Les anticorps anti-HBC seuls chez les patients atteints d`hépatite

THÉMATIQUE À TAPERANTICORPS ANTI-HBC
REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - NOVEMBRE 2009 - SUPPLÉMENT AU N°416 // 11
Les anticorps anti-HBC seuls chez les patients
atteints dhépatite virale C chronique au Maroc
a Laboratoire d’immunologie
b Service de gastro-entérologie-hépatologie
Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd
Faculté de médecine et de pharmacie
19, rue Tarik Ibn Zyad
Casablanca
* Correspondance
article reçu le 20 janvier, accepté le 27 juin 2009.
© 2009 – Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés.
RÉSUMÉ
La détection des Ac anti-HBc comme les seuls marqueurs d’une
infection virale B au cours d’une hépatite virale C (HVC) chronique
n’est pas rare mais leur signification reste controversée.
Patients et méthodes. Étude prospective effectuée au laboratoire
d’immunologie de la faculté de médecine de Casablanca. La popu-
lation d’étude comprend un groupe de patients suivis pour une
hépatite C chronique et un groupe témoin ayant une sérologie VHC
négative. Les deux groupes ont bénéficié d’une sérologie virale par
un test ELISA 3e génération pour la recherche des anticorps anti-
VHC, anti-VIH et les marqueurs sérologiques de l’hépatite virale B. La
recherche de l’ARN viral par RT-PCR a été effectuée sur les sérums
positifs en sérologie VHC.
Résultats. L’étude a concerné 115 patients et 55 témoins. Parmi
les 84 patients ARN-VHC positifs, 63 % ont un marqueur d’une
infection virale B versus 49 % dans le groupe témoin. Leur profil
est compatible avec une infection non guérie dans 39,28 % versus
20 % des témoins (p = 0,008) et une infection guérie dans 23,8 %
versus 29 % des témoins.
La différence entre les fréquences des anticorps anti-HBc chez les
patients VHC positifs et les témoins (62 % contre 41 %) est encore
plus significative lorsqu’on ne considère que les patients ayant des
marqueurs d’infection VHB (p = 0.001).
Un profil de vaccination ou aucun marqueur sérologique VHB sont
retrouvés chez 37 % des patients versus 51 % des témoins.
Conclusion. La recherche des anti-HBc au cours de l’infection chro-
nique VHC doit être systématique et des techniques PCR ultra sen-
sibles devraient permettre la confirmation d’une hépatite occulte B
afin de limiter le risque de transmission et l’évolution péjorative.
Co-infections VHB-VHC – anticorps anti HBc – infection occulte.
SUMMARY
Antibodies anti-HBC alone in patients with
chronic hepatitis C in Morocco
The detection of antibodies « anti HBc » as the
only markers of B virus infection in chronic
hepatitis C is not rare but their signication remains
controversial.
Patients and methods. Prospective study conduc-
ted at the laboratory of Immunology, Faculty of
Medicine of Casablanca. The study population
comprises a group of patients followed for chronic
hepatitis C and a control group with a negative
HCV serology. Both groups have beneted from
a viral serology by a 3rd generation ELISA for the
detection of antibodies anti-HCV, antibodies anti-
HIV, and serological markers of viral hepatitis B.
The search for viral RNA by RT-PCR was performed
on serum positive HCV serology.
Results. The study involved 115 patients and
55 controls. Among the 84 patients HCV-RNA
positive, 63% have a marker of a viral infection B
versus 49% in the control group. Their prole is
compatible with an infection not cured in 39.28%
versus 20% of controls (p = 0.008) and infection
healed in 23.8% versus 29% of controls. The dif-
ference between the frequencies of anti-HBc in
HCV positive patients and controls (62% against
41%) is even more signicant when one consi-
ders only patients with markers of HBV infection
(p = 0.001). A prole of vaccination or no HBV
serological markers were found in 37% of patients
versus 51 of controls.
Conclusion. The search for antibodies anti-HBc
during chronic HCV infection should be systematic
and ultra sensitive PCR techniques should allow
the conrmation of an occult hepatitis B to reduce
the risk of transmission and evolution pejorative
evolution.
Coinfection B-C – antibodies anti HBC - occult infection
Mouna Lahsounea,*, Ouafaa El Maataouia, Rhimou Alaouib, Ouafaa Badreb, Malika Zahraouia, Hassan Fellaha, Souad Sekkata,
Abdellatif Cherkaouib, Abdellah Benslimanea
aiguës et chroniques partout dans le monde. Les deux
virus ont les mêmes facteurs de risque et modes de
transmission et par conséquent la co-infection B et C
est fréquente.
La détection des anti-HBc comme les seuls marqueurs
d’une infection virale B au cours d’une hépatite C chronique
n’est pas rare mais leur signication reste controversée.
