Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL
DOSSIER DE PRESSE
OncoDNA
23 avril 2014
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OncODEEP : méDEcinE PErsOnnaliséE Et théraPiEs cibléEs Dans lE traitEmEnt DEs cancErs
OncoDNA développe un outil d’aide à la décision
dédié aux oncologues et un meilleur suivi des
tumeurs de leurs patients
Environ 4000 cancers sur les 62.000 qui surviennent chaque année en Belgique sont des
formes rares de cancer. Et 45% des cancers du sein mais aussi 65% des cancers du colon,
50% de ceux de l’œsophage, 70% du poumon, 50% de l’estomac, 75% du mélanome, 75%
du pancréas, 85% du foie et 75% de la vésicule ne répondent pas ou pas totalement aux
thérapies classiques dont font usage les oncologues (chimio et radiothérapies).
Pour aider ces derniers à mieux identier les nouvelles
thérapies ciblées dédiées à lutter contre ces formes de
cancers, la SA OncoDNA, via son produit OnCODEEP,
peut leur fournir des informations médicales
particulièrement précises dans des délais extrêmement
courts (moins de 10 jours). Des informations obtenues
grâce au séquençage ciblé ou complet du génome
des tumeurs ainsi qu’à l’analyse de la présence et
de l’activité de certaines protéines clefs. Véritable
outil d’aide à la décision, OncoDEEP soutient les
médecins dans leurs choix thérapeutiques et assure un
meilleur suivi de l’évolution des tumeurs des patients.
OncoDNA enregistrait son premier client en mai 2013
et, en octobre, était présente dans 15 pays. L’an passé,
plus de 400 OncoDEEP ont été vendus pour un chire
d’aaires d’environ 400.000 €.
Cette innovation est complétée par OncoSHARE, une sorte de « Google Analytics » de l’évolution du traitement.
Elle permet à l’oncologue de :
• commander les analyses d’OncoDEEP ;
• visualiser le rapport détaillé des résultats de séquençage ADN et d’analyse de protéines et les recommandations
de choix de traitement sur base des mutations détectées ;
• pouvoir poser des questions directement à l’équipe scientique d’OncoDNA ;
• partager les résultats et la proposition de traitement avec ses collègues et le patient si ce dernier le demande ;
• être mis au courant de l’évolution des informations cliniques et thérapeutiques par rapport aux mutations
découvertes dans la tumeur du patient.
OncoShare aura une interface de connexion avec les réseaux sociaux pour que le patient puisse se connecter
facilement et partager, s’il le souhaite, des informations relatives aux traitements quil est en train de suivre, son
évolution clinique. Il aura également la possibilité de rentrer en contact avec des patients sourant de la même
pathologie et ayant le même prol de mutations ADN de leur tumeur.
Cancer : où en est-on ?
Avec près de 22 millions de nouveaux cas annuels attendus à l’horizon 2030, contre 14 millions en 2012, le cancer
va continuer à sétendre, selon un rapport de l’OMS.
Malgré des progrès majeurs dans les traitements proposés, les décès devraient eux aussi augmenter, passant de
8,2 millions en 2012 à 13 millions en 2030.
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Quels seront les pays les plus touchés ?
« Les pays à bas et moyens revenus seront les plus touchés car beaucoup d’entre eux sont mal équipés pour faire face à cette
escalade du nombre de malades atteints de cancers », souligne Margaret Chan, la directrice générale de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS).
Quels sont les cancers diagnostiqués ?
En 2012, le cancer du poumon arrivait en tête des cancers les plus fréquemment diagnostiqués (1,8 million de cas,
soit 13% de l’ensemble des cancers), devant le cancer du sein (1,7 million, soit 11,9%) et le cancer du côlon (1,4
million, soit 9,7%).
Le cancer du poumon est de loin le plus meurtrier avec 1,6 million de décès en 2012 (19,4% de tous les décès par
cancer) devant le cancer du foie (800.000, soit 9,1%) et le cancer de l’estomac (700.000, soit 8,8%).
Quelles sont les causes de cette augmentation ?
« Compte tenu de la croissance et du vieillissement de la population, ainsi que du développement de facteurs de risques
comme le tabagisme, la situation devrait s’aggraver dans les prochaines décennies, posant un dé majeur aux systèmes
de santé dans les pays à bas et à moyens revenus », avertit le directeur du CIRC, Christopher Wild, dans son introduction
au rapport.
Quels sont les pays les plus touchés en 2012 ?
Plus de 60% des cas et 70% des décès surviennent actuellement en Afrique, Asie et Amérique latine, une tendance
qui ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années.
