1 Les activités athlétiques et la santé… l’affaire de tous ! Assemblée Nationale des Activités Athlétiques Samedi 19 Septembre 2015 - Moulins sur Allier Problématique : Dans quelles mesures peut-on parler d’éducation à la santé ? Et comment la prendre en compte au sein des activités athlétiques ? Présentation: La séquence, animée par le Chantier Education à la Santé Pour Tous, permettra à chacun, quelle que soit sa fonction (dirigeant, entraîneur, animateur ….), sa spécialité (marche, course, saut, lancer) ou son public (enfants, ados, adultes, séniors) d’obtenir des clefs pour intégrer la prévention santé dans ses pratiques sportives. Cela afin de maintenir, préserver et améliorer les capacités physiques de ses adhérents, en adéquation avec les valeurs de la FSGT. SOMMAIRE Introduction Contexte général Contexte sur la santé / Effets positifs de l’activité physique Séance : Echauffement : Qu’est ce que la condition physique à tout age Endurance cardiovasculaire Force résistance Zoom sur les abdominaux Souplesse Equilibre Intérêts et limites du retour au calme Zoom sur les étirements Hygiène et santé du sportif Diététique et Hydratation Dopage Gestion des blessures Conclusion Bibliographie 2 3 3 4 4 5 5 5 6 11 12 12 13 16 16 19 21 23 23 Réf : AS/ALG 2 Introduction Il est fondé sous le titre Fédération Sportive et Gymnique du Travail, une association qui a pour but, en pratiquant et développant d’une manière rationnelle les exercices physiques et en utilisant judicieusement les loisirs, de préserver et améliorer la santé et les capacités physiques de ses adhérents… Ces valeurs sur l’intéret de la santé font partie des statuts depuis l’origine de la FSGT. Primordiales dans le contexte de l’époque avec les luttes pour obtenir une protection sociale en particulier celle de la sécurité sociale et de la santé. Cette notion reste plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel. Depuis 25 ans, la FSGT s’est engagée dans des actions sur le champs santé, mais avec un parcours en pointillé au gré des responsables et du moment. Dans les années 90, le secteur des pratiques physiques pour adultes et santé avait mis au point, avec l’aide du médecin fédéral, un carnet de l’auto-évaluation de la condition physique dans le but de permettre aux adhérents d’autogérer leurs activités et leur santé. (Test de 2 km marche : Revue Dire Juillet 92) (Séminaire Santé et Sport pour tous à Chatenay Malabry Octobre 92) De 2000 à 2005, la FSGT s’implique dans le programme interfédéral HEPA de lutte contre la sédentarité et de promotion de l’activité physique pour la santé. En 2007, suite au travail du collectif santé de l’époque, parution d’un Cahier du Sport Populaire intitulé Ça va la forme ? regroupant 17 tests pour évaluer sa condition physique, pour permettre ainsi aux adhérents de prendre en charge de façon consciente leur pratique. Depuis 2013, la FSGT s’est rééngagée dans cette voie en créant le Chantier Education à la Santé Pour Tous, composé de forces militantes issues des comités, clubs et CFA. Ainsi plusieurs chantiers se développent dans des clubs, des comités, des CFA.... (sensibilisation mort subite, dopage, tests de la condition physique, projet Equilibre “Pare à Chutes”, label sport-santé …) Mais aujourd'hui plusieurs constats sont préoccupants : pratiques précoces de l'enfance, pratiques de dépassement et de performance et même pratiques tardives. On remarque une augmentation des problèmes traumatologiques, liée à un déficit de préparation physique... Savoir pratiquer, savoir s'entraîner impliquent une démarche santé incontournable, pour progresser, préserver et améliorer son capital santé, orienter sa pratique et durer dans une activité physique et/ou sportive. Réf : AS/ALG 3 Contexte général Aujourd’hui l’évolution des modes de vie (notamment la sédentarité) confère indiscutablement aux activités physiques et sportives un rôle renforcé. On sait le rôle que peut jouer la pratique d’activité physique de qualité dans la prévention des maladies dites « de civilisation » : surpoids, obésité, maladies cardiovasculaires, diabète, lombalgies, stress …De plus l’espérance de vie augmentant, l’activité physique est un moyen efficace pour bien vieillir et retarder la perte d’autonomie de l’individu. Rappelons que notre corps est fait pour se mouvoir. C ’est dans l’exercice physique que notre organisme fonctionne le mieux biologiquement . Au fil des millénaires, l’humain s’est affranchi de ses contraintes environnementales et naturelles par la mécanisation et l’industrialisation. Tout cela a contribué à la « culture de la sédentarité ». La diminution des heures d’éducation physique dans les programmes scolaires, le temps passé devant la TV ou devant un ordinateur (3 h par jour pour les 3-17 ans) engendrent une sédentarité de plus en plus importante chez les adolescents, ils sont 40% moins actifs que ceux d’il y a 30 ans. L’exercice physique, aujourd’hui, pour la plupart des individus, est devenu une activité séparée des autres tâches de la journée . (sauf marginalement dans certains métiers) Parallèlement, l’industrialisation a modifié nos comportements alimentaires et cette « déstructuration » engendre aujourd'hui des problèmes d’obésité, ainsi que de diabète et cardiovasculaires. Tout cela conduit nos diverses institutions à mener des campagnes de « santé publique », afin d'inciter la population, à pratiquer une activité physique et/ou un sport et à mieux se nourrir. Les fédérations sportives sont fortement sollicitées par le ministère pour intégrer dans leur projet le Sport/Santé. La notion de sport-santé doit donc être transversale au niveau de la FSGT mais aussi visible en tant que telle, en l’organisant avec tous les moyens nécessaires, humains, matériels, communications, car un réseau existe mais dispersé dans la nature de nos clubs… Contexte sur la santé / Effets positifs de l’AP L’Activité Physique a des effets positifs sur le bien-être physique, mental et social à tous les âges. En effet, nous allons retrouver des éléments transversaux pour les différents publics : - prévention du surpoids et obésité - confiance en soi, autonomie, esprit de décision et d’entraide - maintien de l’estime de soi - prise de plaisir à la pratique - facteur de lien social - développement et/ou maintien des capacités physiques Mais aussi spécifiques en fonction de l’âge : Réf : AS/ALG 4 - - Chez les enfants : l’AP régulière optimise la croissance et le développement et stabilise les habiletés motrices de base (posture, équilibre, marche, nage …) Chez l’adolescent : l’AP agit sur le développement des ressources, l’éducation à la santé, l’accès au patrimoine culturel (connaissance des pratiques sociales de référence), développe la motivation Chez l’adulte : l’AP rend l’exécution des tâches quotidiennes plus aisée et moins épuisante, agit sur la prévention de la santé Chez les seniors : l’AP diminue le risque de maladies associées à l’âge, maintien les fonctions d’équilibre, entretien les facultés d’adaptation du corps, favorise la conservation d’une masse corporelle normale, diminue la probabilité d’avoir recours à des médicaments et améliore le sommeil. Séance Echauffement L’échauffement est une étape indispensable à tous les âges. En effet, sur le plan purement physiologique, il n’est pas forcément indispensable chez les plus jeunes, mais dans un but d’éducation à la santé il paraît tout de même intéressant de le mettre en place en début de séance. L’échauffement est