ECAM Aide à la résolution de circuits électriques Le circuit électrique Un circuit électrique est un graphe dont : Chaque nœud représente un potentiel Chaque arc est porteur d’un courant Il s’en suit que chaque arc est compris entre deux potentiels il existe une différence de potentiel aux bornes de l’arc. 6V 1A 3V 1A 1A 0V Voici un exemple où l’on voit un courant d’un ampère circuler entre trois potentiels. Un nœud n’est pas une source ou un puits de courant, il représente seulement un potentiel. Il est donc logique que seuls les graphes bouclés sont susceptibles de permettre la circulation d’un courant. C’est la raison pour laquelle on parle de « circuit électrique » pour désigner les cas pratiques. Cependant, un graphe qui ne montre que des courants et des potentiels ne présente pas l’ensemble des informations du circuit car il y a en plus des contraintes. Les contraintes viennent de la nature des composants mais aussi des grandeurs physiques manipulées. Contraintes liées aux grandeurs électriques Bien souvent dans les graphes, les nœuds sont porteurs de grandeurs extensives, qui sont liées à une position dans l’espace. Parmi ces grandeurs, on rencontre les tensions électriques qui sont l’expression de l’énergie potentielle, du travail qu’il faudrait fournir à une charge électrique unitaire pour l’amener d’un point situé à l’infini vers la position du nœud. Le cours d’électricité montre que cette valeur dépend d’une constante d’intégration que l’on peut choisir arbitrairement. C’est pourquoi, on se choisit un potentiel de référence à 0V parmi les nœuds du graphe. Ce qui va compter par la suite, ce sont les différences de potentiel. A tout instant, chaque nœud n’a qu’un et un seul potentiel. Dès lors, tout chemin dans le graphe qui part de ce nœud et y revient, revient au potentiel de son point de départ. 1 ECAM Ce qui va donner lieu à la première loi fondamentale des circuits électriques : Loi des mailles = la différence de potentiel aux extrémités d’une maille (boucle dans le graphe) est toujours zéro. Autrement dit, la somme des différences de potentiels le long d’une maille est nulle. De leur côté, les arcs de bien des graphes sont liés à des grandeurs intensives, soumises à un principe de conservation. La grandeur conservée est ici la charge électrique dont le courant est la dérivée par rapport au temps. Comme les nœuds du graphe n’absorbent pas et ne créent pas de charge, toute charge entrante doit instantanément sortir par un autre chemin. C’est la seconde loi des circuits électriques : Loi des nœuds = la somme des courants incidents à un nœud est toujours zéro. Ces deux lois sont inhérentes au système de représentation, le graphe que nous avons choisi, et qui correspond aussi à ce que nous enseigne la théorie de l’électricité pour les phénomènes électriques vus à l’échelle que nous voulons étudier. Contraintes liées aux composants La nature des composants d’un circuit électrique est exprimée par une équation de contrainte qui relie entre elles ses grandeurs électriques : - la différence de potentiel à ses bornes, le courant qui le traverse. On appelle cette équation « l’équation d’état » du composant et le terme « variables d’état » désigne son courant et la différence de potentiel à ses bornes. Or c’est une erreur courante à l’examen que de mélanger le U et le I de branches qui n’ont rien à voir avec le composant ! On peut exprimer la contrainte de plusieurs manières : Par un symbole spécifique dans le circuit, Par une équation mathématique U=f(I) ou I=f(U), Par une courbe dans un diagramme (U,I) ou (I,U). Voici un tableau des contraintes élémentaires : On y constate qu’un fil est équivalent à une résistance nulle. On remarquera aussi les sens opposés de U et I autour de la résistance. En effet, ce composant est passif et consomme l’énergie fournie par les sources du circuit. Le produit UI, qui est l’expression de la puissance consommée, est ainsi négatif. 