir. Une fête de la lumière, quoi: beau symbole
pour un Enfant-Roi né sous une... bonne étoile !
Etoile, année imprécise, anniversaire déplacée: pas étonnant devant tant
d'incertitudes que les tentatives d'explications scientifiques entourant la naissance de Jé-
sus se cantonnent aujourd'hui encore dans de
prudents
conditionnels. »»
Luc Dupont
+ + + + + + + + +
L
3°/
Mise à jour du 28 nov. 05 . Vu sur <
mythes-et-legendes.net/etoile.php3> :
L’Étoile des Mages :
Datation historique et explication du phénomène
Un premier indice historique montre que ce n'est pas à l'an 0 comme le veut la
tradition puisque Hérode est mort en 4 avant notre ère. De plus tout semble indiquer
que l'époque du massacre des jeunes enfants aurait eu lieu vers 7 ans avant notre
ère.C'est pour cela que depuis des siècles les astronomes tentent d'établir la réalité sur
l'étoile.
La première idée se
rait celle d'une comète. Cependant a
ucune des comètes
répertoriées à ce jour n'a pu être visible à cette date, même si l'on puisse admettre que
cette dite comète aurait disparue depuis.
Ensuite les esprits penchèrent en faveur d'une nova, ou une su
pernova,
c'est à
dire des étoiles en train d'exploser et qui deviennent fort brillantes dans le firmament.
Mais les plus proches datent de 134 avant notre ère et de 123 de notre ère.
La seule théorie encore viable serait celle de Kepler dès 1606. Selon lui ce se-
rait le souvenir d'une triple conjonction
de Jupiter et de Saturne dans le signe des
Poissons, cela signifiant q
ue ces deux planètes se sont trouvées par trois fois alignées
par rapport à la terre dans la constellation du poisson. Il est possible de déterminer que
depuis 4000 ans cela n'à eu lieu qu'en 8690 et en …7 avant notre ère, c'est à dire vers
le 12 avril, le 3 octobre et le 4 décembre.
L'astronomie comme l'histoire tendent à confirmer que l'étoile de Bethléem est
bel et bien un phénomène authentique et non un signe miraculeux. On peut donc in-
terpréter les descriptions des textes sacrés : des astrologues juifs
? de Babylone ayant
observé la première conjonction vers le 12 avril de l'an 7, puis à nouveau vers le 3 oc-
tobre, y voient le signe de l'arrivée du messie et se mettent en route et arrivent à Jéru-
salem vers la fin du mois de novembre. La troisième conjonction les confirme dans
leur certitude, et ils partent vers le 4 décembre au soir en direction de Bethléem, à huit
kilomètres au sud de Jérusalem, guidés par un gros point lumineux dans la nuit tom-
3
bante. Trouver l'étable dans une si petite localité n'est qu'une question d'heures. Toute-
fois les textes précisent que l'étoile a désigné l'étable. Des auteurs voient là un effet
destiné à insister sur l'aspect divin de l'épisode et d'autres l'intervention de l'inspiration
de Dieu sur les mages lorsque ceux ci arrivent à Bethléem. Un point qui ne sera sans
doute jamais éclairci.
+ + + + + + + + +
4°/
màj du 23 nov. 05. Vu sur <cybersciences.com/cyber/3.0/n1601.asp> :
L'étoile des Mages serait Jupiter
Relisez la version grecque des Évangiles.
Ajoutez-y une simulation astronomique informatisée et un zeste d'astrologie.
Qu'obtenez-vous? Une théorie selon laquelle Jupiter aurait été l'étoile des Mages.
USA : 22/12/1999 - Chaque année ou presque, un nouvel astronome y va de sa théo-
rie. Cette fois, c'est au tour de Michael Molnar, de l'Université Rutgers, aux États-Unis.
Selon lui, l'étoile des mages était Jupiter. Et c'est son passage derrière la Lune qui au-
rait convaincu les Mages, férus d'astrologie, que quelque chose d'important se tramait.
L'histoire de Michael Molnar commence en 1991, lorsqu'il achète une pièce de mon-
naie romaine à l'effigie d'un bélier regardant une étoile. Cette pièce commémore
l'annexion de la Jérusalem par Rome : le bélier, en effet, est le signe astrologique asso-
cié à la Judée à l'époque. Un peu plus tard, l'astronome tombe sur une version grecque
de l'Évangile selon Mathieu. À ses yeux, le passage traitant de l'étoile des Mages peut
s'y interpréter comme l'histoire d'une planète devenue stationnaire (parce qu'elle amor-
çait un mouvement rétrograde) au moment où elle se levait, peu avant le lever du So-
leil.
