Lyon, 12–13 mai 2011 Auditorium post facto

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Conseil de direction
Cinquante-troisième session
GC/53/16
28/03/2011
Lyon, 12–13 mai 2011
Auditorium
ACCEPTATION DES SUBVENTIONS ET CONTRATS
1.
Rapport post facto
Le Conseil de Direction est invité à prendre note du rapport post facto des subventions et contrats
approuvés par le Directeur d’un montant supérieur à 100 000€ par an, y compris les sommes
transmises à des tiers, tel que détaillé ci-dessous.
Groupe évaluation des expositions alimentaires (DEX)
1.1
Intitulé du projet:
EPIC-Soft comme méthode de référence dans le cadre des
futures études de surveillance paneuropéennes (EMP-PANEU)
Le recueil de données de haute qualité sur la consommation alimentaire au niveau individuel, au
moyen d’une méthodologie normalisée permettant de couvrir les populations de l’ensemble de
l’Union européenne (UE), des enfants aux personnes âgées, est une priorité absolue. A cet égard,
l’Autorité européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) joue un rôle primordial en promouvant et
coordonnant le recueil normalisé des données ainsi que des méthodologies uniformes d’évaluation
des risques dans le but de garantir un approvisionnement alimentaire sûr et un régime sain en
Europe. Une meilleure connaissance de ce que nous mangeons permettrait d’établir une base pour
des politiques de santé à long terme visant à réduire les frais d’hospitalisation croissants pour le
traitement de maladies liées au mode de vie, parmi lesquelles on trouve le cancer.
La première expérience de mise au point d’une méthodologie normalisée pour le recueil de
données sur l’alimentation des individus en Europe a été entreprise par le Centre international de
Recherche sur le Cancer (CIRC), par le biais de l’élaboration et de la validation d’un programme
informatique standardisé de rappel de la consommation alimentaire à 24 heures (EPIC-Soft®),
propriété exclusive du CIRC. EPIC-Soft a d’abord été utilisé comme méthode d’étalonnage de
référence entre les 23 centres répartis dans les dix pays participant à l’étude EPIC (European
Prospective Investigation into Cancer and Nutrition). EPIC-Soft a été évalué, modifié, plusieurs fois
testé et validé par des projets ultérieurs financés par l’UE, tels qu’EFCOSUM et EFCOVAL. Le
programme est d’ores et déjà utilisé dans le cadre de la surveillance alimentaire au niveau national
dans plusieurs pays européens. Le groupe d’experts sur les données de la consommation
alimentaire (EGFCD) de l’EFSA a récemment confirmé qu’EPIC-Soft était la meilleure alternative
possible pour le recueil de données normalisées sur le régime alimentaire dans le cadre d’une
étude paneuropéenne sur l’alimentation. La méthodologie EPIC-Soft est une vaste infrastructure
qui, en plus du logiciel, englobe des outils de gestion et de traitement de données, des directives,
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un guide photographique pour l’estimation de la taille des portions etc. La plate-forme
méthodologique EPIC-Soft en ligne (EMP), qui est encore en cours d’élaboration au sein du Groupe
évaluation des expositions alimentaires (DEX), et qui utilise principalement les ressources internes
du CIRC, inclura ces outils et procédures et fournira une méthodologie de pointe pour le recueil de
données normalisées sur la consommation alimentaire au niveau transnational.
Les objectifs généraux du présent projet EMP-PANEU sont : 1) mettre en application
l’infrastructure technique et de gestion de la méthodologie EPIC-Soft et 2) tester cette
méthodologie au cours des phases préparatoire et pilote d’une étude sur les adolescents, les
adultes et les personnes âgées (projet parallèle financé par l’EFSA : le projet PILOT-PANEU).
