47èmes Journées Internationales
de la Société Fraaise dOdontologie Pédiatrique
SÉANCE DPC :
PRISE EN CHARGE DES ENFANTS VULNÉRABLES
SAISON 13
Enfance
17 et 18 Mars 2017
MARSEILLE
Villa diterranée
PLUS BELLES
LES DENTS !
Comité Scientifique
Marie-Paule ABS
Daniel BANDON
Ariane CAMOIN
Christine KHOURY
Anastasia THIBON
Comité d’Organisation
Isabelle BLANCHET
Ivanka COUDREAU
Hervé PEYRAUD
Corinne TARDIEU
ABSTRACTS
Villa Gaby - 285 Corniche Kennedy - 13007 Marseille - Tel : 04 95 09 38 00 - Fax : 04 95 09 38 01
Inscriptions : Mervé GUNESEL - merve.gunesel@mcocongres.com - Partenaires : Céline BUREL - celine.burel@mcocongres.com
sfop2017-marseille.org
Nada Chedid
#9753 : Infirmite Motrice Cerebrale: etat de sante bucco-dentaire et habitudes d'hygiene orale et alimentaire dans un
centre d'education specialisee
Auteurs :
Nada Chedid (1), Chantal Kerbage (1), Teresa el Haddad (1), Reina Mograbi (1), Rita Saleh (1), Tania Choueiry (2)
1. Dentisterie Pediatrique, Faculte de Medecine Dentaire, Universite Saint- Joseph, Beyrouth, Liban
2. Dentisterie, Organisation Al Kafaat - Hadath - Liban, Beyrouth, Liban
Mots clefs : infirmite motrice cerebrale, carie dentaire, gingivite, pathologies parodontales, hygiene dentaire, alimentation
cariogene
sumé :
L'infirmite motrice cerebrale (IMC), qui resulte d'une lesion cerebrale non progressive survenue sur un cerveau en
developpement, entraine un dysfonctionnement moteur associe ou non a une deficience intellectuelle. Le mouvement ainsi que
le maintien de l'equilibre et de la posture sont affectes, avec des troubles associes d'ordre sensoriel, comportemental ou
neurologique. Les pathologies buccodentaires sont aggravees par rapport a celles de la population generale car chez les
patients souffrant d'IMC le maintien de l'hygiene buccodentaire est difficile suite a l'incapacite a controler les mouvements. De
plus, l'acces financier ou geographique aux soins peut etre problematique. Un groupe de patients atteints d'IMC pris en charge
dans un centre specialise a ete evalue pour la presence et le taux de plaque dentaire, l'indice de carie dentaire, la presence de
dents mobiles et celle d'infections d'origine dentaire, de meme que pour les habitudes d'hygiene orale et alimentaire et les
medications eventuelles. L'information obtenue a ensuite ete utilisee pour sensibiliser le personnel du centre au role du maintien
optimal de la sante bucco-dentaire des patients dans l'amelioration de leur qualite de vie. Cette presentation expose les
resultats epidemiologiques de l'etude, les resultats sur le plan de l'information du personnel et met l'accent sur les specificites de
la prise en charge bucco-dentaire de l'IMC.
Caroline LEVERD
#9785 : Les malformations vasculaires superficielles de la face chez l'enfant : prise en charge bucco-dentaire
Auteurs :
Caroline Leverd (1), Thomas Trentesaux (2), Sandrine Touzet (3), Pierre Fayoux (4), Caroline Delfosse (2)
1. CHRU de Lille, Faculté de chirurgie dentaire Lille, LILLE, France
2. CHRU de Lille, Faculté de chirurgie dentaire Lille, Lille, France
3. Chirurgie maxillo-faciale, CHRU de Lille, Lille, France
4. Chirurgie maxillo-faciale, ORL pédiatrique, CHRU de Lille, Lille, France
Mots clefs : malformations vasculaires superficielles, prise en charge bucco-dentaire, enfant
sumé :
Les malformations vasculaires superficielles de la face se caractérisent par des vaisseaux anormaux et dysplasiques qui
affectent selon les cas, le réseau capillaire, veineux, artéreil ou lymphatique.
Ces lésions congénitales sont présentes dès la naissance, mais ont parfois des manifestations cliniques tardives. Elles évoluent
progressivement et peuvent être affectées par les traumatismes, les infections ou certaines perturbations hormonales. Elles
touchent 1 enfant sur 1000 à la naissance et ont pour origine une anomalie de structure de la morphogénèse vasculaire qui
intervient entre la 4ème et la 10 ème semaine de la vie intra-utérine.
La cavité orale est souvent le siège de ces malformations qui entrainent des déformations (langue, joue, voile du palais...).
Suivant le type de malformation présentée et sa localisation, elles peuvent avoir des répercussions bucco-dentaires multiples
qui modifient l'anatomie de la cavité orale : macroglossie, hypertrophie mandibulaire et peuvent ainsi engendrer des
dysfonctions type syndrome d'apnée du sommeil, troubles de la phonation, déglutition atypique. Suivant la forme présentée, la
réalisation de soins bucco-dentaires peut s'avérer complexe.
Comment prendre en charge efficacement ces patients? Comment éviter les erreurs? C'est ce que nous allons évoquer à
travers plusieurs cas cliniques.
Ces cas démontrent le retentissement fonctionnel, esthétique et la difficulté de prise en charge des troubles oro-faciaux chez
des patients porteurs de ces malformations vasculaires.
