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a préconisation et l'utilisation des pesticides chimiques depuis un demi siècle
apparaissent grandement responsable de diverses maux qui touchent tous les
organismes vivants sur la planète. Des être vivants végétaux, animaux, humains
conformes à leur génome, vivant en coévolution depuis des millions d'années, se voient
malmenés par une agronomie à l'heure actuelle démystifiée mais relayée par une
technoscience mythique et avançant à coût de leurres et chimères. L'optique de la plante
machine avance à grand pas avec la volonté technoscientiste de croire, se substituant à la
volonté de savoir.
Face à un arsenal non naturel, tous les genres d'insectes sont devenus résistants en
induisant des phénomènes de rejet, de destruction et ensuite de modification de cible (non
reconnaissance de la molécule chimique) des molécules à action spécifique.
Mais c'est oublié que le règne végétal à élaboré en coévolution avec le règne animal des
systèmes de défense qui permettent de lutter contre des champignons, des bactéries, des virus,
des nématodes et bien sur, d'insectes et d'herbivores.
Ces systèmes de défense bien connue des centres de recherche ont permis une avancée
considérable dans le bon choix des préparations naturelles existantes, mais aussi dans
l'élaboration de nouvelles préparations biologiques respectueuses de l'environnement au sens
planétaire.
Les actions contre les " pathogènes" sont multiples mais avant toutes chose, il est nécessaire
d'examiner certaines approches en agrobiologie ; (primum no nocere):
La présence de ravageurs sur un végétal est la répercution de divers dérèglements
environnementaux proches. La présence de pesticides solubles dans les vacuoles (organites
cellulaire fondamental stoquant tous et n'importe quoi) des végétaux au détriment de ce qui
est fondamentalement vital à la plante (oligos éléments, minéraux, métabolites naturels
etc...)
Une pollution gulière ou anormalement excessive, peut engendrer un phénomène de
suroxydation et de survoltage au niveau foliaire et au sol mais aussi par l'emploi des
pesticides chimiques homologués.
En utilisant des préparations naturelles riches en oligos éléments et minéraux qui devront de
manière impartiales, passés par une métabolisation au niveau du sol ou en application
foliaire avec des préparations antioxydantes et nutritives, le praticien agira d'une manière
indirecte face aux ravageurs. Des pulvérisations adaptées, régulières, vont créer un "micro
climat" défavorable à l'implantation de la maladie ou du " pathogène" en réduisant ce
phénomène de suroxydation et survoltage.
La réduction des atteintes liées au végétal avec des préparations naturelles, peut se faire de
diverses manières:
Les odeurs des plantes sont des combinaisons de dizaines de milliers de métabolites. Ces
essences contiennent des molécules particulièrement volatiles. En effet, une substance
odoriférée, transportée ou dissoute dans un liquide ou bien même un solide, s'évaporera au
contact de l'air.
L
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De nombreux insectes détectent ces odeurs avec leurs antennes ou leur appareil buccal.
Au niveau des antennes, on peut retrouver des cellules qui portent des récepteurs qui ont
tous une spécificité dans la reconnaissance des composés volatils. En agissant avec certaines
infusions, décoctions, extraits fermentés, huiles essentielles, on peut perturber le " champ de
reconnaissance" de l'indésirable ou favoriser indirectement l'émission de phytohormones
bénéfiques à la plante.
Ces préparations naturelles ont plutôt une action répulsive mais leurs multiplicité
moléculaire peuvent occasionner un phénomène Peterpan ( stopper la mue) ou seront anti-
nutritionnelles mais sans engendrer de phénomènes de résistance, car on a préservé le totum
moléculaire, et un ravageur ne peut mettre en place un système de résistance face à autant
d'interactions.
Les molécules étant biodégradables, elle ne pertureront pas dans le corps du pathogène ou
et de la plante. Elles seront biodégradés sans que l'on puisse les retrouver dans les nappes
aquifères et phréatiques.
Quand à l'ingestion par l'humain, elle est indirecte car les molécules passent par l'absorption
foliaire.
Pour les molécules de type azadyractine (roténone), des protections sont nécessaires comme
pour les pesticides homologués.
Les dosages employés avec les préparations naturelles pour l'agriculture sont sensiblement
identiques à ceux utilisés en phytotérapie où on consommera de manière directe ou il faut une
maturité hépatique d'un enfant de trois ans.
On pourra agir de la même manière contre les champignons en utilisant des plantes riches en
substances antioxydantes qui créeront une zone de barrage au niveau des lamelles cellulaires.
