Hugues, le preux chevalier.

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Hugues, le preux chevalier.
Margot AUBOURG - Inès BARBEZIEUX
5°5 - 5°6
Sous la direction de Mme Bordes 2010-2011
illustration et 1ère de couverture réalisées par Margot.
C'est l'histoire d'un chevalier qui s'appelait Hugues. Il vivait dans le château d'un grand
seigneur. Hugues avait un père qui était un puissant et valeureux chevalier. Il en était très fier mais
celui-ci était mort au combat. Hugues s'entraînait à devenir aussi fort que son père.
Hugues avait une allure fière et imposante sur son fidèle destrier qui l'accompagnait en toutes
circonstances. Hugues n'avait pas besoin de rennes car lui et son cheval étaient très complices
comme des amis. Il était toujours habillé avec une cotte de maille et de bonnes sandales de cuir qui
tenaient bien. En plus de cela, il avait un équipement complet. Il avait un heaume qui épousait bien
sa forme du visage et un écu très couvrant pour mieux se protéger. Pour combattre il disposait d'une
épée bien tranchante ornée de pierres précieuses et une lance très légère qui était donc facile à
manier. Il avait un visage carré qui donnait une petite impression de sévérité, des yeux magnifiques
en amande et d'un joli vert. Il était joufflu et bronzé. Il avait des cheveux courts et bruns, un nez fin
et droit et de fines lèvres. Au combat Hugues était courageux et valeureux tandis que face à l'amour
il semblait romantique et tendre. Il avait de surcroît trois autres qualités. Il était responsable dans ses
actions, serviable auprès de ses compagnons et sincèrement pieux. Ses qualités étaient à la hauteur
de sa beauté.
Mais un jour, alors qu'il avait fini son dernier entraînement de la journée, son précepteur lui
annonça :
« Hugues , vous devez prouver que vous êtes digne d'être un puissant chevalier comme l'était votre
père. Je vous confie une mission. A Toulouse, rode une bête qui ravage les forêts et bientôt les
châteaux. Vous devez la tuer ! » .
C'est alors qu'Hugues partit à Toulouse. Hugues prit son cheval et galopa comme un fou le
cœur battant.
Au bout de trois jours, alors que Hugues s'arrêtait dans différents villages pour y dormir et y
manger, il se perdit dans une forêt. Mais cette forêt n'était pas ordinaire et Hugues l'avait aperçue
car les branches des arbres bougeaient dans tout les sens. Soudain une racine sortit de terre et
attrapa Hugues. Il se débattit comme il put, coupa toutes les racines qui l'entouraient et les feuilles
qui lui coupaient la peau. Il réussit à se sortir des branches qui ressemblaient maintenant à des
épées .Il monta sur son destrier et traversa cette forêt maléfique au triple galop.
Au sortir de la forêt, Hugues était perdu. Autour de lui il y avait des champs à perte de vue,
aucune habitation, il avança sur son cheval malgré ses blessures. Au bout d'un certain temps, il
aperçut non loin de là un moine, il se mit au trot, vint à lui et lui demanda le chemin :
« Oh ! Dieu soit loué, je n'y croyais plus. Mon bon monsieur, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer
la route de Toulouse ?
Vous n'en êtes plus très loin, Messire, il vous faut galoper un peu, prendre le sentier de droite et
avancer jusqu'au village de Morandrin ; prenez ceci c'est une pâtisserie de ma spécialité. Bonne
chance ! »
C'est alors que Hugues partit sur le chemin de Toulouse au galop. Il suivit le sentier que le
moine lui avait conseillé. Puis il arriva au village de Morandrin qui se trouvait en pleine forêt. Mais
lorsqu'il arriva, ce n'était plus un village, tout étaient en cendres, et les maisons brûlées, un paysage
terrifiant où le chao régnait. Il dut continuer sa route sans boire ni lui, ni son cheval, mais il put
manger la pâtisserie du moine qui était très bonne. Enfin il arriva à Toulouse. Il alla se trouver au
château et le roi lui même l'accueillit mais il était quand même méfiant.
Le roi lui apprit qu'une bête ravageait les forêts des alentours. Le roi était accompagné de sa fille.