Le dialogue entre chaque spécialité (pédiatrie, hématologie, dermatologie, chirurgie dentaire, medecine vasculaire et imagerie)
est essentiel pour minimiser les risques pour le patient et optimiser la prise en charge.
AURELIE MARCEL
#9787 : Troubles de l’oralité et odontologie pédiatrique: quelle prise en charge impliquent-ils?
Auteurs :
AURELIE MARCEL (1), Célia ANTOINE (2), Eric MARCEL (3), Tiphaine DAVIT-BEAL (4)
1. Service d'Odontologie de l'Hôpital Charles Foix, Ivry sur Seine, Odontologie Pédiatrique, Université Paris Descartes, Faculté
de Chirurgie Dentaire, BOULOGNE BILLANCOURT, France
2. Psychiatrie, Faculté de Médecine de Toulouse, TOULOUSE, France
3. ATED, Centre Hospitalier Charcot, PLAISIR, PLAISIR, France
4. Service d'Odontologie de l'Hôpital Charles Foix, Ivry sur Seine, Odontologie Pédiatrique, Université Paris Descartes, Faculté
de Chirurgie Dentaire, IVRY SUR SEINE, France
Mots clefs : Anxiété, Pédopsyhiatrie, Multidisciplinarité, Troubles de l'alimentation, Trouble de l'Oralité
sumé :
En pratique exclusive d’Odontologie Pédiatrique, nous sommes amenés à recevoir des patients souffrant de troubles
psychologiques, psychiatriques, neurologiques… avec lesquels nous ne sommes pas forcément familiarisés.
C’est le cas d’un jeune patient de 7 ans, venu en re consultation avec sa mère, souffrant de «TROUBLES DE L’ORALITE».
Le motif de consultation rapporté par l’enfant et sa mère est d’«essayer» une 1ère prise en charge dentaire. Son trouble limite
de façon sévère son alimentation et entraine un refus total du brossage depuis son plus jeune âge. Il rapporte clairement sa
honte face à l’aspect inesthétique de son sourire. Lors de l’entretien, la mère déclare que son fils va être traité par la «Méthode
Padovan®» avec une orthophoniste, mais elle n’évoque à aucun moment un suivi psychologique ou psychiatrique de son fils.
Lors de l’examen clinique, il se révèle rapidement phobique et refuse de montrer ses dents.
La question s’est alors posée de l’impact des Troubles de l’Oralité dans la prise en charge dentaire de cet enfant, et des
pathologies qui pouvaient leur être associées: affections psychiatriques (Troubles du Spectre Autistique, Troubles du
Comportement Alimentaire…) ou pathologies neurologiques (Troubles de la déglutition…).
Dans cette présentation, nous essaierons de mettre en évidence les implications de telles pathologies en Odontologie
Pédiatrique et soulignerons l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire coordonnée dans ce type de situations (avis
psychiatrique, orthophoniste, chirurgien-dentiste...). Enfin, nous proposerons des pistes concernant l'accompagnement de la
famille dans le soin.
Magali HERNANDEZ
#9816 : Nouvelles thérapies ciblées en oncologie pédiatrique : quels effets secondaires sur l'odontogénèse ? Le
risque d'ostéonécrose des maxillaires est-il à craindre ?
Auteurs :
Magali HERNANDEZ (1), Bérengère PHULPIN (2), Ludovic MANSUY (3), Dominique DROZ (1)
1. Odontologie Pédiatrique, CHRU Nancy - Faculté d'Odontologie Nancy, Nancy, France
2. Chirurgie orale, CHRU Nancy - Faculté d'Odontologie Nancy, Nancy, France
3. Oncologie Pédiatrique, CHRU Nancy, Nancy, France
Mots clefs : thérapies ciblées, ostéonécrose, enfant, odontogénèse.
sumé :
En oncologie, l’amélioration des thérapeutiques anti-cancéreuses, notamment de la chimiothérapie, a permis d’augmenter
l’espérance de vie de nos jeunes patients atteints de tumeur maligne et laissé apparaître certains types d’anomalies dentaires
qui jusqu’alors restaient peu connues et souvent sous-diagnostiquées. Plusieurs études cliniques rétrospectives ou
expérimentales sur modèle animal ont conclu que certains agents antimitotiques administrés durant l’odontogenèse étaient
susceptibles d’induire à long terme plusieurs types anomalies dentaires : anomalies de forme (microdontie, dysmorphoses
radiculaires, taurodontisme), anomalies de nombre (agénésies), et anomalies de structure (hypoplasie de l’émail et/ou de la
dentine).
De récents progrès dans la compréhension descanismes moléculaires du développement des lésions tumorales ont offert la
perspective de nouvelles thérapies ciblées pouvant interférer et bloquer la croissance, la vascularisation, le développement et la
vitesse de progression des cellules cancéreuses.
Ces nouvelles thérapies ciblées comme les bisphosphonates, le denosumab ou encore le bevacizumab sont des molécules
largement associées aux traitements anticancéreux chez l’adulte. Leur introduction est toute récente en pédiatrie. Après avoir
brièvement décrit les propriétés et les indications de ces nouveaux agents anti-cancéreux, l’objectif de cette présentation sera
d’apporter quelques éléments de réponse aux questions suivantes :
- Ces nouvelles thérapies ont-elles à l’instar des molécules antimitotiques conventionnelles des effets secondaires sur
l’odontogenèse ?
- Ces molécules peuvent-elles impacter les mécanismes d’éruption des dents permanentes ?
- Le risque d’ostéonécrose des maxillaires est-il à craindre chez nos jeunes patients bénéficiant de ces nouvelles
thérapeutiques ?
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