L'organisation Définitions de l’organisation L'entreprise un type d'organisation particulier La diversité des organisations Le management (Terme Anglo-Saxon) La gestion Le pilotage La direction Le management DECOUVERTE DE L’ORGANISATION ET DU MANAGEMENT SOMMAIRE L’Organisation prend le sens d’une pratique, d’une activité (action d’organiser, relevant traditionnellement des missions du dirigeant de l’entreprise ou d’une partie de l’entreprise et parfois d’un spécialiste) Organe et Organisme : Organisation ensemble organisé (contraire à désordonné anarchique). Pluralité de sens Définitions de l’organisation ORGANISATION L’Organisation est aussi un résultat, celui de l’action de l’organisateur. L’organisation désigne les différentes formes d’entités, en particulier les entreprises L’organisation est une discipline avec un corpus théorique, des outils et des techniques spécifiques. Pluralité de sens Définitions de l’organisation ORGANISATION - par une finalité - une division du travail - une coordination - et une formalisation Toute organisation est caractérisée : L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION La finalité La finalité la plus générale de l’entreprise est sa pérennité, par conséquent un certain niveau de gain ou de profit Cette finalité se décline en buts plus précis assortis d’objectifs mesurables. L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION -La réduction des délais (conception/fabrication/livraison) Les objectifs économiques les plus fréquents : -L’augmentation du volume d’affaires et parts de marché -L’augmentation des marges, du résultat, de la rentabilité -L’accroissement de la productivité facteurs(efficience) -L’amélioration de la qualité des produits La finalité L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION L’entreprise doit avoir une triple finalité : -économique -sociale -sociétale La finalité L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION -Division horizontale et verticale du travail -Spécialisation du travail et efficience La division du travail L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION La coordination -Contrepartie de la division du travail et de la spécialisation -Les objectifs particuliers doivent donc être coordonnés pour garantir une certaine cohérence à l’organisation, afin que celle-ci atteigne les objectifs qu’elle s’est fixée. -La coordination est assurée principalement par la ligne hiérarchique, mais aussi par l’ajustement mutuel entre les salariés L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION La formalisation -Elle précise la division du travail, les responsabilités et la nature de la coordination des activités -La formalisation est matérialisé par l’organigramme -La formalisation désigne l’ensemble des procédures (manuel, fiches de postes…) -L’augmentation de la division du travail, de la coordination et de la formalisation entraîne la bureaucratisation (LOI D’AIRAIN) L’entreprise un type d’organisation particulier ORGANISATION -Leur but est de produire et/ou de distribuer des biens et services marchands -Les entreprises privées quelque soit leur statut, leur taille ou leur activité -Les entreprises publiques -les groupes d’entreprises Les organisations à finalité marchande La diversité des organisations ORGANISATION -Les réseaux d’entreprises (ensembles d’entreprises concourant à une offre commune par le biais de partenariats stratégiques) -La filière de production ou le secteur d’activité doivent être considérées comme des organisations finalisées et structurées (organisation d’organisations) Les organisations à finalité marchande La diversité des organisations ORGANISATION -Activités : production de services non marchands gratuits ou quasi gratuits -Finalité : rendre des services à leurs membres ou à la collectivité -Les administrations publiques centrales, les administrations de Sécurité Sociale, les administrations centrales déconcentrées, les collectivités territoriales ou locales Les organisations à finalité non marchande La diversité des organisations ORGANISATION -Les administrations privées (les associations pour l’essentiel en concurrence avec le privé) -Les organisations supranationales comme : l’ONU, le FMI, la Commission Européenne, l’OMC, le BIT Les organisations à finalité non marchande La diversité des organisations ORGANISATION LE TERME DE MANAGEMENT Renvoie aux notions de : -Gestion -Pilotage -Direction Et ceci en fonction du contexte de son utilisation MANAGEMENT La gestion -Activité d’essence comptable et financière (analyse des comptes d’exploitation, des bilans, d’indicateurs et de ratios de performance…) -Gérer, maintient l’organisation en état et permet de garder le contrôle, d’optimiser (efficacité et efficience) -Gérer ne change pas l’organisation ni les objectifs MANAGEMENT La gestion -Le gestionnaire est celui à qui sont confiés la responsabilité et le fonctionnement d’une partie de l’organisation. Gérer concerne tous ceux qui ont une responsabilité dans l’entreprise -On gère des ressources MANAGEMENT Le pilotage -Ensemble des décisions et les actions qui orientent les moyens vers les objectifs fixés -le pilotage se fait à tous les niveaux de l’organisation (pilotage fonctionnel, d’une division, d’un groupe) MANAGEMENT Le pilotage -Nécessité d’indicateurs de suivi des objectifs (tableaux de bord) -Nécessité d’actions correctives MANAGEMENT La direction -Diriger, c’est décider (faire des choix, fixer des orientations, fixer des objectifs) -La Direction désigne aussi le gouvernement de l’entreprise (le dirigeant, l’État major, le comité de direction) -La Direction fixe la politique générale, les grands choix stratégiques, les objectifs économiques et l’organisation générale des activités MANAGEMENT La direction -Le Travail de direction se traduit par des programmes, des plans et des budgets HENRI FAYOL Déclarait que si la gestion est l’administration de l’entreprise, La direction est son gouvernement MANAGEMENT Le management -Le management un ensemble de missions : *Le choix des objectifs *Le choix des moyens *La mise en place de l’organisation *L’animation des acteurs pour atteindre les objectifs MANAGEMENT Le management Le management est l’ensemble des méthodes employées pour diriger,gérer et animer une organisation ou un projet en vue de la réalisation d’un objectif et en optimisant l’usage des ressources humaines et matérielles MANAGEMENT Le management Profession : manager Le manager joue trois (3) grands rôles dans des proportions variables : -Les relations interpersonnelles -Les rôles liés à l’information -Les rôles décisionnels MANAGEMENT H.MINTZBERG : LE MANAGEMENT Éditions d’organisation 1990 Les rôles interpersonnels: Le symbole, le leader,l’agent de liaison Les rôles liés à l’information : Observateur actif, diffuseur,porte parole Les rôles décisionnels : entrepreneur, régulateur,répartiteur de ressources, négociateur Le manager : une autorité formalisée par un statut et une position hiérarchique MANAGEMENT Le management -Le management : un style, un état d’esprit *Le management à l’américaine, à la japonaise *Le management dans les FMN, dans les TPE, dans les administrations publiques et privées *Le management oriente la culture de l’entreprise *Différents styles de management (autocratique, paternaliste, consultatif, démocratique, participatif, anarchique, technocratique MANAGEMENT Les organisations sont très diverses (distinction principale : marchandes et non marchandes) Finalité, division du travail, coordination et formalisation caractérisent toutes les organisations L’Organisation est un résultat, une activité et une discipline SYNTHESE Le management c’est aussi un certain état d’esprit Les missions du manager comportent des rôles interpersonnels, des rôles liés à l’information et des rôles décisionnels Le management peut désigner la gestion, le pilotage ou la direction SYNTHESE -La diversité du vocabulaire pour désigner les entreprises -La typologie des entreprises en fonction de l'activité -La Typologie des entreprises en fonction de leur taille -Le cas particulier des groupes d’entreprises -La typologie des entreprises