garant d’une pratique sportive préventive quel que soit l’âge. L’échauffement est l’ensemble des mesures permettant d’obtenir un état optimal de préparation psychologique, physique et motrice avant un entrainement ou une compétition (Weineck, 1998). Pourquoi s’échauffer ? L’échauffement prépare le sportif à l'effort . Il aide à prévenir des blessures , il augmente la performance, améliore la concentration et permet de mieux récupérer après l’activité. Dépenser moins à effort égal : nos tendons, notre métabolisme et notre système nerveux ont un rendement maximal à une température de 39°C. A cette température, les tendons sont plus élastiques et la souplesse musculaire beaucoup plus grande. La force musculaire augmente également avec la température (2% par degré, R.Close 1972). L’échauffement, par une augmentation progressive du rythme cardiaque permettra d’apporter aux muscles sollicités le carburant dont ils ont besoin, et favorisera l’irrigation des muscles avec un apport max d’O2 et de sucres. L’échauffement Réf : AS/ALG 5 amène donc à un état de performance optimal. Un échauffement bien mené permet d’améliorer les performances et la coordination. Il n’y a pas d’échauffement type, mais il convient de respecter certaines règles : - progressif et sans épuisement - 3 principes : chaleur / conservation de la chaleur / préparation à l’effort demandé - échauffement général : système cardio-pulmonaire et respiratoire / articulations / muscles - adaptation à l’activité, à l’âge, à la forme physique et aux conditions extérieures Qu’est ce que la condition physique à tout âge ? L’évaluation de la condition physique dans la pratique d’une activité physique et sportive (loisir, préparation physique, compétition…) est un atout dans la gestion du capital santé. La condition physique se définit par un état de fonctionnement optimal et harmonieux de l’organisme et se manifeste au niveau de tous les grands systèmes cardiovasculaires, respiratoire et neuromusculaire. Quelque soit son activité physique, son niveau de pratique, son âge, son genre, elle doit être au coeur de toute pratique sportive respectant la santé physique, mentale et sociale de l’individu. 4 grandes fonctions sont à travailler pour maintenir et atteindre un état de fonctionnement optimal et harmonieux de l’organisme. Endurance Cardiovasculaire L'endurance cardiovasculaire est la capacité de poursuivre pendant un certain temps un effort modéré sollicitant l'ensemble des muscles. La marche, la course longue, lé vélo, la natation sont des activités demandant plus ou moins d'effort du système cardiovasculaire. Lorsqu'elles sont pratiquées régulièrement, elles permettent d'améliorer la capacité cardiovasculaire. La capacité aérobie d’un individu a une influence primordiale sur la santé. Le travail aérobie, mais aussi le fait de pratiquer une activité physique en groupe, aurait également un impact sur le cerveau et permettrait la construction de neurones. (Ex : courir 1h à 60% VMA, fatigue plus musculairement, il n’y a pas d’essoufflement et les contraintes articulaires sont très importantes. Tout le travail en dessous de 60% de la VO2 max, n’est pas très utile si l’on souhaite améliorer les capacités de son système cardio-vasculaire) Force résistance Pour travailler ses grandes fonctions, les lois anatomiques sont à respecter. Le placement anatomique ne doit pas être modifié. Des muscles suffisamment forts permettent de stabiliser les articulations, ce qui peut également être préventif à des blessures. On s’intéressera à la justesse du placement des pratiquants. La notion de muscle agoniste et antagoniste est importante dans le domaine de la préparation physique et de l’entrainement/ il a été démontré l’intérêt de ce “couple” Réf : AS/ALG 6 aussi bien dans le cadre de la prévention des blessures que dans celui de la performance sportive. Un travail musculaire équilibré s’avère donc nécessaire. (Attention au sport asymétrique) ❖ Zoom sur les abdominaux Une attention particulière est à donner aux exercices des abdominaux. Ces muscles servent en premier lieu au maintien et à la protection des viscères avec la colonne vertébrale et les muscles du dos. Ils ont également de nombreuses autres fonctions : respirer, faire circuler le sang, masser le contenu abdominale, pousser, mouvements, donner une forme à la silhouette. Leur renforcement est une nécessité anatomique. Cette zone vitale (zone de tous les voscères) est la seule zone de cette importance dépourvue d’os. Seule la colonne vertébrale à l’arrière constitue un élément osseux. De nombreux exercices d’abdominaux sont entrés dans les moeurs (crunch pieds coincés sous les espaliers, descendre les jambes tendues au ras du sol …) qui maintenant sont remis en cause, du fait de leur contre productivité, et surtout de leur conséquence néfaste. Les abdominaux sont un groupe de 4 paires de muscles aplatis : - 2 sont devant : les grands droits : les plus superficiels, fléchisseurs du tronc, stabilisateurs du dos, ils s’insèrent sur le pubis et les côtés. Il ne faut jamais raccourcir les grands droits, il n’y a aucun intéret musculaire, articulaire, viscéral ou esthétique. Il faut les travailler sans modification de la longueur du muscle, contraction isométrique (gainage) - les 6 autres se situent sur les 2 côtés de la taille : - les transverses : les plus profonds, s’accrochent sur les vertèbres, stabilisent le tronc Le seul moyen de le contracter est de le resserrer sur lui-même, c’est-à-dire d’expirer - les petits obliques : situés sous les grands, s’insèrent sur l’arcade fémorale et la crête iliaque et les 4 dernières côtes - les grands obliques : couvrent le devant et la côté, s’insèrent sur la crête iliaque, les 7 dernières côtés Plusieurs actions sont possibles pour les obliques à faire en étirement et non en tassement. Ils forment ainsi un feuilletage superposé de 3 couches musculaires. ❖ Il y a 3 principes fondamentaux à retenir dans le travail des abdominaux : la pression, la respiration, l’étirement ➢ LA PRESSION : - les volumes sont variables : l’estomac, la vessie, le rectum se vident, les intestins sont soumis en permanence à des contractions. L’utérus, pour les femmes, est déformable (peut contenir un ou plusieurs bébés). -les pressions sons variables : si le volume diminue, la pression augmente (défécation, vomissements, accouchements). -les viscères sont mobiles : les viscères sont suspendus en liaison les uns par rapport aux autres, tenus par des ligaments qui doivent s’adapter à leurs changements de taille. Le contenu abdominal est suspendu au diaphragme, si celui-ci descend, tout descend, s’il remonte, tout remonte. Réf : AS/ALG 7 -les parois sont déformables : lors de la respiration il existe un double mouvement de haut en bas et autour. A l’inspiration, le diaphragme descend et repousse vers le bas tous les viscères, le plancher pelvien suit le mouvement et « bombe ». Les abdominaux étant élastiques le mouvement va s’exercer vers le bas et vers l’avant, ils vont s’étirer se détendre et le ventre va « gonfler » modérément, la circonférence de l’abdomen augmente et la hauteur diminue (la taille s’épaissit). A l’expiration, c’est l’inverse, les abdominaux se retendent, reviennent à leur état de repos et le diaphragme remonte ainsi que le périnée, la hauteur de l’abdomen augmente et la circonférence diminue (la taille s’affine). La respiration a donc un rôle prépondérant sur la pression abdominale : si la respiration est tranquille sans