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MISE AU POINT
L
a candidose vulvovaginale (CVV) touche 70 %
à 75 % des femmes en période d’activité géni-
tale au moins une fois dans leur vie ; environ
40 à 50 % d’entre elles présenteront un 2
e
épisode.
L’incidence de la CVV récidivante (CVVR) [définie
par la survenue d’au moins 4 épisodes par an, dont
2 prouvés par l’examen mycologique] a été estimée
entre 5 % et 8 % (1). Cette affection bénigne a un
impact très négatif sur la qualité de vie des patientes
et engendre des dépenses de santé importantes
(2, 3). Traiter une CVVR est difficile du fait de la
pathogenèse multifactorielle de cette affection. Le
traitement d’entretien traditionnel par antifongique
oral ou vaginal doit être de 6 mois au moins, mais
le taux de rechutes reste élevé avec 60 à 70 % des
femmes présentant une récidive dans les 2 mois
suivant l’arrêt du traitement (4). De plus, les effets
indésirables des antifongiques sont fréquents et leur
utilisation au long cours peut favoriser la survenue
d’une vaginose bactérienne (VB) [5]. L’utilisation
par voie vaginale de souches probiotiques (Lacto-
bacillus) régénérateurs de flore vaginale, capables
d’inhiber la croissance de Candida albicans et/ou
son adhésion à l’épithélium vaginal, semble être
une alternative thérapeutique intéressante pour
prévenir les récidives de CVV (6).
Patientes et méthodes
Lobjectif principal de l’étude Candiflore, étude
observationnelle longitudinale nationale menée en
pratique médicale réelle, était d’évaluer l’efficacité
d’un traitement préventif par un probiotique admi-
nistré par voie vaginale (Gynophilus®) en comparant
le nombre de récidives symptomatiques d’un groupe
traité à celui d’un groupe non traité.
Gynophilus® permet de rééquilibrer une flore vagi-
nale altérée. Plusieurs études in vitro et in vivo ont
démontré la capacité de sa souche Lcr35® à s’im-
planter dans l’épithélium vaginal, et la longévité d’une
telle implantation (7). Cette souche a une capacité
d’acidification similaire à celle du pH vaginal mesuré
dans le cas d’une flore normale riche en lactobacilles
endogènes (8) et une capacité d’inhibition de la
croissance de germes pathogènes responsables de
mycoses (Candida albicans) ou de vaginoses bacté-
riennes (Gardnerella vaginalis et Prevotella bivia) en
produisant diverses substances bactéricides (7).
Ce probiotique se présente sous forme de gélules
dosées à 350 mg de Lcr Regenerans® titrant au
minimum 108 unités formant une colonie (unité
formant une colonie [UFC]/gélule).
À l’issue d’une première visite vérifiant les critères
d’inclusion (âge ≥ 18 ans, au moins 4 récidives de
CVV par an dont 2 prouvées par l’examen mycolo-
Traitement préventif
de la candidose vulvovaginale
récidivante par probiotique
vaginal : résultats de l’étude
observationnelle Candiflore
Preventive treatment of vulvovaginal candidosis with vaginal
probiotic (Gynophilus®-Lcr Regenerans®):
results of the observational study Candiflore
A.M. Kern*, J.M. Bohbot**, J.M. Cardot***
* Avenue Vercingétorix, Bordeaux.
** Institut Alfred-Fournier, Paris.
*** Biopharmacie, faculté de phar-
macie, Clermont-Ferrand.
La Lettre du Gynécologue ̐ 370 - mars 2012 | 35
Résumé
gique, épisode aigu avec au moins 2 signes locaux et
2 signes fonctionnels) et recueillant les caractéris-
tiques de la CVVR (ancienneté, fréquence, résultat
mycologique, signes fonctionnels et locaux, traite-
ments prescrits pour la dernière poussée et pour
l’épisode actuel), les modalités thérapeutiques de
la CVVR étaient appliquées conformément aux
pratiques habituelles et s’accompagnaient ou non
d’un traitement préventif par Gynophilus®, avec un
rapport de 2 patientes traitées pour 1 patiente non
traitée. La posologie recommandée était de 2 gélules
par jour (matin et soir) pendant 7 jours puis 1 gélule
par jour (le soir) en entretien pendant 14 jours. Lors
d’une visite de suivi habituel, 6 mois plus tard, les
données suivantes étaient collectées : nombre de
récidives depuis l’inclusion, signes fonctionnels et
locaux, traitements prescrits depuis l’inclusion et lors
de cette visite. Le retentissement de la CVVR sur la
qualité de vie était évalué sur une échelle visuelle
analogique (EVA) aux 2 visites. En fin d’étude, on
recueillait l’appréciation globale par la patiente et
par le médecin de l’évolution de la CVVR ainsi que
l’appréciation globale par la patiente de la tolérance
et de l’acceptabilité du traitement par Gynophilus®.