en fonction de leur statut juridique -La définition de l’entreprise par l’ordre des experts comptables SOMMAIRE L’ENTREPRISE DIVERSITE DES SITUATIONS ET DES CONCEPTIONS -Le terme anglo-saxon de « Firme » -Le terme français de « Société » -Le terme américain de « Compagnie » -Les termes d’Institution et d’Organisation -Les termes qui font référence à la concentration : Le groupe, l’Oligopole, le Monopole LA DIVERSITE DU VOCABULAIRE POUR DESIGNER LES ENTREPRISES -Les termes qui désignent des entreprises diversifiées : « Conglomérats » ; « Konzerns » allemands, aux « Combinats » et aux « Chaebols » sud-coréens. -Le mot anglo-saxon de « trust » désigne lui aussi des grandes organisations, mais qui sont à l’origine des fédérations d’entreprises défendant des intérêts communs LA DIVERSITE DU VOCABULAIRE POUR DESIGNER LES ENTREPRISES -Les termes qui font référence au degré d’internationalisation de l’entreprise : firme multinationale (FMN), la firme transnationale, la « World compagny » ou firme globale -Les « zaïbatsus » japonaises désignent une forme originale de concentration, associant une structure financière, une structure commerciale et une structure industrielle LA DIVERSITE DU VOCABULAIRE POUR DESIGNER LES ENTREPRISES -L’expression de firme-réseau ou entreprise réseau évoque les nouveaux types de fonctionnement et d’organisation des entreprises LA DIVERSITE DU VOCABULAIRE POUR DESIGNER LES ENTREPRISES -Appartenance à une filière de production (la filière textile qui regroupe des entreprises provenant de 23 secteurs d’activité) -Appartenance à Un secteur d’activité -Appartenance à La branche d’activité LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE L’ACTIVITE L’EFFECTIF -La micro entreprise qui ne comporte pas de salariés et qui se confond avec le plus souvent avec l’entreprise individuelle -La très petite entreprise (TPE) (moins de 10 salariés) -La petite et moyenne entreprise / La petite et moyenne industrie (PME / PMI 10 A 500) LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE LEUR TAILLE LA VALEUR AJOUTEE LE CHIFFRE D’AFFAIRES L’EFFECTIF -La grande entreprise (effectifs > à 500) -La très grande entreprise (plus de 2000) LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE LEUR TAILLE LE CAS PARTICULIER DES GROUPES D’ENTREPRISES LES AUTRES CRITERES -Le bénéfice ; La surface ; l’importance des fonds propres ou de la capitalisation boursière ; la part du CA exporté ; le taux d’investissement ; le % de la VA consacré à la R&D ; LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE LEUR TAILLE -Sociétés de personnes : Sociétés en non collectif (SNC), les sociétés en commandite simple (S.C.S), les sociétés en participation (civiles ou commerciales) -Entreprises individuelles ou société -Entreprises privées ou publiques LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE LEUR STATUT JURIDIQUE -La société à responsabilité limitée (S.A.R.L) et la SASU -Les formes hybrides : l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (E.U.R.L.) ; -Les sociétés de capitaux : les sociétés en commandite par actions ; les sociétés anonymes ; les SAS LA TYPOLOGIE DES ENTRERISES EN FONCTION DE LEUR STATUT JURIDIQUE «L'entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en oeuvre les moyens intellectuels, physiques ou financiers pour extraire, transformer, transporter, distribuer des biens et des services conformément à des objectifs définis par une direction en faisant intervenir à des degrés divers les motivations de profit et d'utilité sociale. » LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise est une communauté d’hommes, une cellule sociale hiérarchisée -Des divergences d’intérêt -Une communauté d’intérêt -La présence d’une hiérarchie LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise est une cellule économique -L’entreprise peut être abordée en tant qu’unité de production -L’entreprise est aussi une unité de répartition LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise est une organisation -Finalisée -Avec une division de travail -Avec un système de prise de décisions (opérationnelles, tactiques et stratégiques), -Avec un système de communication et d’information interne, -Avec des processus de coordination, de contrôle et de régulation LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise se fixe des objectifs -Recherche de la pérennité -Recherche de la maximisation du profit et de l’efficience économique à court terme et à long terme -Recherche de la croissance -Recherche de sécurité (limitation de risques) LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise se fixe des objectifs -Recherche de flexibilité -Mais ces objectifs sont aussi en rapport avec l’utilité sociale interne et externe : *satisfaire les salariés *améliorer la satisfaction des clients et des consommateurs *satisfaire les intérêts des propriétaires *développer une éthique LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise est un ensemble de fonctions Des fonctions opérationnelles de la naissance du produit à son paiement : -Recherche et développement -Approvisionnement, logistique amont, -Processus de fabrication -Marketing, distribution, vente logistique aval -Administratives, financières LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES L’entreprise est un ensemble de fonctions Ou, dans la logique de la chaîne de la valeur développée par M.Porter dans « l’avantage concurrentiel » : -activités principales -activités de soutien LA DEFINITION DE L’ENTREPRISE PAR L’ORDRE DES EXPERTS COMPTABLES -L’évolution de l’organisation dans le temps -Les apports de Max Weber à la théorie des organisations -Henri Fayol et l’administration industrielle et générale -F.Winslow Taylor ou la parcellisation des tâches -De l’optimisation fordiste à la crise du taylorofordisme LES THEORIES CLASSIQUES DE L’ORGANISATION SOMMAIRE Depuis Taylor les théories et pratiques organisationnelles ont subi de profondes mutations -On part d’une conception de l’adaptation de l’homme au travail -Aujourd’hui, il s’agit de mobiliser l’énergie créatrice d’une organisation autour d’un projet partagé L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS Depuis Taylor les théories et pratiques organisationnelles ont subi de profondes mutations -On part d’une conception de l’adaptation de l’homme au travail -Aujourd’hui, il s’agit de mobiliser l’énergie créatrice d’une organisation autour d’un projet partagé -Et de prendre en compte le facteur humain dans l’organisation, la gestion et la stratégie de l’entreprise L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS Trois familles de pensée des théories de l’organisation se sont succédé : -Les classiques (Taylor, Fayol, Weber…) -Les béhavioristes, ou l’école des relations humaines (Mayo, Maslow, Mac Gregor, Herzberg, Likert); -Les hétérodoxes, auteurs plus contemporains qui s’inspirent et se démarquent des travaux des deux écoles précédentes, en élargissant le champ des théories en organisation L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS G.Morgan propose une typologie des théories des organisations, en fonction des représentations sousjacentes qu’elles évoquent -Les organisations conçues comme des machines -Les organisations conçues comme des êtres vivants -Les organisations conçues comme un système politique -Les organisations conçues comme une prison mentale L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception machinale des organisations -La seule finalité est de produire des biens et des services, afin de les vendre de manière profitable. Chaque individu est un rouage de cette machine. Les auteurs partageant cette vision, sont les pères fondateurs de la sociologie des organisations M.Weber, F.W.Taylor et H.Fayol L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception machinale des organisations -Objet d’étude : la spécialisation et la division du travail, la rationalité, la hiérarchie et la formation de la bureaucratie L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception biologique de l’entreprise -Il s’agit des théories empruntant aux sciences du vivant les concepts destinés à rendre