prostate adapté aux tumeurs localisées à risque faible et intermédiaire dans le cadre d’une évaluation
clinique.
La technique Focal One® repose sur l'utilisation d'ultrasons ultra-ciblés émis par une sonde endorectale et
focalisés sur la zone de la prostate à traiter. Le robot offre une précision de traitement jamais égalée. Tout
comme les rayons solaires passant à travers une loupe peuvent développer une grande chaleur au point de
focalisation, les ultrasons passant à travers différents tissus peuvent produire au point focal une chaleur
intense (entre 80 et 100°C). Cette élévation de température provoque la destruction instantanée et
définitive (nécrose de coagulation) du tissu à l'intérieur de la zone ciblée.
Le traitement consiste en 400 à 600 tirs d'ultrasons focalisés de haute intensité. Chaque "tir" détruit un
cylindre de tissu mesurant 5 mm de long sur 1.7 mm de diamètre. L’intervention est réalisée sous
anesthésie locorégionale en une seule séance allant de 30 minutes à 2h en fonction du volume à traiter.
Aujourd’hui, les patients sont hospitalisés 48h mais les chirurgiens espèrent faire évoluer rapidement cette
procédure vers une prise en charge en ambulatoire. Aucune cicatrice ni de suites douloureuses après
l’intervention.
L’imagerie à tous les stades de l’intervention
Préalablement au traitement, le patient passe une IRM à partir de laquelle
les zones suspectes de la prostate sont identifiées, puis confirmées au cours
d’une biopsie échoguidée. Ces images sont chargées dans la machine Focal
One®. Au cours de l’intervention, la sonde de traitement introduite dans le
rectum permet à son tour l’acquisition d’une image échographique 3D de la
prostate. L’image échographique et l’image de l’IRM sont alors fusionnées
dans le volume 3D de la prostate permettant un repérage précis de la
tumeur (image ci-contre). La zone à traiter est ensuite définie en fonction
de l’ensemble de ces données et visible sur l’échographie temps réel du
patient.
Une des grandes avancées permises avec le Focal One®, c’est la possibilité pour le chirurgien de contrôler
la zone traitée en temps réel et d’ajuster le traitement au cours de la même intervention : « Une
échographie de contraste réalisée en peropératoire permet de visualiser la zone traité,et au cas où la
Image 3D de fusion entre
l’IRM et l’échographie avec en
rouge les zones cancéreuses