Résultats
D’octobre 2009 à avril 2011, 121 gynécologues libéraux
ont suivi 514 patientes (population analysable pour les
modalités de traitement et la tolérance). La popula-
tion analysable pour le critère principal (c'est-à-dire le
nombre de récidives sur 6 mois précisé à la visite de
suivi) était représentée par 409 femmes d’âge moyen
33,6 ± 9,6 ans ayant une fréquence moyenne de réci-
dives élevée à l’inclusion (5,4 ± 2,2 récidives par an).
Chez les 288 patientes traitées par Gynophilus®, les
résultats sont nettement en faveur de ce traitement
préventif, et ce par rapport au groupe non traité (121
patientes). En effet, dans le groupe traité, un pourcen-
tage significativement plus faible de femmes a présenté
au moins 1 récidive (43,4 % versus 71,1 % ; p < 0,0001)
et a eu un nombre moyen de récidives symptomatiques
significativement moindre (0,86 ± 1,31 versus 1,36 ±
1,30 récidives ; p = 0,0005) [figure 1].
De plus, ce traitement préventif a nettement
amélioré la symptomatologie de la CVVR par rapport
au groupe contrôle, avec des pourcentages signi-
ficativement plus faibles de femmes se plaignant
de signes fonctionnels (dyspareunie [27,9 % versus
45,4 % ; p = 0,0006], sensation d’inconfort [40,4 %
versus 54,6 % ; p = 0,0088], sensations de brûlures
[27,5 % versus 39,5 % ; p = 0,0176], dysurie [4,5 %
versus 13,4 % ; p = 0,0015]) ou de signes locaux
(érythème [31,7 % versus 46,2 % ; p = 0,0055],
œdème [11,5 % versus 22,7 % ; p = 0,0038], fissures
[9,1 % versus 19,3 % ; p = 0,0038], leucorrhées
[33,4 % versus 53,8 % ; p = 0,0001]).
En outre, l’appréciation globale de l’évolution de la
CVVR montre une nette diminution de la survenue
des récidives, l’amélioration est plus souvent
constatée dans le groupe traité, que ce soit par les
patientes (69,7 % versus 39,6 %) ou par les méde-
cins (73,6 % versus 40,4 % ; p < 0,0001) [figure 2].
La qualité de vie était extrêmement dégradée par
la CVV à l’inclusion (67,7 ± 18,9 mm), sans diffé-
rence significative entre les 2 groupes de patientes.
L’amélioration clinique constatée chez les patientes
ayant reçu Gynophilus® s’est traduite également
par un gain en qualité de vie significativement plus
important que celui observé dans le groupe témoin
(48,9 % versus 26,1 % ; p = 0,0269) [figure 3].
Les modalités de traitement de la CVVR pendant
l’étude témoignent de la fréquence moins élevée
de récidives dans le groupe traité par le probiotique
avec un pourcentage moindre de patientes ayant
reçu au moins un traitement antifongique (29,7 %
versus 47,3 % dans le groupe contrôle).
La tolérance, évaluée chez les 364 femmes (sur les
Mots-clés
Candidose
vulvovaginale
récidivante
Prévention
Probiotiques
Lcr35®
Lcr Regenerans®
Highlights
Administration of vaginal
Lcr35
®
probiotics is well toler-
ated and allows a decrease
of the frequency and number
of relapse of candidiasis and
increases quality of life. This
treatment could be interesting
as a surrogate of classical anti-
fungal treatment in patients
who either do not tolerate clas-
sical antifungal treatment and
its possible repeated admin-
istrations or prefer alterative
natural treatments.
Keywords
Vulvovaginal candidosis
Prevention
Vaginal probiotic
Lcr35
®
Lcr Regenerans
®
Au moins
1 récidive
71,1 %
Sans récidive
28,9 % Au moins
1 récidive
43,4 %
p < 0,0001
p = 0,0005
1,36 ± 1,30 récidives
au cours des 6 derniers mois
Sans récidive
56,6 %
0,86 ± 1,31 récidives
au cours des 6 derniers mois
Gynophilus® (n = 288)Non traitées (n = 121)
Figure 1. Pourcentages de patientes récidivantes et nombre moyen de récidives pendant
l’étude.
