revue de presse du 07 06 2011

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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=10306:tunisie--accreditation-dufinancement-de-263-pme-&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : accréditation du financement de 263 PME
Cinq grandes sociétés du secteur du bâtiment ont provoqué la bonne surprise à la 11ème édition de
MEDIBAT 2011. Staff Mécanique (fabrication de plafonds suspendus en plâtre),
Perla Industrie (mise en œuvre des produits d’isolation thermique des bâtiments), la Sté industrielle des
plâtres de Sud, la KNAUF pour la fabrication de plâtre et la SOIB pour la fabrication des blocs, pourront
accréditer mardi 7 juin le financement de 263 PME réparties sur 14 gouvernorats.
« L’accréditation des projets permettra la création de plus de 1 700 emplois directs. L’initiative est mise en
œuvre par la CCIS qui a coordonné avec les chambres de commerces de 24 gouvernorats, dont seulement
14 ont répondu à cet appel. Il s’agit de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Béja, Jandouba, Kef,
Kasserine, Medenine, Sfax, Kebelli, Ttaouine, Gabès et Sousse », a annoncé le vice-président de la CCI de
Sfax, Ridha Fourati. C’est lors de l’allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de MEDIBAT 2011
qui se déroule du 6 au9 juin courant à Sfax.
Organisé pour la première fois, le Forum de la création de projets confère à MEDIBAT, une vocation
toute particulière. Le forum s’intéresse à l’appui des investissements et des institutions de financement des
projets au double échelon, national et international.
A.Fatnassi
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http://www.leaders.com.tn/article/bct-400-mille-dinars-d-aides-collectees-par-le-fonds-de-citoyennete-111?id=5405
BCT: 400 mille dinars d'aides collectées par le Fonds de
citoyenneté 111
Les aides au profit du «fonds de citoyenneté 111», dont la création a été annoncée le 16 février 2011, ont
atteint environ 400 mille dinars (MD), a fait savoir M. Mustapha Kamel Nabli, Gouverneur de la banque
centrale de Tunisie (BCT).
Tenant une conférence de presse lundi, à Tunis, M. Nabli a précisé que, malgré son importance, le volume
des aides n'a pas encore atteint le niveau escompté, considérant que la désignation du conseil
d'administration du fonds, qui regroupe des personnalités représentant les différentes composantes de la
société civile, permettra de mieux faire connaître cette structure et d'augmenter par conséquent le montant
des aides.
Le conseil qui a tenu, lundi, à Tunis, sa première réunion, est composé de MM. Saadeddine Zmerli,
Houssine Dimassi, Ali Ababe et Habib Touhami, outre un représentant du ministère du Développement
Régional.
La BCT avait ouvert un compte bancaire, sous le nom «fonds de citoyenneté111» et sous l'identification
bancaire 00038000410911100015 dans le but de collecter les ressources provenant des aides et des
contributions des personnes physiques et morales.
L'objectif est de financer les projets de développement régional et soutenir les cas sociaux de manière
directe ou via les associations concernées.
Le Gouverneur de la BCT a fait remarquer que cette structure n'appartient à aucune catégorie d'entreprises
et n'est soumise à aucune partie administrative. Elle est indépendante, sur le plan juridique, et jouit de la
personnalité morale.
Il a souligné que les comptes du fonds sont soumis à un audit externe effectué par des commissaires aux
comptes, celui-ci s'engage, pour sa part, à diffuser l'information continue au public sur son site
électronique, qui publie ses rapports d'activités et ceux des commissaires aux comptes.
M. Nabli a ajouté que les personnes voulant fournir des aides au fonds, peuvent utiliser les moyens de
paiement en vigueur, tels que les virements bancaires et postaux, les chèques, ou encore recourir aux
espèces, en s'adressant aux guichets de la BCT à son siège central ou ses agences à l'intérieur de la
République ainsi qu'à l'ensemble des bureaux de la poste tunisienne et des filiales bancaires intérieures qui
se chargent, à leur tour, de les transférer vers le fonds.
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http://www.leaders.com.tn/article/combinaison-optimale-des-ressources-pour-financer-le-pri-de-25-milliards-us-2?id=5395
Plaçons la gestion de l’endettement extérieur au centre de nos
préoccupations :
Dans le cadre des réflexions entamées au sujet de la problématique de financement idéal de notre Plan de
Redressement Intégral (PRI), appelé par le G8 ‘’Mini-Plan Marshall Tunisien’’ (25 Md$), des réflexions se
construisent pour tenter d’approcher des solutions séduisantes, alliant à la fois, la réalisation de nos
objectifs socioéconomiques (croissance, emplois, …) et la préservation des Grands Équilibres de nos
finances (endettement, balance des paiements).
Pour le moment, aucune information n’a été communiquée concernant la consistance du Plan de
Développement Économique et Social, notamment en ce qui concerne sa décomposition en
‘‘investissements d’infrastructure’’ et en ‘’projets productifs’’, en vue d’apprécier les limites d’endettement
sans incidence négative, ni sur les fondamentaux économiques et financiers, ni sur la pression fiscale qui
pourrait être exercée sur la génération future. Toutefois, il a été signalé, dans le rapport final du sommet
G8 26-27 mai, le soutien des pays du G8 de la Tunisie et l'Égypte quant au bouclage de leurs besoins
exprimés dans les limites de 40 milliards de dollars, principalement sous forme de dettes à long terme, et
ce, auprès des Institutions financières Internationales, des pays du G8 ainsi que des pays du CCG.
