3) Les facteurs de risques :
– Les personnes fragiles :
Les personnes âgées, les nouveaux-nés (en particulier les prématurés), les personnes
dont le système immunitaire est affecté sont ainsi particulièrement concernées,
exposées…
– Les traitements délicats :
Les traitements affaiblissant les défenses immunitaires, favorisent la survenue de
maladies nosocomiales
– Concentration des germes :
Malgré les précautions prises, l’hôpital réunit de nombreuses maladies, bactéries,
microbes qui se transmettent d’un malade à l’autre.
– Défaut d’application de l’hygiène :
C'est lorsque le personnel soignant ne respecte pas les règles de l'hygiene , c'est a
dire la propreté des locaux, la stérilisation du matériel chirurgical et la propreté de
leur blouse (souvent « nids à microbes »).
4) L'actualité
Nous avons prêter une attention particulière à un article sur les blouses des
personnels soignants parut dans le journal « Le Figaro » du 16 Septembre 2011.
Des chercheurs du service de maladie infectieuse de l'hôpital Shaare Zedek de
Jérusalem, se sont penchés sur la question de la propreté des blouses des
personnels soignants. Les résultats de leurs études se sont avérées inquiétantes.
Ils tendent à croire que les uniformes des médecins des hôpitaux sont infestés de
bactéries voire qu'ils sont une source d'infections nosocomiales résistantes aux
antibiotiques.
Les auteurs de cette étude ont passé à la loupe des microscopes les blouses de 60
médecins et 75 infirmières. Parmi eux, 60 % travaillaient dans les services de
chirurgie et 40 % en médecine interne ) Sur la totalité des échantillons, 40 % étaient
porteurs d'une bactérie pathogène et 10 % étaient porteurs de deux ou trois
bactéries pathogènes. Si les infirmières sont autant porteuses de germes que les
médecins, ce sont néanmoins elles qui récupèrent le plus de bactéries résistantes
aux antibiotiques.
En se changeant tous les deux jours, on multiplie par trois le risque de véhiculer des
bactéries résistantes. Peu importent l'âge, le grade et l'expérience du porteur de
blouse, le risque tient à la fréquence du lavage.