Sommaire
Plusieurs chercheurs analysent les différentes caractéristiques des individus présentant
une organisation limite de la personnalité. Kemberg (1997) mentionne que ces individus
ont de la difficulté à différencier ce qui vient d'eux de ce qui vient des autres. Toutefois,
ils présentent habituellement un bon contact avec la réalité. Néanmoins, les individus
limites sont parfois envahis par les processus primaires, surtout dans des situations peu
structurées. Cet envahissement se manifeste par l'apparition de symptômes, tels que des
hallucinations ou des troubles de la pensée. Par ailleurs, l'auteur situe la pathologie sur
un
continuum allant d'un échelon inférieur à supérieur selon l'intensité des
caractéristiques du trouble.
Il
précise qu'il existe différents sous-groupes d'individus
limites et les place sur l'échelon moyen ou inférieur. La présente recherche compare des
individus présentant
un
trouble de personnalité limite (n=44) à des individus
ne
présentant pas ce trouble (n=14) quant au nombre, à la nature et à l'intensité des troubles
de la pensée selon le Rorschach. Deux sous-groupes dégagés parmi les participants
limites sont également comparés au niveau de ces même variables: individus ayant fait
des agirs autodestructeurs (n=23) et individus n'ayant pas fait d'agir (n=21).
La
présence,
chez les participants, d'un trouble de personnalité limite ainsi que celle d'autres troubles
psychiatriques sont déterminées par
le
SCID-I-P et le SCID-II. Les troubles de
la
pensée