
 
 
vivants à l’état de nature demeura pendant un bon moment un mystère pour 
moi. » 
1837(Extrait d'Autobiographie de Darwin).  
 
En fait, si la sélection, produite par la main de l'homme, permet de produire 
une variété au sein de l'espèce (modification du phénotype), elle ne peut en 
aucun cas modifier le patrimoine génétique propre à l'espèce considérée (le 
génotype  est  constant).  Par  exemple  on  pourra  obtenir  à  force  de 
croisements des variétés de chiens type berger allemand, cocker ou basset, 
mais cela restera des chiens et jamais on ne pourra produire autre chose 
que des chiens à partir d'autres chiens, pas même de loups, espèce si proche 
et  pourtant  différente  !  Il  n'y  a  aucune  modification  des  espèces  par  la 
sélection  humaine.  Quant  à  la  sélection  naturelle,  si  aléatoire,  elle  ne 
produira de  même que  des  variations phénotypiques  sous  l'influence des 
contraintes  comme  les  modifications  climatiques,  la  pollution,  les 
catastrophes  ou  le  confinement  géographique.  On  aboutit  aux  mêmes 
conclusions. 
 
Après avoir lu Malthus, (Essai sur le principe de population) :  
 
Je fus frappé par l’idée que dans ces  circonstances, les variations favorables 
auraient tendance à être préservées et les défavorables à être anéanties. Le 
résultat de cela serait la formation de nouvelles espèces. J’avais donc trouvé 
là, enfin, une théorie pour travailler ; mais j’étais si anxieux d’éviter les idées 
préconçues que je décidais de n’en pas écrire la plus courte esquisse avant un 
bon moment.  
(Extrait d'Autobiographie de Darwin)  
 
C'est n'est pas ce qui se produit dans la réalité. Les variations produites par 
la  sélection  humaine  se  perdent  si  elles  ne  sont  pas  artificiellement 
entretenues. Replantez des graines de semences potagères F1, et vous serez 
bien déçus ! Les hybrides se reproduisant entre eux reviennent aux formes 
parentales initiales, comme Mendel l'avait démontré. Quant aux mutations, 
non seulement elles sont l'exception, mais en plus elles n'avantagent jamais 
l'individu  affecté.  De  sorte  que  les  "mutants",  quant  ils  sont  viables  et 
fertiles -ce qui rare- ont très peu de probabilité de se reproduire avec un 
individu identique et de pérenniser leur différence qui est un handicap et 
n'améliore aucunement les variétés ou les espèces ! 
 
 
Son itinéraire spirituel: