Il ne suffira pas de psalmodier l’ode à la croissance sans interroger notre système économique pour tourner le dos à la récession. L’avenir est dans l’organisation d’une meilleure répartition des richesses et à la conversion écologique de notre économie et non dans la persévérance à respecter le libéralisme, même mâtiné de social, et ses exigences de concurrence, de réduction du coup du travail et d’austérité. • • • Face à la « flexicurité », imposons la sécurisation de l’emploi construite sur la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés et un très fort développement de • la formation. Face à la baisse du coût du travail, la baisse des coûts du capital. Face à la baisse des « charges sociales », celle des charges financières et du crédit aux entreprises. Imposons la création d’un pôle financier public avec mission de fournir un crédit sélectif pour les investissements • des entreprises dont le taux d’intérêt serait d’autant plus abaissé, jusqu’à être nul, voire négatif, que ces investissements programmeraient plus d’emplois et de formation. Face au pacte budgétaire (TSCG), imposons le financement d’une relance massive des services publics grâce à la création monétaire de la BCE, via un Fonds social, solidaire et écologique de développement européen. Face à l’augmentation de la CSG, imposons une refonte des prélèvements obligatoires, notamment une nouvelle fiscalité et une réforme du calcul des cotisations sociales patronales incitatives à l’essor de l’emploi, des qualifications, des salaires et pénalisant les placements financiers. Face aux privatisations, imposons une nouvelle maitrise sociale des entreprises publiques et la promotion de pôles publics d’impulsion et de coopération favorisant un redressement des filières industrielles et de services. Nouveau traité européen NON À L’AUSTÉRITÉ L EXIGEONS UN REFERENDUM ! a France s’apprête à ratifier un traité qui la prive d’une partie de ses prérogatives économiques et budgétaires. Pour la première fois dans son histoire, du moins en temps de paix, elle envisage de se soumettre à une autorité administrative extérieure qui aura le pouvoir de la sanctionner. Ce n’est pas rien. Aucun vrai débat. De la résignation, et des arguments de basse politique, mais rien sur le texte lui même. Les défenseurs du traité espèrent que l’affaire se fasse dans l’indifférence générale. Pourtant, l’adoption d’un cadre budgétaire qui structurera la vie de nos concitoyens et limitera toute politique sociale n’est pas une chose anodine. Cette tactique de la honte est un problème démocratique. C’est une bonne raison pour interpeler nos élus et leur demander des comptes, révéler tous les effets de la récession et développer nos propositions dans le cadre des assemblées citoyennes du Front de Gauche. Imposons un référendum et un débat auquel le gouvernement se dérobe. Citoyennes & Citoyens