compte de la vie sociale de l’entreprise : *L’école des relations humaines et celles des systèmes sociaux qui se focalisent sur les besoins et les motivations des hommes L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception biologique de l’entreprise -Il s’agit des théories empruntant aux sciences du vivant les concepts destinés à rendre compte de la vie sociale de l’entreprise : *L’approche systémique, pour laquelle l’organisation est un ensemble de sous-systèmes interdépendants et en interaction avec l’environnement L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception biologique de l’entreprise -Il s’agit des théories empruntant aux sciences du vivant les concepts destinés à rendre compte de la vie sociale de l’entreprise : *La théorie de la contingence qui tend à démontrer qu’il n’existe pas d’organisation universelle, mais seulement des organisations adaptées à leur environnement L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La conception biologique de l’entreprise -Il s’agit des théories empruntant aux sciences du vivant les concepts destinés à rendre compte de la vie sociale de l’entreprise : *La théorie évolutionniste de la firme, qui privilégie l’étude de l’interaction des mécanismes générateurs de diversité avec des mécanismes de sélection *L’écologie des organisations, qui étudie l’apparition, la vie, le développement et la mort des entreprises L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS L’organisation comme système politique -L’organisation est conçue comme un ensemble d’individus guidés par des intérêts, des valeurs, des représentations et des mobiles différents. L’entreprise dévient une arène politique L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS L’organisation comme prison mentale -L’organisation est abordée sous un aspect psychanalytique. L’intérêt se porte sur les passions du groupe et celles de ses acteurs; amour, haine, mécanismes d’autodéfense, pulsions de vie et de mort, névroses sont les caractères étudiés. L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS L’organisation comme prison mentale -L’organisation peut être aussi considérée en tant qu’émanation d’une culture nationale, d’une culture d’entreprise, de sous cultures des groupes constituant l’organisation. L’EVOLUTION DE L’ORGANISATION DANS LE TEMPS La distinction entre pouvoir et autorité -Le pouvoir, c’est « l’aptitude à forcer l’obéissance » -L’autorité, c’est « l’aptitude à faire observer volontairement des ordres » LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS La légitimité et la typologie de l’autorité -Max Weber distingue trois types de leadership reposant sur les trois formes d’autorité : *L’autorité charismatique *L’autorité statutaire *L’autorité bureaucratique LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS L’autorité charismatique -L’autorité repose sur ici sur la personnalité du chef, personnage perçu comme exemplaire -Les caractéristiques du leader charismatique sont : l’assurance; la confiance en soi; le savoir; la communication. LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS L’autorité statutaire -Exemple du dirigeant qui possède 70 % du capital ou qui hérite de l’entreprise familiale -Ce type d’autorité peut conduire à des tensions et des conflits. En effet, la base opérationnelle intègre l’autorité statutaire sans forcément la reconnaître LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS L’autorité bureaucratique -Elle est issue de l’organisation rationnelle et est formalisée par un organigramme clair et bien défini -La hiérarchie de classification des postes est acceptée et négociée. Chaque fonction a son domaine de compétences bien délimité -Cette autorité est qualifiée de « légalorationnelle » LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS Max Weber, fondateur de la sociologie des organisations et du modèle bureaucratique -Weber est le penseur de la rationalisation et de la bureaucratie -Il donne les règles d’organisation qui doivent prévaloir dans toute communauté humaine pratiquant la division sociale du travail LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS Max Weber, fondateur de la sociologie des organisations et du modèle bureaucratique -Il définit ainsi un idéal type, c’est-à-dire la plus efficace des organisations, à savoir l’organisation bureaucratique LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS Une telle organisation suppose les règles suivantes : -Une stricte définition des tâches, des objectifs et de l’autorité de chaque individu -Une structure hiérarchique omniprésente -Un ensemble de règles générales applicables à toute situation particulière LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS Une telle organisation suppose les règles suivantes : -Une stricte définition des tâches, des objectifs et de l’autorité de chaque individu -Une structure hiérarchique omniprésente -Un ensemble de règles générales applicables à toute situation particulière -Un système de relations réduites entre les fonctions, mais non entre les hommes -L’autorité légitime est celle conférée par la compétence (l’autorité légalo-rationnelle) LES APPORTS DE MAX WEBER A LA THEORIE DES ORGANISATIONS Les six fonctions dans l’entreprise -La fonction technique, avec un responsable de la fabrication (ingénieur) qui s’occupe de la production, de la transformation et de la fabrication -La fonction commerciale, avec un responsable des ventes -La fonction financière, qui a pour but de rechercher et de gérer des capitaux HENRY FAYOL ET L’ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE Les six fonctions dans l’entreprise -La fonction comptable, qui rassemble les domaines de la comptabilité générale, analytique et de gestion -La fonction de sécurité qui assure la protection des personnes et des biens -La fonction administrative, qui est assimilée à la fonction de direction et qui a pour objectif de prévoir, organiser, commander, coordonner, contrôler. HENRY FAYOL ET L’ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE La fonction de direction -Prévoir, doit permettre l’anticipation par la mise en place d’outils d’aide à la décision (tableaux de bord, systèmes de coûts…) -Organiser, c’est permettre à l’entreprise d’être efficace et efficiente -Commander, consiste à donner des directives HENRY FAYOL ET L’ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE La fonction de direction -Coordonner, c’est mettre en harmonie les services et les activités -Contrôler, c’est analyser les écarts du réalisé par rapport aux objectifs. HENRY FAYOL ET L’ADMINISTRATION INDUSTRIELLE ET GENERALE -Définition et caractéristiques générales des structures organisationnelles -La structure simple de la TPE -L’organisation structurelle taylorienne -La structure fonctionnelle de Fayol -La structure staff and line -La structure divisionnelle -La structure matricielle -Synthèse LES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES CLASSIQUES SOMMAIRE somme totale des moyens employés pour diviser le travail en tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre les tâches » «La -Définition d’Henri Mintzberg («Structure et dynamique des organisations »): DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES Ou bien encore, une structure est l’ensemble des fonctions et des relations déterminant formellement les missions que chaque unité de l’organisation doit accomplir, ainsi que les modes de collaboration entre ces unités -La structure de toute organisation permet : *de diviser le travail *de répartir les responsabilités *de prévoir la coordination entre les différents postes de travail DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES *Mais il n’existe pas de structure idéale *Il existe un lien entre performance et structure mis en évidence par Liebenstein ( le facteur X) -Les enjeux liés aux structures organisationnelles DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES -Les caractéristiques générales des structures organisationnelles *La spécialisation =La division du travail horizontale =La division du travail verticale DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES -Les caractéristiques générales des structures organisationnelles *La coordination =Les interdépendances augmentent avec la division du travail entre services, fonctions, elles nécessitent des modes de coordination =La hiérarchie est le principal mode de coordination dans l’entreprise DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES -Les caractéristiques générales des structures organisationnelles *La formalisation =transcription du fonctionnement de l’organisation (organigramme, manuel de procédures ou livret d’organisation) DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES (+)Spécialisation forte Absence de structure (+) Formalisation forte (+)Coordination forte -La loi d’airain des organisations : la bureaucratisation DEFINITION ET CARACTERISTIQUES GENERALES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES S1 S5 DIRIGEANT S2 S4 S3 -Représentation de la structure en soleil LA STRUCTURE SIMPLE DE LA TPE S7 S6 S1 DC S8 DIRIGEANT S2 S4 S3 -Évolution des structures simples (la parthénogenèse LA STRUCTURE SIMPLE DE LA TPE -Caractéristiques : hyper spécialisation des tâches et organisation pyramidale *Avantages de la spécialisation +Compétence professionnelle, responsabilités claires, productivité L’ORGANISATION STRUCTURELLE TAYLORIENNE -Caractéristiques : hyper spécialisation des tâches et organisation pyramidale *Inconvénients de la spécialisation +Rigidité, mauvaise circulation de l’information, n’incite pas à l’initiative +Désintérêt du travail et démotivation +Multiplicité des supérieurs hiérarchiques L’ORGANISATION STRUCTURELLE TAYLORIENNE OS1 OS2 Resp. Maintenance OS3 OS4 Resp. Qualité Directeur de la production -Représentation OS5 OS6 Resp. Plan de charge L’ORGANISATION STRUCTURELLE TAYLORIENNE -Principes de base -L’unité de commandement -Le supérieur n’a qu’un nombre limité de subordonnés à superviser -La structuration de l’entreprise se fait par fonctions et services L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL -Principes de base -Organisation de l’entreprise autour de six fonctions principales -Structure centralisée et pyramidale -Structure qui convient à une entreprise mono productrice, peu complexe et de petite taille L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL Chef de Produit X Commercial Produit Y Responsable Ventes Maroc Directeur commercial Commercial Produit X Directeur des achats Chef de Produit Z Directeur Usine B Directeur de production Chef de Produit Y Directeur Usine A Directeur financier DG Commercial Produit Z Responsable Ventes Export Directeur administratif Directeur Sécurité -Représentation de la structure fonctionnelle L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL -Avantages des structures fonctionnelles +Clarté et simplicité +Les responsabilités sont définies sans équivoque +La compétence prévaut dans le choix des hommes +Chaque fonction est performante L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL -Inconvénients des structures fonctionnelles +Cloisonnement entre fonctions (problèmes de coordination) +Mauvaise circulation des informations +Risque de surcharge de travail pour le dirigeant +Seul le dirigeant a une vue d’ensemble sur les activités L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL Au-delà d’une certaine taille de l’organisation, le dirigeant doit renoncer, sous peine d’inefficacité croissante, à assurer lui-même la totalité des fonctions de direction -Inconvénients des structures fonctionnelles L’ORGANISATION FONCTIONNELLE DE FAYOL -Principes +Maintien de la spécialisation fonctionnelle +Maintien de l’unité de commandement +Apparition d’une division des tâches de direction avec l’État-major L’ORGANISATION STAFF AND LINE -Responsable des objectifs -Dépositaire de l’autorité -Détenteur de pouvoir de décision Le Line Une ligne de direction -Représentation -Propose, conseille -Suggère mais ne décide jamais Le Staff Une ligne de conseil L’ORGANISATION STAFF AND LINE -Avantages de la structure staff and line +Ceux de la structure fonctionnelle +Des décisions plus pertinente L’ORGANISATION STAFF AND LINE -Inconvénients de la structure staff and line +Ambiguïté au niveau de l’autorité et de la responsabilité (source de conflit) +Difficulté d’attribuer la paternité d’une décision +Frontière floue entre les lignes de décision/conseil. Qui a la préséance ? +P.Drucker recommande la DPO pour lever les inconvénients de la structure staff & line L’ORGANISATION STAFF AND LINE USINE A D.PROD. USINE B RH Chef de Ventes région 1 D.COMM. DG Chef de Ventes Région 2 CDG QUALITE -Représentation d’une structure Staff & Line L’ORGANISATION STAFF AND LINE -Principes généraux +Il est nécessaire de diviser l’activité par produit ou par type de client ou bien encore par marché géographique +Chaque division est responsable de ses coûts et de ses résultats LA STRUCTURE DIVISIONNELLE -Principes généraux +Il est nécessaire de diviser l’activité par produit ou par type de client ou bien encore par marché géographique +Chaque division est responsable de ses coûts et de ses résultats +Au sein d’une division on peut retrouver la partition fonctionnelle (les structures divisionnelles sont hybrides) +La structure divisionnelle repose sur la décentralisation des pouvoirs et des responsabilités LA STRUCTURE DIVISIONNELLE Division Raquettes Division Skis DIR.PROD Division Vêtements DIR.COMM DG DIR.ACHATS Finances -Représentation d’une structure divisionnelle LA STRUCTURE DIVISIONNELLE -Avantages des structures divisionnelles +Décentralisation qui favorise motivation et atteinte des résultats +Permet plus de réactivité et de souplesse pour faire face à un environnement fluctuant et turbulent +Facilite la flexibilité stratégique +Permet l’augmentation de la taille sans la bureaucratisation LA STRUCTURE DIVISIONNELLE -Inconvénients des structures divisionnelles +La dispersion de ressources si l’on ne centralise pas certaines fonctions +Diminution des économies d’échelle et des synergies +Redondance de certaines activités dans toutes les divisions, ce qui augmente les coûts sans toujours améliorer la performance LA STRUCTURE DIVISIONNELLE -Inconvénients des structures divisionnelles +Difficultés de coordination et de contrôle qui impliquent la mise en place d’un système d’information complexe +Risque de balkanisation et de perte de cohérence +Possibilité de conflits entre divisions LA STRUCTURE DIVISIONNELLE -Principes +Un critère de segmentation ne suffit pas pour élaborer la structure organisationnelle +La structure matricielle correspond à la juxtaposition de deux critères de segmentation de l’activité +Elle concerne les entreprises très diversifiées en termes de produits, de clientèles ou de marchés géographiques, nécessairement des entreprises de taille importante LES STRUCTURES MATRICIELLES -Les principales formes de structures matricielles +Fonctions / Produits +Marchés / Produits +Projets / Produits +Fonctions / Processus LES STRUCTURES MATRICIELLES RESP. PROJET C RESP. PROJET B RESP. PROJET A DG DIR.FAB DIR.COMM DIR.RH -Représentation d’une structure matricielle Fonctions / projets LES STRUCTURES MATRICIELLES -Avantages des structures matricielles +Elles favorisent la décentralisation, la circulation des informations, la participation et la motivation +Elles sont évolutives, elles s’adaptent aux changements stratégiques +Elle permet l’émulation entre les chefs de projets ou entre les chefs de produits LES STRUCTURES MATRICIELLES -Inconvénients des structures matricielles +Peters et Waterman pensent que la structure matricielle n’a connu que des problèmes, du fait de sa complexité +Chaque individu dépend à la fois d’un chef de projet et d’un responsable des ressources (Remise en cause de l’unicité hiérarchique) LES STRUCTURES MATRICIELLES -Inconvénients des structures matricielles +Possibilité de concurrence entre les chefs de projet pour l’obtention des ressources +Possibilité de rivalité hiérarchique entre chefs de projets et responsables fonctionnels +Le contrôle et la coordination son difficiles LES STRUCTURES MATRICIELLES -Pluralité des structures organisationnelles (simple, bureaucratiques