Dépression et cancer : qu’en disent les journaux généralistes ACTUALITÉS

La Lettre du Psychiatre Vol. VI - n° 5 - septembre-octobre 2010 | 145
ACTUALITÉS
SCIENCES
Coordonnées par E. Bacon
(Inserm et clinique psychiatrique, Strasbourg)
// Medical Journal of Australia
// Archive of General Psychiatry
// Journal of Affective Disorders
// JAMA
// Journal of Health Psychology
Dépression et cancer : qu’en
disent les journaux généralistes
et de santé mentale ?
Le cancer reste une des maladies les plus redoutées, et le diagnostic
de cancer a un effet psychologique énorme sur les patients
et leurs soignants. La dépression est une des conséquences psychiatriques
les plus fréquentes du cancer et affecte la qualité de vie, l’observance
du traitement, l’évolution de la maladie, la tolérance à la douleur
et à la fatigue chez les patients qui en sont atteints. Les taux de survie
continuent de s’améliorer : il y a donc un besoin croissant
d’interventions et de soutien psychologique efficace pour les personnes
touchées par le cancer, à tous les stades de la maladie. Si les journaux
d’oncologie révèlent une préoccupation importante vis-à-vis
de la dépression chez les patients atteints de cancer, force
est de constater que les journaux de santé mentale publient peu
sur le sujet et que, le cas échéant, il s’agit souvent de journaux
relativement confidentiels. On peut faire le même constat
concernant les journaux généralistes, à l’exception du
Journal of
American Medical Association
(JAMA), qui a publié les résultats d’une
étude récente, et d’un journal médical australien, qui a consacré il y a peu
un numéro spécial à ce thème. Aussi le contenu de ces rares articles
est-il d’un intérêt indéniable.
Efficacité d’une intervention
de groupe fondée sur
la thérapie cognitive de pleine
conscience
(mindfulness-based
therapy)
pour la dépression
et l’anxiété chez des patients
atteints d’un cancer
Adelaïde et Sydney (Australie)
Les interventions de groupe offrent, compa-
rativement aux interventions individuelles, de
nombreux avantages parmi lesquels le soutien
social, l’appui des pairs et l’amélioration du
rapport bénéfice/coût… Elles se révèlent tout
aussi efficaces que les interventions individuelles.
La pleine conscience
(mindfulness)
consiste à
porter toute son attention sur l’expérience qui
se produit dans le moment présent, sans faire
de jugement et en acceptant celle-ci. Cette
pleine conscience comprend un certain nombre
de facettes, comme la non-réactivité, la sensi-
bilisation d’observation, la conscience et la
concentration, la description, et une attitude
non critique envers une expérience donnée. La
thérapie de diminution du stress fondée sur la
pleine conscience
(Mindfulness-Based Stress
Reduction [MBSR])
a été développée à l’origine
comme un programme pour les personnes souf-
frant de douleurs chroniques et de troubles liés
au stress. Aujourd’hui, d‘après les auteurs de cet
article, c’est l’intervention la plus fréquemment
citée comme ayant des effets tangibles dans une
variété de maladies chroniques, dont le cancer. La
thérapie cognitive fondée sur la pleine conscience
(Mindfulness-Based Cognitive Therapy [MBCT])
s’en inspire et est un traitement efficace pour
prévenir les rechutes chez les patients dépres-
sifs chroniques. Elle intègre des éléments de la
thérapie cognitive qui favorisent une relation
“décentrée avec ses propres pensées. À ce jour,
on en sait encore peu sur l’efficacité de cette
thérapie dans le traitement du cancer. Une
étude menée en Australie a évalué l’effet de ce
programme sur la dépression et l’anxiété chez
les personnes touchées par le cancer, en tenant
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compte des commentaires des utilisateurs. Cette
étude prospective menée sur 2 périodes, en 2008
et 2009, incluait 16 patients ayant des antécé-
dents de cancer et 5 soignants de personnes
atteintes de cancer. Les participants ont été
évalués pour l’anxiété et la dépression avant
et après avoir suivi le programme. Les mesures
incluaient, en outre des évaluations de l’anxiété
de trait et d’état, une évaluation de la pleine
conscience par le
Fribourg Mindfulness Inventaire
(FMI). Les patients remplissaient également un
questionnaire d’autoévaluation avant et après le
traitement. Le programme a été mené pendant
8 semaines, à raison de 8 sessions hebdomadaires
de 2 heures. Les résultats ont montré des réduc-
tions significatives de la pression et de l’anxié
et une amélioration de la pleine conscience après
l’intervention, et ces effets étaient maintenus à
3 mois de suivi. Les autoévaluations des partici-
pants confirment cette diminution de la dépres-
sion et de l’anxié. Le programme MBCT semble
être une intervention efficace chez les personnes
touchées par le cancer et qui pré sentent des
symptômes de dépression et d’anxiété.
