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Sommaire
Dans
la
documentation recensée, les liens entre les soins,
la
surprotection parentale et
les
états anxieux et dépressifs chez l'individu sont souvent contradictoires. En utilisant
la
perception
de
la
dominance et de l'affiliation de la mère et
du
père pour opérationaliser
les variables de surprotection et de qualité des soins, les hypothèses de la présente
recherche avancent que la perception de
la
dominance de
la
mère et du père présente
une
relation positive avec l'anxiété
et
la
dépression de même que
la
perception d'affiliation
de la mère et du père soit en relation négative avec l'anxiété et
la
dépression chez
l'individu. L'échantillon se compose de
86
participants dont 58 sont des étudiants
universitaires et 28 des clients de
la
Clé des Champs, organisme communautaire pour
les
individus souffrant de troubles anxieux de la région de Montréal. Chaque participant a
répondu individuellement à trois instruments de mesure : l'Échelle d'anxiété (IP
AT)
de
Cattell (1957), traduit et validée par Cohnier en 1962; l'Inventaire de Dépression-
Deuxième Édition (BDI-ll) de Beck (1996) et
le
Test d'Évaluation du Répertoire des
Comportements Interpersonnels (Terci) de Hould (1979). Les participants devaient
en
plus, répondre à un questionnaire de renseignements généraux afin d'obtenir un profil
d'ensemble de l'échantillon. Globalement, les analyses ont infirmé l'ensemble
des
hypothèses. Contrairement à ce qui était attendu,
la
perception de
la
dominance de
la
mère et
du
père présentent une relation négative avec l'anxiété chez l'individu tandis que
seule la perception de la dominance de
la
mère est en relation négative avec
la
dépression chez l'individu. Ces résultats laissent supposer
qu'à
l'intérieur de certaines