ou tayloriennes, fonctionnelles, fonctionnelles évoluées, divisionnelles par produits, projet, zone géographique, type de clientèle, matricielles, voir en 3D –fonctions/produits/projets) -Aucune structure ne s’impose aux autres, elles sont contingentes à la spécificité de l’entreprise et de ses activités -Dans la réalité des entreprises les structures idéal typiques présentées sont rarement aussi pures, elles sont le plus souvent hybrides SYNTHESE -Elles possèdent toutes des avantages et des inconvénients nombreux et plus ou moins importants -Le défi des structures contemporaines d’entreprises tournent autour de la mise en œuvre du changement (permettent-elles le changement, s’adaptent-elles au changement) SYNTHESE -Les causes des évolutions des structures organisationnelles -Les caractéristiques générales des nouvelles structures organisationnelles -Les structures par projet -Les structures par les processus -Les structures en réseau LES EVOLUTIONS ACTUELLES DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES SOMMAIRE -Turbulence et instabilité des environnements -Accélération du progrès technique, de l’innovation, de la complexité de l’offre et du changement -Évolution des modèles d’affaires ( recentrage sur les compétences de base) -Évolution des ressources humaines (nouvelles compétences, nouvelles aspirations) LES CAUSES DES EVOLUTIONS DES STRUCTURES ORGANISATIONNELLES -Davantage de souplesse et de flexibilité des structures -Décentralisation de la décision et de l’autorité (généralisation de l’autonomie et partage des responsabilités) -Horizontalisation des structures -Décloisonnement et développement de la transversalité, du travail d’équipe -Des structures ouvertes sur l’environnement (notamment sur les clients) – Modèle de la pyramide inversée LES CARACTERISTIQUES GENERALES DES NOUVELLES STRUCTURES ORGNISATIONNELLES C’est une activité éphémère, fortement contrainte par le temps, non récurrente et pour laquelle l’organisation ne peut se prévaloir d’expériences significatives (Chaque projet est donc spécifique) -Qu’est ce qu’un projet ? LES STRUCTURES PAR PROJET +Origine interne ou externe du projet +Absence de routines et de procédures organisationnelles +L’activité n’est pas répétitive -Les caractéristiques des projets LES STRUCTURES PAR PROJET +Le projet représente un risque particulier +La conception, la production et l’organisation de l’activité sont spécifiques.(nécessité donc des moyens particuliers originaux) -Les caractéristiques des projets +La réalisation du projet n’a pas d’interférence avec les autres activités de l’entreprise LES STRUCTURES PAR PROJET -Le projet est le seul principe organisationnel (de segmentation de l’activité) -L’entreprise est alors un conglomérat de projets -Le management consiste en la mise en concurrence des différents projets -Rareté relative de ses structures (cas des Start up Technologiques qui n’ont pas encore d’organisation fonctionnelle -Les différentes structures par projet +la structure pure par projet LES STRUCTURES PAR PROJET -La base de la structure est fonctionnelle -L’activité nécessite la constitution d’équipes pluridisciplinaires -Des ressources humaines de chaque fonction sont affectées à groupe de projet -Elles sont utilisées lorsqu’il y des ressources communes entre plusieurs projets -La NASA, avec la diversité de ses activités a adopté une telle organisation -Les différentes structures par projet +la structure matricielle Projets/Fonctions LES STRUCTURES PAR PROJET -Mode le plus fréquent (dans beaucoup d’entreprises à structures traditionnelles), particulièrement pour les projets Internes -En cas de lancement d’une activité jugée risquée ou très Innovante -L’organisation en projet permet une gestion différente -Les différentes structures par projet +la structure traditionnelle avec projet (s) LES STRUCTURES PAR PROJET « Un processus est un ensemble d’activités organisées en réseau, de manière séquentielle ou parallèle, combinant ou mettant en œuvre de multiples ressources, des capacités ou des compétences, pour produire un résultat ayant de la valeur pour un client externe » -Les processus, objets de gestion LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS -Les processus, objets de gestion +Les processus sont la mise en œuvre de compétences d’assemblage et de coordination (de savoirs, ressources, expériences…) +Les processus sont transversaux (transfonctionnels) +Le point de départ et d’arrivée d’un processus se situe dans l’environnement (le plus souvent les clients) LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS +Hammer et Champy (consultants Amricains) à la fin des années 90, apparaît le concept de reengineering de l’ensemble de processus pour gagner en productivité -Les processus, objets de gestion +L’organisation par les processus intéresse les activités stables et répétitives, contrairement au projet adapté aux activités éphémères LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS -Les principaux processus critiques de l’entreprise +Le processus qualité +Le processus marketing (ex: la création de valeur par l’optimisation de la chaîne de valeur) +Le processus d’innovation (groupes de projets) +Le processus stratégique +Les processus administratifs (de facturation, de recrutement…) +Chaque fonction génère des processus qui lui sont propres LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS +Une structure intégrant les processus suppose une nouvelle organisation matricielle du type Fonctions/Processus (les responsables de processus activent les fonctionnels) -Mise en place d’une organisation fondée sur les processus +Les seuls processus ne peuvent suffire à la reconfiguration d’une organisation (certaines activités échappent à la logique des processus) LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS -Mise en place d’une organisation fondée sur les processus +Les TIC au service des organisations par les processus (logiciels de CRM ou de gestion de la fabrication par les caisses enregistreuses) LES STRUCTURES PAR LES PROCESSUS -Définitions et caractéristiques +Un réseau c’est la mise en relation d’agents, d’entités aux ressources et compétences complémentaires, afin d’élaborer une offre commune +Les réseaux se développent autour de l’informatisation des entreprises (informatique, intranet) Réseau Interne LES STRUCTURES EN RESEAU -Définitions et caractéristiques +Les réseaux se développent avec la généralisation de l’externalisation Réseau Externe +Les réseaux existaient déjà au moyen âge, mais ils étaient fermés alors qu’aujourd’hui ils sont contestables LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Cette forme d’organisation accorde plus d’importance aux relations qu’aux acteurs du réseau et repose sur une vision systémique de l’entreprise LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Ces nouvelles formes d’organisation interne permettent *La recherche d’une réactivité maximum *L’utilisation maximale du portefeuille de compétences *L’assouplissement des relations hiérarchiques et de la supervision directe *L’essor de l’ajustement mutuel LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Composition d’un réseau interne *Un réseau interne est composé de pôles (services, fonctions, individus) et de connexions (types et nombre d’utilisations du réseau) LES STRUCTURES EN RESEAU -Les connexions bureaucratiques (les procédures, ordres…) -Les connexions économiques (relatives aux transactions matérielles et monétaires) -Les connexions opérationnelles (qui concernent le travail en commun, la prise de décision collective, la prestation de service interne) -Les connexions informationnelles et culturelles (relatives aux valeurs communes et au partage d’information) -Les réseaux internes +Différents types de connexions LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Fonctionnement d’un réseau interne *Trois paramètre redent compte du fonctionnement d’un réseau : la cohésion, le potentiel combinatoire et le mode d’activation *La cohésion : un réseau est doté d’une cohérence plus ou moins forte qui se matérialise par la fréquence et l’intensité des connexions