SBIOB100 : Biologie végétale (30h) Evolution des plantes (22h) Mycologie (8h) + Travaux pratiques (30h) dont 15h en auto-apprentissage Pondération Théorie = 50/50 Cotation finale : ½ théorie + ½ travaux pratiques (voir fichier « Important pour l’examen » sur webcampus) 1 Sources bibliographiques – Partie Evolution Biologie végétale Nabors M. Pearson Education ISBN 978-2-7440-7306-9 2008 Biologie N.A. Campbell et J.B. Reece De Boeck ISBN 2-8041-4478-X 2004 Biologie végétale Raven P.H., Evert R.F. et Eichhorn S.E. De Boeck ISBN 978-2-8041-5020-4 2007 L’évolution chez les végétaux P. Mazliak Vuibert – ADAPT-SNES ISBN 978-2-35656-005-6 2009 Ne pas acheter ! Botanique (2ème édition) Biologie et physiologie végétales Meyer S., Reeb C. et Bosdeveix R. Maloine ISBN 978-2-224-03020-9 2008 2 Partie en auto-apprentissage (15h) Objectifs Auto-apprentissage Comprendre la mise en place de l’anatomie d’une plante vasculaire au départ des tissus méristématiques Savoir identifier les types cellulaires, les tissus et les organes au départ de coupes histologiques Distribution du CD-rom aux travaux pratiques 3 Notions générales d’évolution Darwin et la notion d’évolution Sélection naturelle et variabilité génétique Description et classification des formes de vie Principes de la phylogénie classique et moléculaire 4 Quelques notions d’évolution Qu’est-ce que l’évolution pour vous ? L’évolution est-elle encore d’actualité ? A qui ou à quoi pensez-vous lorsqu’on parle d’évolution ? 5 6 Darwin : adaptation des organismes à l’environnement et variabilité Charles Darwin (1809-1882) 7 Les pinsons de Darwin et la sélection naturelle Les sources de nourriture variées ont été le moteur de la spéciation. Les nouvelles espèces se sont adaptées à une source de nourriture. L’adaptation conduit à un succès reproducteur → descendance. 8 Iguane terrestre des îles Galapagos Iguane vert (Amérique du Sud et Centrale) 9 Iguane marin des îles Galapagos Pourquoi les îles sont-elles intéressantes pour étudier l’évolution ? Territoires à conquérir → nouvel environnement → nouvelles pressions de sélection Conquête par un petit nombre d’individus → Dérive génétique rapide (ou mort) Isolement reproducteur → spéciation (si isolement de longue durée) (→ endémisme) 10 11 L’évolution est un « fait », mais il y a plusieurs théories de l’évolution Autres théories de l’évolution à l’époque de Darwin : Lamarckisme : « le besoin crée l’organe » (exemple du cou de la girafe) Créationnisme …. Hypothèse de Darwin (acceptée de son vivant) : Les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un ancêtre commun. La sélection naturelle est le moteur de cette évolution. Les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent (transmission de gènes à la descendance). Variabilité (voir chap. 3,5) Nouvelles théories après Darwin : Théorie synthétique de l’évolution (Darwin + Mendel + génétique des populations) Néo-Lamarckisme 12 La sélection naturelle … et les parades sexuelles Succès reproducteur toujours gagnant …..NON ! 13 La sélection naturelle…et la nutrition Influence de la qualité de la nourriture des larves du lucane cerf-volant détermine la taille des mandibules chez le mâle. 14 La sélection naturelle…parfois très rapide 15 La sélection pas toujours naturelle (+ perte de biodiversité) 16 En conclusion… L’évolution décrit le processus de transformation (→ MUTATION) de toutes les formes de vies afin de s’adapter aux contraintes de l’environnement. Composition de l’atmosphère Tectonique des plaques et dérive des continents Variations climatiques Glaciations La « nature » sélectionne les organismes les mieux adaptés à leur environnement (la sélection naturelle agit donc sur le phénotype). Les organismes sélectionnés transmettent leurs gènes à la descendance (un « bon » génotype est transmis à la génération suivante). 17 Ré-interprétez ce schéma en fonction de la théorie de Darwin 18 Description et classification des formes de vie 16 et 17ème siècles : Classifications traditionnelles - par ordre alphabétique - par vertus thérapeutiques - par la forme des feuilles 18ème siècle : Fin 19ème siècle : - par ressemblances morphologiques (! Variabilité !) - par le système reproducteur - par la définition de « familles naturelles » Classifications par affinité naturelle - correspondance entre classification et phylogénie ! Début 20ème siècle : Classifications phylogénétiques post-darwiniennes (non moléculaires) - intégration des fossiles dans la classification et la phylogénie Fin 20ème siècle : Classifications phylogénétiques moléculaires - comparaison de séquences d’ADN 19 Principes de la classification traditionnelle Carl Linné (1707-1778) 20 La classification classique est basée sur l’identification et l’analyse de critères morphologiques discriminants (b) (a) 21 A quelle famille appartiennent ces plantes ? 