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Réunion Régionale de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse Réunion Régionale de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse ACTIVITÉ PHYSIQUE Tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique au dessus de la dépense de repos. - Nature (Type) - Intensité - Durée - Fréquence - Contexte de pratique - Activités professionnelles et de la vie courante - Activités de loisirs structurées ou non ACTIVITÉ PHYSIQUE Tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique au dessus de la dépense de repos - Nature (Type) - Intensité - Durée - Fréquence - Contexte de pratique - Activités professionnelles et de la vie courante - Activités de loisirs structurées = Activités Physiques et Sportives Réunion Régionales de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse Journée Sport Santé de la Commission Médicale du CNOSF Maison du Sport Français Paris, 9 Décembre 2015 Le « Médicosport-Santé » du CNOSF Professeur Daniel RIVIERE Vice-président de la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport Fédérations Comités Sport-Santé Commission Mixte CNOSF- SFMES Maladies Métaboliques, Maladies Cardio-Vasculaires, Avancée en Age, CANCER Réunion Régionales de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse - Prévention ? - Survie ? - Bienfaits ? - Prévention ? - Survie ? - Bienfaits ? On pourrait éviter plus de 30% de la mortalité due au cancer en modifiant ou en évitant les principaux facteurs de risque, à savoir: - le tabagisme; - la surcharge pondérale ou l’obésité; - la consommation insuffisante de fruits et légumes; - la consommation d’alcool; - le manque d’exercice physique (sédentarité); - l’infection à papillomavirus humain (HPV) et virus de l’hépatite B (HBV)] - la pollution de l’air des villes; NEWS ! Les 2/3 des cancers seraient dus à un « manque de chance » ! BIAIS +++++ Les 4 Principaux cancers en France NON PRIS EN COMPTE Le risque de développer un cancer du sein diminue de 6% chaque fois que l’on ajoute 1h d’AP/semaine Importance du volume total d’Activité Physique EFFET DOSE RÉPONSE Chez les femmes ménopausées, le risque de développer un cancer du sein diminue de 10% chaque fois que l’on ajoute 2h d’AP/semaine - Prévention ? - Survie ? - Bienfaits ? Activité Physique et survie des cancers du sein - Bénéfice en survie à 5 et à 10 ans = 4% et 6% - Bénéfice quelle que soit l’activité physique initiale, - Association APS et survie en multivariable incluant âge, lieu de résidence, tabac, IMC, statut hormonal... - Diminution de 50% des Récidives. - Prévention ? - Survie ? - Bienfaits ? Qualité de Vie - FATIGUE - Anxiété - Dépression - Estime de soi - Image du corps - Sommeil D’accord pour tout ! Mais comment les APS agissent elles ?? EFFETS de l’ACTIVITÉ PHYSIQUE - EFFETS HORMONAUX et MÉTABOLIQUES : ACTION sur Tissu Adipeux - les œstrogènes libres - l’Insulino- Résistance et l’Insulino-Sécrétion, IGF1 (insuline prolifération et inhibiteur apoptose) - EFFETS sur l’INFLAMMATION : leptine (mitogène) , adiponectine (pro-apoptose) - EFFETS sur le système IMMUNITAIRE : Macrophages, l NK EFFETS de l’ACTIVITÉ PHYSIQUE - EFFETS HORMONAUX et MÉTABOLIQUES : ACTION sur Tissu Adipeux - les œstrogènes libres - l’Insulino- Résistance et l’Insulino-Sécrétion, IGF1 (insuline prolifération et inhibiteur apoptose) - EFFETS sur l’INFLAMMATION : leptine (mitogène) , adiponectine (pro-apoptose) - EFFETS sur le système IMMUNITAIRE : Macrophages, l NK D’accord ! Mais n’y a-t-il pas danger ? ETATS CONTRE-INDIQUANT FORMELLEMENT TOUTE ACTIVITÉ PHYSIQUE OU NÉCESSITANT UNE ACTIVITÉ ADAPTÉE 1 - TOUS LES PROCESSUS MALINS ÉVOLUTIFS 2 - CARDIOLOGIE Insuffisances ventriculaires gauche et droite Cardiopathie décompensée Flutter et fibrillation auriculaire Bloc auriculo-ventriculaire congénital ou acquis Extrasystoles lésionnelles Rétrécissement mitral serré et œdémateux Cardiomyopathie obstructive Angor spontané et de décubitus, Infarctus compliqués 3 - PNEUMOLOGIE Insuffisance respiratoire chronique majeure Pratiquer un sport après un cancer Ce n’est pas recommandé……. c’est indispensable Localisation des métastases Réunion Régionales de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse - Prévention - Survie ? - Bienfaits ? EDUCATION à la SANTÉ Le début de pratique • Au feu vert du chirurgien et de l’oncologue • Classiquement un mois après la chirurgie • Pendant la période de chimio et radiothérapie Réunion Régionales de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse Le choix du sport Tous les sports sont bénéfiques si : • • • • • • Une consultation de non contre-indication est effectuée La pratique est adaptée La pratique est régulière Les professionnels du monde sportif sont formés L’aspect ludique est privilégié Il n’existe aucun risque traumatique pour la zone concernée (sein par exemple) ou métastases osseuses. Ne pas fixer des objectifs inaccessibles risque de mise en situation d’échec PRESCRIPTION D’UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE ADAPTÉE DANGERS « POTENTIELS » - PERTE DE CHANCE - PROMESSE « NON TENUE » - PERTE de PATIENTS - l’éducateur - le groupe - Nom du médicament - Posologie - Durée du traitement - Fréquence des prises - Contexte de prise - Nature (Type) - Intensité - Durée des séances - Fréquence - Contexte de pratique - Nom du médicament - Posologie - Durée du traitement - Fréquence des prises - Contexte de prise - Nature (Type) - Intensité - Durée des séances - Fréquence - Contexte de pratique Les conseils trop faciles Allez Marcher ! Marcher……..seul ? Pour aller…. où? Les conseils trop faciles Bon ! Allez danser ou à la piscine ! La danse ? • Excellent pour l’image de soi et pour la posture • Tout le monde n’aime pas danser.. La natation ? • Excellent si on sait nager et si on ose se mettre en maillot Affronter le regard des autres !! Les conseils « dangereux » Il faut récupérer du muscle !! EFFETS de l’ACTIVITÉ PHYSIQUE - EFFETS HORMONAUX et MÉTABOLIQUES : ACTION sur Tissu Adipeux - les œstrogènes libres - l’Insulino- Résistance et l’Insulino-Sécrétion, IGF1 (insuline prolifération et inhibiteur apoptose) - EFFETS sur l’INFLAMMATION : leptine (mitogène) , adiponectine (pro-apoptose) - EFFETS sur le système IMMUNITAIRE : Macrophages, l NK Choix de l'Activité - Favoriser le côté "ludique" de l’activité type d’activité fonction des goûts et des possibilités (temps, équipement,…) - Proposer 2 ou 3 activités pour ne pas lasser - Mobilisation du corps entier - Activités à faible risque traumatique marche, gymnastique douce, vélo, natation, … - Intérêt du VOLUME HEBDOMADAIRE Choix de l'Activité - Favoriser le côté "ludique" de l’activité type d’activité fonction des goûts et des possibilités (temps, équipement,…) - Proposer 2 ou 3 activités pour ne pas lasser - Mobilisation du corps entier - Activités à faible risque traumatique marche, gymnastique douce, vélo, natation, … - Intérêt du VOLUME HEBDOMADAIRE Réunion Régionales de Sénologie Blagnac, 17 décembre 2015 Activités Physiques Adaptées Pourquoi ? Quand ? Comment ? Pr. Daniel RIVIERE Service de Médecine du Sport, Hôpital Larrey, Toulouse Journée Sport Santé de la Commission Médicale du CNOSF Maison du Sport Français Paris, 9 Décembre 2015 Le « Médicosport-Santé » du CNOSF Professeur Daniel RIVIERE Vice-président de la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport D. Hornus-Dragne Tous pour Une, Une pour Tous Les bases de la réflexion • L’activité physique améliore le pronostic dans le cancer du sein (expertise collective de l’INSERM) • Les cicatrices chirurgicales entravent la mobilité du bras • La posture est modifiée après mastectomie Rostkowska et al., Advances in medical sciences, vol 31, 2006 L’Escrime, une position d’ouverture « Je m’étais complètement fermée et je ne m’en étais pas aperçue » (Nathalie, 32 ans) L’Escrime, un sport unilatéral Les patientes incluses ont toutes été opérées de cancer du sein avec évidement ganglionnaire Quelle que soit la latéralité de la patiente, le sport est pratiqué du côté opéré Le choix du sabre • C’est une arme très légère, existant en métal, en plastique ou en mousse. C’est une arme d’estoc et de taille (touches avec la pointe et le tranchant) • Les zones de touche sont au-dessus de la ceinture • Les parades sont donc des parades hautes Une leçon sans touche à la patiente Aucune touche n’est portée à la patiente pour éviter hématome et contusion du sein Le Maître d’armes amorce une attaque qui induit parade et riposte, en privilégiant les parades hautes RAISONNÉE, RÉGULIÈRE, RAISONNABLE La FORME SUR ORDONNANCE - Nature (Type) - Intensité - Durée des séances - Fréquence - Contexte de pratique Je n’y arriverai pas tout seul ! SporeVa « RÉSEAU » SPORT-SANTÉ qui associe le monde du sport et le secteur de la santé !! PREMIERE ÉTAPE RECRUTEMENT ET FORMATION des médecins et éducateurs sportifs qui souhaitent participer à l’action. DEUXIEME ÉTAPE INCLUSION DES PATIENTS par un médecin efFORMip ACTIVITÉ PHYSIQUE ENCADRÉE par un éducateur efFORMip SUIVI & ACCOMPAGNEMENT de la pratique de l’activité physique par les professionnels et le « coaching santé efFORMip ». TROISIEME ÉTAPE EVALUATION Le "Patient efFORMip" - Orientation vers une structure sportive ayant un éducateur formé efFORMip sous prescription du médecin formé efFORMip - Participation à l’inscription ( 120 euros ) - Suivi du sujet par un carnet de liaison et un coaching-santé Comité de pilotage du projet : Promotion de l’activité physique pendant et après cancer Réunion 17 septembre 2013 62 Un projet en 3 phases Rapport scientifique sur l’activité physique pendant et après cancer septembre 2013-septembre 2014 Modalités d’intégration de la pratique de l'activité physique à la prise en charge des patients pendant et après le cancer ? fin 2014-2015 Communication vers les professionnels de santé et les patients 2015 63 " TAKE HOME MESSAGE " L’activité physique est nécessaire en prévention du cancer et dans la prise en charge des patients. Un très grand nombre de sports peuvent être pratiqués si ADAPTÉS et SÉCURISÉS. PERSONNALISER Il n'y a pas de situations désespérées, il y a seulement des hommes qui désespèrent des situations !