La version finale devrait constituer une solution intégrée et entièrement opérationnelle pour
l’application optimale de la méthodologie EPIC-Soft à l’étude « EU Menu ». Le recueil de données
sur la consommation alimentaire devrait être entrepris en continu entre 2013 et 2017, après une
phase préparatoire de 2010 à 2012. L’étude devra de préférence être menée tous les dix ans dans
chaque pays. La valeur ajoutée de ce recueil de données est l’utilisation d’une méthodologie
permettant d’obtenir des informations comparables et suffisamment détaillées sur les individus,
permettant l’évaluation des risques, et représentatives de tous les pays et régions de l’UE.
Donateur :
Commission européenne – Autorité européenne de Sécurité des
Aliments (EFSA), Parme, Italie
Durée :
24 mois
Fonds alloués au CIRC :
539 865€ (706 630 $US)
Fonds alloués aux partenaires : Total :
539 865€ (706 630 $US)
Partenaires :
s/o
Bureau du Directeur (DIR)
1.2
Intitulé du projet : Plate-forme européenne pour la Recherche translationnelle en
Cancérologie (EurocanPlatform)
L’Europe comporte un grand nombre d’avantages dans le domaine du développement de la
recherche translationnelle sur le cancer, mais aucune stratégie européenne n’a pourtant été
clairement définie pour répondre au fardeau croissant du cancer. Le projet FP6 Eurocan+Plus a
analysé les raisons de la fragmentation croissante de la recherche sur le cancer et souligné le
besoin d’améliorer la collaboration entre les centres fondamentaux/précliniques et les centres
pluridisciplinaires de lutte contre le cancer, où les soins et la prévention font partie intégrante de la
recherche et de l’éducation. Ce projet propose également la création d’une plate-forme mettant en
relation différents centres de lutte contre le cancer avec des infrastructures communes et des
projets collaboratifs, afin de faciliter une progression rapide du savoir, et son application dans
l’élaboration de meilleurs soins contre le cancer. Afin de répondre à ces défis et conformément à la
demande actuelle, EurocanPlatform œuvrera dans l’objectif de réduire la mortalité due au cancer
en investissant trois grands axes de la recherche stratégique : la prévention, la détection précoce
et l’amélioration des traitements. Il rassemblera les ressources et le savoir-faire nécessaires au
continuum de la recherche : la recherche fondamentale, la recherche translationnelle aux stades
précoce et avancé, la recherche clinique, la recherche épidémiologique et la mise en application au
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niveau des soins et de la recherche axée sur les résultats et menée dans la population. L’accent
sera fortement mis sur la recherche translationnelle à partir des découvertes faites sur cinq types
de tumeurs : sein, tête et cou, poumon, mélanome malin et cancer du pancréas. Des structures et
programmes communs de détection précoce contribueront à l’élaboration d’un traitement optimal,
et les nouveaux programmes de recherche intégreront des activités de prévention, tant au sein
des centres cliniques de lutte contre le cancer qu’au niveau de la population. Ces collaborations
comprendront également la recherche clinique basée sur les mécanismes moléculaires, soutenue
par des structures communes issues des sciences « omiques », des biobanques et de la validation
des biomarqueurs pour soutenir des essais cliniques visant à améliorer les bénéfices pour les
patients au moyen de thérapies individualisées. EurocanPlatform est unique en son genre et
constitue, de la part des centres de recherche sur le cancer, un engagement à unir leurs forces et
leurs ressources pour lutter contre cette maladie.