L’administration de probiotique Lcr35® par voie vaginale est bien tolérée et permet de diminuer le nombre
et la fréquence des récidives des candidoses tout en augmentant la qualité de vie. Ce traitement apparaît
comme un traitement adjuvant, très prometteur pour les patientes répondant mal aux traitements antifon-
giques classiques ou qui ne les tolèrent pas en cures répétées, ou pour celles préférant s’orienter vers des
méthodes thérapeutiques alternatives plus naturelles et mieux tolérées.
36 | La Lettre du Gynécologue ̐370 - mars 2012
MISE AU POINT
514 incluses) ayant reçu Gynophilus®, a été excel-
lente, seules 1,6 % des patientes (n = 6) ont signalé
un effet indésirable local de faible intensité pouvant
être lié au produit (prurit, sensation d’inconfort ou
pertes vaginales). Pour la majorité des patientes
(81,4 %), l’acceptabilité de ce traitement a été très
satisfaisante ou satisfaisante.
Discussion
Limitations du traitement conventionnel
de la CVVR
Malgré peu d’études comparatives, les meilleurs
résultats dans la prise en charge des CVVR ont été
obtenus à ce jour avec un traitement d’entretien à
long terme utilisant un antifongique systémique,
le fluconazole, à la dose de 150 mg par semaine.
Néanmoins, il s’agit d’un traitement suppressif qui
freine donc la croissance mais n’assure pas l’éradi-
cation de la levure en cause. À l’arrêt du fluconazole,
après 6 mois d’administration hebdomadaire, on a
constaté que 60 à 70 % des patientes rechutent
dans les 2 mois suivant l’arrêt de ce traitement
(4). Le plus souvent, la rechute est due à la même
souche que celle responsable de l’épisode initial. Un
autre traitement de fond peut alors être proposé
à la patiente. La durée optimale de cette seconde
cure nest pas connue. Sobel (9) propose de traiter
les patientes pendant 1 an, reconnaissant que les
patientes présenteront encore un taux de rechutes
élevé après l’arrêt du traitement d’entretien. Ce
taux serait similaire à celui observé après 6 mois
d’administration. La guérison demeure incertaine
pour un nombre considérable de femmes qui doivent
continuer le fluconazole pendant des mois ou des
années, et certaines patientes ne peuvent tolérer le
schéma posologique proposé. Par ailleurs, la question
de la résistance aux dérivés azolés est importante.
L’acquisition d’une résistance est très rare, mais il
est certainement raisonnable de confirmer la sensi-
bilité de C. albicans aux azolés en cas d’absence de
réponse clinique ou d’échec d’éradication de l’agent
pathogène. La prise en charge de cette affection
nécessite donc des traitements mieux tolérés afin
de pouvoir proposer des approches thérapeutiques
alternatives (9).
Probiotiques et CVVR :
revue de la littérature
Bien que la pathogenèse de la CVV demeure un sujet
à controverse, il semble que lorsque l’équilibre de la
flore vaginale est rompu, la prolifération des Candida
soit facilitée, donnée plaidant pour l’utilisation de
probiotiques régénérateurs de cette flore. Il est admis
Figure 3. Évolution du retentissement de la CVVR sur la qualité de vie des
patientes.
0 %
10 %
20 %
30 %
40 %
50 %
Non traitées Gynophilus®
Gain de qualité de vie des patientes (%)
p = 0,0269
26,1 %
48,9 %
0 %
20 %
40 %
60 %
Non traitées
(n = 121)
Gynophilus®
(n = 288)
Nette amélioration constatée par les patientes (%)
10 %
30 %
50 %
70 %
Non traitées
(n = 121)
Gynophilus®
(n = 288)
p < 0,0001
39,6 %
69,7 %
Nette amélioration constatée par les médecins (%)
0 %
20 %
40 %
60 %
10 %
30 %
50 %
70 %
p < 0,0001
80 %
40,4 %
73,6 %
Figure 2. Appréciation globale de l’évolution de la CVVR : pourcentages de patientes et de médecins ayant constaté une nette amélioration.
La Lettre du Gynécologue ̐ 370 - mars 2012 | 37
MISE AU POINT
de façon consensuelle que les effets des probio-
tiques sont souche-dépendants et, pour une même
espèce, ils ne peuvent être extrapolés d’une souche
à l’autre. Les données in vitro et in vivo disponibles
à ce jour suggèrent que l’utilisation de certaines
souches probiotiques de Lactobacillus, administrées
par voie vaginale, soit une option thérapeutique
potentiellement intéressante pour prévenir les
récidives de CVV (6). Néanmoins, la plupart des
essais cliniques analysés dans une revue systéma-
tique réalisée en 2006 présentaient des problèmes
de méthodologie et ne permettaient pas de tirer
des conclusions définitives. La majorité des études
portait sur de petits effectifs, qu’il s’agisse du nombre
de femmes incluses ou de celles terminant l’étude.
