MERCREDI 9 JANVIER 2013 LE NOUVELLISTE
VALAIS 7
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SOUHAIT Une Sédunoise, souffrant de tétrasomie X, a pu réaliser son rêve.
Dans la mer avec les dauphins
CHRISTINE SAVIOZ
«Alors que le premier jour, Julie
avait des craintes d’approcher les
dauphins, le troisième jour, elle a osé
danseraveceuxetleurdonneràman-
ger. Elle a fait des progrès incroyables
dans sa confiance en elle», raconte
Christine de Kalbermatten, ma-
man de Julie, une Sédunoise de 13
ans et demi qui souffre de tétraso-
mie X (elle est née avec quatre
chromosomes X au lieu de deux).
Les conséquences de cette maladie
peuvent provoquer un léger retard
du développement physique, un re-
tard de langage ou encore des pro-
blèmes cardiaques et de la vue.
«Julieaaussiuntrèsfaibletonus mus-
culaire avec un manque de force. Elle
a également des difficultés de coordi-
nation. Mais elle fait du ski, du vélo et
suit l’école dans une classe normale»,
explique sa maman.
Depuis l’été dernier, Julie de
Kalbermatten peut également se
targuer d’avoir nagé avec les dau-
phins, son rêve depuis toujours.
Un vœu réalisé grâce à la
Fondation Lampe magique (en-
cadré ci-contre).
L’amour de ces animaux
Tout a commencé en février
dernier, lorsque Christine de
Kalbermatten et sa fille se ren-
dent à Lausanne lors de la journée
internationale des maladies rares.
«Diverses associations étaient pré-
sentes, dont la Lampe magique»,
raconte cette maman. Julie prend
alors sa plus belle plume pour
écrire une lettre à l’association,
expliquant son désir de nager
avec les dauphins. Quand on lui
demande pourquoi elle voulait
tellement rencontrer des dau-
phins, Julie répond simplement
quelle «les aime». «Elle a toujours
beaucoup aimé ces animaux, de
même que l’eau. C’est son élément;
elle suit d’ailleurs des cours de nata-
tion avec Sport Handicap», ajoute
Christine de Kalbermatten.
Quelques semaines après avoir
posté sa lettre, la jeune fille s’en va
en Turquie, avec ses parents.
Deux autres fillettes, qui cares-
sent le même rêve que Julie, sont
également du voyage, ainsi que
deux bénévoles.
L’aventure dure une semaine.
«Avant d’être dans l’avion, je me di-
sais que ce nétait pas possible. C’est
la première fois de ma vie que je nai
pas eu à moccuper des billets
d’avion, de la réservation de l’hôtel,
etc. J’avais de la peine à réaliser no-
tre chance», raconte sa mère.
Trois jours de rencontre
S
ur place, les fillettes se ren-
dent dans un centre où les dau-
phins sont spécialement entraî-
nés pour côtoyer des enfants
avec handicap. Un lieu où sont
réalisées des thérapies. «Le but
de notre voyage nétait certes pas
de faire une thérapie avec Julie et
les autres filles, mais bien de leur
permettre de nager avec les dau-
phins. Cependant, cétait sécuri-
sant de voir que la prise en charge
était assurée par des spécialistes.»
Accompagnée par une théra-
peute, chaque fillette a ainsi pu
nager vingt minutes seule avec
des dauphins, trois fois dans la
semaine. «Au début, Julie n’osait
pas rentrer dans l’eau, puis elle a
fait le premier pas. Ensuite, elle
était aux anges. Elle a adoré cha-
touiller les dauphins», se souvient
Christine de Kalbermatten.
Depuis son retour en Valais,
Julie névoque pas spontané-
ment son aventure avec les dau-
phins. Elle en a sans doute fait
son précieux jardin secret. «Elle
doit souvent y penser, car elle nous
a demandé un puzzle avec des
dauphins pour Noël. Et elle dort
toujours avec une peluche dau-
phin reçue en Turquie», conclut
sa maman.
Après avoir surmonté ses craintes, Julie de Kalbermatten a savouré chaque minute auprès des dauphins.
DR
OBJECTIF: OFFRIR DES MOMENTS INOUBLIABLES
La Fondation Lampe magique réalise les rêves d’enfants résidant en Suisse
et souffrant d’une maladie chronique ou grave, ou dont la vie est fortement
perturbée en raison d’un handicap. Elle ne peut pas apporter de contribu-
tion financière pour des thérapies ou des équipements médicaux. Son ob-
jectif est d’offrir des moments inoubliables, comme faire un tour en mont-
golfière ou dans la locomotive d’un train, rencontrer une célébrité du monde
du sport ou du showbiz ou visiter Eurodisney.
Renseignements sur www.lampemagique.ch
Même s’il reste encore des nuages, le soleil est au rendez-vous.
TOURISME
Les stations valaisannes
retrouvent le sourire
JEAN-YVES GABBUD
«La saison d’hiver a très bien dé-
buté», constate Bruno Huggler,
responsable des marchés pour
Valais/Wallis Promotion. La plu-
part des stations communiquent
des chiffres en forte progression.
Ainsi, par exemple, Verbier a
battu son record avec 24 000
skieurs en un jour, alors que
Crans-Montana annonce une
progression de fréquentation de
30% pour la période Noël -
Nouvel-An.