La dette extérieure brute désigne l’ensemble des dettes qui sont dues par une nation (Etat, entreprises,
ménages) à des prêteurs étrangers (1). Dans l’absolu, le niveau d’endettement d’un pays ne veut pas dire
grand-chose. Il s’apprécie par rapport à la richesse créée qui permet de rembourser les sommes empruntées.
On compare donc la dette par rapport au produit intérieur brut (PIB), et ne devrait pas dépasser 60%. Aussi,
ne faudrait-il pas rapporter ces chiffres aux PIB pour que le classement soit parlant, particulièrement pour
comparer la Tunisie au Maroc et à l’Egypte.
Quels sont les principaux indicateurs comparatifs de l’Endettement Extérieur de ces 3 pays ?
Concernant le Maroc, sa dette extérieure est estimée à 20,2 Milliards de dollars à fin Juin 2010, contre à
peu près 12,5 milliards de dollars en 2005. Cet encours représente près de 20% du PIB (PIB’2010 =
environ 100 Md $). Le service de la dette avoisine 2,2 Md$ (2010-2013).
Avec un encours de 18,8 Milliards de dollars au 31-12-2010, le poids de la dette extérieure de la Tunisie
atteignait 37 % du PIB fin 2010, contre 40 % trois ans plus tôt, alors que le service de cette dette
s’établissait à 2,8 Md$ en 2010. La BCT s’évertue à opérer une gestion active de la dette extérieure (rachat
de la dette onéreuse, reconversion de la dette en investissement, privilège accordé aux maturités moyennes
et longues...).
Ainsi, ramenée au PIB, l'Egypte (15%)et le Maroc (20%) sont mieux lotis que la Tunisie (37%) en terme de
Dette Extérieure. Il en est de même si l’on retient le ratio ‘‘Dette/ Tête d'Habitant’’: Les Marocains et les
Égyptiens paraissent donc moins chargés que les Tunisiens.
Comparés aux Dettes Extérieures, quel est le coût de sa rémunération annuelle des IDE ?
Avant d’aborder l’appréciation de notre capacité future d’endettement en devises, il y a lieu de souligner
que la partie immergée de l’Iceberg est bien le service des IDEs. Les analyses comparatives révèlent que
les IDE sont plus coûteux que l’endettement extérieur, soit environ 12% de l’encours ou 5% du PIB, contre
respectivement 5% de l’encours et 2% du PIB.
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En fait, si notre endettement extérieur représente environ 37% PIB, les IDE pèsent 40% du PIB. En outre,
si le loyer de notre endettement extérieur a progressé parallèlement au PIB durant la dernière décennie (1
Md$ en moyenne, soit 2% PIB), les Dividendes IDE ont progressé 2 fois plus vite que le PIB, décalage
dont il est prévu le comblement en contractant un Crédit Extérieur, d'où un service de dette additionnel à
régler ultérieurement. (2)
Il y a lieu de souligner que les IDE (on-shore et off shore) ont pour principaux objectifs :
- développement des Nouvelles Technologies à haute valeur ajoutée (NTIC, pharmaceutique, …)
- accroissement des exportations
- promotion de la sous-traitance locale à l’exportation
- création d’emplois (main d’œuvre qualifiée, techniciens, diplômés enseignement supérieur)
S’agissant des IDE off-shore, leurs dividendes sont payés en devises sur le résultat des activités (toutes
exportatrices), et ce, après règlement des achats (importés + locaux) et des charges locales. En dépit
d’exonération fiscale sur les résultats, l’apport des IDE off-shore est avantageux, et la rémunération du
capital n’affecte pas les indicateurs.
Quant aux IDE on-shore, ils sont positionnés dans les unités économiques les plus rentables du pays, c’est à
dire celles dégageant une rentabilité des fonds propres assez confortable, voire bien confortable pour
certains cas. De ce fait, le coût de ces IDE on-shore a un impact élevé sur la balance courante. (2bis)
Ainsi, il paraît plus favorable pour le pays que la privatisation des entreprises publiques on-shore soit
concrétisée avec des investisseurs nationaux, ou, à la rigueur, un mix Nationaux-Internationaux assez
proche de la structure des ventes Local/export, et ce, afin de ne pas impacter la balance des paiements.
Aussi, ne faudrait-il pas que les Médias soulèvent cette face cachée de notre endettement extérieur, pour
tenter d’atténuer son impact déplaisant sur la balance courante, sinon nous risquerons d’enfoncer nos
enfants dans le sable mouvant. (2Ter)
Jusqu’à quel niveau pourrions-nous supporter un nouvel endettement ?
Revenons à notre endettement extérieur, dont l’encours est d'environ 18,8 Md$ au 31-12-2010 ; il devrait
passer à 17,3 Md$ au 31-12-2011, si aucun crédit n'était contracté. Le service actuel de la dette de la
Tunisie a été de 2,8 Md$ en 2010: dont 1 ,7Md$ en Principal et 1,1 Md$ en Intérêts.
