Croisement dihybride réalisé par Mendel sur des petits pois
L'étude de ce croisement présentée ci-dessous est assez peu cohérente. Les raisonnement y
présentent un grand nombre d'approximations. L'ensemble est sans doute à peu près
compris, mais les exercices de génétique ne tolèrent pas les approximations. C'est donc
pour mettre en avant des erreurs classiques que je met à votre disposition cette rédaction.
Introduction:
Le croisement monohybride réalisé par Mendel établissait les lois en jeu lors du croisement de deux petits
pois de lignées pures qui différaient par un seul caractère, ici la couleur des graines (jaune et vert).
Problématique:
Que se passerait-il si l'on croisait des variétés parentales présentant deux caractères différents?
Ces deux caractères (couleur et forme des graines) sont-ils transmis des parents aux descendants comme
une unité ?
Hypothèse A :
Chaque caractère est transmis de façon indépendante, la ségrégation des deux allèles de la couleur des
petits pois ne dépend pas de celle des allèles de la forme des petits pois.
Expérience:
C'est ce que Mendel réalisa lors d'une deuxième expérience. En effet il effectue [concordance des temps...]
un croisement dihybride avec comme caractère la couleur et la forme des graines. Les graines peuvent être
soit jaunes, soit vertes. Elle peuvent aussi présenter une forme ronde ou ridée. A deux états de caractère
différents correspondent deux gènes différents. [Attention : à un gène peut correspondre un caractère, pas
un état de caractère !]
Hypothèse 1 : À ces 2 caratères (couleur et texture des graines) correspondent 2 gènes. Pour chaque
caractère, chaque état de caractère correspondent à un allèle.
Observations:
Après avoir croisé deux petit pois, un à graines jaunes et lisses et l'autre à graines ridées et vertes, on
obtient en F1 100% de petits pois jaunes et lisses. Puis lorsqu on réalise un nouveau croisement entre
les petits pois obtenus en F1. On obtient 315(L+,J+), 101(L-,J+), 108(L+,J-), 32(L+,J-), en F2. [Après
correction : les phénotypes sont entre crochets] On obtient 315[L+,J+], 101[L-,J+], 108[L+,J-], 32[L+,J-]
en F2.
Analyses:
Les croisements monohybrides avaient montré à Mendel que l'allèle des graines lisses (L+) est dominant,
et que celui des graines ridées est récessif (L-). En ce qui concerne la couleur des graines, l'allèle pour
les graines jaunes (J+) est dominant et l'allèle pour les graines vertes (J-) est récessif. [Il faut le montrer en
étudiant le croisement : construction d'un échiquier de croisement dans le cadre de l'hypothèse 1 (au
caractère « couleur des graines » correspond un gène avec deux allèle).] L'étape clé de cette expérience
consiste à observer ce qui se passe lorsque les plantes de la F1 s'autofécondent et produisent la génération
F2. [Il faut d'abord établir le phénotype des individus F1 (échiquier de croisement).]
Les résultats de la deuxième génération ne sont pas en contradiction avec les résultats antérieurs de
Mendel. En effet, si les deux caracères, couleur des graines et forme des graines, sont considérés
indépendamment, rond et ridé apparaissent dans une proportion d'environ 3 pour 1 ( 423 ronds et 140
verts), de même que pour jaune et vert (416 jaunes et 140 verts), conformément à ce que l'on a vu dans les
croisement monohybrides (càd. lorsque l'on ne considère qu'un seul caractère). Mais les caractères forme
de la graine et couleur de la graine qui étaient à l'origine à l'origine combinés d'une certaine façon dans la
première expérience (rond toujours avec jaune et ri avec vert), se sont comportés comme s'ils étaient
entièrement indépendants (jaune peut maintenant se retrouver avec ridé et vert avec rond).
De plus il existe 16 combinaisons alléliques [échiquier de croisement SVP !] possibles parmi les
descendants, neuf sur seize montrent les deux caractères dominants (rond et jaune), trois sur seize une
combinaison de récessif et dominant (rond et vert), trois sur seize l'autre combinaison (ridé et jaune) et un
sur seize montre les deux récessifs (ridé et vert).
Cette distribution 9.3.3.1 correspond ici à 315.101.108.32. Elle revient au même, les résultat ne sont pas
exactement égaux car la formation des gamètes est aléatoire et la probabili d'obtenir exactement le
rapport 9.3.3.1 est faible).
Conclusion:
Les résultats expérimentaux confirmaient bien l'hypothèse selon laquelle chaque caractère est transmis de
façon indépendante ; en effet, chez les dihybrides, la ségrégation des deux allèles de la couleur des graines
ne dépendait pas de celle des allèles de la forme des graines.
Mendel propose que les caractéristiques héréditaires des vivants sont gouvernées chacune par une double
commande (une paire de gènes ou allèles)et que seule une sur deux est transmise au descendant par chaque
parent. Les deux paires d'allèles subissent donc une ségrégation indépendante l'une de l'autre. "Chacune
des paires d'allèles se sépare indépendamment des autres paires lors de la formation des gamètes."
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