Une fois l'action répulsive établie, les plantes phytostimulantes et biostimulantes peuvent
être utilisées pour rembourser l'emprunt que le végétal à effectuer pour mettre en place son
système de défense.
Certain extraits fermentés agiront sous forme d'apports nutritifs basés sur la loi de la
restitution donc en apport fractionnés tout au long de la saison en tenant compte des
facteurs climatiques( pluie), astronomiques(lune...).
Certaine préparations ( ortie, HE...) confèrent au végétal un système de défense potentialisé
en libérant des élliciteurs endogènes puis exogènes ou en renforçant les parois cellulaires.
L'induction peut être réalisée avec des infusions ou décoctions de plantes riches en
phytohormones, qui mettent la plante en "veille" face à une éventuelle agression.
L'ordre d'action peut être différent selon les taux d'infestations:
On agira souvent avec des phytostimulants ou des biostimulants (gr / hectare) sous forme
d'extraits fermentés ou des infusions pour générer ou entretenir un PH et un système foliaire
réduit (à l'opposé d'oxyder).
On agira avec des infusions aux vertus répulsives (voir biocides) en cas d'infestations
importantes sans oublié que l'objectif n'est pas d'éradiquer à 100 %, car le ravageur est
considéré comme un indicateur d'excès ou de carences et la plante comme un indicateur de
traitement selon l'étape de la mise en place de son système de défense véritable livre ouvert!
La pulvérisation à forte dilution de parasite, peut dans certains cas, entrainer une libération
d'enzymes qui déclenchent l'émission, par la plante, des substances volatiles qui attirent des
auxiliaires susceptibles d'entraver le développement de l'indésirable. Eric PETIOT
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Condensé d’après les études de Serge Kauffman, Stéphan Dorey Bernard Fritig.
Les plantes reconnaissent les micro-organismes pathogènes, déclenchent une
réaction locale puis globale, et<< mémorisent>> l’attaque pour réagir plus efficacement lors
d’un assaut ultérieur.
À chaque instant, les plantes doivent faire face à l’agression de champignons, de
bactéries, de virus ou encore de nématodes (des vers) et bien sûr, d’insectes ou d’herbivores.
Ne pouvant fuir devant l’agresseur, elles ont élaboré au cours de leur évolution des défenses
efficaces contre les divers agents pathogènes, et aujourd’hui l’apparition d’une maladie est
plus l’exception que la règle.
Pourtant, près de 20 % des récoltes sont perdues à cause de l’attaque d’agents microbiens. De
surcroît, ce résultat n’est obtenu que par l’emploi massif de produits phytosanitaires : le
marché mondial des fongicides est estimé, à lui seul, à 40 milliards de francs.
Cette utilisation des substances aidant les plantes à lutter contre les micro-organismes
pathogènes, est contestée, car elle n’est pas sans conséquences sur l’environnement.
Depuis quelques années, la connaissance des mécanismes de défense des plantes à
notablement progresser, et de nouvelles stratégies de protection des gétaux sont envisagées
: elles sont fondées sur une stimulation maîtrisée des défenses que les plantes ont
naturellement élaborée au cours de l’évolution. Elles compléteraient, voir remplaceraient, les
méthodes actuelles de phytoprotection.
Dans la nature, la plupart des espèces végétales sont protégées contre la plupart des
micro-organismes. Ces derniers sont généralement incapables de franchir les barrières
protectrices externes des plantes, par exemple la cuticule, une cire qui recouvre les feuilles,
ou la paroi pecto-cellulosique, l’enveloppe semi-rigide qui entoure les cellules végétales (la
pectine et la cellulose sont les deux principaux constituants de cette paroi).
Cette résistance passive existe indépendamment de la présence d’un agent pathogène.
Toutefois, certains agresseurs contournent ces barrières mécaniques et pénètrent dans
les plantes par les pores naturels, les stomates, ou par une blessure accidentelle.
Les envahisseurs ne se développent pas nécessairement dans la plante, car ils n’y
trouvent pas toujours les éléments nécessaires à leur multiplication.
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Lorsqu’un agent pathogène, dispose des armes” nécessaires pour envahir une plante,
ou que bien la plante ne le détecte pas, l’envahisseur en profite. L’issue de l’interaction peut
être fatale pour la plante hôte; ou bien la plante parvient à confiner l’agresseur sur le site
d’attaque grâce à la mise en place de défenses actives, déclenchées par la présence de l’agent
pathogène.
