4
la qualité des produits et un abaissement des coûts de production permettent de considérer
cette globalisation comme élément favorable. Dans une économie mondialisée, le facteur
humain est devenu plus mobile, ce qui rend le maintien des compétences au sein de
l’entreprise une préoccupation majeure des entreprises.
I.1.2.2. La révolution des nouvelles technologies de l’information
La connaissance est qualitativement et quantitativement plus importante en tant que
facteur de production et cela largement par le biais de la diffusion des NTIC. De plus, ce
développement a entraîné la pérennité des secteurs industriels qui sont devenus d’importants
pourvoyeurs d’emploi. Toutefois, les NTIC jouent un rôle de premier ordre dans cette
dynamique. Elles permettent des gains de productivité importants et l’adaptation de nouveaux
modèles organisationnels fondés sur une meilleure exploitation des connaissances et des
compétences, donc, du capital intangible.
I.2. La Place du capital humain dans l’entreprise
L’économie axée sur la connaissance et la compétence n’a pas seulement irrigué
l’économie mondiale et la société civile mais également l’entreprise. D’où apparaissent les
exigences d’adaptation à la nouvelle économie.
I.2.1. La montée en puissance du capital intangible
Alors que le progrès au 19è siècle se caractérise par un accroissement de la part du
capital tangible au sein des facteurs de production, la croissance a changé de nature dans les
dernières décennies. Celle-ci s’explique, désormais en grande partie par le développement du
capital immatériel ou intangible, dont le stock en volume a dépassé celui du capital matériel
depuis les années 1970. Pour D. Plihon et D. Flacher (2007) ce capital immatériel est
composé « d’un ensemble d’actifs qui incluent le capital humain (éducation, formation,
compétence, savoirs), les dépenses de R&D, les droits de propriété intellectuelle, les logiciels
ou encore les dépenses organisationnelles ».
I.2.2. La connaissance au cœur du capitalisme moderne
En 1993, Peter Drucker, identifie les savoirs (maîtrise des connaissances et des
compétences) comme la base nouvelle de compétitivité dans une société et/ou un
environnement de connaissance. Il souligne que « De plus en plus, la productivité du savoir
va devenir pour un pays, une entreprise, le facteur de compétitivité déterminant. En matière
de savoir, aucun pays, aucune industrie, aucune entreprise ne possède un avantage ou un