UNIVERSITÉ TOULOUSE III PAUL SABATIER
FACULTÉ DE MÉDECINE
Année 2015
2015 TOU3 1051
2015 TOU3 1052
THÈSE
POUR LE DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
SPÉCIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE
Présentée et soutenue publiquement le 30 juin 2015
Par
Tabitha GAYE et Marie MERGANS
Les représentations de l’éducation thérapeutique du patient :
Le regard des médecins généralistes sur leur place dans le parcours éducatif
Une étude qualitative auprès des médecins généralistes en Midi-Pyrénées
LIVRET ANNEXE
DIRECTRICES DE THÈSE : Docteur Caroline FAIVRE-CARRERE
Docteur Jennifer PHILLIPS
JURY:
Monsieur le Professeur Patrick RITZ
Madame le Docteur Brigitte ESCOURROU
Monsieur le Docteur Thierry BRILLAC
Madame le Docteur Caroline FAIVRE-CARRERE
Madame le Docteur Jennifer PHILLIPS
Président
Assesseur
Assesseur
Assesseur
Assesseur
1
SOMMAIRE
LEGENDE DES RETRANSCRIPTIONS ................................................................................ 2
RETRANSCRIPTION FOCUS GROUP 1 DU 28 MAI 2014 ................................................... 3
ANALYSE LONGITUDINALE FOCUS GROUP 1 ................................................................... 41
RETRANSCRIPTION FOCUS GROUP 2 DU 24 SEPTEMBRE 2014 ..................................... 44
ANALYSE LONGITUDINALE FOCUS GROUP 2 ................................................................... 69
RETRANSCRIPTION FOCUS GROUP 3 DU 11 DECEMBRE 2014 ....................................... 72
ANALYSE LONGITUDINALE FOCUS GROUP 3 ................................................................. 104
RETRANSCRIPTION FOCUS GROUP 4 DU 29 JANVIER 2015 .......................................... 108
ANALYSE LONGITUDINALE FOCUS GROUP 4 ................................................................. 138
2
LEGENDE DES RETRANSCRIPTIONS
Les chiffres de 1 à 10 désignent les différents participants
A : prise de parole de l’animatrice
T : prise de parole de Tabitha
M : prise de parole de Marie
En gras : énoncé de l’animatrice
Souligné : les mots sur lesquels les participants ont insisté
(Entre parenthèse) : le non verbal
(.) : pause dans le discours
Lettre majuscule : nom de personne
Lettre majuscule et italique : nom de lieu
3
RETRANSCRIPTION FOCUS GROUP 1 DU 28 MAI 2014
A : La première chose qu’on avait envie de vous demander, c’était : si on vous dit le
mot éducation thérapeutique justement, finalement qu’est-ce que ça évoque ? À quoi
est-ce que ça vous fait penser ? (Blanc) (sourire)
Je vous lance la balle. (Rire)
(Blanc)
1 : Au-delà de l’information, je pense que l’éducation thérapeutique, euh, c’est corriger
certaines erreurs, voir ce qui est déjà fait, pratiqué par le patient et puis, euh, l’aider à
changer certaines, certaines habitudes, mauvaises habitudes. (Sourire)
A : D’accord
1 : Je pense qu’on est, on va plus loin que l’information.
2 : Euh, oui euh, bon, bien sûr fervent convaincu de l’intérêt de l’ETP, puisque je pratique
l’ETP à Z, seul hein cas d’ETP en maison de santé, libérale, euh, c’est une priorité
nationale et c’est un changement pour les médecins parce qu’on n’est pas (.) on n’a pas été
formé à ça, du tout, on connait pas très bien et pour nous c’est un petit peu difficile au
départ. Voilà, mais je pense que c’est fondamental parce que c’est, euh, ça permet au
patient de s’approprier sa maladie, de la comprendre, en connaitre les tenants et les
aboutissants, les complications, le traitement et donc c’est fondamental, je pense que une
maladie chronique, dans le cadre de la maladie chronique euh c’est, on n’y arrive que grâce
à ça et c’est là où on a pas les meilleurs résultats.
3 : Oui, donc c’est quelque chose qui existe de manière implicite depuis très très longtemps
(2 fait non de la tête). On fait tous plus ou moins de manière partielle dans le temps que
nous avons au cours de nos consultations et là c’est une espèce d’officialisation des choses
qui fait que ça rentre dans un cadre euh, plus(.) mieux défini et mieux organisé.
4 : Moi je pense que ce qui est important aussi, c’est de, peut être que ça peut permettre d’y
consacrer un temps spécifique, parce qu’au cours d’une consultation, euh bon euh faut
avouer qu’on a quand même un temps qui est compté, on est toujours un peu, ben y’a du
monde etc. et moi enfin bon personnellement, j’ai toujours l’impression de pas pouvoir
assez en faire par manque de temps.
3 : On n’en fait pas, on n’en fait pas.
4 : Voilà et la partie qu’on consacre à l’éducation elle est…
3 : Le pur et dur de l’éducation thérapeutique, ce que je pense c’est pas de l’éducation
thérapeutique c’est ça
4
2 : Donc on fait pas nous, en cabinet, on ne fait pas d’éducation thérapeutique
3 : On peut pas,
2 : On fait de l’information,
3 : Exactement
2 : On fait, on donne des ordres, des ordonnances mais on ne fait pas de l’éducation
thérapeutique, qui est vraiment un concept tout à fait particulier dont la France a été très,
très en retard. On est un des derniers pays, euh, (sourire) à avoir mis au point l’éducation
thérapeutique, à l’avoir fait pénétrer hein et qui est quasi essentiellement hospitalière dans
90% des cas, voilà. Mais on fait de l’information, on fait pas de l’éducation thérapeutique
au cabinet, on peut faire de la très bonne information, l’éducation thérapeutique ça
3 : Oui mais l’information fait partie de l’éducation thérapeutique.
2 : Bien sûr.
4 : Ca m’évoque le mot participation du patient à son, à son (.) à son suivi à son traitement,
à sa prise en charge (.) avoir une meilleure adhésion quoi, quand ils comprennent, ils
adhèrent mieux.
5 : Euh éducation thérapeutique, moi du tac au tac je pense diabète, parce que la première,
euh première éducation thérapeutique à laquelle on a été confrontés et je pense que c’est,
euh la deuxième patte du traitement, si on donne le traitement sans éducation en fait c’est
sans mode d’emploi quoi hein on va avoir des comprimés on va les prendre mais rien à
côté et je pense que c’est fondamental autant que le traitement. Enfin, y’a pas que le
diabète maintenant mais c’est vrai que du tac au tac éducation thérapeutique diabète et
voilà et après effectivement en consultation on fait du conseil hygiéno-diététique, c’est ce
qu’on apprenait avant. L’éducation thérapeutique c’est beaucoup plus je pense complet que
ça, moi j’en fais pas au cabinet parce que ça prend beaucoup, beaucoup de temps et voilà
y’a pas que le conseil y’a vraiment…
3 : à tel point que tu pourrais même dire que pour le diabète le traitement ne pourrait venir
qu’après une éducation thérapeutique bien conduite (acquiescement 2 et 5) comme ça se
fait dans certains, excuse-moi (rire) comme ça se fait dans certains pays
5 : oui en parallèle au moins, et certainement pas ça.
6 : Moi éducation thérapeutique, ça me fait penser aussi à, à équipe. Je pense qu’on peut
faire une bonne éducation thérapeutique quand ya une équipe, un médecin tout seul des
fois c’est compliqué (acquiescement de 5). Dans le diabète y’a la diét, y’a le podologue,
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