Ces mécanismes de défense se déroulent en trois phases :
- La première, étape est celle de reconnaissance de l’agent pathogène : elle est
essentielle, puisque, sans elle, les étapes ultérieures ne se déclenchent pas.
La deuxième phase est celle de l’activation d’une cascade de signaux dans les cellules
attaquées et de la transmission des signaux d’alerte aux cellules environnantes et à la
plante entière.
Enfin, au cours de la troisième étape, les réactions de défense s’expriment.
Ce scénario perception, signalisation, réaction est celui de toute méthode de défense active
contre un agresseur.
Dès qu’une plante détecte un agent pathogène, elle met en place un des systèmes de
défense naturelle le plus efficace : une réaction d’hypersensibilité.
Cette réaction violente se manifeste souvent par l’apparition d’une petite tache nécrotique
localisée sur le site de pénétration du parasite (voir schéma 1 et 2) : les premières cellules
végétales infectées meurent.
La mort cellulaire hypersensible est une forme de mort cellulaire programmée.
Ce suicide de quelques cellules pour sauver la plante entière, est suivi de
l’expression de gènes de défense qui aboutit à l’accumulation de protéines et de composés
antimicrobiens.
Le but d’une réaction d’hypersensibilité serait de retarder suffisamment longtemps
l’invasion microbienne, afin que les autres mécanismes de défenses, notamment la
production d’antibiotiques aient le temps de se mettre en place. En fait, c’est la
combinaison de cette mort hypersensible et de réaction de défense locales intenses qui
assurent le confinement de l’agent pathogène sur son site de pénétration.
La zone ont lieu ces actions de défense intenses est nommée zone locale de résistance
acquise.
Toutefois, la plante ne se contente pas de combattre localement l’infection primaire :
elle émet des signaux d’alertes vers toutes les cellules de l’organisme pour les préparer à
réagir plus efficacement lors d’une autre agression. C’est le phénomène de résistance
systémique acquise.
Ce type de résistance, plus tardive et moins intense, met la plante dans un état de
veille qui la maintient prête à réagir rapidement à toute nouvelle attaque du premier pathogène
ou d’un autre agresseur. Cette stratégie à l’intérêt de ne pas mobiliser en permanence les
ressources défensives de la plante : seules quelques sentinelles veillent. Ce phénomène
rappelle celui de l’immunisation chez les mammifères.
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Toutes les réactions d’espèces végétales très diverses se ressemblent, et l’on retrouve
trois grandes catégories de réactions :
Une stimulation de certaines voies métaboliques secondaires, notamment celles de la
production des antibiotiques végétaux et de petites molécules nommées phytoalexines.
Le renforcement de la paroi pecto-cellulosique. (Dès qu’un attaquant est perçu, on
constate que la plante réagit en déclenchant un épaississement de sa paroi)
La production de toute une gamme de protéines de défenses. Le dépôt de
macromolécules, telles que des protéines (toutes les plantes possèdent des protéines PR
(pathogenesis related) et ont toutes d’intenses activités microbiennes (antifongique et
antibactérienne), des polysaccharides et des polymères aromatiques qui ressemblent à la
lignine (un des principaux constituant du bois), renforce la matrice extracellulaire sur la site
d’attaque (accroissement de la résistance des parois cellulaires aux enzymes microbiennes.)
Ces protéines de défense s’accumulent généralement dans la vacuole et dans les
espaces intercellulaires.
Trois types de molécules endogènes semblent agir dans la signalisation
intercellulaire lors de l’interaction d’une plante et d’un agent pathogène :
L’acide salicylique (dont dérive l’aspirine), l’éthylène et l’acide jasmonique.
L’acide salicylique joue un rôle clé de molécule signale dans la sistance systémique
acquise.(Voir ci-dessus de la résistance passive à la résistance active).
L’acide jasmonique et l’éthylène se sont également révélés indispensables au bon
fonctionnement des voies de signalisation parallèles à celles de l’acide salicylique ( il est
impératif de comprendre, que ces interactions peuvent être intéressantes à nôtre
connaissance mais elles ne représentent pas le totum de la plante et sans lui nous
n’aurions pas les effets bénéfiques que cela peut représenter : Une plante en pulvérisation
peut apporter des effets stimulants, équilibrant, fongicide en préventif et insecticide. Nous
n’avons pas ces effets avec les produits de synthèse qui utilisent une molécule qui n’est
même pas d’origine végétale.)
Les chimistes ont mis au point de l’acide jasmonique de synthèse que l’on peut diluer puis
arroser au pied du végétal pour augmenter sa rapidité de réaction face à l’agent pathogène !
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