2 ECAM Ua Ub L’équipotentielle représente un conducteur dans le circuit : par exemple un fil. Ua = Ub 3A La source de courant impose un courant dans la branche quelque soit la tension à ses bornes. I = 3A 20V Ua Ub Ub = Ua + 20V La source de tension impose une différence de potentiel entre ses bornes quelque soit le courant qu’elle devra faire passer. U = RI La résistance, ici de 10 ohms, impose un rapport constant entre U et I U I 10Ω Voici la représentation de ces composants dans un diagramme (U,I) où l’on constate que la caractéristique d’un fil se confond avec l’axe des courants : U U=RI U = constante I = constante U = 0V I 3 ECAM Réalisation et résolution de circuits Pendant la phase d’analyse : Les réseaux et appareillages électriques sont des entités physiques peu adaptés pour leur analyse. On passe d’abord par un intermédiaire de représentation du système. La modélisation d’un réseau électrique est un graphe qui représente ce réseau en mettant en avant ses caractéristiques électriques. La résolution du modèle consiste à retrouver le circuit électrique, c'est-à-dire les tensions et les courants compatibles avec les contraintes du modèle. Pendant la phase de conception : On part du circuit pour imaginer un ensemble de contraintes dont la résolution donne le circuit de départ. On appelle cette étape la réalisation du circuit. Elle mène à un modèle, un plan. L’étape suivante est la construction du système physique en respectant les données du plan. modélisation résolution Système réel plan construction circuit réalisation L’objet des exercices de 1BA est la résolution de modèles de réseaux électriques. On parlera plus facilement de résolution de circuits électriques. Mise en série, mise en parallèle. La différence entre grandeur intensive et extensive apparaît lors des compositions élémentaires dont voici les tableaux. Le courant est une grandeur intensive soumis à une loi de conservation. On peut additionner deux courants en un point 4 ECAM redondance 1A 1A 1A 1A addition 2A 1A Impossibilité contradiction 1A 2A Les tensions sont des grandeurs extensives. Elles dépendent de leur position dans l’espace (et donc dans le réseau) et ne peuvent s’additionner en un point. redondance 1V 1V 1V addition 1V 1V 5 2V ECAM contradiction Impossibilité 1V 2V Les schémas ci-dessus introduisent deux notions supplémentaires : • • la mise en série : divers composants sont traversés par un même courant, elle se réalise en N-1 points pour N composants. la mise en parallèle : divers composants partagent une même différence de potentiel et se réalise en 2 points. La mise en série ou parallèle de résistances donne lieu à une résistance équivalente. 2 résistances en série N résistances en série U2 U1 I R1 = R1I + R2I = (R1+ R2)I Rs = R1 + R2 R2 R1 R2 R3 … U = U1 + U 2 Rn N Rs = ∑ Ri i =1 Rs R1 2 résistances en parallèle I = I1 + I 2 U U U = + Rp R1 R 2 1 1 1 = + Rp R1 R 2 R1R 2 Rp = R1 + R 2 I1 U R2 I2 6 ECAM R1 R2 R3 N résistances en parallèle Rp … Rn N 1 1 =∑ Rp i =1 Ri Voici la mise en série de R1 avec R2 exprimée dans un diagramme (U,I) : U Rsérie R2 U=U1+U2 R1 U2 U1 I L’addition selon l’axe des tensions des droites R1 et R2 donne la droite Rsérie. Chacune des droites passe par l’origine. Le résultat est une résistance plus élevée que la plus grande des résistances mises en série. Voici la mise en parallèle de R1 avec R2 exprimée dans un diagramme (U,I) : 7 ECAM U R1 I1 R2 Rparallèle I2 I=I1+I2 I L’addition des droites R1 et R2 selon l’axe du courant donne la droite Rparallèle. Chacune des droites passe par l’origine car U=RI. Le résultat est une résistance plus petite que la plus petite des résistances mises en parallèle. On appliquera le même principe pour des composants à contraintes non-linéaires en utilisant la voie graphique, sinon par le biais des équations d’état, en isolant U ou I selon le montage. La notion de graphe ne connaît que des nœuds reliés par des arcs. On appelle un « chemin » dans le graphe, une suite continue d’arcs successifs. Un chemin est « bouclé » s’il repasse à un moment par un même nœud. • Toute mise en série dans le circuit électrique est un chemin sans boucle ; mais on peut mettre plusieurs boucles en série. • On parle de mise en parallèle de chemins quand ils partagent les mêmes nœuds de départ et d’arrivée. Ceci implique l’existence d’au moins une boucle dans le graphe. Exemple entre les nœuds i et j : • A B i j • C • • • A et B sont en série : ils se touchent en un point et ne font pas de boucle. B et C ne sont pas en série : ils ne forment pas un chemin entre i et j B et C ne sont pas en parallèle : ils n’ont qu’un seul nœud j en commun. Les chemins AB et C sont en • parallèle car ils rejoignent chacun i à j. Le chemin ABC est une maille entre i et i. Les chemins AB et C ne sont donc pas en série : ils forment une boucle. 8 ECAM Réalisation des circuits élémentaires Pour faire circuler un courant, il faut une source qui alimente un réseau consommateur. Voyons comment exprimer une contrainte élémentaire : - avec une source de courant, avec une source de tension. Supposons que nous voulions exprimer la contrainte imposée par un point arbitraire dans le plan (I,U). Ce point est à l’intersection de deux droites : - U = constante et I = constante (BC ∩ AC), U = constante et R = constante (BC ∩ OC), I = constante et R = constante (AC ∩ OC). U U = constante B U=RI R = constante C (i,u) I = constante U = 0V I A O On peut réaliser les circuits suivants pour exprimer le point C : u Le point C est défini par un courant i qui circule dans la boucle sous une tension u BC ∩ AC i 9 ECAM u BC ∩ OC Le courant qui circule sous la tension u dans le circuit est limité par la résistance. L’équation de contrainte vaut alors : u=Ri i R i AC ∩ OC R u La tension aux bornes de la résistance est imposée par le courant i. L’équation de contrainte vaut : u=Ri On remarquera dans le premier cas que la source de courant freine la source de tension car si on regarde le sens des flèches : - la source de tension pousse le courant dans le même sens que la tension (P > 0) la source de courant pousse le courant dans le sens contraire de la tension (P < 0). On aurait pu tout aussi bien réaliser le contraire (freiner le courant par la source de tension). Modèles de source de Thévenin et de Norton. Ces trois schémas de réalisation définissent un couple (i,u) interne au circuit ; ce qui est la plupart du temps sans intérêt. On préfèrerait avoir une source qui fournit un couple (i,u) au circuit extérieur. Il faut alors connaître ce circuit extérieur : imaginons une résistance r comprise entre zéro et l’infini. Dans un premier cas, nous allons utiliser une source U > u. La droite r = constante vient couper le segment AC au point D = (i,u). La tension U se répartit sur deux composants parcourus par le courant i : - le segment AD est la tension reprise par la résistance r, le segment DC est la tension reprise par la résistance R de la source. Nous obtenons alors un modèle de source composé d’une source de tension u et d’une résistance interne à la source R qui lui est en série. 10 ECAM U U = (R + r) i (R + r) = constante B U = constante = U thévenin C r (i,u) D i = constante U = 0V O I A u = DC R u = AD Modèle dit de Thévenin : partie gauche du circuit. i = OA U = AC r Voici une réalisation du couple (i,u) dans la résistance r extérieure au modèle de source de Thévenin. Dans un second cas, nous utilisons une source I > i. On peut en effet pratiquer le même raisonnement avec une résistance r qui couperait le segment EG en D = (i,u). - le segment ED représente le courant dans la résistance r, le segment DG représente le courant dans la résistance R. Les deux résistances sont soumises à la même tension : elles sont donc en parallèle et leur résistance équivalente est la droite OG. 11 ECAM U r u = (R // r) I (R // r) = constante u = constante E G (i,u) D I = constante = I norton U = 0V I O F i = ED Modèle de source de Norton : partie gauche du circuit. I = OF R i’ = DG r u = FG Puisque les deux