>
Sharplin GR, Jones SB, Hancock B, Knott VE, Bowden JA,
Whitford HS. Mindfulness-based cognitive therapy: an effica-
cious community-based group intervention for depression and
anxiety in a sample of cancer. Med J Aust 2010;193(5):S79-S82*.
Une étude pilote du traitement
par la psilocybine de l’anxiété
des patients cancéreux
à un stade avancé
Los Angeles, San Diego et Santa Fe (États-Unis)
La psilocybine est un psychotrope qui entraîne
une altération profonde de l’état de conscience.
Elle est le principal composant actif des champi-
gnons hallucinogènes. Les hallucinogènes ont fait
l’objet d’études exhaustives dans les anes 1950
et 1960. Ces recherches ont exploré notamment
leur potentialité dans le traitement de l’anxiété
existentielle, du désespoir et de la solitude, qui
sont des ressentis souvent associés aux stades
avancés du cancer. Les doses de psilocybine
utilisées à l’époque étaient de 10 mg, voire
plus. Les projets de ce type ont été abandonnés
au début des années 1970, souvent pour des
raisons politiques et culturelles. Aujourd’hui,
les potentialités médicales des hallucinogènes
sont à nouveau explorées dans le cadre strict
des recherches en psychiatrie, et avec des doses
bien inférieures. Une étude pilote a réexaminé
l’efficacité de la psilocybine dans le traitement
de l’anxiété de réaction dans les cancers. Cette
étude en double aveugle, contrôlée par placebo,
portait sur 12 patients atteints de cancer à un
stade avancé et souffrant d’anxiété. Les patients
étaient leur propre contrôle, et recevaient une
dose modérée (0,2 mg/kg) de psilocybine ou
un placebo. Ils étaient encouragés à apporter à
l’hôpital photos personnelles, petits souvenirs,
morceaux de musique préférés, etc. Les ressentis
subjectifs ont été évalués avant et pendant les
périodes de traitement. Les patients avaient à
renseigner des questionnaires sur leur ressenti,
sur leur niveau de douleur et sur leur humeur.
Les mesures incluaient, notamment, l’inventaire
de dépression de Beck, des mesures du profil de
l’humeur et de l’anxiété de trait. Elles ont été
recueillies pendant 6 mois après le traitement. Les
résultats indiquent qu’il n’y a pas eu de graves
perturbations sur le plan clinique avec la psilo-
cybine. Ils montrent une réduction significative
de l’anxiété à 1 et 3 mois après le traitement.
Linventaire de dépression révèle une amélioration
de l’humeur, qui a atteint une valeur significative
à 6 mois. On observait également une amélio-
ration de l’humeur après le traitement avec la
psilocybine, qui n’atteignait toutefois pas une
valeur statistiquement significative. Cette étude
a établi la faisabilité et l’innocuité de l’adminis-
tration de doses modérées de psilocybine aux
patients atteints de cancer à un stade avancé et
souffrant d’anxiété. Ces résultats encourageants
confirment la nécessité d’intensifier la recherche
dans ce domaine qui a été trop longtemps gli.