De plus, dans la plupart de ces études, il n’était pas
mentionné si les épisodes de CVVR rapportés avant
la sélection des patientes avaient été confirmés par
des cultures des sécrétions vaginales ou avaient été
simplement autodiagnostiqués par les patientes.
En outre, certaines études ne présentaient pas de
groupe contrôle afin de pouvoir comparer les résul-
tats des femmes recevant des Lactobacillus à ceux
des femmes non traitées ou sous placebo. Enfin,
certaines expérimentations nétudiaient pas la capa-
cité des probiotiques à prévenir les récidives chez
des femmes qui avaient déjà une CVVR, mais plutôt
l’efficacité de certains probiotiques à prévenir l’appa-
rition d’une CVV chez des femmes à haut risque (HIV
positives ou sous antibiotiques) [6].
Même si les preuves cliniques disponibles pour
soutenir l’utilisation des probiotiques dans la préven-
tion des récidives de CVV sont encore limitées, les
Lactobacillus, notamment L. rhamnosus, L. acido-
philus, L. cristaptus et L. fermentum, sont considérés
comme des agents potentiellement préventifs chez
les femmes avec une fréquence de récidives élevée
(plus de 3 épisodes par an), notamment en cas
d’effets indésirables ou de contre-indications aux
antifongiques, puisque les effets indésirables de ces
probiotiques sont très rares (6, 10).
Intérêt de la présente étude
Le protocole de cette étude satisfaisait à 2 des
critiques méthodologiques évoquées ci-dessus :
– un effectif dûment calculé. Un nombre de sujets
permettait une puissance satisfaisante pour conclure
pertinemment quant à l’efficacité du produit étudié ;
– un groupe contrôle non traité. Il semble important
d’insister sur le fait que cette étude est la première
menée avec des probiotiques sur un effectif de 500
patientes, effectif très supérieur à ceux des études
publiées. Les résultats obtenus, très favorables au
groupe traité par Gynophilus®, sont donc des résultats
pertinents qui permettront de déterminer l’effectif de
patientes nécessaire à la réalisation de futures études
interventionnelles. De tels essais sont des prérequis
indispensables pour élaborer des recommandations
visant à modifier la prise en charge thérapeutique de
la CVVR en pratique courante.
La CVVR est une pathologie connue pour avoir un
impact sur la santé des patientes, leur vie sociale et
leur propre image. Les enquêtes de la qualité de vie
chez les femmes atteintes de CVVR montrent que 33 %
se sentent malades en permanence même avec des
récidives espacées, 79 % rapportent une répercussion
négative sur leur vie sexuelle (crainte de la douleur,
crainte de contaminer le partenaire…), 75 % évoquent
une difficulté à participer à la vie sociale ou profession-
nelle. Cette affection bénigne a aussi des conséquences
sur “l’image de soi” : 24 % ont honte de cette maladie,
36 % sont inquiètes sur les conséquences de l’infection,
71 % se déclarent frustrées. Le manque d’information
sur la genèse des récidives et l’insuffisance des résultats
à long terme des traitements usuels participent à ce
retentissement négatif de la CVVR (3). Dans notre
étude, chez les femmes traitées préventivement par
Gynophilus®, le gain significatif en qualité de vie qui
accompagnait l’amélioration clinique est donc un
résultat particulièrement intéressant.
Bien toléré, Gynophilus® présente un avantage
tout particulier chez les femmes ne tolérant pas
les cures répétées d’ovules imidazolés ou présentant
des nausées et/ou des vomissements avec le flucona-
zole oral. Il nexpose pas au risque d’hépatotoxicité,
complication éventuelle d’un traitement prolongé
par le fluconazole, notamment en cas de problèmes
hépatiques préexistants (10, 11).
Conclusion
Cette étude est la première menée à grande échelle
avec un résultat nettement positif en faveur de
l’utilisation d’un probiotique par voie vaginale pour
prévenir des récidives de CVV. Dans le contexte
actuel où il n’existe pas de traitement conventionnel
connu pour garantir la guérison d’une CVVR, ce type
de probiotique local apparaît comme un traitement
adjuvant très prometteur pour les patientes répon-
dant mal aux traitements antifongiques classiques ou
qui ne les tolèrent pas en cures répétées, et pour celles
préférant s’orienter vers des méthodes thérapeutiques
alternatives plus naturelles et mieux tolérées.
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Conflit d’intérêts. J.M. Bohbot
déclare être médecin conseil du
Laboratoire Lyocentre et J.M. Cardot
déclare avoir un contrat de consul-
tant avec le Laboratoire Lyocentre/
Probionov.
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