Si l’on retenait cette hypothèse ambitieuse en terme de financement du PRI (25 Milliards Dollars) en
recourant principalement aux Emprunts extérieurs, l’encours de notre endettement serait quasiment
doublée, d’où un ratio d’endettement voisin de 70% du PIB.
En outres, le fait de doubler l’encours de notre Dette Extérieure, entrainerait plus qu'un doublement des
services de la dette (6 à 7Md$)......, c'est-à-dire un poids lourd sur nos recettes des exportations, soit 40%
contre 18% actuellement.
A cet effet, il faudrait que le PIB croisse à 2 chiffres par an (15% au moins), pour que les fondamentaux ne
soient pas fragilisés, ce qui semble être difficile de par la dominance des Investissements d'Infrastructure (à
rentabilité faible ou différée) dans notre Plan de Redressement Intégral (entre 15 et 18Md $, paraît-il).
Par conséquent, à moins d'une surprise agréable, nous serions impérativement amenés à structurer le
financement du PRI à la faveur d'une dose consistante en ‘‘Ressources stables & quasi-stables’’, et ce, au
moyen des axes suivants:
• émission d'un Emprunt National de 2 à 3Md DT voire même 5Md DT,
• cession des actifs financiers et corporels de la famille en Tunisie, sans recourir à l’IDE (3)
• privatisation d'Entreprises Publiques à des nationaux (pour limiter l'exportation des devises),
• généralisation de la TVA aux activités exemptées,
• instauration de l’équité fiscale par le traitement des 350.000 forfaitaires,
• développement des recettes parafiscales (au moins temporairement), (3bis)
• limitation des importations abusives des produits de confort et des articles de luxes (une économie
annuelle de 1,5 à 2 Md DT est réalisable : voitures, matériaux de construction, articles de luxe, ….),
• amnistie pour les Tunisiens (VIP ou autres) ayant des avoirs illicites à l'étranger, en vue de les déclarer et
les rapatrier, encouragement des TRE à transférer leurs épargnes dans les banques tunisiennes, etc....
• rapatriement partiel des avoirs dérobés à la Nation (estimés de 10 à 15 Milliard US$), conservés dans
plusieurs pays sous forme de fonds ou d’actifs corporels (immobilier, bijouterie, objets d’art, ….),
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Toujours si l’on suppose que, sur un Budget quinquennal de 25 Milliards de dollars, nous pouvons
récolter entre 10 et 15 Milliards de dollars à la faveur des mesures sus-indiquées, le reliquat du budget
(soit 10 à 15 Milliards US$) pourr t-il être nourri sur des crédits extérieurs ? Pour répondre à ce souci, il
faudrait logiquement que le PIB additionnel, qui serait généré par le PRI (directement et indirectement),
puisse permettre de couvrir aisément le service annuel de la nouvelle dette.
Les simulations à ce sujet révèlent que la Tunisie pourrait bien supporter un endettement additionnel de
10 Milliards $ sur 5 ans, soit environ 2 Md $ / an, c’est à dire un peu plus que le remboursement annuel
en principal (1,5Md$), le reliquat venant augmenter l’encours de l’endettement. Si on pousse à l’extrême
avec un ticket d’endettement de 15 Md$, les fondamentaux seraient moins confortables, mais
demeureraient plus ou moins acceptables.(4)
Auprès de qui devrions-nous idéalement financer notre PRI ?
En matière de constitution de réserves de changes, c’est la Chine qui est la championne des avoirs en
devises avec le montant faramineux de 1.800 Md$ (2008) devant le Japon (1.000 Md$), la Russie
(500Md$) et l’Inde (300Md$). Ce sont là des pays Cash Rich Nets auxquels nous pourrions nous
adresser pour entrevoir des opportunités de partenariat à des conditions clémentes. (5)
Dans ce contexte, le classement de l’Algérie est flatteur. En 2009, ses 140 Md$ lui permettent de pointer
en 11ème position juste derrière l’Allemagne, mais devant des pays industrialisés comme la France,
l’Italie et le Royaume-Uni. N'oublions pas l'aide consistante ayant été consentie à la Tunisie lors de la
visite de BCE à Alger: 100 Millions $ dont 40M$ de Dons. (6)
Cependant, au lieu de taper aux portes de ceux qui prêtent aux US+UE, à savoir les 4 pays BRIC et les 6
pays frères pétroliers, nous nous sommes adressés à des intermédiaires de Fonds, exigeant :
• Une tarification épicée pour les rémunérer confortablement
• Des conditions en matière d’affectation des fonds : recours à des consultants agréés par le G8,
acquisition de bien d’équipements d’origine UE en général, Know how G8, …
• Des conditions en matière de priorisation des projets d’infrastructure et de production
• Des conditions en matière d’éligibilité des projets à financer : l’agriculture ne devant pas être concernée,
l’exploitation de carrières, l’industrie touristique, ….