>
Grob CS, Danforth AL, Chopra GS et al. Pilot study of psilocybin
treatment for anxiety in patients with advanced-stage cancer.
Arch Gen Psychiatry 2010 [Epub ahead of print].
* Mention spéciale au dossier Anxiété, dépression
et cancer” du
Medical Journal of Australia
. L’article
présenté ci-dessus est extrait du supplément :Anxiété,
dépression et cancer”, publié par ce journal généraliste
dans son numéro de septembre 2010. Les autres articles
y traitent, entre autres, de dépression et d’anxiété chez
les patientes souffrant d’un cancer de l’ovaire, de dépres-
sion chez les patients atteints d’un cancer des voies aéro-
digestives supérieures ou de la prostate. Le dossier spécial
décrit aussi des interventions psychosociales accessibles
aux personnes et aux familles touchées par le cancer,
notamment les effets d’un livret d’auto-intervention sur
la détresse psychologique et la qualité de vie après un
diagnostic du cancer du sein, les effets d’un dépistage ou
ceux d’un programme de référence pour la dépression,
assisté par des infirmières, chez les survivants d’un cancer
colorectal (Med J Aust 2010;193(5):S41-S87).
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Prévalence et pharmaco-
thérapie de la dépression chez
les patients atteints de cancer
Utrecht (Pays-Bas) et Malaya (Malaisie)
Les personnes touchées par le cancer souffrent
de détresse psychologique importante, et à long
terme. Toutefois, la prévalence de dépression
varie considérablement d’une étude à l’autre.
Ces disparités semblent résulter de l’utilisation
de critères de diagnostic, d’outils et d’échelles
de mesure différents selon les types de cancers.
Des chercheurs hollandais et malais ont entre-
pris une revue systématique de la littérature,
dans le but de faire le point sur la prévalence
et le traitement de la dépression chez les
patients atteints de cancer et pour examiner
les éléments de preuve concernant l’efficacité
du traitement médicamenteux de la dépression
chez ces patients. En interrogeant Pubmed, ils
ont identifié 488 articles traitant de la dépres-
sion chez des patients cancéreux entre 1950 et
février 2010. Ils se sont intéressés plus spéci-
fiquement aux 31 articles qui ont fondé le
diagnostic de dépression sur l’entretien clinique
structuré du DSM (
Structured Clinical Interview
for DSM Disorders
[SCID]). Ces articles ont tous
été publiés entre 1994 et 2009. Les auteurs ont
estimé les taux de prévalence en combinant
les données de tous les rapports. En outre, ils
ont identifié des essais contrôlés qui ont étudié
les effets des médicaments psychotropes chez
les patients cancéreux déprimés. Sur la base de
ces 31 rapports, le taux de prévalence estimé
de la dépression chez les patients atteints de
cancer, mesurée à l’aide de la méthodologie
psychiatrique spécifique, serait de 10,8 %. Les
chercheurs ont par ailleurs identifié 8 essais
comparant un traitement antidépresseur à
d’autres traitements efficaces chez les patients
cancéreux. Seuls la miansérine et l’alprazolam
ont démontré un effet positif pour améliorer
les symptômes dépressifs. Malgré la forte
prévalence de la dépression chez les patients
atteints de cancer, des études sur la pharma-
cothérapie efficace restent donc relativement
rares. Les preuves de l’efficacité des médica-
ments classiques utilisés pour le traitement de la
dépression, tels les antidépresseurs tricycliques
et les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la
sérotonine, sont très limitées. Il est possible que
ces molécules soient moins indiquées dans ce
cadre en raison de leur long délai d’action. Selon
les auteurs, l’utilisation des psychostimulants
d’action rapide mériterait plus d’attention.
>
Ng CG, Boks MP, Zainal NZ, de Wit NJ. The prevalence and
pharmacotherapy of depression in cancer patients. J Affect Disord
2010 [Epub ahead of print].