entre les différents pôles LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Fonctionnement d’un réseau interne *Le potentiel combinatoire : l’exploitation des synergies et l’amélioration de la communication entre les pôles doit se traduire par une multiplication des connexions LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Le mode d’activation du réseau : il s’agit de savoir qui prend l’initiative des nouvelles connexions. Il existe trois possibilités : *La hiérarchie (pouvoir d’activation dirigé qui peut bloquer le développement des échanges) *Tous les acteurs (le pouvoir d’activation est partagé, ce qui aboutit à la construction anarchique du réseau, sur le modèle d’Internet) LES STRUCTURES EN RESEAU -Les réseaux internes +Le mode d’activation du réseau : il s’agit de savoir qui prend l’initiative des nouvelles connexions. Il existe trois possibilités : *Tous les acteurs mais avec des procédures de sélection (pouvoir d’activation contrôlé) LES STRUCTURES EN RESEAU -De nouvelles formes structurelles qui collent mieux avec les évolutions des environnements d’affaires -Introduction des structures par projets, par processus ou en réseau interne et externe -Aucune de ces nouvelles structures ne fonctionne à l’état pur, elles s’hybrident avec des formes structurelles plus classiques SYNTHESE -Les structures globales par fonctions, produits ou zones -La division internationale opérationnelle -Les structures Mère / Filiale -Internationalisation et organisation LES STRUCTURES LIEES A L’INTERNATIONALISATION -L’internationalisation est porteuse de multiples avantages : +croissance, créativité, économies d’échelle, baisse du risque global INTERNATIONALISATION ET ORGANISATION -L’internationalisation est génératrice de problèmes organisationnels : +L’internationalisation introduit un nouveau critère de différenciation, de segmentation des marchés (zone géographique) +La distance entre les différents sites du groupe engendre de nouvelles contraintes organisationnelles +La diversité culturelle et les spécificités locales peuvent nuire à la cohérence INTERNATIONALISATION ET ORGANISATION +Les structures globales +La division internationale opérationnelle +La structure mère/filiale -Il existe trois grands types de structures liées à l’internationalisation : INTERNATIONALISATION ET ORGANISATION -Structure retenue par les grosses PME, présente dans quelques pays au moyen de structures commerciales et/ou productives, voir suite à l’acquisition de sociétés étrangères LA STRUCTURE MERE FILIALE +La fonction export gère les problèmes opérationnels (fonction de support logistique) +Les différentes filiales nationales sont sous le contrôle direct du chef d’entreprise +Pour les PME mono productives -La structure mère/filiale à base fonctionnelle LA STRUCTURE MERE FILIALE -Représentation de la structure mère/filiale, par fonction LA STRUCTURE MERE FILIALE -La structure mère/filiale à base divisionnelle +L’entreprise s’est diversifiée sur son marché domestique +Elle garde la logique divisionnelle dans son internationalisation +Il s’agit de remplacer les fonctions par des divisions dédiées au produit +Chaque division peut être dotée d’une fonction export ou au contraire on peut regrouper les exports dans une direction de même niveau que les divisions produit LA STRUCTURE MERE FILIALE -Le nombre de filiales s’est multiplié -Les filiales sont managées par une Direction Internationale spécifique -Ce type de structure est adopté par les entreprises dont la majorité du CA est réalisé sur le marché domestique -Elle permet une certaine autonomie aux différentes zones, donc une adaptation de l’offre à chaque marché -Elle peut en contrepartie générer des conflits entre les différentes entités LA DIVISION INTERNATIONALE OPERATIONNELE -Le critère de segmentation utilisé avec la division internationale opérationnelle peut être fonctionnel ou divisionnel LA DIVISION INTERNATIONALE OPERATIONNELLE -Représentation de la Division Internationale Opérationnelle LA DIVISION INTERNATIONALE OPERATIONNELLE -Elles sont réservées aux entreprises pour lesquelles les activités domestiques ne représentent plus qu’une faible part du CA -On ne peut plus comparer marché domestique et activités internationales -Les structures globales se déclinent de 4 manières différentes : +Par fonctions, par produits, par zones et mixtes LES STRUCTURES GLOBALES -Les structures globales se déclinent de 4 manières différentes : +La base fonctionnelle est complétée par la présence d’un état major développé qui gère les questions financières, le contrôle, l’affectation de la ligne hiérarchique, la coordination entre les activités et notamment les cessions internes LES STRUCTURES GLOBALES -Représentation de la structure globale par fonction dans un groupe pétrolier LES STRUCTURES GLOBALES -Adoptés par les grandes firmes dont les métiers ou les portefeuilles de produits sont diversifiés (diversification conglomérale) -Adoptées lorsque les marchés étrangers pour chaque métier ou produits sont relativement différents -L’internationalisation de chaque métier est spécifique et doit donc être gérée et organisée de manière indépendante LES STRUCTURES GLOBALES -Le premier niveau de segmentation de la structure est donc l’activité (structure divisionnelle par produit) -Chaque division est ensuite segmentée par marché géographique -Danone, General Electric ou bien encore Canon sont structurés de cette manière LES STRUCTURES GLOBALES -Par exemple, pour Danone, Evian et Lu sont gérées par des entités séparées à l’international; Canon crée à l’étranger des entités dédiées aux caméras, aux copieurs et à l’optique… -C’est la mondialisation des produits et leur transformation en marchandises universelles qui favorise l’adoption de telles structures. LES STRUCTURES GLOBALES -Les Structures Globales par Zones +Dans cette configuration, l’entreprise ne gère plus un portefeuille de produits, mais un portefeuille de pays +Les FCS sont plus discriminants en fonction des marchés qu’en fonction des produits +Cette organisation est adoptée par les FMN, lorsque les marchés géographiques ne sont pas homogènes et les produits différenciés d’un pays à l’autre LES STRUCTURES GLOBALES -Les Structures Globales par Zones +Ce sont les structures internationales les plus décentralisées, chaque filiale pays possédant une réelle autonomie et devant gérer l’ensemble des produits du groupe +Par exemple et jusque très récemment, Unilever a développé un portefeuille de marques de lessives par pays LES STRUCTURES GLOBALES -Les Structures Globales par Zones +Adoptée dans les cosmétiques (L’Oréal), ou dans la pharmacie (Pfizer), dans le ciment (Lafarge) +Par contre Philips dans les années 90 a abandonné cette organisation pour adopter une structure divisionnelle par produit LES STRUCTURES GLOBALES -Les Structures Globales par Mixtes +Il très rare de trouver des structures internationales pures, le plus souvent l’organisation adoptée est matricielle +Structures matricielles, fonctions/produits; produits/zones; fonctions/zones ou vice versa LES STRUCTURES GLOBALES Filiale USA Chef Produit A Filiale BRESIL DG Chef Produit B Filiale X Division Produit A Division Produit B Représentation des Structures Globales Mixtes LES STRUCTURES GLOBALES -L’évolution des activités mercatiques +Les activités mercatiques jusqu’aux années 60 +Les activités mercatiques entre les années 60 et 80 +Les activités mercatiques dans les années 80 et 90 +Les activités mercatiques dans les années 2000 +Définition de la mercatique LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES 1ER PARTIE SOMMAIRE -Le mercatique et la connaissance des marchés +Le rôle stratégique de l’information +Les différents marchés de l’entreprise +L’information sur les clients LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES 1ER PARTIE SOMMAIRE -Les activités mercatiques jusqu’aux années 60 +Les activités commerciales et mercatiques sont éclipsées par les problèmes liés à la production +Il y a une pénurie relative et la production de biens essentiellement tournée vers la satisfaction des besoins primaires +L’Occident