plus féconds en termes d’innovations et de réponses aux attentes inexprimées par les
marchés. L’action a été engagée en ce sens, elle doit être confortée et accélérée.
- Développer l’innovation autour des axes prioritaires du SRI, en retenant en
particulier le renforcement de la culture de l’innovation à tous les étages de
l’économie et de la société, l’amélioration du fonctionnement du système de soutien à
l’innovation par une optimisation du réseau breton de l’innovation, la poursuite de la
modernisation des outils de soutien aux entreprises innovantes. La mise en œuvre du
SRI doit être poursuivie et monter en puissance. La prise en compte des enjeux de
l’innovation sociale devra être nettement renforcée.
- Promouvoir avec force l’internationalisation de l’économie et des entreprises
bretonnes dans les deux sens de l’attractivité à l’égard des investissements
internationaux d’une part et de plus forte présence sur les marchés extérieurs d’autre
part, que ce soit par la voie de l’exportation ou celle des partenariats d’entreprises.
L’enjeu est d’autant plus important que les résultats bretons ne sont actuellement pas
satisfaisants. Même si les modes de comptage des exportations comme de
l’attractivité bretonne doivent être pris avec prudence, les marges de progressions
sont importantes, en dépit de notre fort handicap géographique. Il s’agit donc là d’une
priorité à réaffirmer avec force. Les travaux autour du COSPI (comité d’orientation et
de suivi des projets d’investissements internationaux) pour l’attractivité et la
dynamique du projet de pacte breton à l’international devront être poursuivis et
confortés.
- Faire de l’attractivité territoriale un axe majeur de notre action. Sur ce point
également, la situation actuelle, même si elle se justifie en partie du fait de notre
périphéricité, handicap réel pour les investissements internationaux, reste très
insatisfaisante au regard de l’atout, envié au-delà de nos frontière régionales, que
représente notre identité et notre capital d’image. Une démarche ambitieuse a été
engagée autour de la stratégie de marque, elle sera une priorité dans les mois à venir.
- Répondre à l’enjeu de l’initiative entrepreneuriale dont on connait l’importance
en Bretagne, confrontée au défi du renouvellement d’une génération d’entrepreneurs.
Il s’agit de favoriser, au-delà de la création d’entreprise, la créativité dans le domaine
économique, le goût de l’entreprise, le sens du risque, en ne négligeant pas les formes
nouvelles ou alternatives d’entrepreneuriat, ni les enjeux liés à la place des femmes
dans l’entreprise. La multitude d’actions et d’initiatives déjà engagées devront être
confortées, coordonnées et soutenues.
La communication de juin proposait par ailleurs d’adapter notre organisation pour mieux
répondre aux besoins de l’économie bretonne et de ses acteurs, c'est-à-dire d’améliorer la
gouvernance stratégique, et s’assurer, en appui, d’une réelle gouvernance opérationnelle,
permettant à la fois une mise en cohérence des actions et des acteurs et, pour les entreprises,
une bonne lisibilité des dispositifs qui leurs sont proposés.
Depuis le mois de juin, à la lumière des échanges intervenus au sein des deux assemblées
régionales, mais aussi de l’analyse comparative des organisations choisies par d’autres
régions, la réflexion s’est poursuivie et aboutit à la proposition d’organisation d’une agence
régionale de développement économique et d’innovation, que porte le présent rapport. Ce
dernier confirme les principales orientations proposées au mois de juin, tout en y apportant
des précisions et des évolutions importantes, notamment dans les modalités d’organisation
de la structure.