Effet de la gestion par
télésoins de la douleur et
la dépression chez les patients
atteints de cancer
Indianapolis (États-Unis)
La douleur et la dépression constituent les
symptômes physiques et psychiques les plus
répandus dans les cancers. Malgré cela, elles
sont souvent méconnues, mal traitées, voire les
deux. Les techniques de soins collaboratifs ont
montré leur efficacité pour améliorer les symp-
tômes dépressifs. Des chercheurs de l’Indiana
ont mis en place une approche collaborative
destinée à l’amélioration de la douleur et de la
dépression en oncologie dans une zone d’habitat
dispersé. Ils ont cherché à savoir si la gestion
des soins centralisée par téléphone, de pair avec
un contrôle automatisé des symptômes, pouvait
améliorer la dépression et la douleur chez les
patients atteints de cancer. Cette étude rando-
misée a été réalisée dans 16 secteurs de soins
oncologiques de zones urbaines ou rurales. Le
recrutement s’est fait de mars 2006 à août 2008
et le suivi a été réalisé jusqu’en août 2009. Les
patients inclus souffraient de dépression, de
douleurs liées au cancer, ou des deux. L’inter-
vention par télésoins a concerné 202 patients
et les soins habituels ont été appliqués à 203
personnes. La gestion par téléphone des patients
du groupe d’intervention était réalisée par une
équipe constituée d’infirmières et de médecins
spécialisés et elle était associée à un contrôle
automatisé à domicile des symptômes, qui se
faisait par enregistrement vocal interactif ou
sur Internet. Parmi les 405 participants inscrits
à l’étude, 131 souffraient de dépression seule,
96, de douleurs seules, et 178 présentaient à la
fois des signes de dépression et des douleurs.
Parmi les 274 patients souffrant de douleur,
137 d’entre eux appartenant au groupe d’in-
tervention ont vu la leur atténuée au cours des
12 mois de l’essai, de manière plus marquée que
celle des patients qui ont suivi le traitement clas-
sique. De même, parmi les 309 patients souffrant
de dépression, il a été observé une diminution
de la sévérité de la dépression plus importante
chez les 154 patients du groupe d’intervention
que chez les 155 autres, du groupe des soins
habituels. La gestion centralisée par télésoins,
associée à une surveillance automatisée des
symptômes, a donc abouti à une amélioration,
en matière de douleur et de dépression, chez les
patients cancéreux recevant des soins dans des
régions d’habitat géographiquement dispersé,
urbaines et rurales.
>
Kroenke K, Theobald D, Wu J et al. Effect of telecare manage-
ment on pain and depression in patients with cancer: a rando-
mized trial. JAMA 2010;304(2):163-71.
Trouver un bénéfice après le
cancer : le rôle de l’optimisme,
des pensées intrusives
et de l’environnement social
Spring Hill (Australie)
L’expérience du diagnostic et du traitement du
cancer est indéniablement un événement de vie
négatif. Toutefois, beaucoup de patients ayant
eu un cancer rapportent que cette expérience a
eu également des effets positifs sur la suite de
leur existence. Ils évoquent souvent le fait que
ce vécu a amené une profonde modification de
leur manière d’appréhender l’existence et les
relations humaines, que le sens ou le but de
leur vie a changé, qu’ils ont fait de nouveaux
choix et qu’ils se sont donné de nouvelles
priorités. Des chercheurs australiens ont posé
l’hypothèse que le traitement cognitif du trau-
matisme du cancer dans un contexte social
favorable pourrait sous-tendre le mécanisme
de ces effets positifs. Ils ont donc réalisé une
étude auprès de 439 patients atteints de cancer
et ont évalué chez eux l’optimisme, les pensées
intrusives à propos du cancer, l’évitement (ne
pas penser à la maladie), le soutien social et les
contraintes, l’anxiété, la dépression, la qualité
de vie et le bénéfice ressenti. Ce dernier était
établi à l’aide d’un questionnaire de 17 items.