efforts, il y a peu de variations de pressions, si les efforts sont faits les poumons pleins, diaphragme bloqué en bas, la contraction des abdominaux pour la réalisation de l’effort va faire brutalement augmenter la pression. En conséquence, les exercices de renforcement des abdominaux ne doivent jamais être accompagnés d’une descente du diaphragme (inspiration ou respiration bloquée), afin d’éviter l’hyperpression des abdominaux. Les hyperpressions abdominales peuvent provoquer les conséquences suivantes : -sur les organes suspendus : les ligaments de suspension doivent lutter contre la pesanteur puisque nous ne vivons pas allongés. Le temps qui passe ne renforce pas ces structures, bien au contraire, il faudrait vivre à quatre pattes pour que la pesanteur n’agisse pas. Il faut donc éviter de rajouter des poussées vers le bas et surtout quand justement nous faisons de l’exercice pour nous maintenir en forme. Il faut rappeler que les femmes sont plus vulnérables, car il existe en plus de l’utérus un vide supplémentaire, le vagin, en cas de poussée les organes se précipitent vers le vide. Il n’est donc pas rare de voir des « descentes d’organes » chez les femmes jeunes après l’accouchement. Les personnes constipées également peuvent être concernées. Ces descentes d’organes sont souvent accompagnées de fuites urinaires. -sur les muscles du plancher pelvien et abdominaux : si le diaphragme descend tout descend et le plancher de l’enceinte abdominale va s’étirer. Si cet étirement reste constant ou répété les muscles de soutien vont se détendre et ne plus tenir leur rôle de soutien, de verrouillage. De plus la ceinture s’élargit, perd de son tonus. Il est donc important de renforcer les muscles de la ceinture, et particulièrement la partie inférieure, afin de maintenir le contenu abdominal plaqué contre le rachis. La paroi abdominale est soumise à la conjugaison de deux forces : la pesanteur et l’écrasement des organes par l’abaissement du diaphragme à l’inspiration. Aussi, si l’on ne peut lutter contre un phénomène physiologique, on peut néanmoins en limiter l’ampleur. Comment ? En évitant les situations de surpression abdominale : avant un accouchement, par exemple, il est nécessaire d’acquérir les techniques qui limiteront les forces exercées sur les ligaments de l’utérus, la constipation chronique constitue également une situation de pression abdominale, enfin il y a la situation dangereuse d’une séance d’abdominaux mal conduite. Le périnée : à ne pas oublier dans les séances d’abdos : le périnée est un " hamac " de muscles qui s'attachent devant, dans le pubis et, derrière, à la base de la colonne vertébrale (coccyx). L'urètre, l'anus et le vagin passent à travers ce hamac musculaire. Le périnée est un groupe de muscles bien caché. Il n'est pas très grand mais il soutient à lui seul tous les organes situés au niveau Réf : AS/ALG 8 du bassin. Il joue un rôle primordial dans le maintien de la continence. En contractant le périnée, l'on exerce une pression sur l'urètre, le vagin ou l'anus. C'est cette pression qui empêche le passage d'urine. Nous verrons que dans le renforcement des abdominaux, il ne faut pas l’oublier, surtout pour les femmes après un accouchement. D’ailleurs, à ce sujet, on peut pratiquer les abdominaux assez vite après un accouchement, il suffit de respecter la règle suivante : ne pas pousser vers le bas. -La mauvaise pression : s’il y a serrage des abdominaux sans contraction préalable du pubo-rectal (action de se retenir), il va y avoir une poussée vers le haut et vers le bas. -La bonne pression : il faut contracter le pubo-rectal en premier, c’est à dire faire comme si on se retenait d’uriner, puis expirer en serrant la ceinture abdominale pour refouler les viscères et le diaphragme vers le haut. Dans ce cas il n’y aura pas de poussée vers le bas et le travail du périnée sera associé au travail des abdominaux. -L’alliance du périnée et du transverse : la contraction du périnée entraîne un mouvement de rentrée du ventre juste au- dessus du pubis, ce qui renforce le serrage du transverse. On va donc se servir du périnée pour faire les abdominaux, si l’on respecte les principes ci-dessus, il n’y a pas de contre -indications. ➢ LA RESPIRATION : La respiration physiologique c’est respirer à l’endroit, du nez au périnée. Si l’on observe un chien ou un chat pendant leur sommeil, nous voyons le ventre se gonfler légèrement à l’inspiration et rentrer à l’expiration, et plus en détail, nous voyons les narines s’ouvrir à l’inspiration l’anus rentrer à l’expiration. (du nez au périnée). Chez l’adulte avachi en général, ou debout, cambré, tassé ou le buste en arrière, il se produit le contraire : le ventre rentre à l’inspiration et sort à l’expiration, la poitrine bouge mais pas le bas du ventre. -Ce qu’il faut éviter : -à l’inspiration : monter la poitrine et les épaules (au lieu de bouger les abdominaux et le diaphragme on a bougé le thorax), gonfler le ventre (poussée du diaphragme vers le bas et distension abdominale). -à l’expiration : gonfler le ventre, rentrer les ventre au niveau du nombril ou dessus en resserrant les côtes(on pousse vers le bas et la partie sous -ombilicale du ventre va sortir). -Ce qu’il faut faire : Il convient de commencer par l’expiration car on toujours de l’air dans les poumons et nous pouvons toujours souffler. A l’expiration il faut se grandir, ne pas s’avachir mais repousser le diaphragme vers le haut, les viscères vers le haut, la tête vers le haut, Il convient donc d’utiliser les bons ( abdominaux, ceux qui partent du bas et refoulent les viscères vers le haut : le transverse (le plus mal connu des abdominaux). II faut laisser couler la respiration, ne pas la freiner. ➢ L’ETIREMENT : L’étirement suppose que les deux extrémités de la colonne vertébrale soient le plus loin possible l’une de l’autre , ce qui veut dire avoir le plus grand espace entre les vertèbres. Cet étirement doit persister dans tous les plans, S’il existe un point fixe, par exemple la tête ou le bassin : il suffit d’éloigner l’autre extrémité de ce point fixe pour avoir un étirement. S’il n’existe pas de points fixe (ex : à quatre pattes), il faut tirer une extrémité, la tête, le plus loin possible des fesses. Réf : AS/ALG 9 Dans les exercices il faudra toujours conserver cet étirement afin que le ventre rentre sans que cela ne pousse les organes vers le bas. En conséquence, les exercices qui proposent de rapprocher la tête du bassin, les jambes de la poitrine sont à exclure. ❖ Les principes de renforcement abdominal : ➢ Les mauvaises positions de la CV . 1) Le dos arrondi (cyphose) : se caractérise par les épaules projetées et rentrées en avant et est due à une distension et à la faiblesse des rhomboïdes ( muscles entre les omoplates) et au raccourcissement des pectoraux . Les causes peuvent être nombreuses : l’incapacité de basculer le bassin en avant due à une musculature ou des jambes rigides ou trop musclées, un problème mécanique. La sédentarité et la position assise sans maintien de la cv est sauvent la cause. Le poids du corps repose à l’arrière des ischions (ischions en position 1). La tête, par le jeu d’interdépendance des vertèbres, va tomber en avant. La nuque supporte seule le poids de la tête ce qui va créer une tension dans le haut du dos. Dans cette posture arrondie, la cage thoracique est comprimée, et la respiration diminuée. Pour corriger un dos arrondi, il faut intervenir sur le bassin seul, en le poussant en avant d’une pression exercée sur le sacrum. L’aide que l’on peut aussi apporter, si elle est possible, consiste à surélever le bassin, et en libérant la contrainte des jambes en autorisant provisoirement un support sous l’un ou les deux genoux. D’autres moyens peuvent être mis en jeu, chaque posture étant différente. Pour corriger un dos arrondi, il faut intervenir sur le bassin seul, en le poussant en avant d’une pression exercée sur le sacrum. L’aide que l’on peut aussi apporter, si elle est possible, consiste à surélever le bassin, et en libérant la contrainte des jambes en autorisant provisoirement un support sous l’un ou les deux genoux. D’autres moyens peuvent être mis en jeu, chaque posture étant différente. 