Sos animaux
Terville : perdu le 17 juillet
un chat noir et blanc.
Contact : 03 82 34 26 18.
A37 ans, Sylvie Allain est
un torrent d’énergie.
Une soif de vie et de
rencontre que n’ont pas étan-
ché un an d’études aux Etats-
Unis, un an et demi de vie en
Allemagne ou une carrière
menée au Luxembourg. Depuis
son entrée dans le monde des
adultes, la Yussoise le sait, elle
est faite pour aider les autres.
Son rêve : participer à une mis-
sion humanitaire de longue
durée. « Je me voyais bien partir
pendant deux ou trois ans dans
un pays en voie de développe-
ment. Mais mon profil très
administratif n’intéressait pas
les grandes ONG (organisations
non gouvernementales). »
Sylvie suit tout de même les
stages dispensés par les spécia-
listes de l’humanitaire et trouve
le moyen de se rendre utile en
s’inscrivant au diocèse de
Metz. En tant qu’hospitalière,
elle accompagnera plusieurs
groupes de personnes porteu-
ses de handicap lors du pèleri-
nage de Lourdes. Mais l’envie
d’aller plus loin est toujours là,
latente. « Je me suis mise à la
recherche de missions de cour-
tes durées que je pourrais effec-
tuer pendant mon mois de con-
gés légaux. En surfant sur
Internet, je suis tombée sur le
site d’un organisme internatio-
nal qui proposait de trouver les
lieux d’intervention et les struc-
tures d’accueil. A charge après
pour les volontaires d’apporter
leur aide physique et finan-
cière. »
Le choix de Sylvie se porte
sur l’Amérique latine, et quitte
à se rendre utile, autant le faire
dans le pays le plus pauvre et
auprès des personnes les plus
laissées pour compte. Ce sera
donc le centre pour handicapés
mentaux Maria-Cristina à
Cochabamba en Bolivie.
Pendant un an, elle frappe à
toutes les portes pour réunir
l’argent nécessaire au voyage et
à l’amélioration du quotidien
sur place. « J’ai frappé à toutes
les portes institutionnelles.
Mais concrètement, sans s’être
constitué en association, il
n’existe pas de possibilité de
financement pour ce type de
projet. J’ai donc multiplié les
actions auprès de mes proches,
j’ai organisé des séances de
shopping@home, conçu et
vendu un calendrier… A ma
grande surprise, les gens étaient
très réceptifs et vraiment géné-
reux. Et début juin, je m’envo-
lais. »
Un an de préparation
Arrivée à Cochabamba, Syl-
vie prend contact avec la
famille qui l’hébergera pendant
un mois. L’accueil est si chaleu-
reux que ses rudiments d’espa-
gnol suffisent à la faire adopter.
Très vite, elle se met au travail.
Après avoir dressé un bilan des
besoins matériels les plus pres-
sants, elle consacre ses mati-
nées à dépenser son argent uti-
lement. Vêtements, produits
d’hygiène, couvertures, jeux,
électroménager, télévision,
armoires… « Nous y allions tous
les jours pour ne pas transporter
sur nous de trop grosses som-
mes d’argent. La Bolivie reste un
pays dangereux, certains béné-
voles comme moi se sont retrou-
vés avec un pistolet sur la tempe
ou un couteau sous la gorge…
J’essayais de me fondre dans la
masse et j’avais toujours quel-
qu’un pour m’accompagner. »
Les après-midi, Sylvie les
passe au centre, à aider les
animateurs et à dispenser câlins
et bonne humeur. « La plupart
de ces gamins sont orphelins,
certains ont traîné dans la rue,
se sont drogués avant d’être
recueillis au centre. Ils ont un
besoin d’affection immense. » A
peine le temps de se faire à cette
vie que l’heure du départ son-
nait. « On m’aurait dit "tu restes
deux mois de plus", je ne faisais
pas ma valise ! Mais il faut
savoir concilier sa vie et ses
envies. Savoir revenir pour
mieux repartir. » Alors ce ne
sera pas pour tout de suite et
sans doute vers une autre desti-
nation. Mais Sylvie Allain gar-
dera pour toujours dans son
cœur ces gamins de Cocha-
bamba. « Même si je ne les
revois jamais, j’ai envie de con-
tinuer à les aider. Par exemple,
ils n’ont pas d’eau chaude et les
douches froides à cinq heures
du matin lorsque les températu-
res extérieures sont proches de
zéro, c’est une véri table
épreuve. Le centre a fait faire un
devis, ils ont besoin de 3000 €. »
Après bénévole de terrain, Syl-
vie se verrait bien mécène.
http://bolivie2010.blogsp
ot.com/
YUTZ
Vamos Cochabamba
«En Bolivie,
la pauvreté
se voit à
chaque coin
de rue. »
Après un mois
de bénévolat
passé dans
un centre
d’accueil
pour
handicapés
mentaux,
Sylvie Allain
est pourtant
repartie
riche de
Cochabamba.