Deux fois plus
de sauvetages
Air-Glaciers communique aus-
si des chiffres de sauvetage en
forte progression. La compagnie
valaisanne annonce 95 interven-
tions depuis ses bases de Sion,
Collombey et Saanen-Gstaad
pour la période allant du 22 au
31 décembre 2012 et 101 sauve-
tages entre le 1er et le 7 janvier
2013. Pour le début de l’année en
cours, le chiffre a quasiment
doublé par rapport à la même
période de l’année précédente.
Et la crise? Et l’euro?
Finalement, est-ce que les bon-
nes conditions d’enneigement,
la présence du soleil et des tem-
pératures agréables nont pas fait
oublier crise économique et fai-
blesse de l’euro? Pas si sûr. «On
constate que les gens de la région,
de la plaine notamment, sont plus
nombreux sur les pistes», note
Bruno Huggler, «les Suisses sont
aussi revenus très nombreux».
C’est là un signe très positif pour
les remontées mécaniques, mais
la clientèle locale nest ni frappée
par la crise ni par les fluctuations
monétaires.
Concernant la clientèle de la
zone euro, «nous constatons des
signes positifs, mais nous navons
pas retrouvé les niveaux anté-
rieurs». Si la première impres-
sion positive se confirme ces
prochains mois, la situation
pourrait être réjouissante à
terme. Cela voudra dire que «les
gens commencent à s’habituer au
niveau du franc», estime Bruno
Huggler. Encore faut-il leur pro-
poser les produits adéquats. «Les
clients sont toujours prêts à inves-
tir pour une expérience unique.»
Comparaison à relativiser
Si la situation le réjouit, Bruno
Huggler relativise tout de même
les premiers chiffres de fréquen-
tation. «La comparaison avec
l’année passée est à relativiser, car
la saison dernière avait été très fai-
ble, avec des remontées mécani-
ques qui avaient même dû être fer-
mées plusieurs jours en raison de la
météo. Pour avoir une bonne esti-
mation de la situation, il faut faire
une comparaison avec les cinq der-
nières années. En le faisant, on
constate que nous navons pas en-
core réussi à revenir à la moyenne.
Il faudra que la suite de la saison
soit bonne pour que le bilan final
soit vraiment bon.»
Bonnes perspectives
Le calendrier des fêtes et des
vacances joue un rôle détermi-
nant pour la suite de la saison.
Cette année, les vacances de car-
naval arrivent tôt. Les premiers
cantons seront en congé dès la
fin janvier, ce qui est une bonne
chose, puisque le creux de jan-
vier pourrait être de courte du-
rée. La fête de Pâques tombant le
31 mars constitue aussi une date
favorable. Mais pas pour tout le
monde. «Pour les grandes stations
qui veulent garder les pistes ouver-
tes assez longtemps, ce sera assez
difficile en fin de saison.»
Un léger flou
La communication jouera éga-
lement un rôle dans la réussite
de la deuxième partie de l’hiver.
L’association Valais/Wallis Promo
tion fait actuellement ses pre-
miers pas dans ce domaine.
Sur le
plan touristique, elle prend le re-
lais de Valais tourisme. Le chan-
gement sopère dans un léger
flou qui se lit jusque dans les in-
formations officielles. Par exem-
ple, dans les pages contacts du
site internet de Valais/Wallis
Promotion, Bruno Huggler est
présenté comme directeur par
intérim, parce qu’il portait ce ti-
tre à Valais Tourisme, alors que
cette fonction dans la nouvelle
entité est exercée par Peter
Furger, ce que l’internaute ap-
prend sur d’autres pages du
même site.
La promotion ne connaît pas
d’intérim. Pour tenter d’atté-
nuer le creux de janvier, une
nouvelle campagne de publicité
va être lancée. Elle sera concen-
trée sur le marché suisse et
suisse romand. Parce que c’est
actuellement un marché por-
teur, mais aussi, reconnaît
Bruno Huggler, parce que l’agri-
culture et le commerce, parte-
naires de Valais/Wallis Promo-
tion, sont plus intéressés à cette
clientèle-là.
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ÉCHECS PAR CORRESPONDANCE
Un Sédunois champion suisse
Membre du club d’échecs
de Sion,
Gilles Terreaux
a obtenu début décembre
le titre de champion
suisse d’échecs par
correspondance.
C’est la première fois que
la couronne nationale est
attribuée à un joueur
valaisan. Gilles Terreaux
qui a défendu il y a
quelques années les
couleurs de Valais 1 en
championnat suisse de
groupe (CSG) a totalisé 11,5
points sur 16 (7 victoires et
9 matches nuls).
«Tout se passe par internet.
Pour cette 23e édition du
championnat suisse, les
parties ont débuté en
novembre 2011 pour se
terminer en décembre
dernier. Nous bénéficions
d’un certain laps de temps pour jouer nos coups», souligne le Sédunois
qui avoue pratiquer cette forme d’échecs «pour ne pas perdre la
main.»
En décembre, Gilles Terreaux a d’ailleurs obtenu sa première norme de
maître international (MI) d’échecs par correspondance. Dans le jeu
d’échecs conventionnel, il est maître FIDE (FM).
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