2) Le dos cambré (hyperlordose) : se caractérise par la bascule en avant du bassin. La cause est souvent une musculature abdominale trop faible. La cambrure exagérée va tendre les muscles lombaires comme des cordes, tendant également les ligaments antérieurs, serrant les disques intervertébraux à l’arrière, les faisant bailler à l’avant. ➢ Les mauvaises pratiques, ce qu’il faut éviter, ce qui est dangereux : -arrêter tout ce qui pousse le ventre en avant et vers le bas, -renforcer ce qui « rentre, remonte et plaque contre le rachis » -arrêter la pratique des « mauvais abdominaux » qui sortent le ventre et poussent vers le bas. -rééquilibrer les abdominaux et renforcer les muscles de soutien ➢ Les dangers des mauvaises pratiques abdominales : Les exercices qui rapprochent les épaules et les hanches créent une poussée vers l’avant et vers le bas. Cette poussée est dangereuse car elle: - fait sortir le ventre au lieu de le rentrer, ce qui ne donnera pas un ventre plat - pousse les organes suspendus vers le bas, d’où un risque de descente d’organe, incontinence, relâchement du périnée - augmente le risque de hernies abdominales et inguinales - comprime les disques intervertébraux avec risque de hernies discale, lumbagos, sciatiques. Réf : AS/ALG 10 Les exercices qui rapprochent les épaules et les hanches dont dangereux car ils créent une poussée vers l’avant vers le bas et compriment les disques intervertébraux. Attention également à tous ces exercices qui mobilisent le psoas iliaque : flexion du buste en position assise, les pieds fixés à l’espalier, ciseaux jambes tendues au ras du sol. Le psoas iliaque est le muscle fléchisseur de la hanche et se rattache directement au niveau des vertèbres lombaires, ce qui entraîne, une antéversion (bascule vers l’arrière) du bassin (cambrure ou lordose) donc une sollicitation des lombaires. Les grands droits ne sont pas fléchisseurs des hanches !!! ❖ Les principes de renforcement abdominal. Priorité au transverse , jamais sans le transverse, même si c’est un muscle difficile à renforcer, et pourtant il est essentiel dans la statique, la respiration, la silhouette et la protection du périnée. Il assure une fonction permanente de maintien, il doit donc être travaillé. D’autre part, il est essentiel qu’il reste en tension lors des efforts et que la contraction des abdominaux n’entraîne jamais la détente de la partie inférieure de l’abdomen. De plus la zone basse de l’abdomen est fragile puisqu’elle soutient l’utérus, la vessie et la partie inférieure de l’intestin, c’est l’alliée du périnée pour le maintien des organes en place Conserver au maximum l’étirement se la colonne vertébrale , c’est-à-dire la plus grande distance entre le coccyx et le sommet du crâne et faire tous les efforts en expirant du bas vers le haut Commencer l’expiration par un mouvement de remontée du périnée que l’on maintiendra pendant l’effort. Ne jamais pousser vers le bas, descendre les côtes et le diaphragme dans les efforts quotidiens et les exercices Travailler au maximum les grands droits en « isométrie » , c'est-à-dire sur une même longueur, qui correspond à l’étirement de la colonne vertébrale. ❖ Abdominaux et vie quotidienne : -la position assise : l’idéal est que tous les segments (rachis-cuisses, cuisses-jambes) soient à 90° -se pencher, se relever, soulever : il ne faut jamais plier le dos ni l’arrondir pour se pencher, ni le creuser pour se redresser. Le dos doit être droit, rigide, gainé, cela suppose un gainage des abdominaux. Il faut se pencher à partir des hanches, genoux fléchis, fesses tirées en arrières, et la remontée se fait par la poussée des fesses vers l’avant, dos rigide. -se relever d’une chaise : se pencher en avant, dos droit, jusqu’à ce que les fesses se soulèvent, puis les pousser en avant, dos toujours rigide. -la position aux toilettes : la position physiologique de défécation est accroupie, buste et avant car elle permet l’éjection de la matière sans efforts. Notre besoin de confort, et surtout l’impossibilité d’un grand nombre de personne de nous maintenir accroupie, nous avons adopté la position assise, ce qui conduit à exercer une poussée vers le bas, d’où les conséquences que cela entraîne. Pour parer à cela il suffit de placer un petit banc sous les pieds pour remonter les hanches, de se pencher en avant et sans tassement et rentrer le ventre en expirant pour augmenter la pression abdominale vers le bas et l’avant ❖ Ce que l’on doit retenir : Réf : AS/ALG 11 Du premier cri du nouveau né en passant par la parole, le chant, la toux, le cri, l’éternuement, le mouchage, la défécation, la miction, le vomissement et mes acticité physiques et sportives, les techniques respiratoires diverses, pour finir avec l’expiration de fin de vie humaine, les abdominaux sont présents. Il nous faut désormais reconsidérer ces muscles par un ensemble de fonctions synergiques et indissociables sans se focaliser sur la seule fonction mobilisatrice musculaire, si chère aux sportifs et aux images trompeuses véhiculées par les médias, mais par une notion plus complète « les compétences abdominales ». Les abdominaux s'insèrent sur la cage thoracique et le bassin: ils ne peuvent faire que rapprocher ces deux éléments. En aucun cas ils ne peuvent soulever les jambes. Une des conséquences de ce rapprochement est qu'ils diminuent la cambrure lombaire. Ils contribuent à replacer correctement le bassin, dont ils remontent l’avant vers le haut. Les psoas, s'insérant sur les vertèbres lombaires et sur le fémur, permettent à la cuisse de se relever (ils sont pour cette raison appelés « muscles de la marche »), mais, si les jambes sont fixes, ils tirent en avant les vertèbres lombaires et accentuent la cambrure lombaire Il faut bien insister sur le travail du transverse , ce muscle qui sert à rentrer le ventre. C’est lui qui donne à votre ventre cet aspect plat et non pas celui que l’on nomme le grand droit (les fameuses tablettes de chocolat), ce dernier ayant plutôt un rôle protecteur. Stop aux crunchs alors (relevés de buste), qui sont souvent très mal faits et qui contribuent à renforcer un peu plus l’effet “petit bidon qui ressort“ en poussant vos organes vers le bas et vers l’avant. En fait, le principe anatomique à respecter au maximum : s’étirer, toujours s’étirer... La colonne vertébrale doit au maximum être étirée et cela passe par l’étirement des grands droits et non le raccourcissement. Les abdominaux sont des muscles « centraux » du corps, essentiels aux fonctions de mouvement comme aux fonctions végétales. Ils doivent être protégés, travaillés en équilibre, en respectant l’étirement du dos et l’amplitude respiratoire. Ils doivent permettre de soutenir et contenir les organes : « grandir et mincir » en toute