Les domaines évalués incluaient l’acceptation
des imperfections de l’existence, la meilleure
prise de conscience du rôle des autres dans
sa propre vie et le développement d’un but
dans la vie. Les patients devaient quantifier
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sur une échelle de 1 à 5 dans quelle mesure
ils pensaient que le cancer avait affecté leur
vie. Le sexe féminin, des manifestations d’op-
timisme, un soutien social, mais aussi des
pensées intrusives et des contraintes sociales
se sont révélés prédictifs du fait de trouver des
avantages dans sa vie après un cancer. Les
recherches futures devraient donc approfondir
ces intéressantes observations, notamment en
évaluant la façon dont les pensées intrusives
et les contraintes sociales peuvent influencer
la perception d’un bénéfice, afin de permettre
de proposer aux patients des conseils sur la
manière d’améliorer leur existence après la
maladie.
>
Dunn J, Occhipinti S, Campbell A, Ferguson M, Chambers SK.
Benefit finding after cancer: The role of optimism, intrusive
thinking and social environment. J Health Psychol 2010 [Epub
ahead of print].
Une communication honnête
et adaptée à l’âge peut aider
les enfants à faire face au
cancer
Houston (États-Unis)
Le Baylor College of Medicine est une institu-
tion privée, reconnue comme un centre d’élite
dans les sciences de la santé et le soin aux
malades. Selon les dires des experts du Baylor
College of Medicine, les parents d’enfants
diagnostiqués pour un cancer peuvent les
aider à faire face, en communiquant honnê-
tement sur leur état et d’une manière adaptée
à leur âge. Les enfants dont la maladie vient
d’être diagnostiquée peuvent ressentir une
perte immédiate de leur sentiment de sécurité.
Naturellement, l’enfant va suivre l’exemple
de ses parents ; il est donc important pour
les parents de répondre d’une manière qui
montre à l’enfant que la situation peut
être comprise et gérée activement. Selon le
Dr E. Fruge, les parents devraient sympathiser
avec les émotions de leur enfant, mais aussi
lui présenter les informations factuelles sur
le cancer et les traitements auxquels il sera
confronté. Le Dr Fruge considère qu’il ne
faudrait pas leur cacher les informations. En
effet, les parents peuvent essayer de dissi-
muler ou de minimiser le diagnostic de leur
enfant dans un effort pour protéger celui-ci
d’une anxiété inutile. Mais, avec le temps,
cette stratégie ne fonctionnera pas : même
de jeunes enfants, en effet, sont capables de
sentir que quelque chose ne va pas, en obser-
vant le comportement de leurs parents. Ne
pas parler honnêtement à un enfant peut lui
faire perdre sa confiance en ses parents, à un
moment où l’amour et l’appui de ces derniers
lui sont essentiels. Le Dr Fruge conseille d’en-
courager les questions, d’utiliser des termes du
monde réel que l’enfant peut saisir, de faire la
distinction entre le “malade” et le cancer, de
souligner que la maladie n’est pas contagieuse
et qu’elle n’est pas la faute de l’enfant. Expli-
quer aux enfants le diagnostic de leur maladie
peut contribuer à leur donner un sentiment
de contrôle et de “propriété” sur leur état.
Les spécialistes de vie des enfants peuvent
également aider les parents à continuer à faire
naître l’espoir chez leur enfant. “Peu importe
l’évolution de la maladie, il est important d’as-
surer à l’enfant qu’il n’est pas seul”, déclare le
Dr Fruge. Évidemment, il s’agit d’une période
extrêmement difficile psychologiquement pour
les parents également, ainsi que pour les frères
et sœurs. Les parents peuvent se sentir acca-
blés quand ils apprennent le diagnostic qui
concerne leur enfant. Mais il est extrêmement
important qu’ils soient la principale source de
soutien pour l’enfant lorsque la bataille contre
le cancer est engagée.
> Honest, age-appropriate communication can help children
cope with cancer. Online news package 27 sept 2010. http://
www.bcm.edu/news/item.cfm?newsID=2800
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