Donateur :
Commission européenne, Direction générale de la Recherche (EC
DG RTD), Belgique, par l’intermédiaire de l'Institut Karolinska,
Suède
Durée :
60 mois
Fonds alloués au CIRC :
739 100€ (967 408 $US)
Fonds alloués aux partenaires : 11 259 354€ (14 737 374 $US)
Total :
11 998 454€ (15 704 782 $US)
Partenaires :
Institut Karolinska, Suède 1 681 741€ (2 201 232 $US)
Institut Curie, France 541 022€ (708 144 $US)
Danish Cancer Society, Danemark 822 600€ (1 076 701 $US)
Oslo University Hospital Radiumhospitalet, Norvège 569 900€ (745 942 $US)
Centro nacional de Investigaciones oncológicas, Espagne 137 700€ (180 236 $US)
Fondazione ICCRS Istituto Nazionale dei Tumori, Italie 560 300€ (733 377 $US)
Deutsches Krebsforschungszentrum, Allemagne 814 600€ (1 066 230 $US)
Institut Gustave Roussy, France 854 200€ (1 118 063 $US)
Oxford Cancer Centre, Royaume-Uni 135 600€ (177 487 $US)
Istituto Europeo di Oncologia, Italie 124 800€ (163 351 $US)
Christie Foundation Trust, Royaume-Uni 189 600€ (248 167 $US)
National Institute of Oncology, Hongrie 84 525€ (110 635 $US)
Netherlands Cancer Institute, Pays-Bas 1 670 000€ (2 185 864 $US)
Erasmus University Medical Center, Pays-Bas 349 200€ (457 068 $US)
University of Cambridge, Royaume-Uni 616 700€ (807 199 $US)
Institut Jules Bordet, Belgique 63 600€ (83 246 $US)
European Molecular Biology Laboratory, Allemagne 964 456€ (1 262 377 $US)
Institute of Cancer Research – Royal Cancer Hospital, Royaume-Uni 225 600€ (295 288 $US)
Leiden University Medical Center, Pays-Bas 69 600€ (91 099 $US)
Fundación Instituto Valenciano de Oncologia, Espagne 20 700€ (27 094 $US)
Istituto Tumori Giovanni Paolo II, Italie 56 710€ (74 228 $US)
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Vall d’Hebron Institute of Oncology, Espagne 61 200€ (80 105 $US)
Ecancermedicalscience, Suisse 297 600€ (389 529 $US)
European Cancer Organisation (ECCO), Belgique 49 800€ (65 183 $US)
Organization of European Cancer Institutes, Belgique 142 200€ (186 126 $US)
European Cancer Patient Coalition, Belgique 73 800€ (96 597 $US)
European Organisation for Research and Treatment of Cancer, Belgique 81 600€ (106 806 $US)
Section Environnement et rayonnements (ENV)
1.3
Intitulé du projet : Etude épidémiologique de quantification des risques liés à
l’utilisation de la tomodensitométrie en pédiatrie et
d’optimisation des doses (EPI-CT)
Les rayonnements utilisés dans le cadre d’un diagnostic sont un outil indispensable, parfois même
vital pour la médecine moderne. Cependant, l’utilisation croissante de la tomodensitométrie (CT)
est un sujet de préoccupation en termes de radioprotection, tout particulièrement chez les enfants
et les adolescents. Les enfants sont en général plus sensibles que les adultes aux effets
cancérogènes des rayonnements ionisants. Ils ont aussi une plus longue durée de vie au cours de
laquelle les effets pourront se faire sentir chez eux et la dose de rayonnements qu’ils reçoivent au
cours de l’examen est potentiellement plus élevée que pour un adulte, à cause de leur masse
corporelle inférieure. Une étude collaborative internationale à grande échelle va être menée dans
le but de formuler des recommandations pour l’optimisation des doses reçues lors de l’examen de
tomodensitométrie en pédiatrie. Nos objectifs sont les suivants : 1) établir un schéma d’utilisation
du CT dans divers pays et son évolution dans le temps ; 2) en tirer des estimations des doses
reçues par chaque organe ; 3) tester d’éventuels biomarqueurs des effets de l’irradiation par le CT ;
4) évaluer directement le risque de leucémie infantile (et autres cancers) lié aux rayonnements à
la suite d’un examen de tomodensitométrie; et 5) mettre en relation la qualité de l’image obtenue
par le CT et les doses estimées afin de mieux guider la pratique de la tomodensitométrie.
Des experts scientifiques en épidémiologie, pratique clinique, radiologie, dosimétrie, biologie et
santé publique, originaires de neuf pays européens, contribueront à ce projet dans le but de
formuler des recommandations pour une approche « harmonisée » de l’optimisation des doses
pour les patients pédiatriques en Europe. Les résultats de cette recherche serviront à accroître la
prise de conscience des communautés scientifiques et médicales des aspects de santé publique
liés à l’utilisation des rayonnements dans le cadre du diagnostic, et à formuler des
recommandations sur l’usage de ces précieux outils diagnostiques tout en réduisant au minimum
leurs dangers potentiels.
