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C’est les différences de pressions engendrées par les muscles qui font sortir ou entrer
l’air.
Inspiration -> contraction des muscles inspiratoires -> expansion thoracique ->
diminution de la pression pleurale -> expansion pulmonaire -> diminution de la pression
alvéolaire -> la pression alvéolaire est inférieure à la pression atmosphérique -> débit
aérien vers les alvéoles
Expiration -> relaxation des muscles inspiratoires -> diminution du volume thoracique ->
pression pleurale se normalise -> diminution du volume pulmonaire -> augmentation de la
pression alvéolaire-> pression alvéolaire inférieure à la pression atmosphérique -> débit
aérien vers l’extérieur
-> Tout est une histoire de pression
VOLUME PULMONAIRE / CAPACITE PULMONAIRE
But : permet de quantifier et de classer les déficits ventilatoires
Le volume courant (VT ou VC) = volume inspiré et expiré à chaque cycle respiratoire. Il
correspont à un cycle inspiratoire qui est de 500 ml
Quand on fait une inspiration forcée on peut en prendre 4 à 6 fois plus que normalement
Volume de réserve inspiratoire (VRI) = volume qui peut être inspiré en plus du volume
courant.
Volume de réserve expiratoire (VRE) = volume qui peut être expiré en plus du volume
courant lors d’une expiration forcée
Capacité vitale = totalité des volumes mobilisables => VC + VRI + VRE
Volume résiduel (VR) = volume d’air que l’on ne peut pas mobiliser dans nos poumons
Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) = VR + VRE
Capacité pulmonaire totale = totalité des volumes mobilisables (capacité vitale) et non
mobilisables (volume résiduel) => totalité de l’air contenue au maximum dans les poumons.
LES ECHANGES RESPIRATOIRES
Le transfert alvéolo-capillaire se fait par diffusion.
Le globule rouge transporte la plus grosse partie d’oxygène grâce à l’hémoglobine. Il
transporte également le dioxyde de carbone.
La diffusion se fait de l’alvéole -> membrane alvéolo-capillaire -> plasma-> une petite
partie se fixe aux globules rouges grâce à l’hémoglobine et l’autre partie se fond dans le
plasma