situation. La compréhension des erreurs possibles, la connaissance des pratiques justes permettent un travail varié ludique, adapté à toutes les situations. Souplesse La souplesse est une qualité fondamentale . C’est la capacité à mobiliser une articulation avec une amplitude plus ou moins importante . Certaines articulations sont faites pour faire certains mouvements et possèdent des axes de mobilité différents (genoux, épaules, hanches, poignées, coudes, chevilles). Il existe une différence entre les hommes et les femmes. Les filles sont naturellement plus souples que les garçons. mais cette souplesse doit malgré tout etre entretenue, car on la perd en vieillissant. Comment améliorer sa souplesse ? L’articulation est soutenue par les tendons, les ligaments, les muscles et la souplesse dépend de tous ces éléments, sachant que chaque élément est bien différent. Si on veut progresser en souplesse, il ne faut pas agir exclusivement sur les muscles. Cette notion nous conduit donc à aborder la question des étirements (cf : zoom sur tous les étirements plus loin dans le texte) à froids. Si l’on effectue des étirements à froid, le muscle n’étant pas échauffé, il est raide, ses capacités d’étirement étant réduite, Réf : AS/ALG 12 l’étirement agira donc sur les tendons et les ligaments. Il y a donc est intérêt à le faire pour améliorer sa souplesse. Equilibre Il est régulé par l’oreille interne (sustème vestibulaire), la vision , les récepteurs proprioceptifs. L’oreille interne est constituée de récepteurs sensoriels qui détectent les mouvements et changements de position du corps par rapport à la verticale. La vision donne des informations sur les déplacements de la tête et du corps par rapport à l’environnement. Les récepteurs proprioceptifs sont des capteurs situés dans notre corps (muscles, tendons, os et articulations) qui perçoivent et enregistrent les variations de tension liées aux divers mouvements du corps. ils transmettent ces informations au cerveau, afin de trouver une réponse motrice à chaque situation. L’équilibre dépend donc de ces 3 systèmes et lorsque l’un est amoindri ou perturbé cela entraîne des problèmes d’équilibre chez l’individu . Le système proprioceptif perd de sa qualité en vieillissant. L’équilibre doit faire partie intégrante d’un entraînement tout au long de sa vie , plus on acquiert de l’équilibre, plus on se dégage facilement de positions difficiles : etre capable de rester disponible pour retrouver son équilibre. Le travail de renforcement musculaire en situation de dséquilibre participe à la prévention des blessures. il renforce les articulations et leur permet de répondre au mieux aux sollicitations lors d’une pratique sportive. Intérets et limites du retour au calme Le retour au calme consiste à maintenir une légère activité physique après un effort. On espère ainsi accélerer l’élimination des déchets métaboliques et revenir progressivement à un état de repos physique et psychique . L’analyse de l’intéret de ce retour au calme doit être mis en perspective avec les grandes spécificités des différentes APS. Les épreuves d’endurance de type aérobie (marathon, triathlon...) Se caractérisent par une dépense énergétique totale importante et des microtraumatismes nombreux au niveau du complexe musculo-tendineux (responsables des courbatures du lendemain). Ici, le maintien d’une légère activité type footing, ne fera qu’engendrer un supplément de fatigue physiologique et psychologique qui de surcroît impose une surcharge de contraintes au niveau musculaire, tendineux et articulaire, tout à fait contre productive. En revanche, les bains d’eau fraiche auront un effet vasoconstricteur et anti-inflammatoire permettant entre autres, de limiter l’oedème musculaire. Le port de chaussettes de contention facilitera le retour veineux et les programmes de récupération par électrostimulation semblent aujourd’hui donner de bons résultats. Les activités explosive (cyclisme sur piste, 400m course…) Se caractérisent par une production de lactates et une activité nerveuse importante. Ceci génère du stress sur le plan physique et mental. des études mettent en évidence que dans certains cas le retour au calme permettrait d’accélérer de 50% l’élimination de lactates qui de toutes façons seront totalement évacués deux heures après l’effort. mais, si l’impact sur le plan métabolique est limité, d’autres études mettent en évidence que l’intéret serait essentiellement psychologique , Réf : AS/ALG 13 permettant notamment au sportif d’évacuer le stress de la compétition , en gros, de la faire décompresser afin d’être plus disponible pour le repos à venir. Dans ce cas, la pratique d’une activité différente et peu traumatisante , pour le complexe musculo-tendineux, semble judicieuse : vélo, marche en piscine … Les activités avec enchainements d’efforts explosifs (sports de raquettes, sports collectifs, épreuves combinées..) On trouve ici une dépense énergétique totale importante, une quantité substantielle de déchets métaboliques et de microtraumatismes au niveau des fibres musculaires. de plus la tension nerveuse peut atteindre à certains moments des niveaux très élevés. Outre son impact positif sur la dynamique de groupe , le retour au calme semble ici devoir cumuler les caractéristiques des deux types précedents de retour au calme. Il est utile pour accélérer l’évacuation des déchets et surtout le stress de la compétition, mais en meme temps il ne doit pas générer de fatigue et de contraintes supplémentaires. Ceci est d’autant plus vrai que, de plus en plus, la récupération s’apparente à une véritable course contre la montre afin que l’individu soit capable de réitérer les mêmes efforts le lendemain ou surlendemain. Dans ce cas, gagner une heure dans l’élimination des déchets présente un réel intérêt. Tout se passe comme si le retour au calme préparait aux autres composantes de la récupération : alimentation, détente psychologique, sommeil. On retiendra donc que les enjeux du retour au calme sonit moins métaboliques que psychologiques et qu’il ne doit pas s’apparenter à une surcharge de contraintes, qu’il s’agisse d’entraînement ou de compétition. A chacun d’accorder à cette phase de transition entre l’effort et le repos, le profil correspondant le mieux à ses besoins et ses possibilités. Zoom sur les étirements Préparation à l’effort, amélioration des performances, prévention des blessures et des courbatures, augmentation de la souplesse, récupération, décontraction, relaxation : de nombreuses vertus ont progressivement été attribuées aux étirements , d’où leur intégration systématique dans la préparation physique des sportifs. De nombreuses méthodes existent : des simples étirements passifs aux techniques du contractérelâché ou encore aux méthodes balistiques plutôt radicales, voire dangereuses. Comment s’y retrouver et qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Depuis quelques années, des études viennent bouleverser les croyances établies. Faut-il encore s’étirer et comment ? L'étirement est une pratique corporelle destinée à développer la souplesse corporelle (c'est pour cela que l'on parle parfois d'assouplissement) ou à préparer le corps à l'exercice et à favoriser la récupération consécutive à un effort physique. Sa pratique systématique et théorisée vise différents objectifs : - la préparation musculaire avant l'effort - la récupération de la souplesse musculaire après l'effort - l'assouplissement - la relaxation Les étirements doivent