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« Ne touche pas à cette plante, elle est toxique ! » « Bah, comment tu sais ça toi ? »
« C’est ma moman qui me l’a dit, elle est pharmacienne ! » « Whouaaa… Trop forte ! ».
Est-ce que des choix de carrière se font vraiment à 10 ans dans un champ derrière la
maison familiale ?
On ne dit pas souvent merci aux gens qu’on côtoie au quotidien. Pourtant c’est bien
grâce à eux que l’on grandi et qu’on se frotte à la vie.
A mes parents, pour m’avoir donné une enfance heureuse à folâtrer dans les champs,
et bien plus encore. A mon frère Nicolas, pour avoir partagé mes jeux. Pour avoir fait
en sorte que je puisse tout traverser aujourd’hui, merci.
Guylaine, nous avons partagé des bancs d’école, de la colle Cléopâtre, des
confidences d’adolescentes et des pizzas après le concours. J’attends avec
impatience le jour où ma prédiction concernant ton namoureux du primaire va se
concrétiser !
Morgane, Djee, Noon : vous êtes magnifiques mes fofilles. Avec chacune nos parcours
de vie, nos réussites, nos doutes, cela fait 10 ans que pas un jour ne passe sans avoir
de vos nouvelles. C’est fou ! Je veux nous voir dans 10 ans, avec nos gosses et nos
joies. Merci pour la certitude que vous serez là à chaque moment important. Et pour
les autres moments aussi, les petits rien qui rendent ma vie plus belle.
« Hey, tu veux être ma binôme ? » « Ché pas, c’est quoi un binôme ? » Bon, Sarah, je
n’étais pas trop au fait à l’époque, mais sans toi, avec qui j’aurai respiré les vapeurs
toxiques (« Ah bon faut sécher sous hotte ? »), fait les calculs pour bidouiller les
dosages, et montré que, moui, ça fait un précipité blanc laiteux ? Les débats animés
sur les droits des femmes et hommes de tout poil (« Jcrois que je vais parler au nom
de tout le monde »), c’est à Olivier que je les dois. Coline, merci d’avoir apporté ta
fraicheur et tes colinades à tous ces moments. Marie, je serai toujours partante pour
un concert rock ou un blind test sur les chansons Disney avec toi. Géraldine, nous
avons connus ensembles les affres des choix en industrie et de la pluie irlandaise,
après ça plus rien de pourra nous arrêter ! Florian, ne sois pas de mauvaise foi et
concocte moi une playlist avec du saxo plutôt. Marie, merci de continuer à partager
avec moi nos expériences essaiclinesques ! Paul, tu as connu la jungle guyanaise et
surtout la douceur et la volupté d’une colocation avec Clanet et Humbert : t’es un vrai
barbu. Marion, j’espère que l’on continuera à écumer les fripes de toutes les villes
ensemble.
Najib, tu n’assisteras pas à ma soutenance, et je ne te verrai pas prêter serment.
Pourtant, c’est à toi que je dédie ce travail. Parce que tu es la personne qui m’a le plus
soutenue pendant mes études. Parce que tu as rendu ces quatre années magnifiques
avec ton sourire, ta bienveillance, et tes fous rires. Tu m’as donné confiance en moi,
tu m’as aimé, tu m’as ouverte à ta culture et à tes différences. Au final, c’est plus que
jamais grâce à toi que la petite fille qui se baladait dans les champs a grandi.
Et pour la suite, inch’Allah.