• Exigence en matière de gestion des affaires étrangères : rester gentil avec Israël, ne pas soutenir les
révolutionnaires Palestiniens, ne pas exporter la révolution vers les pays du CCG (intérêts économiques
des US), ….
En revanche, le fait de recourir à la Chine et/ou l’Inde nous procurerait d’inépuisables possibilités de
coopération, allant jusqu’à l’enseignement supérieur et la Recherche & Développement.... Même le
Koweït et les EAU auraient exprimé leur souhait (à travers des banques dans lesquelles ils sont
administrateurs) de participer au financement de notre PRI.
Il est évident que ‘‘le carnet d'adresses’’ et ‘’les anciens réflexes’’ rendent difficile pour un Technocrate
de se libérer de son ‘’daily business’’ et d'engager des aventures de prospection dont la probabilité de
succès n’est pas certaine. Espérons que le Ministre des Finances puisse recueillir au terme de sa tournée
en Asie (CCG + Chine + …) des signaux d'encouragement pour persévérer dans cette direction.
A présent, il nous appartient de faire entendre notre voix dans le but d'encourager notre Gouvernant à
franchir le mur de la soumission, et à prospecter de nouveaux partenaires à l'est ou en Amérique du sud.
Naturellement, ceci déplairait à l'Occident, qui pourrait semer le trouble et stimuler des conflits, en vue de
défaire des alliances et rétablir l'équilibre en sa faveur.
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http://www.webmanagercenter.com/management/article-106782-tunisie-dettes-exterieures-le-casse-tete
Tunisie - Dettes extérieures, Le casse-tête
La question de la dette s’est invitée dans le débat public. La profusion des commentaires qui s’en est suivie
a noyé le débat. En la matière, il faut observer une méthodologie. On ne peut traiter le problème de la dette
avec du simple bon sens. En l’occurrence, on doit user de technicité et surtout arrêter une stratégie. On ne
doit pas léser le débiteur. Il y va de la qualité de notre signature. Souvenons-nous que les marchés nous
font confiance. Notre marge de taux était plus clémente que celle de l’Espagne ou de la Grèce. En peu de
temps, la Tunisie a pu émettre des obligations sur «trente ans», privilège des pays à la solvabilité reconnue.
Notre crédit national est donc en jeu. Il nous en coûterait de prendre nos distances avec la bonne éthique.
Mais d’un autre côté, une partie de la dette nous a été ravie, détournée par l’ancien régime. Nous nous
retrouvons redevables d’une dette qui nous a été détournée. Comment plaider dès lors?
Suffit-il de déclarer la dette odieuse
Jusque-là deux attitudes ont émergé. La première consistait à déclarer la dette «odieuse». Considérant que
les bailleurs de fonds fermaient les yeux sur les malversations de l’ancien régime, on peut donc les
«blouser». Mais, c’est aller vite en besogne. Les pouvoirs savaient, cela est plausible. On peut penser que
dans la mesure où une partie des fonds retournaient dans leurs pays, ils s’en accommodaient et ne faisaient
rien pour l’empêcher. Mais les souscripteurs sont-ils coupables pour autant? Il faut se rappeler que la dette
souveraine de la Tunisie était si bien cotée que parfois les maisons de titres parvenaient à la placer auprès
des petits épargnants. Donc «carboniser» de l’épargne de ménage ne serait pas une attitude défendable et
cela ne nous ressemble pas. Nous sommes très au-dessus de ces pratiques.
L’autre voie est, dirions-nous, traditionnelle. C’est celle de la reconversion de la dette en projets
d’intégration régionale. En effet, elle est très utilisée et c’est sans doute une voie à explorer. Il faut s’y
activer dès à présent.
Une troisième voie est possible. Mais il faut l’explorer pour bien la formaliser.
Faire un transfert de jurisprudence
L’on s’interroge à l’heure actuelle sur la rationalité de transposer les usages et pratiques ayant cours entre
banquiers et leurs clients dans les relations entre un Etat et ses bailleurs de fonds. Dans quelle mesure le
corpus des recours, actions et arrangements du droit privé peuvent-ils faire jurisprudence pour un Etat dans
ses rapports avec les institutionnels internationaux? On se demande dans quelle mesure un Etat, lésé par ses
dirigeants comme l’a été la Tunisie, ou mal conseillée par ses bailleurs de fonds, peut invoquer leur
responsabilité civile.
Pour le cas du détournement, cela paraît automatique. Et pour les cas où le bailleur savait que l’allocation
des financements n’était pas optimisée et qu’il n’intervenait pas pour corriger, il peut aussi endosser une
partie de la sous-performance économique du pays. L’idée paraît tenir la route. Des institutions
multilatérales avaient bien financé des programmes dans le cadre de la collectivisation de l’économie
tunisienne, tout en étant convaincues de leur inefficacité.
Dans ces deux situations, loin de nous toute idée malveillante, on est fondé à les subroger dans nos droits
sur le recouvrement des avoirs des responsables de l’ancien régime. Ils feraient meilleure diligence car
mieux instruits des usages et procédures. Naturellement la différence resterait à notre charge. A
approfondir!
Ali Abdessalem
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http://www.pressetunisie.net/lapresse3.php
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est en phase de discussion.