circuits (en bleu clair sur les figures) fournissent le même couple (i,u) à un quelconque circuit extérieur, ils sont équivalents entre eux vus de l’extérieur. Il reste à établir sous quelle relation les deux modèles de source peuvent être interchangeables. Pour cela, nous superposons les deux graphiques qui précèdent. Il n’est pas nécessaire de recopier l’ensemble des points de construction pour comprendre que D est systématiquement à l’intersection des droites AC et EG et dépend de la charge r qui est variable. Il s’ensuit que les points fixes de la construction forment le rectangle OBHF. - le nouveau point H nous donne l’équation d’équivalence des modèles U = RI, la nouvelle droite BF (en rouge), appelée la « droite de charge », est le lieu des points D en fonction de la résistance extérieure r, B est la tension à vide de la source de Thévenin, 12 ECAM - F est le courant de court-circuit de la source de Norton. U B U thévenin = constante U=RI R = résistance interne aux modèles H C r D E (i,u) G I norton = constante U = 0V O A I F Il est important de noter que cette équivalence tient à la linéarité des résistances ! Les constructions graphiques ne tiendraient autrement plus du tout. Par contre, les sources de courant et de tension peuvent varier, notamment au cours du temps. Les constructions graphiques étant alors justes en valeur instantanée. L’équivalence entre ces deux modèles de source est à l’origine de la première méthode de résolution de circuit : la méthode par conversion de sources. R U -R U R R I R RI 13 ECAM Une autre conclusion induite par ces graphiques est la manière de se protéger contre un U ou un I trop important. - - pour se protéger contre une tension trop élevée, il faut placer une résistance en série avec ce qu’on veut protéger : idéalement, placer un isolant sur le chemin du courant. Pour se protéger contre un courant trop élevé, il faut placer une résistance en parallèle avec ce qu’on veut protéger : idéalement, placer un conducteur pour dévier le courant. Résolution de circuits par conversions de sources. La stratégie suivie est de simplifier progressivement les parties inutiles du circuit, celles à propos desquelles on ne doit rien connaître de manière interne (et qui ne demandent qu’à être vues de l’extérieur). Tous ces éléments sont intégrés progressivement dans un modèle de source qui alimente la partie étudiée du circuit. Seuls les composants linéaires peuvent être absorbés. La simplification du circuit fait appel à trois mécanismes : - les résistances sont intégrées à la résistance du modèle de source selon les règles de mise en série ou parallèle, les sources sont additionnées selon les règles, on passe d’un modèle de source à l’autre selon les besoins. En pratique : - - on part d’une source du circuit, une source libre de questions à résoudre (on ne demande pas la puissance qu’elle dissipe, ni son courant si c’est une source de tension, ni sa tension si c’est une source de courant). on absorbe une résistance en série dans la résistance interne d’un modèle de Thévenin, on absorbe une résistance en parallèle dans la résistance interne d’un modèle de Norton, on peut remplacer une résistance dont on connaît la tension ou le courant par une source de même nature, on supprime les sources redondantes, on additionne les tensions des sources de tension qui sont en série, on additionne les courants des sources de courant qui sont en parallèle, on n’absorbe jamais un composant dont on veut connaître une valeur interne. on n’absorbe jamais un composant non linéaire. Exemple : on demande le courant qui traverse la source de tension de 6Volts. Une question se pose quant à savoir si les deux résistances sont en parallèle ou en série (ou aucun des deux). Le critère est le suivant : vu de l’extérieur, quelle grandeur électrique ontelles en commun ? Il est évident que les deux résistances sont parcourues par un même courant. 