14/12/2011
Revêtement cutané n°13
Groupe n°1 – Estelle & Anissa
II. MICROSCOPIE MULTIPHOTON : Historique
Thèse STRUPLER
La microscopie multiphoton utilise les interactions non linéaires entre la lumière et la matière
(« Vous pouvez retenir ça… ») comme source de contraste.
Le processus non-linéaire à l’origine du développement de la microscopie multiphoton est
l’absorption à 2 photons et la fluorecence qui en découle.
(2PEF) démontré théoriquement par Maria Goeppert-Mayer en 1929 dans sa thèse.
Il a fallu ensuite 30 années et le développement des lasers pour le mettre en évidence
expérimentalement puis attendre 1990 pour que Winfried Denk, Jim Strickler et Watt W.Webb
l'appliquent à la microscopie. Par la suite, la microscopie multiphotonique s'est enrichie en utilisant
de nouveaux modes de contraste. Tout d'abord, la génération de second harmonique (SHG) mise
en évidence par P.A Franken et appliquée à la microscopie par Samuel Roth et Isaac Freud. Ce
n'est qu'une dizaine d'années plus tard que le groupe de Yaron Silberberg a mis en œuvre la
génération de troisième harmonique (THG).
III. FLUORESCENCE
FORMULE GENERALE
Propriété de quelques atomes et molécules d’absorber une lumière (des photons) de longueur
d’onde donnée pour peu après émettre une lumière (des photons) de moindre énergie (λ >)
1. Absorption monophotonique
–Un photon pousse un électron vers une orbitale supérieure
–Quand il revient au repos : Emission d'un photon qui ne récupère pas toute l'énergie du
photon incident (donc de plus faible et énergie et de plus grande longueur d'onde).
2. Absorption biphotonique
« Comme au volleyball un joueur ne passe pas la balle directement de l'autre côté tout seul, 2
joueurs donnent des impulions coordonnées à une balle pour qu'elle passe le filet ».
–Ici c'est le même phénomène, il y a besoin de 2 photons rouges pour pousser l'électron sur
une orbitale
–Cet électron va émettre en émission de fluorecence, par exemple un photon vert.
Chu de Caen 3/19