C'est l'histoire d'un chevalier qui s'appelait Hugues. Il vivait dans le château d'un grand
seigneur. Hugues avait un père qui était un puissant et valeureux chevalier. Il en était très fier mais
celui-ci était mort au combat. Hugues s'entraînait à devenir aussi fort que son père.
Hugues avait une allure fière et imposante sur son fidèle destrier qui l'accompagnait en toutes
circonstances. Hugues n'avait pas besoin de rennes car lui et son cheval étaient très complices
comme des amis. Il était toujours habillé avec une cotte de maille et de bonnes sandales de cuir qui
tenaient bien. En plus de cela, il avait un équipement complet. Il avait un heaume qui épousait bien
sa forme du visage et un écu très couvrant pour mieux se protéger. Pour combattre il disposait d'une
épée bien tranchante ornée de pierres précieuses et une lance très légère qui était donc facile à
manier. Il avait un visage carré qui donnait une petite impression de sévérité, des yeux magnifiques
en amande et d'un joli vert. Il était joufflu et bronzé. Il avait des cheveux courts et bruns, un nez fin
et droit et de fines lèvres. Au combat Hugues était courageux et valeureux tandis que face à l'amour
il semblait romantique et tendre. Il avait de surcroît trois autres qualités. Il était responsable dans ses
actions, serviable auprès de ses compagnons et sincèrement pieux. Ses qualités étaient à la hauteur
de sa beauté.
Mais un jour, alors qu'il avait fini son dernier entraînement de la journée, son précepteur lui
annonça :
« Hugues , vous devez prouver que vous êtes digne d'être un puissant chevalier comme l'était votre
père. Je vous confie une mission. A Toulouse, rode une bête qui ravage les forêts et bientôt les
châteaux. Vous devez la tuer ! » .
C'est alors qu'Hugues partit à Toulouse. Hugues prit son cheval et galopa comme un fou le
cœur battant.
Au bout de trois jours, alors que Hugues s'arrêtait dans différents villages pour y dormir et y
manger, il se perdit dans une forêt. Mais cette forêt n'était pas ordinaire et Hugues l'avait aperçue
car les branches des arbres bougeaient dans tout les sens. Soudain une racine sortit de terre et
attrapa Hugues. Il se débattit comme il put, coupa toutes les racines qui l'entouraient et les feuilles
qui lui coupaient la peau. Il réussit à se sortir des branches qui ressemblaient maintenant à des
épées .Il monta sur son destrier et traversa cette forêt maléfique au triple galop.
Au sortir de la forêt, Hugues était perdu. Autour de lui il y avait des champs à perte de vue,
aucune habitation, il avança sur son cheval malgré ses blessures. Au bout d'un certain temps, il
aperçut non loin de là un moine, il se mit au trot, vint à lui et lui demanda le chemin :
« Oh ! Dieu soit loué, je n'y croyais plus. Mon bon monsieur, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer
la route de Toulouse ?
Vous n'en êtes plus très loin, Messire, il vous faut galoper un peu, prendre le sentier de droite et
avancer jusqu'au village de Morandrin ; prenez ceci c'est une pâtisserie de ma spécialité. Bonne
chance ! »
C'est alors que Hugues partit sur le chemin de Toulouse au galop. Il suivit le sentier que le
moine lui avait conseillé. Puis il arriva au village de Morandrin qui se trouvait en pleine forêt. Mais
lorsqu'il arriva, ce n'était plus un village, tout étaient en cendres, et les maisons brûlées, un paysage
terrifiant où le chao régnait. Il dut continuer sa route sans boire ni lui, ni son cheval, mais il put
manger la pâtisserie du moine qui était très bonne. Enfin il arriva à Toulouse. Il alla se trouver au
château et le roi lui même l'accueillit mais il était quand même méfiant.
Le roi lui apprit qu'une bête ravageait les forêts des alentours. Le roi était accompagné de sa fille.
Lorsqu'Hugues et la fille du roi se regardèrent, ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de
l'autre. Grâce à cela Hugues voulait montrer sa bravoure à sa dame et il demanda au roi :
« Puis-je partir tuer cette bête ?