
Feuille 3
LA SUCCESSION APOSTOLIQUE
de la ligne syro-antiochienne
„Vous interroge-t-on sur votre succession apostolique? Alors exposez la suite de vos
évêques!“ (Tertullien, 3ème siècle)
La documentation suivante a été établie sous la mise à contribution de différentes
sources qui ont été déjà publiées et pour préciser (dans diverses éditions) en langue
française et anglaise, entre autres dans le Patriarcat de Glastonbury. Cette
documentation est extrêmement nécessaire, car elle donne des réponses précises à
toutes objections qui peuvent être soulevées contre l’authenticité et la validité de notre
sainte consécration épiscopale.
La suite de notre succession apostolique n’est pas interrompue, en outre elle n’admet
pas le doute, ce qui est redevable de la circonspection au Patriarche de Glastonbury,
Mgr. Hugh George DeWillmott Newman. Il a été consacré le 10 Avril 1944 dans l’église
de Saint-André à South Tottenham (Londres) par Mgr. Bernard William Crow et l’année
suivante il devint son successeur.
Le rétablissement de la succession apostolique œcuménique au sens large était son
œuvre. S’efforçant dans sa personne d’unir une succession réellement œcuménique et
absolument valide, il reçut des successions par des consécrations conditionnelles
supplémentaires comme les plusieurs sièges apostoliques d’Orient, de telle manière que
la validité de sa consécration ne fasse plus aucun doute.
Voilà qu’est valable: Ce que les ignorants ou les adversaires voudront toujours objecter
contre celle-ci ou cet autre succession particulière, ils ne pourront pas ébranler la
succession apostolique œcuménique — à moins qu’ils veuillent mépriser ou voire
détruire le principe même de la transmission du Sacrement de la sainte consécration
épiscopale dans l’Église universelle.
Notre succession conclut son authenticité de la suite ininterrompue des évêques, dont
l’histoire nous a transmis leurs noms à partir de l’Apôtre st. Pierre, et pour préciser déjà
au temps où il avait son siège à Antioche, jusqu’à nos jours. Notre succession remonte
donc jusqu’à l’origine même de l’Église antiochienne, de cinq lignes continuelles,
directes et entre elles différentes, à travers les Églises suivantes:
l’Église syro-chaldéenne,
deux de chaque ligne syro-malabrienne
et syro-gallicanne.
L’authenticité est renforcée par d’autres lignes différentes avec une succession
autonome, qui remontent en ligne directe jusqu’à l’origine même des Apôtres, c’est-à-
dire par les Églises suivantes:
l’Église chaldéenne-uniate,
arménienne-uniate,
vieille-catholique romaine d’Utrecht,
catholique romaine et autres Églises.