En
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est, quant
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lui, très
très important.
important. A
A signaler
signaler
que
le
déficit
courant
de
la
balance
est
estimé
à
3,5
milliards
de
dinars
au
cours
de
cette
année.
que le déficit courant de la balance est estimé à 3,5 milliards de dinars au cours de cette année.
Parallèlement,
Parallèlement, les
les IDE
IDE ont
ont atteint
atteint une
une baisse
baisse remarquable.
remarquable. «Pour
«Pour ces
ces raisons-là,
raisons-là, le
le payement
payement des
des dettes
dettes peut
peut
réduire
réduire le
le financement
financement total
total de
de ce
ce déficit».
déficit».
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Fonds 111 : bien en deçà des attentes
Concernant le «Fonds Citoyen 111», créé en février dernier, suite à une demande de citoyens résidant en
Tunisie ou à l'étranger, et ce, afin de collecter des dons destinés à la réalisation du développement dans les
régions, il a mobilisé jusqu'à présent 400 mille dinars, a martelé le gouverneur en disant que ce montant
reste relativement modeste. Et pour l'augmenter, une campagne de sensibilisation et de communication sera
lancée bientôt.
Afin de rassurer l'opinion publique sur la gestion de ce fonds, la BCT indique qu'il s'agit d'une structure
juridiquement indépendante dotée de la personnalité morale. Ainsi, le fonds n'appartient à aucune des
catégories d'institutions existantes et sera géré par un comité de gestion regroupant notamment des
membres représentatifs de la société civile. Les membres de son conseil d'administration ont été réuni hier
Les comptes du "Fonds Citoyen 111" seront soumis à un audit externe par deux commissaires aux
comptes, tout en assurant, d'une manière continue, la communication au public, sur un site web, de ses
rapports d'activités ainsi que des rapports des commissaires aux comptes.
I.Z
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Entreprises
Des atouts pour améliorer la valeur ajoutée
La valeur ajoutée des produits garantit à l’entreprise un meilleur positionnement sur le marché international
et la pénétration dans de nouveaux marchés. Cette valeur ajoutée peut être obtenue grâce à la
recherche/développement —un département à part devrait être créé dans chaque entreprise— à la créativité
et à l’innovation. L’entreprise est, bien entendu, en mesure d’acquérir des brevets d’invention contre
paiement et après l’accord de leurs propriétaires pour les exploiter à bon escient. Il s’est avéré,
malheureusement, que plusieurs brevets enregistrés ne sont pas achetés et ne profitent donc guère à
l’entreprise. Une action promotionnelle est parfois engagée par le propriétaire du brevet, qui contacte par le
système porte-à-porte les différentes entreprises, mais le résultat est en deçà des espérances.
C’est que de nombreuses entreprises se contentent d’exploiter des produits simples qu’elles s’efforcent de
vendre sur les marchés extérieurs. D’autres ne font que des opérations d’assemblage en important la grande
partie des matières premières et des composants de l’extérieur. Pourtant, l’entreprise de demain est celle qui
mise sur la valeur ajoutée et l’intégration totale-—ou presque— de la production.
L’entreprise : ou bien modeler ses produits en fonction des a donc un choix à faire demandes des
consommateurs pour répondre à leurs exigences exprimées, ou bien proposer de nouveaux produits à forte
valeur ajoutée pour séduire les consommateurs et les amener à acheter, quitte à dépenser le prix fort. Dans
le premier cas, l’entreprise est appelée à investir dans les études et les sondages pour connaître de la façon
la plus précise qui soit, les vraies demandes des consommateurs. Un ou plusieurs bureaux d’études peuvent
être chargés d’effectuer ce travail de collecte des opinions, de leur analyse et des études pour présenter,
enfin, les résultats à lire attentivement par les services concernés de l’entreprise en vue de modeler le
produit et augmenter sa valeur ajoutée.
Rupture entre chercheurs et producteurs
Dans le deuxième cas, et en fonction des tendances des consommateurs, l’entreprise essaye d’innover grâce
à l’apport des compétences mobilisées ou en recourant aux brevets d’invention. C’est une action de longue
haleine qui nécessite un investissement colossal. Le plus dur dans l’industrie est, en effet, de proposer un
nouveau produit qui doit être accompagné d’une large campagne publicitaire dans les différents moyens
d’information, y compris l’Internet et la télévision.
Lors d’une conjoncture difficile —marquée par la récession et la stagnation des ventes— il est pertinent de
proposer de nouveaux produits-—et donc de créer le besoin— pour inciter les consommateurs à acheter, ce
qui aura pour conséquence la dynamisation des unités de production et des circuits commerciaux. Le
produit en question ne doit en aucun cas être considéré par les consommateurs comme superflu ou de luxe
et qu’il est possible de s’en passer sans problème. Evidemment, le nouveau produit en question peut être
destiné au grand public pour une consommation courante ou pour les producteurs dans un secteur donné.
Les effets d’entraînement d’un nouveau produit sur les autres secteurs sont considérables.
