Correction Tp 27
Nous avons étudié le cas d’un patient ayant subi un AVC. Un accident vasculaire cérébral (AVC) est un trouble de la
circulation sanguine irriguant un territoire du cerveau. Le terme d’ « accident » est utilisé pour souligner le caractère
soudain de l’apparition des symptômes : il peut, en effet, arriver qu’un caillot obstrue subitement une artère cérébrale
ou bien que la paroi d’un vaisseau sanguin se rompe, provoquant alors une hémorragie cérébrale. La partie normalement
irriguée par ce vaisseau cesse alors de fonctionner. C’est ainsi que les neurones privés de sang plus de quelques minutes
meurent.
1/ Il suffit de demander à la personne d’effectuer des mouvements et de regarder l’IRM avec les zones activées lors de
la réalisation de ces mouvements.
4/ IRM de Mr X :
5/L’AVC, atrophie du tissu cérébral facilement repérable sur un IRM, de M.X se situe dans l’hémisphère gauche, en
arrière du lobe frontal (voire pariétal car zone lésée étendue). Cette zone affectée se situe dans la partie superficielle
du cerveau appelée cortex cérébral. Cette zone contrôle donc la motricité du côté droit de l’individu, on l’appelle le
cortex moteur primaire (M1) ou aire motrice primaire (AMP) gauche.
L’aire motrice primaire présente dans chaque hémisphère cérébral commande donc directement les mouvements.
Or vous avez pu noter qu’il présentait une hémiplégie droite (paralysie du coté droit du corps) mais un réflexe achilléen
toujours intact.
On en déduit que le cortex moteur et plus précisément l’aire motrice primaire présente d’un côté permet la
réalisation des mouvements volontaires dans la région opposée du corps.