V – BULLETIN DE L’ASSOCIATION ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 20 novembre 2010

L’enseignement philosophique – 61eannée – Numéro 2
V–BULLETIN DE L’ASSOCIATION
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
20 novembre 2010
Rédaction du compte rendu :Gérard SCHMITT.
Présents :ÉtienneAkamatsu, Francis Aubertin (R. Nancy-Metz), Brigitte
Bellebeau (B.N. & R. Bordeaux), Philippe Blanc (B.N.), Hélène Bouchilloux, Charles
Boyer, Jean-Pierre Carlet (R. Grenoble), Didier Carsin (B. N ; & R. Rouen), Stéphane
Clerjaud (B. N; & R. Strasbourg), Henri Dilberman (B.N.), Frédéric Dupin, Bernard
Fischer (B.N.), Nicolas Franck (B.N.&R. Paris, Créteil, Versailles),BernardGittler
(B.N.),Pierre Hayat, Castel Jean, Jean Lefranc (B.N.), Gwénolé Le Mest
(R. Toulouse), Michèle Lepeuve, Stéphane Marcireau (R. Poitiers), Jamileh Mignot,
Yann Mouton(B.N.), Jacques Nadal, André Pérès (B.N.), Simon Perrier (B.N. &
R. Orléans-Tours), Jean Roullier (R. Besançon), Gérard Schmitt (B.N.), André Simha
(B.N. & R. Nice).
Excusés :Édouard Aujaleu (B.N. & R. Montpellier), Élisabeth Cassou-Barbier
(B.N.),Guy Desbiens, Jérôme Jardry (R. Lille), Marie Perret (B.N.),Jacqueline
Viltard-Saulai, Yves Desnos (R. Rennes).
Président de séance: Philippe Blanc.
OUVERTURE DE LA SÉANCE
L’Assemblée générale se tient,comme prévu, à la Sorbonne,amphithéâtre
Bachelard.
Aprèsavoir proposé que Ph. Blancsoit président de séance, S. Perrier
communique l’ordre du jour.
1. Rapport moral.
2. Rapport financier.
3. Élection du Bureau national.
4. La question des dédoublements et l’enseignement dans les séries
technologiques en général.
5. Le tutorat.
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6. Le baccalauréat.
7. Questions diverses.
Parmi les questions diverses, il propose que l’on traite de la circulaire parue au
B.O. sur les remplacements.Il soumet l’ordre du jour proposé àapprobation et
demande s’il y a d’autres questions diverses. B. Bellebeau souhaite que l’on évoque,
d’une part,le devenir de la commission qui travaille sur la question des sujets et,
d’autre part, la décision du Bureau d’organiser une journée sur le thème du soin, qui
pourrait être suivie de la publication d’un dossier dans la revue. F. Dupin demande
que l’on abordela questiondes masters d’enseignement. Il faut encore, ajoute
S. Perrier,que quelques collègues acceptent de constituer une équipe pourle
dépouillement des bulletins de vote.
I. RAPPORT MORAL
Ph. Blanc donnela parole àS. Perrier pour la présentation du rapport moral.
Comme celui-ci a été publié dans la revue et a été certainement lu, S. Perrier annonce
qu’il fera en sorte d’être bref.
La revue
Au sujet de la revue, il renvoieaux comptes rendus des réunions du Bureau
national et à l’article que Bernard Fischer a fait paraître dans le dernier numéro, et il
estime par conséquent qu’iln’est sans doutepas besoin de justifier de nouveau la
décision de passer à quatre numéros par an au lieu de six.
Les Régionales
Dans les Régionales, des renouvellements ont eu lieu, qui sont encourageants et
moignent d’une certaine vitalité : à Limoges, àNantes, plus récemment à Lille et
très bientôt à Orléans-Tours. C’est le cas aussi à Lyon, où la Régionale témoigne de
son activité par des courriers ou des messages diffusés sur « appepliste ».