14 ECAM La somme des tensions à leurs bornes est commutative avec la source de 3V. Du point de vue de la branche étudiée, nous savons que la somme des 3 tensions est de 6V. L’ordre de ces tensions est indifférent (3V+2V+1V = 1V+3V+2V = …) Les résistances sont en série (bien que dessinées parallèlement). 5Ω 3V I? 6V - 3A 10Ω 15Ω 3V I? 6V - 3A on ne peut pas faire disparaître la source de 6V dans le modèle de source puisqu’on demande le courant qui la traverse. On doit donc résoudre le reste du circuit (les branches de gauche et de droite qui sont en parallèle) des branches en parallèle peuvent se ramener à des modèles de source de courant qu’on pourra ensuite additionner on commence par regrouper les résistances en série dans la branche de gauche 15Ω 3V I? 6V I? 6V c’est le moment de transformer la branche de gauche en modèle de source de courant - on peut maintenant additionner les sources de courant 3A 15Ω 0.2A - 3A 15 ECAM I? 15Ω 6V - 3.2A I? 0.4A 6V I = -2.8 A on peut transformer la résistance en une source de courant puisqu’on connaît la tension à ses bornes (6V) le courant dans une résistance est par convention dans le sens inverse de la tension : il sera donc dirigé vers le bas - on peut à nouveau additionner les sources de courant - nous sommes face à un cas élémentaire : le courant qui circule dans la boucle est de 2.8Ampères dans le sens positif. Le I demandé est donc négatif car la référence est dans le sens opposé à la solution. 3.2A 6V - 2.8A La source de 6V consomme donc une puissance (P = UI) de 16.8Watts et freine le courant dans le circuit. Exemple : on demande deux courants dans le circuit suivant. La source de tension de droite n’est plus constante, elle dépend du temps : U (t ) = 18(1 − e − t / τ ) . 10Ω I1 - I2 10V 60Ω U(t) 2A - 20Ω 16 on constate que deux branches deviennent tabou à cause des courants demandés. Le reste du circuit se ramène à peu de choses : 2 résistances en parallèle qu’on peut réunir ECAM 10Ω I1 - I2 10V 15Ω U(t) 2A - 10Ω I1 - 10V U(t) - 10Ω 10V I1 - u1 U(t) - I1 u1 il n’est plus possible de simplifier davantage le circuit sauf à absorber dans un modèle de source un des deux courants recherché : on va travailler en 2 passes. Commençons par la recherche de I1 on constate que U(t) est commun aux 3 branches de droite du circuit du point de vue de I1, on peut enlever les branches du milieu qui sont redondantes avec U(t) le courant I2 disparaît car le seul courant qui reste visible est I1 il y a une tension u1 sur la résistance qui est nécessaire pour appliquer une loi des mailles (ici équivalente à l’addition des deux sources de tension) on retombe alors sur un cas élémentaire u1 est de sens contraire à la source u1 = 10V-U(t) I1 = u1/10Ω 18(1 − e − t / τ ) + u1 − 10 = 0 ⇒ U(t)-10V u1 = 10 − 18(1 − e − t / τ ) u1 = −8 + 18e −t / τ i1 = −0.8 + 1.8e− t / τ 10Ω I2 10V 15Ω 2A U(t) - 17 revenons pour la recherche de i2 au dernier circuit dans lequel i2 n’était pas absorbé. Les deux résistances ne sont ni en série, ni en parallèle (à cause de la source de 10V) Nous devons effectuer une conversion de source pour tout mettre en parallèle ECAM I2 10Ω 15Ω 2A - nous pouvons additionner les sources de courant et faire la mise en parallèle des deux résistances - on peut finir de plusieurs manières : par exemple par une conversion de source à gauche - il ne reste plus qu’à additionner les sources de tension qui sont en série pour obtenir un circuit élémentaire - appliquons l’équation d’état des résistances pour celle de 6Ω : - i2 = U(t) 1A I2 3A 6Ω U(t) I2 18V 6Ω U(t) I2 18V-U(t) 6Ω 18 − 18(1 − e − t / τ ) = 3e − t / τ A 6 La puissance fournie par la source U(t) est négative puisque i2 est de sens opposé à U(t). P (t ) = −U (t ) * i 2(t ) = −18(1 − e −t /τ ) *3e −t /τ = −54(e −t /τ − e −2t /τ )W Chacune des sous-questions demande en général un calcul séparé dans lequel on peut parfois récupérer des éléments de solution pour la suite mais il faut bien faire attention aux hypothèses que respecte le circuit : est-ce que nous voyons bien tout de l’extérieur ? 18