1. Introduction
Les virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHC)
sont responsables d’une proportion élevée d’hépatites
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L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence
des anti-HBc seuls au cours de l’infection virale C chro-
nique et de discuter de leur intérêt éventuel.
2. Patients
Il s’agit d’une étude prospective effectuée au laboratoire
d’immunologie de la faculté de médecine et de pharmacie
de Casablanca au Maroc.
La population d’étude comprend deux groupes : le premier
groupe dit groupe « cas » composé de patients suivis pour
une hépatite C chronique. Les patients ont été recrutés
dans les services de gastro-entérologie de l’hôpital régio-
nal Moulay Youssef et du Centre hospitalo-universitaire
Ibn Rochd à Casablanca.
Le deuxième groupe dit groupe « témoins » est constitué de
55 donneurs volontaires, ayant une sérologie VHC négative,
choisis en fonction de l’âge et du sexe, de manière à obtenir
le meilleur appariement possible avec les patients.
Tous les patients et les témoins positifs en antigène HBs
ou en anticorps anti-HIV, ainsi que ceux ayant des anté-
cédents de maladies hépatiques médicamenteuses ou
alcooliques ont été exclus de ce travail.
Pour tous les patients, une che de renseignements com-
portant les données suivantes est remplie : âge, sexe, origine
ethnique, facteurs de risques, antécédents pathologiques,
bilans sérologiques, biochimiques et histopathologiques
et le traitement anti VHC.
3. Méthodes
3.1. Étude des statuts
sérologiques VHC et VHB
Les deux groupes d’étude, patients et témoins, ont béné-
cié d’une sérologie virale par un test ELISA de troisième
génération pour la recherche des anticorps anti-VHC,
anti-VIH et les marqueurs sérologiques de l’hépatite virale B
(antigène HBs, anticorps anti-HBc).
Par ailleurs, les sujets positifs en anticorps anti-HBc isolés
ont bénécié de la recherche des anticorps anti-HBs.
La détection de l’antigène de surface du virus de l’hépa-
tite B (Ag HBs) a été réalisée par la trousse Hepanostika®
HbsAg Uni-Form II (Organon-Teknika, Allemagne). Pour
la recherche des anticorps anti-HBc totaux, on a utilisé
la trousse Welltech (Welltech, Maroc). La recherche des
anticorps anti-HBs a été réalisée par une trousse Murex
(Murex, Grande-Bretagne). Les anticorps anti-VHC (Ac-VHC)
ont été mis en évidence par la trousse Bio-Rad (Bio-Rad
Sano Diagnostics Pasteur, France).
La détection des anticorps anti-HIV1et 2 a été réalisée
par la trousse Vironostika® Ac. HIV Uni-Form II (Organon-
Teknika, Allemagne).
3.2. Recherche du génome viral VHC
La recherche de l’ARN viral par RT-PCR a été effectuée sur
les sérums positifs en sérologie VHC par une technique
semi-automatisée utilisant l’analyseur Cobas Amplicor
(Roche Diagnostics, France).
3.3. Recherche du génome viral VHB
La recherche de l’ADN viral du VHB n’a pu être réalisée dans
cette étude pour des raisons techniques et matérielles.
3.4. Analyse statistique
Le test ij2 a été utilisé pour analyser le degré de signi-
cation statistique entre les fréquences des marqueurs
de l’infection par les virus des hépatites B et C chez les
patients et les témoins. Le seuil de risque choisi est de
5 % et de ce fait la différence entre deux résultats est
considérée signicative si la valeur P est inférieure à
0,05. Le coefcient ij est toujours positif ou nul et il est
d’autant plus grand que la liaison entre les deux variables
considérées est forte.
4. Résultats
L’étude a concerné 115 patients VHC positifs (83 fem-
mes et 32 hommes) dont l’âge moyen est de 56 ans et
55 témoins VHC négatifs (39 femmes et 16 hommes) dont
l’âge moyen est de 53 ans (tableau I).
La recherche d’une virémie VHC par RT-PCR a été réalisée
pour 111 patients parmi les 115 recrutés et 84 patients se
sont révélés virémiques. L’analyse de la répartition des
différents marqueurs VHB en fonction de la détection ou
non de l’ARN viral montre que la fréquence des anticorps
anti-HBc associés aux anticorps anti-HBs est plus élevée
Tableau I – Répartition des groupes patients
et témoins.
Patients (VHC +)
N = 115
Témoins (VHC -)
N = 55
Âges extrêmes (ans)
Moyennes d’âges
Hommes
Femmes
19 à 79
56 ans
32
83
27 à 85
53 ans
16
39
Tableau II – Répartition des marqueurs VHB et virémie VHC.
Marqueurs VHB
ARN VHC
Positif
N (%)
Négatif
N (%)
Non Fait
N
Ac anti-HBc isolé 33 (39,28) 09 (33,33) 00
Ac anti-HBc + Ac anti-HBs 20 (23,80) 04 (14,81) 00
Ac anti-HBs isolé 03 (3,57) 02 (7,40) 01
Aucun marqueur 28 (33,33) 12 (44,44) 03
Total 84 (100) 27 (100) 04
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ANTICORPS ANTI-HBC
chez les patients ARN positifs (23,80 % contre 14,81 %
chez les négatifs (tableau II).
Parmi les 84 patients ARN-VHC positifs 63 % (53/84)
ont un marqueur d’une infection VHB. Leurs prols sont
compatibles avec une infection guérie (Ac anti HBc + Ac
anti-HBs) dans 37,7 % (20/53) et non guérie (Ac anti-HBc
isolés) dans 62,3 % (33/53). Parmi le reste de ces patients,
37 % avaient un prol de vaccination (anti-HBs isolés) ou
aucun marqueur sérologique VHB (tableau III).
Parmi le groupe témoin, 49 % ont un marqueur d’une
infection VHB. Leur prol est compatible avec une infection
guérie (Ac anti-HBc + Ac anti-HBs) dans 59 % (16/27) et
une infection VHB non guérie (Ac anti-HBc isolés) dans
40 % (11/27), un prol vaccinal et aucun marqueur du VHB
sont retrouvés dans 51 % des cas (tableau III).
La différence entre les fréquences des anti-HBc chez les
patients VHC positifs et les témoins (62 % contre 41 %)
est encore plus signicative lorsqu’on ne considère que les
patients ayant des marqueurs d’infection VHB (p = 0,001)
(tableau IV).
Parmi les sujets ayant un marqueur d’infection VHB, la
comparaison des prévalences des anticorps anti-HBs
montre une fréquence signicativement plus importante
des prols de guérison chez les témoins (59 % versus
37 %). Ces résultats montrent que l’infection VHC est
associée à une faible fréquence des anti-HBs chez les
patients (tableau IV).
5. Discussion
Le virus de l’hépatite C (VHC) et le virus de l’hépatite B
(VHB) sont deux virus hépatotropes responsables d’un taux
élevé de mortalité principalement dans les pays d’endé-
mie [1]. L’évolution de l’hépatite virale aiguë B et C se fait
vers une résolution spontanée dans une grande majorité
de cas, mais deux types de complications peuvent surve-
nir, en faisant toute la gravité. D’une part, l’évolution vers
une forme fulminante d’hépatite (moins de 1 % des cas
symptomatiques), d’autre part, l’incapacité du système
immunitaire à se débarrasser du virus, entraînant alors
pour les patients un passage à la chronicité avec le risque
d’évolution vers une cirrhose et une dégénérescence en
carcinome hépatocellulaire [2].
Les voies de transmission parentérale, sexuelle et péri-
natale sont communes aux deux virus [3, 4]. On estime à
près de 170 millions, le nombre d’individus infectés par
le VHC dans le monde, soit 2,2 % de la population du
globe [3]. La prévalence de séropositivité par le VHC aux
États-Unis est de 1,8 % dans la population générale ; en
Europe il existe un gradient nord-sud allant de 0,5% dans
les pays du nord, à près de 3 % dans les pays du pour-
tour méditerranéen [3]. Au Maroc, l’étude du laboratoire
d’immunologie de la faculté de médecine de Casablanca
a démontré que la séroprévalence des anticorps anti-VHC
au sein de la population générale varie entre 0,5 % chez
une population de militaires et 1,1 % chez les donneurs
de sang et les femmes enceintes. Des séroprévalences
plus élevées ont été retrouvées au sein de certains grou-
pes à risque [4].
La co-infection B et C est fréquente surtout dans les pays
de forte endémicité. Plusieurs études ont démontré une
prévalence élevée des marqueurs VHB chez les sujets
atteints d’hépatite virale C [5, 6]. Notre série retrouve des
marqueurs sérologiques du VHB (les anticorps anti-HBc
et anti-HBs) chez 63 % des sujets atteints d’une hépatite
virale C chronique versus 49 % chez les témoins.
