La France s’apprête à ratier
un traité qui la prive d’une
partie de ses prérogatives
économiques et budgétaires.
Pour la première fois dans son
histoire, du moins en temps
de paix, elle envisage de se
soumettre à une autorité
administrative extérieure qui
aura le pouvoir de la sanctionner.
Ce n’est pas rien.
Aucun vrai débat. De la résigna-
tion, et des arguments de basse
politique, mais rien sur le texte
lui même. Les défenseurs du
traité espèrent que l’aaire se
fasse dans l’indiérence géné-
rale.
Pourtant, l’adoption d’un cadre
budgétaire qui structurera la vie
de nos concitoyens et limitera
toute politique sociale n’est pas
une chose anodine.
Cette tactique de la honte est
un problème démocratique.
C’est une bonne raison pour
interpeler nos élus et leur
demander des comptes, révéler
tous les eets de la récession
et développer nos propositions
dans le cadre des assemblées
citoyennes du Front de Gauche.
Imposons un référendum et un
débat auquel le gouvernement
se dérobe.
Nouveau traité européen
NON À L’AUSTÉRITÉ
EXIGEONS UN REFERENDUM !
• Face à la « exicurité », impo-
sons la sécurisation de l’emploi
construite sur la conquête de
nouveaux pouvoirs des salariés
et un très fort développement de
la formation.
• Face à la baisse du coût du travail,
la baisse des coûts du capital.
Face à la baisse des « charges
sociales », celle des charges
nancières et du crédit aux
entreprises. Imposons la création
d’un pôle nancier public avec
mission de fournir un crédit
sélectif pour les investissements
des entreprises dont le taux
d’intérêt serait d’autant plus
abaissé, jusqu’à être nul, voire
négatif, que ces investissements
programmeraient plus d’emplois
et de formation.
• Face au pacte budgétaire (TSCG),
imposons le nancement d’une
relance massive des services
publics grâce à la création
monétaire de la BCE, via un Fonds
social, solidaire et écologique de
développement européen.
• Face à l’augmentation de la
CSG, imposons une refonte
des prélèvements obligatoires,
notamment une nouvelle scalité
et une réforme du calcul des
cotisations sociales patronales
incitatives à l’essor de l’emploi,
des qualications, des salaires
et pénalisant les placements
nanciers.
• Face aux privatisations, imposons
une nouvelle maitrise sociale
des entreprises publiques et
la promotion de pôles publics
d’impulsion et de coopération
favorisant un redressement des
lières industrielles et de services.
Citoyennes
&
Citoyens
Il ne sura pas de psalmodier l’ode à la croissance sans interroger notre
système économique pour tourner le dos à la récession.
L’avenir est dans l’organisation d’une meilleure répartition des richesses et
à la conversion écologique de notre économie et non dans la persévérance
à respecter le libéralisme, même mâtiné de social, et ses exigences de
concurrence, de réduction du coup du travail et d’austérité.