Récemment, et compte tenu des études relatives à la rareté de l’eau et à l’augmentation des cours du pétrole,
plusieurs inventeurs —dont certains sont d’origine tunisienne— ont eu des idées géniales pour fabriquer, en
prototypes, un système d’irrigation économique des terres agricoles, des unités énergétiques utilisant
l’énergie solaire…
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Ces multiples brevets d’invention sont-ils vraiment acquis et utilisés par nos entreprises pour améliorer
leur rendement? Certaines entreprises se contentent encore d’utiliser des moyens archaïques pour mettre
sur le marché des produits qui ne trouvent pas toujours preneurs. Sur le marché international, la
concurrence ne cesse de devenir rude pour certains produits conventionnels. Pour faire la différence,
l’entreprise tunisienne est appelée donc à innover, à inventer, question d’accroître la valeur ajoutée.
Et dire que l’Etat a mobilisé des fonds et des compétences depuis l’Indépendance pour encourager les
compétences tunisiennes à la recherche/développement. Même dans les établissements publics de
recherche, les résultats ne sont pas toujours valorisés sur le terrain au profit des producteurs, de l’avis
même des premiers intéressés. Il existe depuis longtemps comme une rupture entre les chercheurs et les
producteurs. Des dossiers comportant des recherches importantes moisissent dans les tiroirs sans que
personne ne semble y prendre garde et c’est bien dommage. La coordination entre les centres de
recherches, les universités et les entreprises économiques devraient être consolidée davantage au cours
de la prochaine étape pour obtenir les résultats escomptés et pouvoir accroître —à un taux important—
la valeur ajoutée et donc permettre à l’entreprise d’améliorer son positionnement sur le marché
international.
Chokri GHARBI
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Bourse et devises
La semaine boursière par : Une troisième semaine dans le rouge
Le marché boursier poursuit sa tendance baissière observée durant les deux dernières semaines et cède
4,58% à 4 140,870 points (soit son plus faible niveau depuis décembre 2009) dans une physionomie
totalement penchée à la baisse (seulement deux valeurs, à savoir ARTES et SOMOCER, ont clôturé en
hausse), creusant ainsi sa perte depuis le début de l’année à -19,01%.
Côté volume, la semaine a été plus dynamique que la semaine précédente avec un échange de 15,2MDt
(contre 9,5MDt), soit une moyenne quotidienne de 3MDt.
A l’instar de la semaine précédente, le secteur bancaire monopolise la part prépondérante des échanges sur
le marché, soit +28,25%, avec une forte concentration sur le titre BT qui draine à lui seul 10,67% du
volume total du marché, (soit 1,6MDt). Le cours de l’action perd 2,96% (à 10,800Dt), ramenant sa perte
depuis le début de l’année à -7,06% (contre -21,17% pour le secteur).
L’UBCI, pour sa part, se replie de 1,21% (à 37,540Dt) pour des échanges de 813 mDt.
Dans le même sillage et malgré la publication des indicateurs d’activité en nette amélioration (hausse du
PNB de +15%), Attijari Bank s’affiche aussi du côté des baisses de l’indice et perd 5,14% (à 17,55Dt), dans
un échange limité à 225 mDt.
Du côté du secteur des bâtiments et matériaux de construction, le titre Carthage Cement accapare toujours
une part importante des échanges, soit 10,7%. Le cours de l’action cède 6,25% (à 2,400Dt), creusant sa
perte depuis le début de l’année à -27,49%.
Le leasing de son côté draine 12,6% du volume du marché, échangé essentiellement sur Tunisie Leasing
(avec 727 mDt) et Moderne Leasing (avec 354 mDt). Les deux titres s’affichent du côté des baisses et
perdent respectivement -5,28% (à 26,750Dt) et -12,07% (à 9,760Dt).
Dans le secteur automobile et équipementiers, et en absence de toutes actualités marquantes, le titre GIF
accuse la plus forte baisse de l’indice, soit -19,70% (à 4,810Dt), dans un échange de 683 mDt (soit 27 191
titres transigés en moyenne par jour). Le titre enregistre une contre-performance de -42,46% depuis le début
de l’année.
De son côté, ARTES ne suit pas la même tendance et gagne +2,57% (à 10,770Dt) pour 238 mDt échangés.
Le rendement du titre depuis le début de l’année demeure tout de même dans le rouge (-13,35%).
Dans la grande distribution, MAG subit un courant vendeur (819mDt) pour reculer de 0,78% à 114 Dt.
Moins entouré, avec seulement 214mDt traités, MNP perd 2,74% (à 35,500Dt) et ramène sa perte depuis le
début de l’année à -17,44% (contre -18,97% pour Magasin Général).
Tunisair figure également parmi les plus forte baisse de la semaine reculant de 9,09% à 1,700Dt dans un
échange de 665 mDt.
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Quel modèle de développement pour la Tunisie démocratique ?
Il faut des mesures réellement structurelles
L’impact de la crise financière et économique actuelle sur la croissance de la Tunisie est jugée importante.
L’économie tunisienne a été fortement touchée depuis le 14 janvier. Il s’agit maintenant d’étudier les
causes et les origines relatives à la vulnérabilité économique du pays et de diagnostiquer un modèle de
développement pour le futur.