Donateur :
Commission européenne – DG Recherche
Durée :
60 mois
Fonds alloués au CIRC :
303 945€ (397 834 $US)
Fonds alloués aux partenaires : 2 694 649€ (3 527 027 $US)
Total :
2 998 594€ (3 924 861 $US)
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Partenaires :
The University Medical Center of the Johannes Gutenberg University, Mayence, Allemagne 294
800€ (385 864 $US)
Radiation and Nuclear Safety Authority of Finland (STUK), Finlande 40 102€ (52 490 $US)
Institut Karolinska, Suède 290 806€ (380 636 $US)
University of Newcastle upon Tyne, Royaume-Uni 401 539€ (525 575 $US)
The Centre for Research in Environmental Epidemiology (CREAL), Espagne 419 033€ (548 472
$US)
Institut Gustave Roussy INSERM, France 0€ (0 $US)
Danish Cancer Society, Danemark 168 960€ (221 152 $US)
The Netherlands Cancer Institute, Pays-Bas 307 588€ (402 602 $US)
The Belgian Nuclear Research Centre (SCK-CEN), Belgique 286 121€ (374 503 $US)
Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN), France 305 062€ (399 296 $US)
Centre d'assurance de qualité des applications technologiques dans le domaine de la santé
(CAATS), France 57 379€ (75 103 $US)
Centre de Recherche public Henri Tudor, France 68 000€ (89 005 $US)
Norwegian Radiation Protection Authority, Norvège 0€ (0 $US)
Cancer Registry of Norway, Norvège 0€ (0 $US)
Institut Curie, France 8 220€ (10 759 $US)
Ghent University, Belgique 27 039€ (35 391 $US)
Bundesamt für Strahlenschutz, Allemagne 20 000€ (26 178 $US)
Groupe épidémiologie génétique (GEP)
1.4
Intitulé du projet :
Génomique du cancer du rein (CAGEKID)
Le Consortium international sur la Génomique du Cancer (ICGC) a pour objectif l’obtention d’une
description complète des mutations génomiques, transcriptomiques et épigénomiques de 50 types
et/ou sous-types de tumeurs, dans le but de décrypter les mutations génomiques présentes dans
de nombreuses formes de cancers contribuant au fardeau mondial du cancer. Nous proposons de
mettre en place une contribution européenne à la réalisation de cet objectif par l’application des
dernières approches génomiques de la forme de cancer du rein la plus répandue : le carcinome à
cellules claires (CCR). Le carcinome à cellules rénales (CCR) est particulièrement répandu en
Europe, où l’on observe la plus forte incidence au monde. L’incidence de la maladie a augmenté au
cours des vingt dernières années et elle est à présent la 8e forme de cancer la plus répandue au
sein de l’UE. Le projet CAGEKID apporte des ressources cliniques et épidémiologiques uniques au
monde, ainsi que l’expertise génétique et génomique nécessaire à cet effort de recherche. La
première phase du projet consistera pour nous à établir une classification génomique complète des
100 paires d’ADN extraites de la tumeur et des échantillons constitutifs. L’ADN sera entièrement
séquencé, et les données obtenues seront ajoutées à celles issues de la transcription du génome
et des analyses de méthylation. Des études de suivi des cibles potentielles seront effectuées sur de
nouveaux échantillons. Les résultats obtenus seront mis en lien avec les analyses des protéines
cibles. Les données primaires seront accessibles à la communauté scientifique, et le programme
participera à la mise en place de normes pour la manipulation et le stockage des échantillons
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Acceptation des subventions et contrats
biologiques. CAGEKID réalisera la première analyse systématique de ce site tumoral, permettant
ainsi d’acquérir une compréhension nouvelle de l’étiologie de la maladie, qui aura des applications
diagnostiques et thérapeutiques. Le projet répond à un besoin important d’identifier de nouveaux
biomarqueurs du carcinome à cellules rénales, l’un des rares types de tumeur pour lesquels il
n’existe jusqu’à présent aucun biomarqueur pour utilisation en routine clinique. Cette initiative est
le seul projet sur le cancer du rein au sein de l’ICGC.