Près de la moitié des 14 millions de nouveaux cas observés en 2012 ont cependant été répertoriés en Asie -
principalement en Chine - alors que l’Europe représentait environ un quart des nouveaux cas, les Etats-Unis un
cinquième et l’Afrique et le Moyen-Orient seulement 8%.
Les cancers métastasés sans réponses thérapeutiques classiques
Lorsqu’un cancer est détecté, l’oncologue va d’abord commencer par des traitements conventionnels ecaces
(radiothérapie, chimiothérapie…). Ce nest qu’en cas déchec des protocoles classiques que l’on va recourir à de
nouvelles techniques de soins très ciblées.
Quelles réponses à la chimiothérapie ?
Le tableau ci-dessous1 synthétise les données de plusieurs cancers communs. Elles ont été obtenues en examinant
les manuels d’oncologie standards, avec une recherche Medline des articles récents pertinents.
Tauxderéponse Durée médiane de la
réponse
Médianedesurvie
Sein 25-55% 6-12mois 24-36mois
Côlon 25-35% 6-8mois 12-18mois
Œsophage 30-50% 4-6mois 6-9mois
Poumon(nonàpetites
cellules)
20-30% 4-6mois 6-9mois
Estomac 20-50% 4-6mois 6-12mois
Mélanome 15-25% 4-6mois 6-9mois
Pancréas 10-25% 3-5mois 6-9mois
Foie(hépato) 5-15% 2-4mois 6-9mois
15-25% 2-4mois 6-9mois
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Que faut-il en penser ?
Toutes les données reprises ci-dessus concernent les patients recevant une chimiothérapie pour un cancer
métastatique ou localement avancé.
On peut donc en conclure que la patientèle « ciblée » par OncoDNA est celle qui ne répond pas aux traitements
classiques, soit 45% des cancers du sein, 65% des cancers du colon, 50% de ceux de l’œsophage, 70% du poumon,
50% de l’estomac, 75% du mélanome, 75% du pancréas, 85% du foie et 75% de la vésicule.
FOcus sur lE cancEr Du sEin : lancEmEnt OFFiciEl Du PrOjEt aurOra
Ce 23 avril, OncoDNA, première société en Europe à orir des analyses innovantes basées sur le séquençage
ADN pour améliorer le traitement du cancer, ocialise sa collaboration avec l’institut Bordet (Bruxelles) au sein
du programme de recherche AURORA. Ce programme est porté par le Breast International Group (BIG), créé en
1996 par le professeur oncologue Martine Piccart-Gebhart2 (chef de département à l’institut Bordet) dans le but
de centraliser tous les eorts de recherche à travers le monde dans le domaine du cancer du sein. OncoDNA a
notamment été choisi par le BIG car le test OncoDEEP a été utilisé durant plusieurs mois via un pilote sur plusieurs
dizaines de patients. Les résultats ont été très satisfaisants.
Le programme de recherche AURORA, qui a démarré cette année, vise à améliorer la compréhension de la lutte
contre le cancer métastasé du sein par un screening moléculaire du génome de la tumeur du patient an d’identier
la présence ou l’absence de mutations actionnables à des thérapies ciblées. Pour la première fois, des échantillons
de tissus sont prélevés à grande échelle sur plus de 1300 patients métastasés avec, en bout de course, l’espoir
d’identier de futurs traitements très ciblés et donc d’améliorer leur taux de survie. Cela représente l’utilisation de
4.000 ONCODEEP.
Pour ces patients, il faut que l’oncologue identie rapidement et précisément des traitements personnalisés.
OncoDNA conçoit donc son métier comme un outil d’aide à la décision des oncologues et développe des
technologies innovantes pour y parvenir dans des délais extrêmement courts et avec des propositions de réponses
pertinentes et dédiées à chaque patient.
De grands comptes
Le métier d’OncoDNA consiste à se focaliser sur les
cancers métastasés qui ne peuvent être traités par les
protocoles classiques et qui nécessitent une réponse
rapide et un traitement ciblé. Lobjectif d’OncoDNA
est donc de fournir aux oncologues des innovations
médicales basées sur le séquençage ciblé ou complet
du génome des tumeurs, an d’aider les médecins dans
leurs choix thérapeutiques et/ou d’assurer un meilleur
suivi de l’évolution des tumeurs des patients. Une
innovation médicale basée sur le séquençage ADN
nouvelle génération et l’analyse de l’expression et de
l’activité de protéines clefs, qui permettra de fournir
aux professionnels des interprétations cliniquement
pertinentes des tumeurs des patients.