C’est dans ce cadre que s’inscrit le colloque intitulé « Quel modèle de développement pour la Tunisie
démocratique » et organisé du 6 au 8 juin à Hammamet par l’Association des économistes tunisiens avec
le concours de Perspective Stratégies et Développement durable et Hanns Seidel Stifung et la délégation
de l’Union Européenne en Tunisie.
Pourquoi un nouveau modèle de développement ? Quatre raisons peuvent être avancées par Mohamed
Haddar Président de l’ASECTU « une économie gangrenée par la corruption, une mauvaise intégration à
l’économie mondiale, un déséquilibre régional flagrant et un chômage inquiétant » Il est vrai que le type
de développement très fragile suivi par la Tunisie n’a pu répondre aux aspirations du peuple tunisien. «
Avec la révolution, la Tunisie veut rompre avec les schémas de développement passés. Il est donc urgent
de prendre des décisions pertinentes et structurelles pour sortir de cette impasse a précisé M Adrianus
Koetsenrujter ambassadeur et chef de délégation de l’Union Européenne en Tunisie qui ajoute que l’Union
Européenne veut devenir un partenaire entier de la Tunisie malgré une conjoncture économique difficile.
Le programme présenté au sommet du G8 constitue une démarche importante pour booster l’économie
tunisienne et consolider les flux financiers et touristiques et créer ainsi des milliers d’emplois. Prenant la
parole, Jalloul Ayed ministre des finances a précisé que la Tunisie passe par une étape importante dans son
histoire celle de la transition démocratique. « C’est une étape nécessaire pour la démocratie et la
prospérité. La révolution présente une nouvelle situation. Elle exige de nouvelles réflexions. Comment
restaurer cette économie fragilisée ? Comment offrir des emplois à ces 3,5 millions de jeunes ? Nous
sommes confrontés à plusieurs défis. Nous sommes devant de nombreux chantiers. Cela exige du travail
de longue haleine face à ces problèmes de chômage et d’inégalité régionale. Il faudrait des mesures
urgentes pour embaucher les 750 mille chômeurs »
Réformer le système financier
Comment rétablir la confiance et quel modèle économique doit –on suivre ? M Jalloul Ayed a estimé que
les solutions ne manquent pas pour assurer le décollage économique du pays « Une solution urgente c’est
l’investissement pour résorber le chômage. Mais en Tunisie avoue le ministre nous n’avons pas de
structures d’investissement. Le programme d’investissement a été toujours fait à travers le budget. La
Tunisie n’a jamais connu une politique d’investissement réel. D’où la nécessité de créer des moteurs
d’investissement. Il faudrait deux réacteurs : une caisse pour financer l’infrastructure et un fonds de
soutien pour accompagner les projets privés. La Tunisie connaît un déficit d’investissement privé qu’il faut
rapidement combler. L’investissement privé est faible et ne dépasse pas les 12% du PIB. Ce manque de
dynamisme du secteur privé explique la faiblesse dans la création d’emplois. Avec une nouvelle politique
d’investissement, on peut créer durant les cinq prochaines années un million d’emplois. Il faut miser sur le
secteur privé créateur d’emplois et de richesses. Les réformes du système financier imposent notamment
l’encouragement des micro-crédits pour les petites entreprises et la mise en place d’un cadre réglementaire
pour les projets industriels. La prospérité future du pays repose sur cette jeunesse même si on devrait
prendre des risques et là il faudrait dynamiser les PME malgré que notre système financier n’est pas prêt
actuellement. Il faudrait réformer notre système banquier qui doit suivre le développement.
OECT/Service Communication
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Ceci exige une limitation des banques publiques avec plus de gouvernance et de transparence dans la
gestion des entreprises financières. Il faudrait se mettre au travail rapidement et mettre à niveau notre
système bancaire. Ce n’est pas difficile. La réforme du système financier doit suivre avec le développement
du marché des capitaux. Ceci sans oublier de réformer aussi l’appareil de l’Etat. La Tunisie a des atouts
pour réussir sa transition économique. On a le droit de rêver et d’être confiant surtout que plusieurs pays
nous ont soutenu dans cette révolution. Les chefs d'Etats du G8, ont décidé de mobiliser 40 milliards de
dollars pour l'Egypte et la Tunisie sur les trois prochaines années. Nous avons obtenu 4 milliards de dollars
sur deux ans. Reste la réunion du 12 juillet à Bruxelles pour articuler cette aide du G8. Certes nous avons
besoin de 25 millions de dollars pour identifier nos projets et accompagner ce vrai décollage du pays » a
estimé le ministre.
Kamel BOUAOUINA
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http://www.letemps.com.tn/article-56498.html
Conjoncture
Ralentissement alarmant de la croissance
•
Un taux de 1 à 3% : une illusion ?
L’économie tunisienne ne résiste toujours pas aux chocs endogènes. Et en dépit des quelques
améliorations enregistrées au niveau des échanges commerciaux et des industries manufacturières dont le
textile-habillement et le secteur des industries mécaniques et électriques, les indicateurs de base de
l’économie nationale virent au rouge. A six mois de la fin de l’année en cours, on ne perçoit aucune
esquisse digne d’une véritable reprise. L’objectif de réaliser un taux de croissance allant de 1 à 3%,
serait-ce une illusion?