22 Nigelle Delphinium Anémone pulsatile Anémone des bois Hellébore fétide 23 Aconit Ancolie Thalictrum Adonis aestivalis Clématite horticole Clématite Adonis ramosa Renoncule aquatique 24 Tous les critères morphologiques ne sont pas discriminants: Exemple de la convergence morphologique Euphorbia Euphorbiacées (Afrique et Asie) Tiges charnues en colonne (stockage de l’eau) Epines protectrices Réduction de la taille des feuilles (épines) Photosynthèse CAM Echinocereus Cactacées (Amérique) Hoodia Asclépiadacées (Afrique et Asie) 25 L’environnement peut influencer le morphologie Sélection par la « tondeuse » 26 Chênes dans une futaie et isolé Influence du vent : port en « drapeau » 27 L’établissement de clés de détermination permet l’identification des formes de vie 28 Exemple de classification pour le maïs Zea mays L. Rem.: une classification universelle permet d’éviter la confusion des noms vernaculaires 29 Phylogénie moléculaire Classification des formes de vie en se basant sur la séquence de l’ADN ou des protéines 30 Principes de la phylogénie moléculaire 31 Principes de la phylogénie moléculaire : exemple du cytochrome c (1) 32 Principes de la phylogénie moléculaire : exemple du cytochrome c (2) 33 Principes de la phylogénie moléculaire : exemple du cytochrome c (3) Les cytochromes c d’espèces différentes se ressemblent 34 Principes de la phylogénie moléculaire (4) : la notion d’alignement de séquences ADN ou protéiques 35 Principes de la phylogénie moléculaire : exemple du cytochrome c (5) 36 Principes de la phylogénie moléculaire : exemple du cytochrome c (8) 37 Arbre généalogique sur base de séquences nucléotidiques de l’ARN 16S établissant l’existence de 3 grandes subdivisions dans le monde du vivant 38 Tables des matières 1 : Introduction et Notions générales d’évolution 2 : Premières formes de vie 3 : Cyanobactéries 3,5 : Méiose et cycles de reproduction 4 : Algues 5 : Bryophytes et Psilotophytes 6 : Ptéridophytes 7 : Préspermatophytes Plantes terrestres 8 : Gymnospermes 9 : Angiospermes 10 : Conclusions (peut-être) 39 Phycophytes - Algues Chlamydomonas Laminaria Coleochaete Fucus Diatomées Ulva Polysiphonia Chara Dinoflagellés Bryophytes Hépatiques Anthocéros Bryales Sphagnales Andréales Ptéridophytes – Lycopodes Selaginella Lycopodium Isoete Ptéridophytes – Fougères fossiles et actuelles Pteridium aquilinum Platycerium Osmunda regalis Asplenium trichomanes Pré-spermatophytes actuelles (Gymnospermes) Cycas revoluta Gingko biloba Zamia Spermatophytes - Gymnospermes - Coniférofites Taxus baccata Araucaria Pinus sylvestris Podocarpus Spermatophytes - Gymnospermes - Gnétophytes Ephedra fragilis Gnetum gnemon Welwitschia mirabilis Spermatophytes - Angiospermes – Anthophytes - Monocotylées Poacées Arécacées Aracées Orchidacées Liliacées Cyperacées Spermatophytes - Angiospermes – Anthophytes - Dicotylées Astéracées Fabacées Rosacées Brassicacées Objectifs du cours – Partie Evolution Comprendre les principaux critères de classification des plantes et donc, savoir reconnaitre certaines plantes sur photo Comprendre les adaptations à la vie terrestre Comprendre les principes de l’évolution et de la co-évolution Attention : cours à plusieurs lectures 49 Cyanobactéries Plantes à fleurs 50 Qu’est-ce qu’un végétal ? Photosynthèse oxygénique (autotrophie) Paroi cellulaire cellulosique Présence de chloroplastes Présence d’une vacuole Immobilité Voie biochimique du shikimate Métabolites secondaires nombreux Qu’est-ce qu’une plante ? Architecture rapide d’une plante à fleurs Tiges-Feuilles-Racines = Cormus Cormophytes Thallophytes 52 53 Histologie rapide d’une plante à fleurs Tissus méristématiques apicaux et cambium Tissus de protection épiderme écorce Tissus de remplissage parenchyme Tissus de soutien collenchyme sclérenchyme – fibres parenchyme lignifié Tissus sécréteurs Tissus conducteurs xylème et bois phloème et liber 54 Anatomie rapide d’une tige de plante à fleurs Sclérenchyme Phloème Cambium Xylème Epiderme Collenchyme Sclérenchyme Parenchyme 55 Anatomie rapide d’une tige de plante à fleurs : exercice 1 2 3 5 7 4 6 56 Conduction de la sève brute : les trachéides (→ xylème) Chez toutes les plantes vasculaires 57 Conduction de la sève brute : les vaisseaux (→ xylème) Chez toutes les plantes à fleurs 58 Conduction de la sève élaborée : les tubes criblés (→ phloème) 59 Mycophytes (Champignons) Thallophytes Phycophytes (Algues) Non vascularisés (Atrachéophytes) Cryptogames Bryophytes (Mousses) Embryophytes ou Cormophytes ou Archégoniates Ptéridophytes (Fougères) Trachéophytes Préspermaphytes (vascularisés) Phanérogames Spermaphytes (Plantes à graines) 60