toujours être pratiqués de manière progressive et sans douleur , après échauffement. Une pratique incorrecte des étirements peut causer des blessures sévères, voire définitives. Réf : AS/ALG 14 La souplesse est la capacité à mobiliser une articulation avec une amplitude plus ou moins importante. C’est une qualité fondamentale, car le manque de souplesse est un facteur limitant dans les activités physiques mais aussi dans la vie de tous les jours. La souplesse varie selon l’âge et on la perd en vieillissant. ⇒ Les enfants sont souples naturellement. Un entraînement axé sur la souplesse n’est pas nécessaire avant 10 ans. Les filles sont généralement plus souples que les garçons. ⇒ L’adolescence, est une période ou l’augmentation de la taille provoque une diminution de la souplesse. Les adaptations musculo- tendineuses sont prises de vitesse par le pic de croissance du squelette, ce qui entraîne une extrême raideur et donc une fragilité au niveau des insertions tendineuses. Certaines pratiques sont à bannir (marche en canard, sauts de grenouille). ⇒ Chez la personne vieillissante. Le vieillissement entraîne un raidissement, qui aura une incidence sur la posture et sur la façon de se mouvoir: risque de chute, modification de la posture de la colonne vertébrale. Faut-il s’étirer à l’échauffement et/ou à l’entraînement ? On sait maintenant qu’un étirement prolongé (20 à 30 secondes) abaisse le tonus musculaire. Ce qui est contre productif si l’on doit assurer ensuite une activité ou un entraînement dynamique. Il est conseillé de faire des étirements très brefs (5 secondes), avec ensuite une mobilisation dynamique et spécifique à l’activité. Etirements et courbatures: Les étirements sont sans effet positif sur les courbatures : ne jamais étirer un muscle sans échauffement préalable, surtout s'il est raide ou douloureux (courbaturé) et surtout 1 ou 2 jours après un effort intensif. Les «Courbatures» sont des douleurs retardées/micro-lésions (D.O.M.S. Delayed Onset Muscle Soreness). Le muscle courbaturé est raide, gonflé, chaud et douloureux au toucher et à la contraction. Cela n’a rien à voir avec l’acide lactique qui disparait en moins de 2 heures. Le muscle se « reconstruit », il faut donc éviter d’étirer les fibres qui le composent sans échauffement adapté. Faut-il s’étirer à froid? La consigne classique « il ne faut jamais s’étirer à froid » ne serait pas toujours fondée. Tout dépend des objectifs. Si l’on effectue un étirement à froid, le muscle n’étant pas échauffé, il est raide, ses capacités d’étirement étant réduites, cela va favoriser la sollicitation des structures passives (éléments de contention de l’articulation et fascias) . Si l’on veut progresser en souplesse il ne faut donc pas agir exclusivement sur les muscles. Stretching /Assouplissement Les bénéfices dus à la pratiques régulière du « stretching » sont nombreux, les principaux sont: ⇒ Amélioration de la posture générale et connaissance de son corps. ⇒ Amélioration de l’amplitude articulaire nécessaire à certains sports et dans la vie quotidienne. ⇒ Renforcement des tendons et gain de force. Réf : AS/ALG 15 Techniques d’étirement => Dynamique : Ce type d’étirement rallonge la musculature et déclenche le réflexe myotatique (protection du muscle étiré). Le réflexe myotatique c’est l’activation du muscle étiré et des muscles synergiques entourant l’articulation (ex: ischios-jambiers et jumeaux). - mobilisation active (mouvements lancés, amplitude atteinte grâce à une force extérieure) - début de séance • Une mobilité dynamique peut être indispensable pour certaines APS qui utilisent des mouvements lancés. Attention aux élongations, micro-lésions, claquages potentiels Recommandations - Précédé d’un échauffement de 6 à 8 min (2 x 30 sec / groupe musculaire) - Suivi d’un exercice dynamique => Statique : - Actif : - Avec contraction isométrique : Appelé aussi CRE (contracté-relaché-étiré) ou PNF (facilitation neuromusculaire proprioceptive) Contracte 10 secondes Relâche 2 à 3 secondes Etire 10 secondes En début de séance ou en préparation à un renforcement musculaire - Avec contraction de l’antagoniste : Etire 10 sec Contracte 4 à 5 sec Relâche 2 à 3 sec Etire 10 sec + contracte les muscles antagonistes Ex : contraction du quadriceps et étirement de l’ischios-jambier. - Passif : par la pesanteur, par un partenaire, par une manipulation par soi-même supérieur à 10 secondes en fin de séance 3 à 5 séries maximum 3 à 5 étirements maximum Inconvénients : - L’étirement passif influencerait négativement les capacités de force - L’étirement passif influencerait négativement les capacités de vitesse - L’étirement passif influencerait négativement les capacités de détente musculaire Réf : AS/ALG 16 Hygiène et santé du sportif Diététique et Hydratation LES SIGNES ENVOYES PAR L’ORGANISME SIGNIFIANT QUE NOTRE ALIMENTATION EST PEUT-ETRE MAL ADAPTEE L’aliment est notre carburant, au plus il est de bonne qualité, au mieux nous fonctionnons. Si nous nous alimentons mal, l’organisme nous envoie des signaux : 1ère VAGUE : fatigue, insomnie, digestion difficile, constipation, irritabilité, manque de concentration, somnolence, anxiété, stress. On peut reconnaître ces signes ou les ignorer 2ième VAGUE : Rhinite, sinusite, problèmes de peau, boutons, rougeurs, allergies, dépression, angine, grippe. Là encore nous avons les choix de modifier notre hygiène de vie. 3ième VAGUE : cholestérol, hypertension, diabète, certain cancers. Lorsque nous faisons le choix d’ignorer les règles d’hygiènes de vie et que nous prenons des médicaments, nous contribuons à encrasser notre organisme et à déséquilibrer notre flore intestinale, responsable en grande partie de notre système immunitaire ! NOTION DE TERRAIN Nous sommes tous différents, c’est la notion de terrain, notre capital génétique qui est propre à chacun. Dès la vie fœtale, et tout au long de notre vie, ce terrain va être modifié en fonction de notre éducation, de notre alimentation, de notre mode de vie …. Et nous allons devenir ce que nous sommes aujourd’hui ! Ce terrain est fragile et toutes les modifications peuvent avoir des conséquences positives et négatives sur notre santé. Si elles sont positives, l’équilibre est retrouvé et c’est la bonne santé, si elles sont négatives, c’est que le terrain se dégrade et que la santé s’altère. Nous avons donc une grande responsabilité dans le maintien de notre santé. Deux causes distinctes peuvent être à l’origine du déséquilibre : 1 - Les carences en nutriments : manque de fer, magnésium, cuivre …. Conséquences d’une alimentation industrielle et de la pollution. 