Donateur :
Commission européenne, Direction générale de la Recherche
(EC DG RTD), Belgique, par l’intermédiaire de la Fondation
Jean Dausset Centre d’Etude du Polymorphisme Humain
Durée :
48 mois
Fonds alloués au CIRC :
1 126 500€ (1 516 151 $US)
Fonds alloués aux partenaires : 9 373 500€ (12 615 747 $US)
Total :
10 500 000€ (14 131 898 $US)
Partenaires :
Fondation Jean Dausset, France 3 035 434€ (4 085 375 $US)
Charles University de Prague, République tchèque 175 500€ (236 205 $US)
Russian Cancer Society, Russie 530 500€ (713 997 $US)
European Molecular Biology Laboratory, Allemagne 457 841€ (616 206 $US)
Institut Karolinska, Suède 553 699€ (745 841 $US)
Center “Bioengineering” of the Russian Academy of Sciences, Russie 925 490€ (1 245 612 $US)
University of Leeds, Royaume-Uni 674 362€ (907 620 $US)
KTH Royal Institute of Technology, Suède 34 244€ (46 089 $US)
Commissariat à l’Energie Atomique, France 1 812 726€ (2 439 739 $US)
Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, France 84 000€ (113 055 $US)
University of Latvia – Institute of Mathematics and Computer Science, Lettonie 149 774€ (201 580 $US)
Uppsala University, Suède 27 007€ (36 349 $US)
Russian Research Centre Kurchatov Institute, Russie 912 923€ (1 228 699 $US)
Conseil de Direction
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1.5
Intitulé du projet:
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Recherche transdisciplinaire sur le cancer du poumon
Plusieurs locus génétiques ayant été identifiés par l’analyse de l’ensemble du génome, nous avons
émis l’hypothèse que d’autres locus ayant un impact sur le risque d’apparition du cancer du
poumon pourraient être identifiés en associant des analyses combinant les données de plusieurs
études. La combinaison d’informations génotypiques provenant de plusieurs études permettra
également la stratification des données selon des paramètres démographiques et cliniques, et
l’identification par de nouvelles études des facteurs gène/gène et gène/environnement qui
augmentent particulièrement les risques de cancer du poumon. Les locus génétiques identifiés
grâce à ces analyses combinées feront par la suite l’objet d’un suivi au niveau de populations du
monde entier afin d’évaluer dans quelle mesure un ou plusieurs points polymorphiques (SNP)
peuvent être associés à un risque de cancer du poumon. Enfin, les études de suivi associées à la
cartographie fine et au reséquençage de populations ciblées, ainsi que les analyses fonctionnelles,
seront une aide pour l’identification des facteurs de causalité spécifiques ayant une influence sur le
risque de cancer.
Huit études parallèles d’association pangénomiques (GWA) du cancer du poumon, parmi lesquelles
on retrouve des études menées par le CIRC, le University of Texas MD Anderson Cancer Center
(UT MD Anderson, Etats-Unis), le University of Toronto Samuel Lunenfeld Research Institute
(SLRI, Canada), le HMGU (Allemagne) ; le deCODE (Islande), l’Institute for Cancer Research
(ICR, Royaume-Uni), le National Cancer Institute (NCI, Etats-Unis) et le Genetic Epidemiology of
Lung Cancer (GELCC, Etats-Unis) ont été achevées récemment. L’harmonisation des données a
déjà été réalisée pour la plupart des variables épidémiologiques d’intérêt au sein des études
participantes, grâce aux travaux actuels de l’International Lung Cancer Consortium. Cependant, le
champ d’application de la base de données uniformisée existante est limité et ne s’intègre pas aux
projets de séquençage tels que l’ICGC (Consortium international sur la Génomique du Cancer) ou
le TCGA (The Cancer Genome Anatomy project), ou à d’autres ressources bioinformatiques
importantes.