Lorsqu'Hugues et la fille du roi se regardèrent, ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de
l'autre. Grâce à cela Hugues voulait montrer sa bravoure à sa dame et il demanda au roi :
« Puis-je partir tuer cette bête ?
-Oui mais ma fille me conseille de vous donner plusieurs de mes chevaliers car ce combat sera rude
et difficile ! répondit le roi.
-Soit ! Je partirais avec les chevaliers que vous aurez choisis ! »
Alors Hugues alla se préparer, soigna ses quelques blessures, mangea et but comme si c'était
son dernier repas. Puis il monta sur son fidèle destrier et dix chevaliers le rejoignirent. Ils partirent
donc vers la forêt. C’était le début de sa mission. Hugues s'avança à la lisière de la forêt qui
surplombait une colline. Là, il entendit un cri strident et lointain qui était produit par la bête. Il entra
donc dans les fourrés d'où le cri prolongé venait. Mais au bout d'un moment, le cri s'arrêta et
Hugues dut continuer sans aucun guide. La forêt était sombre et effrayante. D'immenses arbres
s'élevaient et les chevaliers paraissaient minuscules par rapport à cette profonde et épaisse forêt.
Toutes les feuilles des arbres étaient fanées et par terre la boue était visqueuse comme de la vase.
Tout était calme lorsqu’une ombre surgit et Hugues s'arrêta net. Une odeur nauséabonde assaillit ses
narines et le pire était encore à venir.
Soudain le cri retentit à nouveau à quelques pas. Lorsque les chevaliers arrivèrent à l'endroit
exact du cri, se dressait une immense ombre à la forme d'un dragon. L'animal cracha du feu sur
tous les chevaliers.
Plusieurs moururent brûlés, mais il restait des chevaliers qui eux s'étaient protégés avec leur écu.
Parmi les cinq chevaliers il y avait Hugues . Soudain le dragon déploya son immense queue sur les
chevaliers qui furent tous emportés à l'exception de Hugues qui se tenait à l'écart. Jusqu'à présent il
s'était bien débrouillé mais maintenant il était seul. Hugues était très habile et il grimpait aux arbres
sans que le dragon s'en aperçoive. Hugues se laissa tomber sur le cou du dragon lorsqu'il atteignit la
plus haute branche de l'arbre. Puis avec sa lance, il trancha le cou de la bête dont la tête tomba par
terre. Mais Hugues était grièvement blessé près du cœur et il pouvait mourir à tout moment. Il
s'évanouit. Pendant ce temps, au château , la fille du roi ne voyant pas revenir Hugues, supplia son
père d'aller voir s'il était en vie et si la bête était morte.
« Je vais envoyer deux chevaliers pour constater la situation », dit son père.
Alors deux chevaliers partirent . Ils trouvèrent Hugues , à coté de la bête , gisant. Les deux
chevaliers l'emportèrent et l'un d'entre eux coupa la langue de la bête pour preuve qu'elle était morte
Quand ils arrivèrent au château, ils transportèrent Hugues pour qu'on le soigne. Mais la blessure
était trop grave et on ne pouvait pas la guérir.
La fille du roi pleura mais son père la consola:
« Allons ma fille, il y a encore un espoir. Ce chevalier a tué la bête qui nous menaçait.
Il est très courageux et a sûrement d'autres qualités!
-Mais où voulez-vous en venir, père ? » demanda sa fille.
-J'ai, dans une cachette, une fée que je n'ai jamais montrée. Elle pourra peut être le guérir.
-Oh! Merci père, j'éprouve tant de sentiments pour ce chevalier! dit sa fille en séchant ses larmes.
-Si tel est votre désir, vous pourrez l'épouser. »
Hugues se fit transporter dans les appartements du roi en compagnie de celui-ci, de sa fille, et
de la fée. La fée réussit à le guérir et Hugues se réveilla. Tout le monde fit la fête ce jour- là et le roi
se montra reconnaissant. Une semaine après, Hugues et Servane se marièrent!
Ils eurent beaucoup d'enfants et s'aimèrent jusqu'à la fin des temps !
FIN
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