Le tableau économique tracé par ci et par là est le moins qu’on puisse dire noirâtre. Les secteurs
traditionnels pourvoyeurs de richesse labourent dans de l’eau. Les professionnels du secteur du tourisme
crient leur désarroi pour dénoncer une saison touristique cataclysmique. Les investissements étrangers ne
font qu’hésiter à s’engager pleinement et il semble que plusieurs projets industriels seront remis en
question par les détenteurs de capitaux étrangers, entre autres par les pays qui soutiennent fortement la
Révolution tunisienne. Ne serait-il pas plus opportun pour ces « pseudo supportaires» d’investir dans des
projets productifs créateurs de richesse et d’emploi au lieu d’investir dans la démocratie qui ne pourrait
réussir qu’à une condition où l’économie pourrait retrouver tous ses élans. Pour retrouver son allant, la
Tunisie a plus que jamais besoin d’un dynamisme économique invraisemblable touchant à tous les
chantiers. D’ailleurs et selon le dernier recensement de l’INS (Institut National de la Statistique), le
rythme de la croissance économique mesurée par (l’évolution du produit intérieur brut à prix constant), a
enregistré au terme du premier trimestre 2011 une baisse abyssale de 3,3% par rapport à la même
période de l’année antérieure. Le PIB a par ailleurs enregistré une chute de 7,8% par rapport au dernier
trimestre de l’année 2010. Le repli du rythme de la croissance économique est dû à la baisse de la valeur
ajoutée créée par les secteurs des industries manufacturières et non manufacturières estimée
respectivement de 4,6% et de 8,6%.
Le secteur des services ne déroge pas à la règle générale de récession en enregistrant une baisse d’activité
de 6,1%. Le tourisme et le transport ont largement contribué à l’effondrement du secteur des services.
La valeur ajoutée dans les services hôteliers, cafés et restaurants a affiché une baisse de 35%. Le secteur
du transport a quant à lui enregistré une baisse de 18,5%.
Seul le secteur de l’agriculture a sauvé la mise et enrayé une baisse plus alarmante du PIB. Pour le
moment, les perspectives ne sont pas très encourageantes d’autant plus que certains économistes
prévoient une décroissance économique pouvant dépasser les -1% en 2011. Une évaluation du
programme de relance économique et social, lancé par le gouvernement provisoire est à l’ordre du jour.
Yosr GUERFEL AKKARI
OECT/Service Communication
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http://www.letemps.com.tn/article-56496.html
Analyse
PGH assure l’essentiel des échanges
A l’image d’une balance des variations tournée résolument au vert avec 23 hausses contre seulement
16 baisses, l’indice phare TUNINDEX a terminé en repli lors de la séance inaugurale de cette
semaine à la Bourse de Tunis en affichant 4131,93 points soit une baisse de 0,18%.
Sur le plan des échanges, le Marché Central a totalisé un volume de transactions de 2,1 MD pour
286 mille titres négociés. La séance a connu la réalisation d’une transaction de bloc portant sur 300
mille actions POULINA GP HOLDING- GPH- au prix unitaire de 7,860 dinars, soit pour un montant
de 2,358 MD.
Ainsi, la Cote aura totalisé 4,5 MD.
Au niveau du Central, les meilleurs échanges ont porté sur CARTHAGE CEMENT (81.126 titres
pour 0,265 MD) ; BIAT (4.083 titres pour 0,225 MD) ; TELNET HOLDING (29.011 titres pour
0,221 MD) et MONOPRIX (5.712 titres pour 0,220 MD).
Du côté de la tendance, les plus fortes baisses ont touché hier les lignes SOTUVER (-3,83% au cours
de 7,520 dinars) ; TUNISIE LAIT (-2,87% au cours de 3,720 dinars); SIPHAT (-2,830% au cours de
10,620 dinars) ; UBCI (-2,83% au cours de 34,620 dinars) ; ELECTROSTAR (-2,78% au cours de
3,840 dinars) ; CIL (-2,11% au cours de 19,450 dinars) ; ASSURANCES SALIM (-1,40% au cours
de 31,500 dinars) ; ENNAKL (-1,30% au cours de 8,290 dinars) ; CIMENTS BIZERTE (-1,21% au
cours de 6,500 dinars) et CARTHAGE CEMENT (-1,20% au cours de 3,280 dinars).
En revanche, signalons parmi les plus fortes hausses celles ont profité aux lignes TUNINVEST
SICAR (+5,34% au cours de 9,240 dinars); SPDIT (+3,09% au cours de 6 dinars); ESSOUKNA
(+2,99% au cours de 6,200 dinars); BNA (+2,92% au cours de 10,570 dinars) ; MODERN
LEASING (+2,04% au cours de 9,490 dinars); SOTRAPIL (+1,94% au cours de 10,500 dinars) ;
SOMOCER (+1,66% au cours de 1,830 dinars); UIB (+1,13% au cours de 16,990 dinars) et
POULINA GP HOLDING (+0,76% au cours de 7,900 dinars).
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Mardi 7 juin 2011\ page 5
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