2 - Les surcharges en toxines : suralimentation (cholestérol, acide urique, urée …), alimentation toxique (insecticides, herbicides…), additifs alimentaires (colorants, agents de conservation …), les excitants (café, thé, tabac…) : les médicaments, les drogues diverses, la pollution. L’organisme doit se débarrasser impérativement de ces déchets afin de rester en bonne état de marche. Pour cela, 5 organes d’élimination : FOIE, INTESTINS, REINS, PEAU et POUMONS. Si ces organes d’éliminations sont saturés en raison d’une trop grande présence de toxines, les déchets restent alors à l’intérieur de l’organisme et en entrave le fonctionnement. Les règles d’alimentation du sportif, pour être encore meilleur dans la pratique de son sport, pour avoir de bonnes performances sportives MANGE EQUILIBRÉ et VARIÉ manger équilibré c’est manger un peu de tout, tous les jours... sans abuser manger équilibré te permet de pratiquer ton sport dans les meilleures conditions faire du sport ne signifie pas que tu dois manger beaucoup plus alors goûte de tout, mais en quantités adaptées à tes efforts Réf : AS/ALG 17 Les 3 repas et le goûter sont les moments où ton corps reconstitue ses réserves et se prépare à des activités physiques. Alors, quel que soit ton sport, si tu manges équilibré, tu as plus de chances d’être performant. MON PETIT DÉJEUNER Idéal 1 produit laitier (lait, yaourt ou fromage) pour le calcium du pain ou des céréales pour m’apporter de l’énergie 1 boisson pour m’hydrater 1 fruit ou un jus de fruit pour m’apporter des vitamines un peu de beurre, de miel ou de confiture pour le plaisir MES DÉJEUNERS et DÎNERS comprennent : des légumes verts crus ou cuits de la viande ou du poisson ou des œufs des féculents un peu de pain un laitage et du fromage et un fruit cru ou cuit MON GOÛTER : un laitage ou un verre de lait un fruit ou jus de fruit ou une compote du pain ou un biscuit ET JE BOIS BEAUCOUP D’EAU ! Il n’y a pas si longtemps, il était conseillé aux sportifs de ne pas boire pendant l’effort “si tu veux gagner, donne à boire à ton adversaire”. les athlètes ont ainsi longtemps évité de boire pendant l’effort par peur d’altérer leur performance. L’importance de l’hydratation s’est imposée, que ce soit pendant l’effort pour éviter la fatigue, ou après l’effort pour améliorer la récupération et prévenir les maladies ostéoarticulaires et les tendinites Le besoin en eau varie selon : -la température ambiante -le régime alimentaire -l’activité physique Pourquoi l’effort augmente-t-il le besoin en eau? La dépense énergétique liée à l’effort musculaire provient essentiellement de la dégration des aliments en particulier les lipides et les glucides. Celle-ci produit de la chaleur et une augmentation de la température corporelle. Pour éviter la surchauffe, l’organisme se débarasse de l’excés de chaleur par la sueur en modifiant ainsi l’équilibre hydrique au sein de l’organisme, ce qui peut provoquer une déhydratation si les apports ne compensent pas les pertes. La perte liée à la sueur peut être importante. Elle est estimée parfois à plus d’un litre pour un exercice de 2h. Si le déficit lié à la transpiration n’est pas compensé, l’évacuation de la chaleur libérée par les Réf : AS/ALG 18 contractions musculaires ne pourra se faire. Par conséquent, le sportif se doit de veiller à une bonne hydratation pour éviter la contre-performance. Les conséquences d’une déhydratation sont les suivantes : - fatigue -maux de tête -crampes -difficultés de concentration Une perte de 50 à 75cl de sueur diminue de 20% la capacité physique. Une perte de 1 à 1.5l réduit la capacité physique de 40%. Il faut boire au moins 1,5 litre tout au long de la journée, sans attendre d’avoir soif Bois par petites gorgées et évite les boissons sucrées. N’oublie pas de boire pendant les repas, mais pas trop ! Les boissons énergétiques sont des boissons de l’effort. Elles sont soumises à la législation des compléments alimentaires. La réglementation a progressivement établi une liste des ingrédients pouvant entrer dans leur composition. Elles constituent des apports glucidiques complémentaires, ainsi que du potassium, calcium, sodium, phosphore, magnésium... . Leur composition ne doit être ni acide, ni gazeuse, ni trop sucrée pour qu’elles soient correctement assimilées. Pour se faire conseiller il est essentiel de demander l’avis de spécialiste ou de son médecin. Un mauvais choix ou une mauvaise utilisation pourront induire des contre-performance. Recette maison : 150ml de jus de raisin, 850ml d’eau et 1g de sel de table. Les boissons de récupération assurent, après l’exercice, la restauration des pertes liées à l’effort. ce sont des eaux bicarbonatées, riches en sels minéraux, pour compenser les pertes et lutter contre l’acidose. elles peuvent permettre de lutter contre les crampes. Les boissons énergisantes ne sont pas adaptées à l’effort. C’est un terme marketing. ce terme désigne des boissons sensées “mobiliser l’énergie” en stimulant le système nerveux. Les compositions varient d’un produit à l’autre, mais sont globalement trop riches en sucre. Cette forte teneur ralentit la vidange gastrique et ne favorise pas la réhydratation. Sans sodium, elles agravent la déshydratation. Leurs substances stimulantes (caféîne, taurine) stressent l’organisme. L’ALIMENTATION, c’est comme le sport, il faut bien respecter les règles pour être au top LES ALIMENTS ET BOISSONS RECOMMANDES QUELQUES JOURS AVANT UNE EPREUVE SPORTIVE. L'alimentation doit être: - augmentée au niveau des calories afin de compenser les dépenses énergétiques liées à l'effort - équilibrée, avec une augmentation de glucides complexes : 55 à 60 % de l’apport énergétique total, 10 à 15% de protides, le reste en lipides. ; - variée avec des aliments pris dans chaque groupe d’aliments pour couvrir les besoins en vitamines, minéraux et oligoéléments) ; et l’apport hydrique doit être suffisant ( supérieur aux 1,5 à 2 litres d’eau recommandés par jour). Réf : AS/ALG 19 LES ALIMENTS ET BOISSONS RECOMMANDES JUSTE AVANT UNE EPREUVE SPORTIVE Le dernier repas sera frugal et riche en glucides. Il sera pris 3 à 4 heures avant l’épreuve, car la digestion mobilise de l’énergie et réduit les capacités physiques. Il est recommandé de boire abondamment avant la sensation de soif qui est déjà un signe de déshydratation. LES ALIMENTS ET BOISSONS RECOMMANDES PENDANT UNE EPREUVE SPORTIVE Pendant l’effort, il est surtout recommandé de boire souvent et en petites quantités (3 à 4 gorgées toutes les 30 minutes), car la transpiration entraîne une déshydratation responsable d’une diminution des capacités physiques La déshydratation peut être responsable de douleurs musculaires, tendineuses et ligamentaires, de claquages et d’entorses, de coliques néphrétiques. On peut pendant l’effort consommer des sucres simples ou des boissons sucrées pour éviter « les coups de barre » LES ALIMENTS ET BOISSONS RECOMMANDES JUSTE APRES UNE EPREUVE SPORTIVE Après le sport, il va falloir éliminer les produits de l’effort et de la fatigue, car pendant l’effort il y a formation d’acide lactique, qui est un produit de dégradation des glucides, en particulier du glycogène musculaire. Il faut donc neutraliser cette acidité en buvant des eaux alcalines (VICHY, PERRIER, BADOIT...) et consommer des sucres simples . Le repas du soir ne devra pas être trop chargé, peu gras, pauvre en protéines car l’organisme est en période d’épuration des déchets. Il sera riche en aliments riches en glucides complexes, en fruits et légumes (potages). « QUE TON ALIMENT SOIT TON MEDICAMENT » Hippocrate Dopage Les tentations engendrées par l’argent, l’illusion d’une réussite facile, les titres, le manque d’informations, conduisent certains sportifs à mettre leur santé et leur avenir en péril en ayant recours au dopage. Nous sommes tous confrontés à ce problème de santé publique, ailleurs comme à la FSGT. J'informe mon médecin de ma qualité de sportif Conformément au code du sport, le sportif doit faire état de sa qualité lors de toute consultation médicale donnant lieu à une prescription médicale. Lors de la prescription d’un traitement médical, il est recommandé, lorsque cela est possible : -de privilégier une alternative thérapeutique « non dopante » – médicament ne contenant aucune substance interdite, -à défaut, d’effectuer une demande