Université de la Réunion. Licence 2`eme année. Mathématiques

Universit´e de la R´eunion. Licence 2`eme ann´ee. Math´ematiques-Informatique. Ann´ee 2007/2008.
Corrig´e de l’´epreuve d’alg`ebre 3 (Math 3 ALG)
2`eme session.
Question de cours.
Le r´esultat du cours en question est le suivant:
”Soit Eun K-ev. Soient u, v L(E). On suppose que uv=vu. Alors Im(v) et Ker(v) sont
stables par u.”
Exercice 1.
?Montrons .
Soit fF(G+H).
fF(G+H) donc fFet fG+H.
fG+Hdonc il existe gGet hHtels que f=g+h.gGet GFdonc gF.
h=fgdonc hF.f=g+h,gGet hFH, donc fG+ (FH).
?Montrons .
GFet GG+Hdonc GF(G+H).
HG+Hdonc FHF(G+H).
De ce qui pr´ec`ede on d´eduit que G+FHF(G+H).
Exercice 2.
Pour ´eviter une r´ep´etition, commen¸cons par ´etablir une formule qui nous servira dans a) et
dans b): X∈ S (1 tr(A))tr(X) = tr(B) ().
Soit X∈ S.X= tr(X)A+Bdonc tr(X) = tr(tr(X)A+B), par lin´earit´e de la trace on obtient
tr(X) = tr(X)tr(A) + tr(B). D’o`u (1 tr(A))tr(X) = tr(B).
a) On note X0=trB
1trAA+B. Montrons que S={X0}.
Montrons .
Soit X∈ S. tr(A)6= 1 donc () donne tr(X) = tr(B)
1tr(A).X= tr(X)A+Bdonc X=X0.
D’o`u X∈ {X0}.
Montrons .
Par lin´earit´e de la trace tr(X0) = trB
1trAtr(A) + tr(B), d’o`u tr(X0) = trB
1trA.
On constate que X0= tr(X0)A+B, on en d´eduit que X0∈ S. D’o`u {X0}⊂S.
b)i) Supposons (par l’absurde) que S 6=. Alors il existe X∈ S. () donne 0 = tr(B), ce qui
est absurde. Donc S=.
ii) Notons E={XMn(K)| ∃αKX=αA +B}. Montrons que S=E.
Montrons .
Soit X∈ S.X= tr(X)A+Bet tr(X)K, donc X∈ E.
Montrons .
Soit X∈ E.X∈ E donc il existe αKtel que X=αA +B. Par lin´earit´e de la trace
tr(X) = αtr(A) + tr(B). Il vient que tr(X) = α. On constate donc que X= tr(X)A+B, d’o`u
X∈ S.
Exercice 3.
1)i) Soit kN. Soit xEk.xKer(uk) donc uk(x) = 0, d’o`u u(uk(x)) = u(0), c’est `a dire
uk+1(x) = 0, ce qui se traduit par xEk+1.
1
ii) Soit kN. On suppose que Ek=Ek+1. Montrons Ek+1 =Ek+2.
Par i) on sait d´ej`a que Ek+1 Ek+2. Montrons que Ek+2 Ek+1.
Soit xEk+2.uk+2(x) = 0, donc uk+1(u(x)) = 0, puis u(x)Ek+1. De notre hypoth`ese on
d´eduit que u(x)Ek.u(x)Ekdonc uk(u(x)) = 0, dont il d´ecoule xEk+1.
iii) Soit kN. Soit yu(Ek+1).
yu(Ek+1) donc il existe xEk+1 tel que u(x) = y.uk(y) = uk+1(x) = 0, donc yEk.
2)a)i) Soit (ak)kNune suite d’entiers naturels. On suppose qu’elle est strictement croissante.
On montre facilement par r´ecurrence que kNakk; on en d´eduit que (ak)kNn’est pas
major´ee.
(dim Ek)kNest une suite d’entiers naturels qui est major´ee (par dim E) donc elle ne peut
ˆetre strictement croissante; donc il existe kNtel que dim Ekdim Ek+1.
EkEk+1 donc dim Ekdim Ek+1. On constate que dim Ek= dim Ek+1.
EkEk+1 et dim Ek= dim Ek+1, donc Ek=Ek+1.k∈ P donc Pest non vide.
ii) Pest une partie non vide de Ndonc elle a un plus petit ´el´ement.
b)i) Soit kNtel que k < r.k /∈ P donc Ek6=Ek+1.EkEk+1 donc Ek(Ek+1.
ii) Soit kNtel que k < r.Ek(Ek+1 donc dim Ek<dim Ek+1.
De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que dim E0<dim E1< . . . < dim Er1<dim Er, on est en
pr´esence d’entiers naturels, donc dim Err.ErEdonc dim Erdim E, d’o`u le r´esultat.
c)i) De 1)ii) et de Er=Er+1, on d´eduit que kr Ek=Er.
unilpotent donc il existe mNtel que um= 0. um= 0 donc Em=E.
Par 1)i) on a km EkEm. Comme kNEkE, on en conclut que km Ek=E.
De ce qui pr´ec`ede, on d´eduit que Er=E.rndonc ErEn, donc En=E, d’o`u un= 0.
ii) Pour tout kN,Ekest un sev de Ek+1 qui est de dimension finie, donc il existe un
suppl´ementaire Fkde Ekdans Ek+1.
De b)i) on d´eduit que k∈ {0, . . . , r 1}Fk6={0}.
Par r´ecurrence on v´erifie que kNF0+. . . +Fk=Ek+1.
Par r´ecurrence on montre que pour tout kN,F0, . . . , Fksont en somme directe.
F0, . . . , Fr1sont en somme directe. F0+. . . +Fr1=Eret Er=E.
On en d´eduit que E=F0 · · · Fr1. En prenant une base dans chacun et en ”mettant bout
`a bout” ces bases on obtient une base e= (e1, . . . , en) de E.
Soit kN.FkEk+1 donc u(Fk)u(Ek+1) d’o`u (par 1)iii) u(Fk)Ek.
Si k1, on obtient que u(Fk)F0+. . . +Fk1.
Soit i∈ {1, . . . , n}.
Par construction de e, il existe un unique k∈ {0, . . . , r 1}tel que eiFk.
Si k= 0, alors eiE1, donc u(ei) = 0.
Supposons k1. Par construction de e,F0+. . . +Fk1Vect(e1, . . . , ei1).
De u(Fk)F0+. . . +Fk1, on d´eduit que u(ei)Vect(e1, . . . , ei1).
On en d´eduit que econvient.
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