La question du baccalauréat
Notre association a soutenu une pétition intersyndicale sur le temps de correction au
baccalauréat qui a émassivement signée. Nous n’avons pu alors rencontrer la DEGESCO;
mais cela va avoir lieu très prochainement. Nous proposerons d’avancer la date du
baccalauréat au mardi 14 juin. Il yacertes de notre part uneconcession,mais,en avançant
la date de l’examen de deux jours–du jeudi au mardi –, on aurait l’assurance quetous les
correcteurs pourraient disposer de leurs copies avant le week-end.LeDoyen de notre
Inspection généralenous afait savoir qu’il soutiendrait cette demande. Il faut savoir, en
outre, qu’une augmentation sensible du nombredes copies par correcteurestprévue.
Les colloques organisés par l’Association
Parmi lesactivités de l’Association, il faut mentionner les deux journées du 13 mars,
sur la place de la philosophie dans l’enseignement supérieur, et du 12 juin, sur l’avenir
d’une filière littéraire.Pour l’année scolaire en cours, nous avons le projet d’un colloque
consacré àune question philosophique:le thèmedu soin semble devoir être retenu.
Nous envisageons aussi une journéesur l’enseignement dans les séries technologiques.
À propos de la journée du 13 mars, S. Perrier rappelle que les actes en ont été,
pour une large partie, publiés dans la revue 1, regrettant que certaines contributions
1. Les actes de la journée du 13 mars ont été publiés dans le numéro de juillet-août 2010 de L’Enseignement
philosophique.
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attenduesn’aient finalementpasété envoyées. Il se licite de la participation des
collègues de l’enseignement supérieur et, à cette occasion, fait remarquer que si notre
association a manifestement de bonnesrelations avecles universitaires, comme en
témoigne aussi le fait qu’ils ont été assez nombreux à signer la dernière pétition 2, elle
acependantdesdifficultés pour obtenir leur adhésion.Ils semblentla considérer
comme une associationdusecondaire et ignorer sa vocation de réunirenseignants
des lycées et des universités. Il est pourtant vital pour notre discipline de faire valoir
l’unitéde son enseignement et d’articuler étroitement l’enseignement secondaire et
l’enseignement supérieur ; notre association l’a constamment affirmé.
Àce sujet, G. Schmitt observeque non seulement nos collèguesuniversitaires
paraissent peu soucieux de s’associer avec les enseignants des lycées, mais ils ne
cherchent pasnonplus à s’organisereux-mêmes en tant qu’enseignantsde
philosophie, chacun ayant tendance à s’en tenir à son groupe de spécialité, et il se
demande si la condition pour qu’ils reviennent au sein de notre association n’est pas
qu’ils commencent par se donner des structures propres. Ph. Blanc annonce qu’une
rencontre doit avoirlieu au sujet de l’enseignement post-baccalauréat de la
philosophie et il demande qu’on lui communique à ce sujet par courrier électronique
les suggestions et les expériences qu’on juge utile de faire connaître.
Les contacts avec le ministère
S. Perrier reprend. Il évoque très rapidement les rencontres qui ont eu lieu avec
le ministère. En ce qui concerne les projets ministériels, nous n’avons rien de neuf:
rien au sujetdesmathématiquesen série Let rien non plus sur l’enseignement en
Première. Le seul élément nouveau, ce sont les annonces très récentes du ministre à
propos d’une intervention des professeurs de philosophie avant la classe terminale en
ECJS, dans les « enseignements d’exploration », en « accompagnement personnalisé »
et en option « littérature et société » 3. À la limite, cette présence en classe de Seconde
pourrait être pour nous une occasion de peser sur l’orientation des élèves.
La pétition sur les classes technologiques
Autre action importante de notre Association : la pétition en faveur du
dédoublementdes heures de philosophie dans les séries technologiques et du
maintien de quatre heures dans les séries scientifiques, qui a déjà obtenu un certain
succès avec un millier de signatures d’enseignantsde philosophie. L’Acireph a
demandé à figurer parmi les associations signataires et a appelé ses membres à s’y
associer 4.