d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) auprès de l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage). L’ensemble des démarches à accomplir est précisé sur la page Internet dédiée aux AUT (AFLD ou FSGT). Je me soumets aux opérations de contrôles antidopage Lorsque vous avez été désigné pour subir un contrôle antidopage, il est impératif que vous respectiez la procédure de prélèvement et les directives données par le préleveur missionné Réf : AS/ALG 20 par l’AFLD. En effet, le non-respect des règles, ainsi que l’opposition ou la soustraction au contrôle constituent des violations entraînant l’ouverture d’une procédure disciplinaire et faisant encourir à leurs auteurs des sanctions disciplinaires. Pour obtenir plus de précisions, vous pouvez contacter directement l’AFLD par téléphone. Le danger de l’automédication Cette pratique, bien qu’encouragée par le libre accès à certains médicaments dans les pharmacies, expose le sportif à une situation dangereuse. Aussi, lors de toute consommation d’un médicament, il vous est recommandé de : -consulter la notice du médicament : une mention particulière à l’attention des sportifs spécifie, le cas échéant, la présence d’une ou plusieurs substances interdites, -si aucune mention n’y précise la présence d’une substance interdite dans le sport, vérifier, néanmoins, sur le site Internet de l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) ou de la FSGT, qu’aucun des principes actifs figurant sur cette notice ne fait l’objet d’une interdiction. La plus grande vigilance dans l’utilisation des médicaments doit donc être observée. Recours aux compléments alimentaires Selon les autorités médicales, une alimentation équilibrée est suffisante pour subvenir aux besoins de l’organisme, même à ceux des sportifs. Il est donc fortement déconseillé de recourir à de tels produits. En tout état de cause, les plus grandes précautions doivent être prises par le sportif qui envisage d’utiliser des compléments alimentaires, que ceux-ci aient été achetés en France, à l’étranger ou sur Internet. En effet, la présence de substances interdites ou de traces de celles-ci n’est pas systématiquement mentionnée dans la composition de ces produits. Le cannabis et autres drogues récréatives Le cannabis et ses dérivés (haschisch, marijuana,shit, etc.) sont interdits en compétition. En raison de la lenteur de son élimination dans l’organisme, la détection de ces substances lors de contrôles antidopage urinaires est relativement fréquente, puisqu’elle représente environ 40 % des analyses positives annuelles du Département des analyses de l’AFLD. La consommation de cannabis est interdite et sanctionnée tant sur le plan sportif (de l’avertissement à deux ans de suspension en cas de première violation) que sur le plan pénal (article L. 3421-1 du code de la santé publique : un an d’emprisonnement et 3 750 € d’amende). La liste des substances et méthodes interdites Pour vérifier si une substance ou un principe actif fait partie de la liste des substances et méthodes interdites, deux solutions s’offrent à vous : -de rechercher sur le site Internet de l’AFLD, module « Ce produit est-il un dopant ? », -la liste en vigueur des substances et méthodes interdites dans le sport sur le site Internet de l’AFLD ou de la FSGT. Rappel : Bon de commande des flyers dopage disponible auprès du chantier santé pour les clubs / comités et CFA Réf : AS/ALG 21 Journée fédérale Dopage : Samedi 28 novembre à Paris, ouverte aux responsables de CFA et de comités Gestion des blessures 1. Les contusions - La plaie cutanée ouverte : Peau + ou – déchirée pouvant entrainer une hémorragie → désinfecter, voire recoudre par un médecin (vaccination antitétanique) - La plaie fermée : épanchement sanguin sous peau (hématome, ecchymose) --> glace, repos, pas de massage, pas de compresses chaudes. 2. Les accidents osseux Différents types de fractures • Diaphysaires : sur la partie médiane de l’os • Epiphysaires : sur une extrémité de l’os • Articulaires : au niveau d’une articulation (extrémité de deux os). Marche à suivre : • Ne pas déplacer, prévenir, attendre l’évacuation, couvrir, réconforter, déclarer... 3. Les lésions articulaires L’entorse et la luxation : au niveau de l’épaule, du coude, du genou, de la cheville, du poignet, des doigts, des orteils et des vertèbres cervicales. • L’entorse : déplacement temporaire des surfaces articulaires occasionnant des lésions capsuloligamentaire De l’entorse simple à grave (ligaments étirés, fortement distendus, arrachés) • La luxation : déboîtement des surfaces articulaires Cheville normale Entorse : ligament déchiré Luxation : articulation déboitée 4. Les accidents musculaires Les fibres musculaires • L’hématome (contusion) • Les crampes (état passager, engorgement des déchets métaboliques) • La contracture (fibres en état de contraction permanente) Réf : AS/ALG 22 • L’élongation (allongement trop grand des fibres) • Le claquage (déchirure de quelques fibres) • La déchirure (rupture de faisceaux) Les tendons • Les tendinites (inflammation de la gaine des tendon) • Les ruptures (souvent au niveau du tendon d’achille) 5. Les traumatismes de la tête Réf : AS/ALG 23 • Traumatisme avec perte de connaissance passagère • Attention après l’activité, aux maux de tête, vomissement, somnolence, prostration (fatigue extrême)... • Stopper dès le choc • Contrôle médical • Traumatisme sans perte de connaissance • Le KO passager , attention au séquelles postérieures... Idem qu’avec perte de connaissance + migraines… • Surveillance médicale Conclusion Que l’on soit entraineurs, animateurs, éducateurs, dirigeants… Salariés ou bénévoles … notre action doit s’organiser autour et pour le pratiquant. Etre responsable de la santé du pratiquant dans sa pratique mais aussi dans sa vie de citoyen est notre rôle mais nous devons aussi le rendre responsable de sa pratique et sa santé… Notre propos ne remet nullement en cause la pratique de chacun. Nous souhaitons qu’il permette à chacun de se questionner, de mettre en réflexion sa pratique de sportif, d’encadrant, de dirigeant au regard de la santé. Avec l’apport constant des sciences, les vérités multiples d’aujourd’hui ne seront pas celles de demain. Le renouvellement et le questionnement doivent être perpétuels. Bibliographie - Alimentation du sportif - Acropolis Museum Boissons de l’effort - Centre National de la Danse - Septembre 2011 Bulletin sport/santé - FSGT Val de Marne- Janvier 2014 Equilibre alimentaire - Centre National de la Danse - Juillet 2007 Formation Animateur-Evaluateur de la Condition Physique - Collectif Tests de la Condition Physique (Thierry Maquet) - Avril 2013 Formation “Les abdos, muscles stars si mal connus, ou comprendre les erreurs de gymnastique abdominale” (Bernadette de Gasquet) - Martine Pothet Favier - Janvier 2015 Hydratation mode d’emploi - Centre National de la Danse - Février 2004 La mort subite du sportif… n’est pas une fatalité! Cantier Santé FSGT - 2013 Le dopage “Avez vous pensé aux effets secondaires?” - SSPP94 Le dopage “Performer… Tricher… Danger!” - Chantier Santé FSGT - Janvier 2015 Les règles d’alimentation du sportif - Pôle santé de la DRDJS Champagne-Ardenne Musculation et/ou Rm de l’enfant au Senior - Martine Pothet Favier - Janvier 2014 Sport santé et préparation physique - Thierry Maquet et rachine Ziane - Février 2010 Réf : AS/ALG 24 FSGT Chantier Education à la Santé Pour Tous [email protected] 14 rue Scandicci 93508 Pantin Cedex 01.49.42.23.35 Réf : AS/ALG