1WeissmanDE,vonGuntenCF.Chemotherapy:ResponseandSurvivaldata,2ndEdition.FastFactsandConcepts.November2007;99.
2Martine,baronnePiccart-Gebhart,néele18juin1953àBruxellesestunprofesseuroncologuebelge.Sonpèred’origineliégeoisefutmédecinissud’unmilieu
socialmodeste,samèred’origineamandefutprofesseurdelangues.Elleestdocteurenmédecine(ULB).Elledébutesacarrièreàl’InstitutJulesBordeten1978
etpoursuiten1983saspécialisationenOncologieauxÉtats-UnisauNewYorkUniversityMedicalCenterpendantdeuxans.En1993,elleprésenteunethèsesur
Lesmécanismesmoléculairesimpliquésdanslecancerduseinhormonorésistant.Ellereprendladirectiondelacliniquedecancérologiemammaireetplustard,
celledel’Unitédechimiothérapie,quiacquiertrapidementunrenominternationaletattireungrandnombredemédecinsbelgesetétrangers.LePr.Piccartajoué
unrôleactifdansledéveloppementdenouvellesdrogueschimiothérapiquesetacontribuéàlacréationduLaboratoiredesMicropucesàADNàl’InstitutBordet.
En1996,ellecréeleBreastInternationalGroup(BIG)danslebutdecentralisertousleseffortsderechercheàtraverslemondedansledomaineducancerdu
sein.Depuis2001elleestnomméeauComitédeAmericanSocietyofClinicalOncology(ASCO).ElleestprofesseurassociéeenOncologieàl’Universitélibrede
Bruxelles,chefdedépartementdel’InstitutJulesBordet,fondatriceetprésidentedeBIG(BreastInternationalGroup)etTRANSBIG(consortiumofTranslational
researchBIG)(associationsmédicalesdanslecadredelaluttecontrelecancerdusein).
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Pour y arriver, l’équipe d’OncoDNA mobilise une trentaine d’experts, des partenaires issus de structures telles que
l’Institut de Pathologie et de Génétique (IPG) et de sa liale privée Bio.be , du centre de recherche ImmuneHealth, de
l’entreprise montoise TagExpert. Lentreprise de Gosselies est également en étroite collaboration avec les hôpitaux
bruxellois Erasme et Bordet (ULB) ainsi qu’avec le GHdC (Grand Hôpital de Charleroi) ou le CHU Tivoli (région du
Centre).
1er séquençage du génome humain
Le patron d’OncoDNA, Jean-Pol Detie est un pharmacien industriel issu de l’UCL
(diplômé pharmacien en 1995, pharmacien industriel en 1997, détenteur d’un MBA
de la Louvain School Management). Une période durant laquelle il enseignera aussi,
notamment à destination d’assistants en pharmacie.
Il devient ensuite Business developer chez Quality Assistance (Donstiennes), assistant
du pharmacien directeur. Un poste qu’il quittera en 2004, tout en restant actionnaire,
pour créer sa propre entreprise, DNAVision, une spin-o de l’ULB. « J’avais envie d’avoir
ma propre expérience d’entrepreneur », explique-t-il.
DNAVision est une société de services en analyses génétiques, destinés principalement
à l’industrie pharmaceutique. Les activités principales sont la pharmacogénétique, la
détection de variations génétiques, la pharmacogénomique, les tests d’expression de
gènes, le contrôle qualité des médicaments et le diagnostic génétique, pour des clients
pharmaceutiques ou des sociétés de biotechnologies.
Une entreprise qui narrive pas à un moment anodin. Le 26 juin 2000, Bill Clinton et Tony Blair annoncèrent
conjointement, à la Maison Blanche, que le consortium international public de séquençage Human Genome Project
(HGP) et son concurrent privé lancé par Craig Venter, Celera Genomics Corp, avaient tous deux décrypté une première
version de génomes humains. Il ne s’agissait en réalité que d’ébauches, et il faudra encore des années d’eorts avant
que le premier génome humain soit déclaré entièrement séquencé, en avril 20033.
« Au total, ajoutait Hervé Morin, HGP aura coûté, sur quinze ans, environ 2,7 milliards de dollars (2 milliards d’euros)
aux contribuables américains. Se pourrait-il que, dix ans plus tard, le séquençage des 3 milliards de paires de bases qui
constituent notre patrimoine héréditaire ne coûte plus que 1 000 dollars (3 millions de fois moins cher) et s’eectue en
quelques heures seulement ? »
3Legénomehumainà1000dollars-LEMONDE|01.01.2013à11h22|ParHervéMorin
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