La question de la notation
Sur la question de la notation, S. Perrier invite à se reporter au compte rendu de
la dernièreréunion du Bureau national. Il pense qu’on aura à y revenir et qu’une
réflexions’imposetout particulièrement sur ce sujet. On constateen effet que les
moyennes baissent de nouveau au baccalauréat. On peut certes se demander si cela
n’est pas imputable à la diminution du temps de correction. Il n’en reste pas moins
que l’effet sur notre discipline est négatif, car cela accrédite l’idée que l’enseignement
2. tition en faveurdu dédoublementdes heures de philosophie dans les séries technologiques et du
maintien de quatre heures dans les séries scientifiques.
3. Ces annonces étaient très récentes, en effet, puisqu’elles ont été faites le 18 novembre lors de la Journée
mondiale de la philosophie ; soit l’avant-veille de notre Assemblée générale.
4. Les organisations signataires de la pétition sont actuellement les suivantes : l’APPEP, le SNLC-FO, le SNALC,
l’Acireph, Sud Éducation.
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de la philosophie est devenu impossible : il y a là une attitude qu’on peut considérer
comme suicidaire.
Prendre position sur ce qui se fait
S. Perrieren vient ainsi àreprendre ce qu’il aécrit àla fin de son rapport moral.
Même si, à l’APPEP, nous avonsde bonnes raisons d’être critiques, voire consternés au
regard de la situation présente, nousne devons pas nous détacher de ce que font les
collègues, qui ontfait l’expérience d’un enseignement en Première et qui, pour certains,
ont « colonisé »des optionscomme «littérature et société ». L’APPEP ne peut pas en
rester àdesdiscours de regrets, qui ne peuvent que rebuter les jeunes collèguesetles
décourager d’adhérer. Il faut quel’APPEP prenne position sur ce quise fait. Àproposdu
changementdes épreuves dansles séries technologiques ou de la création de nouveaux
exercices, par exemple, il faut quenous soyons en mesurede répondre. Peut-être
conviendra-t-il de publier une brochure surles positions présentes de l’Association.
Vote du rapport moral
Ph. Blanc demande s’il yades observations au sujet du rapport moral. Il
demande qu’on se limite àdes remarques susceptibles d’avoir uneincidence sur le
vote et il précise que certains commentaires sur l’activité de l’Associationpourront
trouver leur place au cours de l’après-midi.
En l’absence d’intervention, il propose de passer au vote.
Le rapport moral est adopté à l’unanimité des présents moins une voix, celle du
président sortant, qui a choisi de s’abstenir.
Constitution d’un groupe pour le dépouillement des bulletins de vote
Il faut que quelques collègues se chargent de dépouiller lesbulletins de vote.
S. Clerjaud, N. Franck et P. Hayat se portent volontaires.
II. RAPPORT FINANCIER
B. Fischer prend la parole pour rappeler les points essentiels du rapport financier,
publié dans le numéro de juillet-août de la revue.
État de la trésorerie
La trésorerie présentait un déficitde 3341 euros qui aété comblé grâce à la
vente de SICAV en juillet2009, qui ont rappor5268 euros. C’est ainsiqu’on se
retrouve en fin de compte avec un excédent, mais en réalité, le déficit se poursuit.
B. Fischer attire l’attention sur la faible rémunération du Livret A, qui n’a donné
que 89 euros d’intérêts, et surtout des SICAV-Associations, dont le taux d’intérêt n’est
plus que de 0,43 %: elles n’ont ainsi rapporté que 247 euros, ce qui fait un manque à
gagner substantiel par rapport aux années précédentes.
Les donsse sont élevés à 1 400 euros, ce qui est très appréciable. B. Fischer
rappelle que, lorsqu’un don est supérieur à 15 euros, il envoie un bon de déduction
fiscale.
Conformément àla décision qui avait éprise l’an dernierparleBureau
national, il n’a pas adressé de ristournes aux Régionales. Il précise cependant qu’en
cas de besoin, une Régionale a la possibilité de demander au Bureau national qu’une
subvention lui soit accordée.