Les anticorps anti-antigène core (anti HBc) sont les mar-
queurs les plus importants de l’infection par le VHB ; ils
sont présents dès le stade aigu de l’infection et persistent
en cas de rémission ou de passage à la chronicité. La
détection des anti-HBc seuls au cours d’une infection virale
chronique C n’est pas rare, leur prévalence est estimée
entre 20 et 50 % [7-9], ce qui concorde avec les résultats
retrouvés dans notre série. Cependant, la signication
des anti-HBc seuls au cours de l’infection virale C chro-
nique est controversée. Elle peut reéter des cas de faux
positifs, toutefois dans notre étude la conrmation de la
positivité des anti-HBc a été réalisée par une seconde
détection. D’autre part, les anti-HBc seuls peuvent se
rencontrer lors de la fenêtre sérologique entre la dispari-
tion de l’antigène HBs et l’apparition des anticorps anti-
HBs. Enn, cette situation peut représenter une infection
occulte B qui est dénie par la présence dans le sang ou
dans le foie de l’ADN du VHB en l’absence de l’antigène
HBs circulant. Elle est séropositive dans 20 des cas (anti-
HBc) et les concentrations de l’ADN circulant sont faibles
(< 10 000 copies mL). L’infection virale B occulte est fré-
quemment identiée chez les patients atteints d’hépa-
tite virale chronique C. En effet, 30 % des patients ayant
une hépatite chronique C active sont porteurs occultes
du virus B contre 14 % des patients ayant une maladie
hépatique chronique non liée au virus C [1]. L’absence de
détection des marqueurs du VHB dans l’infection occulte
est due à des réarrangements génomiques et à une forte
suppression de la réplication virale [10, 11].
Le portage occulte B pourrait agir comme un co-facteur de
progression de la brose et du carcinome hépatocellulaire
et comme un co-facteur de moindre réponse au traite-
ment antiviral [1, 12-15]. Par ailleurs, l’hépatite occulte B
séropositive avec surtout les anticorps anti-HBc seuls
positifs expose au risque de transmission du VHB par la
voie sanguine et lors de greffes hépatiques [12]. L’analyse
des résultats de notre étude a montré une forte circula-
tion du VHB chez les patients atteints d’une hépatite C
Tableau III – Répartition des marqueurs VHB et virémie VHC.
Marqueurs VHB Patients VHC + Témoins VHC - ij²p
AC anti-HBc isolés 33 (39 %) 11 (20 %) 7,02 0,008
Ac anti-HBc + Ac anti-HBs 20 (23 %) 16 (29 %) 1,71 0,191
Ac anti-HBs isolés +
aucun marqueur VHB 31 (37 %) 28 (51 %) 1,63 0,202
Tableau IV – Comparaison des marqueurs VHB
entre patients et témoins.
Marqueurs VHB Patients
N (%)
Témoins
N (%) P
Ac anti-HBc isolé 33 (63) 11 (41) 0,001
Ac anti-HBc + Ac anti-HBs 20 (37) 16 (59)
Total 53 (100) 27 (100)
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active. En effet, une prévalence des anticorps anti-HBc
isolés est retrouvée chez 39 % des patients VHC contre
20 % des témoins (P = 0,008), ce qui concorde avec les
données de la littérature [5]. Par ailleurs, dans notre série,
la prévalence des anticorps anti-HBs est signicativement
plus basse chez les patients VHC positifs par rapport aux
témoins (37 % versus 59 %). Ceci peut être expliqué de
deux manières : soit que l’infection VHB chez les patients
VHC positifs est très ancienne et de ce fait, seuls les anti-
corps anti-HBc qui persistent très longtemps dans le sérum
sont présents, alors que les anticorps anti-HBs ne sont
plus détectables. Ou bien, comme rapporté par d’autres
travaux, les protéines virales du VHC ont un effet négatif
sur la synthèse de l’antigène HBs et par conséquent la
réponse anti-HBs, chez ces patients est très faible [5]. Bien
que le diagnostic d’une infection occulte VHB ne peut être
conrmé que par la recherche de l’ADN viral dans la biopsie
hépatique, ceci n’exclut pas une forte prévalence de cas
de co-infection chez ces patients, d’autant plus que l’ADN
viral VHB est retrouvé chez environ 30 % des individus
anti-HBc positifs [16, 17]. Au Maroc, il a été démontré que
l’ADN du VHB était présent chez 44,5 % de sujets HBc
positifs co-infectés par le VHC [4]. Cependant, une variation
de la prévalence de l’infection occulte B peut être reliée
aux différences de prévalence de l’infection virale dans les
différentes populations, aux différences des techniques de
PCR ou à des biais de sélection [6, 15, 18]. Des mutations
pré-S du génome du VHB peuvent entraîner des prols
Ag HBS négatif et l’ADN VHB est détectable [19]. Ces
mutants pré S ne peuvent être exclus dans notre étude
car leur recherche n’a pas été effectuée.
6. Conclusion
La découverte des anticorps anti-HBc au cours d’une hépa-
tite virale chronique C doit inciter à la recherche de l’ADN du
VHB par RT-PCR an de conrmer une hépatite occulte et
ainsi limiter le risque de transmission et l’évolution péjorative.
Conflit d’intérêt : aucun.
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