évolue vers une société de consommation de masse L’EVOLUTION DES ACTIVITES MERCATIQUES +Le problème essentiel des entreprises est celui de l’augmentation des volumes de production +Il y une pénurie relative et la production est tournée essentiellement vers la satisfaction des besoins primaires +La préoccupation est de trouver une solution aux problèmes techniques, financiers et organisationnels +Le taylo-fordisme est au cœur des ces préoccupations +A cet époque la loi de Say s’applique LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES JUSQU’AUX ANNEES 60 +Les entreprises produisent pour le stock, ce qui n’empêche pas le développement des prévisions commerciales +La publicité est embryonnaire (la réclame) +Les circuits de distribution sont atomisés et traditionnels LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES JUSQU’AUX ANNEES 60 -Les activités commerciales et mercatiques entre les années 60 et 80 +Il s’agit d’adapter les techniques de vente et la distribution des produits aux réalités de la consommation de masse *Développement du libre service, de la grande distribution intégrée, de la VPC LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 60 ET 80 +Les activités de communication sur les produits se développent *Essor de la publicité média *Développement des agences et des services de publicité +Développement des enquêtes clientèle, pour affiner les techniques de vente et de distribution +Le client est l’aboutissement de l’action de l’entreprise et non son origine LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 60 ET 80 +La révolution des activités mercatiques datent du début des années 80 +Différentes explications peuvent être avancées pour expliquer que le client soit mis au centre des organisations : *La conjoncture économique peu favorable *Le contexte généralisé de concurrence *Les impératifs de gestion serrée *La relative saturation de la norme de consommation de masse LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 80 ET 90 On passe d’une logique de vente à une logique mercatique, où le client est au centre des préoccupations +Conséquences : les entreprises étudient systématiquement les marchés, avant de prendre une décision concernant la production LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 80 ET 90 +La décennie 90 est caractérisée par l’hyper concurrence entre les entreprises, conséquence de la mondialisation +La démarche mercatique est alors au cœur du maintien et du développement des avantages concurrentiels *On assiste alors à : =Une hyper segmentation des marchés =Une différentiation accélérée des produits =Des innovations permanentes =Une communication sur des valeurs LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 80 ET 90 +Parallèlement émerge un nouveau média de masse, Internet, permettant les opérations de marketing direct et la vente en ligne LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 80 ET 90 +Les tendances des années 90 sont exacerbées +Internet permet d’approcher l’individualisation de l’offre et bouleverser les activités marketing +La communication s’oriente de plus en plus soit sur les valeurs d’authenticité ou sur les valeurs écologiques LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 2000 +Le marketing des années 2000 serait un marketing de rupture : *Avec le développement de produits multifonctions *Les services rattachés au produit prennent une importance comparable au produit lui-même *Le consommateur serait devenu plus rationnel : =la valeur d’usage du produit devient plus importante que sa valeur de signe =la marque ne justifierait plus une différence de prix trop importante LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 2000 +Émergence d’une consommation de rassurance LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES ENTRE LES ANNEES 2000 *La mercatique est surtout un état d’esprit Ou bien encore la mercatique est « l’ensemble des méthodes et des moyens dont dispose une organisation pour promouvoir, dans les publics auxquels elle s’intéresse, des comportements favorables à la réalisation de ses propres objectifs » La mercatique peut se définir comme, « la préparation, la mise en oeuvre et le contrôle d’une politique intégrée, fondée sur les désirs des consommateurs, grâce à des outils scientifiques » -Définition objectifs et missions de la mercatique +Définition de la mercatique DEFINITION DE LA MERCATIQUE -Les objectifs et les missions de la mercatique DEFINITION DE LA MERCATIQUE -Le rôle stratégique de l’information +Avant toute décision et toute action, les services marketing doivent : *Rechercher, traiter, mettre en forme et analyser les informations sur les marchés, les consommateurs, les concurrents *Analyser celles résultant de l’activité commerciale de la firme (statistiques commerciales) LE ROLE STRATEGIQUE DE L’INFORMATION -Les 3 types d’information utilisées +Les informations internes *Informations quantitatives :statistiques de vente, parts de marché, marges …. *informations qualitatives : rapports commerciaux, contacts directs avec les clients +Les informations primaires ou externes *Ensemble des études réalisées par ou pour (études de marché internes ; cabinet marketing) l’entreprise LE ROLE STRATEGIQUE DE L’INFORMATION -Les informations documentaires ou secondaires +Ensemble des informations communiquées par d’autres organisations (organismes d’études privés ou publics, la presse, ou bien encore les sites Internet). Elles sont largement diffusées et ne s’adressent pas à une organisation en particulier LE ROLE STRATEGIQUE DE L’INFORMATION -Les différents marchés de l’entreprise +Une définition particulière du marché *Un marché est constitué par l’ensemble des demandeurs d’un bien ou d’un service particulier ou du moins, répondant à un besoin de même nature *L’entreprise agit donc le plus souvent sur plusieurs marchés LES DIFFERENTS MARCHES DE L’ENTREPRISE -Les différentes conceptions du marché des produits LES DIFFERENTS MARCHES DE L’ENTREPRISE -L’approche du marché par type de clients +Consommateur, entreprises, administrations +Les grands comptes ou le type d’activités pour les entreprises +Les tranches d’âge, le sexe, le niveau de diplôme, pour les consommateurs +L’appartenance à une catégorie sociale, un niveau de revenu, une communauté de valeurs, pour les consommateurs LES DIFFERENTS MARCHES DE L’ENTREPRISE -L’approche géographique des marchés +Marché local, national, continental, ou mondial +Marché de biens de consommation, des biens d’équipement, des biens intermédiaires, des matières premières, des services aux particuliers, services aux entreprises LES DIFFERENTS MARCHES DE L’ENTREPRISE +Information sur les prescripteurs et les leaders d’opinion -L’information sur les clients +Information sur le client final L’INFORMATION SUR LES CLIENTS -Information sur les clients directs -Mais aussi connaissance des concurrents directs, des offreurs de substituts et de produits complémentaires L’INFORMATION SUR LES CLIENTS -Les différentes sources d’information +Les études quantitatives *Elles répondent aux questions : qui, quoi, où, quand, combien? *Deux outils principaux sont à la disposition des entreprises, le sondage et le panel *Mise en place des tests produit ou des marchés test L’INFORMATION SUR LES CLIENTS -Les études qualitatives +Elles sont explicatives (comment et pourquoi) +Elles étudient l’opinion (enquête d’opinion) ou le comportement de la population sondée (étude de comportement) +Les études d’opinion *L’objectif étant de savoir ce que pensent les individus d’un produit en mettant en évidence les motivations, les freins et les attitudes L’INFORMATION SUR LES CLIENTS -Les études de comportement +Il s’agit d’expliquer l’action (le comportement d’achat) -Les déterminants sociaux : cultures et sous cultures, appartenance à une classe sociale ou à une PCS, appartenance à un groupe de référence (voisinage, réseau d’amitié…), ou bien encore milieu familial -Les déterminants individuels : besoins, motivations et freins, expérience, personnalité ou bien encore, image de soi L’INFORMATION SUR LES CLIENTS +Les 3 types de motivation *Hédoniste *Oblative *D’auto expression +Les 2 types de frein *Les inhibitions : liées aux valeurs ou à l’opinion des autres *Les peurs : liées aux difficultés supposées pour l’utilisation du produit L’INFORMATION SUR LES CLIENTS -L’approche mercatique s’est imposée progressivement -Elle est devenue un FCS essentiel -Elle concerne la préoccupation permanente et transversale des besoins des clients -Elle repose avant tout sur la maîtrise de l’information -L’information mercatique est recueillie à l’aide d’outils spécifiques : études de marché quantitatives, qualitatives, panels ou tests produit SYNTHESE SOMMAIRE -Qu’est ce que la stratégie marketing -La stratégie produit : le cycle de vie du produit -La stratégie produit : le portefeuille de produits de l’entreprise -La stratégie de marché : les trois stratégies face au marché -La stratégie de marché : la segmentation de la clientèle -La stratégie de marché : le positionnement sur le marché LES ACTIVITES MERCATIQUES ET COMMERCIALES 2ème PARTIE LA STRATEGIE MARKETING -La stratégie marketing se définit comme le choix des produits et marchés -La stratégie marketing doit être conforme à la stratégie générale de l’entreprise -La stratégie marketing est définie dans le cadre du marketing stratégique qui se distingue du marketing opérationnel QU’EST-CE QUE LA STRATEGIE MARKETING -La stratégie marketing répond à cette question simple +Comment mieux satisfaire le client que les concurrents ne le font ? +La stratégie marketing doit en outre permettre l’obtention d’un avantage concurrentiel durable +La connaissance du marché est le préalable à la définition d’une stratégie marketing QU’EST-CE QUE LA STRATEGIE MARKETING -La première question que se pose la direction marketing est la suivante : +quels produits, l’entreprise doit-elle développer, dans le cadre de son métier de base ? +La réponse dépend de l’analyse des marchés actuels +Elle dépend surtout des prévisions à M et LT +mais aussi, de la situation concurrentielle, +et des compétences distinctives de la firme LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -Deux éléments fondamentaux sont retenus pour le choix des produits : +La phase atteinte par le produit dans son cycle de vie +L’équilibre du portefeuille de produits de l’entreprise LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -C’est une représentation graphique proposé par T.Levitt dans les années 60, qui montre l’évolution des ventes depuis le lancement du produit jusqu’à sa disparition du marché. -La définition du cycle de vie du produit LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -La représentation du cycle de vie des produits et la description des phases LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT CARACTERISTIQUES -Coûts de la R&D -Études Marketing STRATEGIE Protection de la propriété industrielle ____________________________________________________________ Lancement -Ventes faibles -Stratégie -Concurrents peu nombreux d’innovation -Produits non standardisés -Stratégie -Investissement dans la d’écrémage communication -Stratégie -Investissement dans les de pénétration capacités de production produits étroite -Flux net de trésorerie négatif PHASE CYCLE Développement LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT PHASE CYCLE -Croissance CARACTERISTIQUES -taux de croissance des ventes fort -Arrivée des concurrents suiveurs -Produit non standardisé -Investissement de capacité, communication et réseau de distribution -Le produit génère des liquidités nettes en fin de phase STRATEGIE -Stratégie de différentiation -Extension de gamme produits LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT PHASE CYCLE -Maturité CARACTERISTIQUES -C’est la phase de la rentabilité et des flux de trésorerie positifs -Très forte concurrence -Distinction entre maturité ascendante et déclinante -Investissement de productivité et de communication de masse STRATEGIE -Stratégie de segmentation voir d’hyper segment. (Focalisation) -Différentiation maximale et/ou -Domination globale par les coûts -Fidélisation des clients -Séries limitées et ou cobrabdées LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT PHASE CYCLE -Déclin CARACTERISTIQUES -Les ventes diminuent progressivement -Le nombre de concurrents diminue -Arrêt de tout investissement STRATEGIE -stratégie de désengagement -Rationalisation des gammes LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -Critique du cycle de vie du produit +Cet outil a une portée faiblement opérationnelle : on ne peut prédire la durée du cycle de vie +La durée et la succession des phases est aléatoire ( produits de feu de paille) LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -La durée du cycle de vie dépend notamment : +De l’arrivée de produits substitution plus performants ou moins cher (Internet par rapport au minitel) +Des possibilités d’innovation sur le produit +De l’évolution des besoins des consommateurs LA STRATEGIE PRODUIT : LE CYCLE DE VIE DU PRODUIT -La direction Marketing doit avoir une réflexion sur l’ensemble des produits proposés LA STRATEGIE PRODUIT : LE PORTEFEUILLE DE PRODUITS DE L’ENTREPRISE -Le portefeuille se gère à l’aide de matrices +La matrice du Boston Consulting Group (BCG) est la plus connue +Elle se construit selon deux variables *Le taux de croissance du marché ( ou de segment de marché) *La part de marché relative de l’entreprise Part de marché de l’entreprise / Part de marché du concurrent principal LA STRATEGIE PRODUIT : LE PORTEFEUILLE DE PRODUITS DE L’ENTREPRISE Taux de croissance Produits poids morts Phase de déclin Produis Vaches à lait Phase de maturité + Part de marché relative Produits Dilemmes Phase de lancement Produits Vedette de Croissance -Représentation simplifiée de la matrice BCG LA STRATEGIE PRODUIT : LE PORTEFEUILLE DE PRODUITS DE L’ENTREPRISE -Un marché est rarement homogène, il est segmentable en groupes de clients différenciés +L’entreprise peut s’intéresser à l’ensemble du marché, avec un produit unique ou un gamme courte : La stratégie est indifférenciée +L’entreprise s’intéresse à quelques segments, au moyen d’une gamme spécialisée ou à l’ensemble du marché avec une gamme étendue : La stratégie est différenciée LA STRATEGIE DE MARCHE : LES TROIS STRATEGIES FACE AU MARCHE -Avantages et risques des trois stratégies marketing +L’entreprise peut se focaliser sur un segment unique, avec une très grande différenciation de son produit : La stratégie est de focalisation ou de spécialisation LA STRATEGIE DE MARCHE : LES TROIS STRATEGIES FACE AU MARCHE STRATEGIES -Indifférenciée AVANTAGES -Pénétration rapide du marché en phase de lancement -Baisse des coûts au volume et à l’apprentissage -Distribution et communication plus aisée -Mauvaise adaptation aux besoins RISQUES -Disqualification par la différenciation et la segmentation des concurrents LA STRATEGIE DE MARCHE : LES TROIS STRATEGIES FACE AU MARCHE STRATEGIES -Différenciée -Augmentation de la valeur des produits -Meilleure satisfaction des besoins AVANTAGES -Meilleure couverture du marché -Invalidation des critères de différenciation -Risque de cannibalisme entre modèles de gammes proches -Augmentation des coûts de production, distribution communication RISQUES -Il est difficile d’être performant sur tous les segments LA STRATEGIE DE MARCHE : LES TROIS STRATEGIES FACE AU MARCHE STRATEGIES -Focalisation AVANTAGES -Très bonne connaissance de la cible client -Permet de bénéficier d’un sur-prix (prix d’un quasi monopole) -image et notoriété peuvent constituer une barrière à l’entrée du marché -Arrivée des concurrents de grande taille sur le segment -Invalidation de l’offre spécialisée par les progrès réalisés par les concurrents RISQUES -Disparition du segment LA STRATEGIE DE MARCHE : LES TROIS STRATEGIES FACE AU MARCHE -Pourquoi segmenter le marché ? +Segmenter, c’est diviser le marché en groupes de clients homogènes +La segmentation est nécessaire dans les stratégies différenciées et de focalisation +La segmentation du marché, voir l’hyper segmentation est de plus en plus pratiquée par les entreprises LA STRATEGIE DE MARCHE : LA SEGMENTATION DE LA CLIENTELE