ii) Soit k∈N. On suppose que Ek=Ek+1. Montrons Ek+1 =Ek+2.
Par i) on sait d´ej`a que Ek+1 ⊂Ek+2. Montrons que Ek+2 ⊂Ek+1.
Soit x∈Ek+2.uk+2(x) = 0, donc uk+1(u(x)) = 0, puis u(x)∈Ek+1. De notre hypoth`ese on
d´eduit que u(x)∈Ek.u(x)∈Ekdonc uk(u(x)) = 0, dont il d´ecoule x∈Ek+1.
iii) Soit k∈N. Soit y∈u(Ek+1).
y∈u(Ek+1) donc il existe x∈Ek+1 tel que u(x) = y.uk(y) = uk+1(x) = 0, donc y∈Ek.
2)a)i) ∗Soit (ak)k∈Nune suite d’entiers naturels. On suppose qu’elle est strictement croissante.
On montre facilement par r´ecurrence que ∀k∈Nak≥k; on en d´eduit que (ak)k∈Nn’est pas
major´ee.
∗(dim Ek)k∈Nest une suite d’entiers naturels qui est major´ee (par dim E) donc elle ne peut
ˆetre strictement croissante; donc il existe k∈Ntel que dim Ek≥dim Ek+1.
Ek⊂Ek+1 donc dim Ek≤dim Ek+1. On constate que dim Ek= dim Ek+1.
Ek⊂Ek+1 et dim Ek= dim Ek+1, donc Ek=Ek+1.k∈ P donc Pest non vide.
ii) Pest une partie non vide de Ndonc elle a un plus petit ´el´ement.
b)i) Soit k∈Ntel que k < r.k /∈ P donc Ek6=Ek+1.Ek⊂Ek+1 donc Ek(Ek+1.
ii) ∗Soit k∈Ntel que k < r.Ek(Ek+1 donc dim Ek<dim Ek+1.
∗De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que dim E0<dim E1< . . . < dim Er−1<dim Er, on est en
pr´esence d’entiers naturels, donc dim Er≥r.Er⊂Edonc dim Er≤dim E, d’o`u le r´esultat.
c)i) ∗De 1)ii) et de Er=Er+1, on d´eduit que ∀k≥r Ek=Er.
∗unilpotent donc il existe m∈Ntel que um= 0. um= 0 donc Em=E.
Par 1)i) on a ∀k≥m Ek⊃Em. Comme ∀k∈NEk⊂E, on en conclut que ∀k≥m Ek=E.
∗De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que Er=E.r≤ndonc Er⊂En, donc En=E, d’o`u un= 0.
ii) Pour tout k∈N,Ekest un sev de Ek+1 qui est de dimension finie, donc il existe un
suppl´ementaire Fkde Ekdans Ek+1.
∗De b)i) on d´eduit que ∀k∈ {0, . . . , r −1}Fk6={0}.
∗Par r´ecurrence on v´erifie que ∀k∈NF0+. . . +Fk=Ek+1.
∗Par r´ecurrence on montre que pour tout k∈N,F0, . . . , Fksont en somme directe.
∗F0, . . . , Fr−1sont en somme directe. F0+. . . +Fr−1=Eret Er=E.
On en d´eduit que E=F0⊕ · · · ⊕ Fr−1. En prenant une base dans chacun et en ”mettant bout
`a bout” ces bases on obtient une base e= (e1, . . . , en) de E.
∗Soit k∈N.Fk⊂Ek+1 donc u(Fk)⊂u(Ek+1) d’o`u (par 1)iii) u(Fk)⊂Ek.
Si k≥1, on obtient que u(Fk)⊂F0+. . . +Fk−1.
∗Soit i∈ {1, . . . , n}.
Par construction de e, il existe un unique k∈ {0, . . . , r −1}tel que ei∈Fk.
Si k= 0, alors ei∈E1, donc u(ei) = 0.
Supposons k≥1. Par construction de e,F0+. . . +Fk−1⊂Vect(e1, . . . , ei−1).
De u(Fk)⊂F0+. . . +Fk−1, on d´eduit que u(ei)∈Vect(e1, . . . , ei−1).
On en d´eduit que econvient.
2