Pourquoi un tel mouvement aurait-il attiré l'attention des Mages? Les croyances astro-
logiques en vogue à l'époque stipulent qu'un enfant né quand la Lune passe devant Ju-
piter est de nature divine et quasi-immortelle. À l'époque, astronomie et astrologie en-
tretiennent des liens incestueux et les Mages ne font pas exception. Convaincus qu'un
roi va naître, ils se mettent en route. Et comme la conjonction aura lieu dans la cons-
tellation du Bélier, ils se dirigent vers la Judée.
Quand ce passage de la Lune devant Jupiter rétrograde en Bélier a-t-elle eu lieu? Fi-
dèle aux Évangiles, Michael Molnar cible les quelques années qui suivent la conquête
de Jérusalem par les Romains et qui précèdent la mort du roi Hérode (décédé, ironi-
quement, quatre ans avant l'ère chrétienne). Puis, il démarre une simulation informati-
que. Résultat : cette conjonction astronomique a eu lieu le 17 avril de l'an 6 avant
Jésus-Christ.
L'étoile des Mages était donc une planète, selon l'astronome. Ou plus précisément, le
passage de la Lune devant cette planète, Jupiter. Bien d'autres théories ont été propo-
sées au fil des ans, mais celle-ci possède un attrait particulier. Cette occultation de Jupi-
ter fut un événement fort peu spectaculaire. Seuls des gens instruits et calés en astro-
4
nomie, comme les Mages, ont pu y porter attention. Ce qui explique sans doute pour-
quoi l'évangéliste a voulu souligner la chose. »»
Philippe Gauthier,
màj. 22/12/1999
+ + + + + + + + +
5°/
Màj du 28 nov. 05
, art. vu sur http://cura.free.fr/16christ.html le 6 janv. 05 :
L'étoile de Bethléem:
Un scénario organisé par des astrologues
par Patrice Guinard, Docteur es Lettres
Abstract in English
: Jesus was born on September 15, 7 B.C. at around 6 pm in
Bethlehem, under the opposition of the Sun in Virgo to the conjunction Jupiter-Sa-
turn at its rising. This assumption explains the words of the magi to Herod: "We saw
his star at its rising", which supports the supposition that this "star" had not yet
disappeared and that it could be observed again, and the enigmatic metaphor of the
Virgin (the text of the Gospel "born of a virgin" could be read rather "born in the
sign of Virgo"). The simultaneity of the astronomical event occurred with the arrival
of the Messiah, king of the Jews (Jupiter, the royal planet, beneficial, in conjunction
with Saturn, the planet of the Jews). The symbol of Pisces would have been preserved
as a form of recognition and a rallying sign for the first Christian communities. This
is the "classic" theory of Ferrari d'Occhieppo (1969) - Hughes (1979) - Seymour
(1998)...
An indicator, however plausible, remains just a presumption; the union of several
concordant indicators can be more convincing. My view is that this theory agrees
with a second theory, of Essenian origin, which determines the maximum of "parts of
light" for the 15th of September for each year (see Qumran ms 4Q186). Thus the
birth of the Messiah has been anticipated and prepared for, and organized by the Je-
wish Essenian community - by astrologers - and the child has been educated for his
future function as in the case of the future dalai-lama.
L'étoile de Bethléem
"Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que
des ma-
ges venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : "Où est le roi des Juifs
qui vient de naître ? Nous avons vu son astre à son lever et nous sommes venus lui
rendre hommage." (Matthieu 2. 1-2)
Le texte de l'Évangile de Matthieu aur
ait
été rédigé vers l'an 90 A.D., soit cinq ans
après celui de Luc, 25 ans après celui de Marc, et près d'
un siècle après
la naissance du
Christ ;
ses plus anciens fragments connus sont encore postérieurs d'un siècle
.
Seul
ce texte rapporte le récit de l'étoile. D'après le récit de Luc, un ange annonce
la naissance de Jésus à un groupe de bergers. Que croire du récit de Matthieu, qu'on
retrouve aussi dans l'
Évangile apocryphe de Jean ? On sait qu'un astre mentionné par
une vision de Balaam (
Nombres
, 24.17) a été interprété comme indiquant la naissance
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