Donateur :
National
Institutes
of
Health/
National
Cancer
(NIH/NCI), Etats-Unis
Durée :
48 mois
Fonds alloués au CIRC :
688 279€ (936 434 $US)
Fonds alloués aux partenaires : 7 547 424€ (10 268 604 $US)
Total:
8 235 703€ (11 205 038 $US)
Partenaires :
University of Texas, MD Anderson Cancer Center, Etats-Unis 1 949 534€ (2 611 611 $US)
Nous ne disposons pas des budgets détaillés pour les autres partenaires.
University of Toronto, SLRI, Canada
Islensk Erfdagreining EHF (deCode), Islande
National Research Center for Environment and Health, GSF, Allemagne
Institute of Cancer Research, Royaume-Uni
National Cancer Institute, Etats-Unis
University of Cincinnati, Etats-Unis
Institute
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Conseil de Direction
Acceptation des subventions et contrats
Groupe Epidémiologie des infections et cancer (ICE)
1.6
Intitulé du projet :
Etude sur le rôle du dépistage du virus du papillome humain
(VPH) chez les femmes infectées par le VIH en Afrique
Les femmes VIH-positives ont un risque accru d’infection par le VPH et les maladies associées à ce
virus, parmi lesquelles la néoplasie cervicale intra-épithéliale sévère de grade 2 et 3 (CIN2/3) et le
cancer invasif du col de l’utérus (ICC). Bien que le traitement antirétroviral hautement actif
(HAART) ait entraîné une impressionnante amélioration du taux de survie des femmes VIHpositives, il ne semble pas réduire les cas de CIN2/3 ou d’ICC. C’est pourquoi le dépistage, le
traitement et le suivi adéquat du cancer du col utérin sont essentiels pour cette population, même
si l’on ignore encore quels sont les meilleurs moyens de mener à bien ces différentes étapes. Les
algorithmes de dépistage rapide (le dépistage et le traitement ont lieu lors d’une seule et même
visite) avec inspection visuelle après application d’acide acétique (IVA) et la cryothérapie, qui sont
des techniques peu coûteuses et faciles à mettre en œuvre, sont de plus en plus préconisés dans
les pays en développement. De plus, s’il a été démontré que le test de recherche de l’ADN du VPH
(« test VPH ») offre une reproductibilité et des performances supérieures à celles de l’IVA pour le
dépistage primaire dans les pays riches comme dans les pays en développement, de nouvelles
avancées dans l’élaboration de tests VPH plus rapides et moins coûteux (ex : careHPV) font
espérer de futurs programmes de dépistage rapide basés sur ces tests VPH. On a cependant très
peu de recul à l’heure actuelle sur l’efficacité des différentes techniques de dépistage, des
méthodes de traitement, et du suivi adéquat des femmes VIH-positives, tout particulièrement dans
les régions en développement. L’objectif principal de cette étude est donc d’évaluer l’utilisation des
tests VPH dans le dépistage et le suivi des femmes VIH-positives ayant reçu un traitement par
résection à l'anse diathermique et de celles ayant été traitées par cryothérapie pour des lésions
cervicales intra-épithéliales de grade 2 et 3 (CIN2/3) au Kenya.
Donateur :
Fondation de France (FDF), France
Durée :
36 mois
Fonds alloués au CIRC :
398 800€ (521 990 $US)
Fonds alloués aux partenaires : Total :
398 800€ (521 990 $US)
Partenaires :
s/o
2.
Approbation préalable
Le Conseil de Direction est invité à examiner, pour approbation, les projets soumis de plus de
500 000€ par an, à l’exclusion des sommes transmises à des tiers, tel que détaillé ci-dessous.
Il n’y a aucun projet à examiner pour approbation préalable au cours de cette session du Conseil
de Direction.
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