Il tient aussi à apporter une explication au sujet des 1 312 euros qui figurent dans
les recettes et qui ont été versés par le Rectorat de l’Académie de Lyon. Il s’agit d’un
arrangementcomptable afin que soit rémunéré un collègue de plus de 65 ans qui
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avait assuré uneséance de formation ; l’APPEPaservi de médiateur et apayé le
collègue pour être ensuite remboursée.
Il annonce qu’unesomme de plusde 1000 euros doit nousêtre restituée par le fisc.
État des adhésions
Nous avons 605 adhérents au cours de l’exercice 2009-2010, contre 624 en 2008-
2009. On dénombre parmi eux 388 actifs (contre 414 l’an dernier) et 217 retraités
(contre 210 l’an dernier). Notre association est vieillissante. Le nombre de jeunes
adhérents est très insuffisant. Il y a eu au cours de cette année 45 adhésions nouvelles
et 67 démissions, déclarées ou non. B. Fischer rappelle comment il procède : il
considèrecomme démissionnaire le collègue qui, au moment de la parution du
numéro 5 de la revue (mai-juin), n’a pas réglé sa cotisation et son abonnement, non
seulement pour l’année en cours, mais encore pour l’année précédente, àquicinq
rappels ont été adressés sans qu’il daigne répondre, ce qui exclut manifestement de sa
part l’oubli dû à la distraction ou à la surcharge de travail ; en attendant, dix numéros
de la revue lui auront été servis gratuitement.
Parmilesadhérents,535 sont abonnés àla revue et 68 ont choisi l’adhésion
simple ; pour l’année précédente, les nombres étaient respectivement de 570 et 35.
Lescollègues sont ainsiplusnombreux à renoncer àl’abonnement ;mais cette
tendance ne paraît pas se confirmer au cours de la présente année scolaire.
La diffusion de la revue est de 660 exemplaires distribués ; ce nombre inclut les
adhérents abonnéset les abonnés non-adhérents, ces derniers étant des
établissements (lycées,bibliothèques,etc.) en France ou à l’étranger (Australie,
Canada, Espagne, etc.).
Pour la présente année scolaire, nous avons actuellement 391 collègues qui ont
payé leur cotisation dont 224 actifs. Nous comptons 26 nouveaux adhérents et 11
démissions déclarées.
B. Fischer observe que sur une période de cinq années, les démissions ont été
nombreuses ainsi que les nouvelles adhésions. L’Association se présente comme une
réalitémouvante. Elle aconnu un renouvellement assez substantiel qu’il faudra
s’efforcer de rendre plus significatif encore à l’avenir.
Les changements qui doivent concerner la revue
Lorsdu Comité national du 29 mai, il aété décidé de fairepasser de six àquatre
par an le nombre de numéros de la revue, et cela sans changer les tarifs. Il ya,il faut
le dire, comme un défi ; aussi a-t-on décidé de surseoir àl’application de la mesure, qui
n’entreraen vigueur qu’à la rentrée 2011, afin de se donner du tempspourapporter les
explicationsquis’imposent, surtout auprès des institutionnels.C’est dans cette intention
que B. Fischeraapporté des éclaircissements dans le numéro de septembre-octobrede
la revue. On ne peut pas, en effet, s’en tenir àune simple diminution du rythme de
parution, qui certes se justifieentantque mesure comptable du fait de l’érosiondes
effectifs de l’Association, mais il fautencore quecette diminution soit compensée par
unemodernisation de la revue, quineporte pas seulementsur la présentation, mais
aussi sur le contenu, avecl’apparition de nouvelles rubriques, comme des entretiens
avec desphilosophes reconnus ou des comptes rendus d’ouvrages marquants.
Appel à la succession
Au moment de terminer son rapport financier, B. Fischer tient à s’expliquer au sujet
de la profession de foi qu’il a fait inscrire sur le bulletin de votepour l’élection au
Bureau national :«Pourun dernier mandat au service de la trésorerie de l’Association».
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