Riche
d’expérience
et de
souvenirs.
Photo D.R.
Depuis des années, Sylvie Allain rêvait de participer à une mission humanitaire. En juin, c’est seule qu’elle est
partie prêter main-forte et finances à un centre d’accueil pour enfants handicapés mentaux de Bolivie.
Vendredi dernier, c’était jour
de fête à la maison de retraite
Les Tilleuls. Jour de fête pour
les quinze ans de l’établisse-
ment.
Pour l’occasion, le directeur
général d’Hospitalor Jean-Luc
Sacconi avait fait le déplace-
ment, les représentants muni-
cipaux étant Philippe Wacheul
et Nicole Zullo. On a noté
également la présence des fidè-
les bénévoles pour cette céré-
monie à laquelle étaient à
l’honneur Valérie Blazutto et
Christiane Schmitt qui se sont
vu remettre la médaille de
bronze de la SIE (Société
Industrielle de l’Est) pour
quinze années de service. Afin
que la fête soit complète, six
employés de l’établissement
présents depuis la création des
Tilleuls ont été également
honorés. Il s’agit de Elie, Chris-
tophe, Nouara, Francine,
Marie-Claude, et Nathalie.
«Cet établissement a su s’inté-
grer dans la commune de Ter-
ville, je salue ici les excellentes
relations que nous entretenons
avec la municipalité, a con-
firmé le directeur général. Je
tiens à remercier le personnel
pour son professionnalisme, et
puis tous les bénévoles qui
jouent un rôle important… »
Nicole Zullo est intervenue
ensuite en ces termes : « Voilà
que nous avons assuré quinze
ans de présence à l’oratoire,
que du bonheur… » Philippe
Wacheul a ajouté quelques
mots : « Ici c’est ma bulle, mon
oxygène, je m’y sens très bien,
voir avec son cœur c’est quel-
que chose de très fort… »
Constance Rinié, directrice
des Tilleuls, a eu le mot de la
fin : « Merci à vous tous, la fête
peut commencer ! » Et dans
une ambiance musicale assu-
rée par Alain, sa belle voix, son
accordéon, et son synthétiseur,
on a dansé, et devisé genti-
ment dans le hall d’accueil de
l’établissement… et dégusté
d’excellents gâteaux !
TERVILLE
Les Tilleuls ont quinze ans :
« Ici c’est ma bulle, mon oxygène »
Au deuxième rang à droite, la directrice des Tilleuls et à la quatrième place (même rang)
le directeur général d’Hospitalor, présents pour l’anniversaire de la structure. Photo RL
Juillet est presque terminé et
le centre de loisirs d’Eclos fer-
mera ses portes le 30 juillet.
Deux groupes sont sous la
direction de Nicolas Dumas,
directeur. Une vingtaine de 3-6
ans, sous la houlette de Marie,
sous-directrice, ont exploré sur
forme de jeux et diverses acti-
vités manuelles les codes du
langage, des couleurs, de la
route et le code génétique. Le
tout agrémenté de sorties cir-
que, marionnettes, piscine…
Chaque semaine se terminant
par un grand jeu mettant en
pratique les acquis des thèmes
abordés lors des ateliers (cui-
sine, création de costumes).
La mascotte " Eclosorus"
réalisée en papier-maché fut
d’un grand secours aux anima-
teurs pour expliquer les diffé-
rents thèmes abordés.
Marie, Marine, Carole,
Thierry, Lorraine, Gwladys et
Sylvie vont passer le relais à
leurs homologues d’Entrange
pour la session du mois
d’août.
Les parents curieux de
découvrir leurs enfants hors du
contexte familial peuvent con-
sulter le blog.
http://eclosvoljuillet2010.
blogspot.com.
VOLMERANGE-LÈS-MINES
Une vingtaine d’enfants étaient réunis lors de cette session
de juillet. Pour le mois d’août, rendez-vous à Entrange. Photo RL
Un centre où il fait bon
passer ses vacances
A p r è s a v o i r e n t r a î n é
l’équipe fanion pendant cinq
ans, Thierry Him a décidé de
tourner la page avec le FC Het-
tange non sans regret.
Déjà présent au club en tant
que joueur, il a participé à la
montée au DHR en 1988. Une
petite transition à Algrange, qui
évoluait au DH où il a occupé le
poste de libéro et puis c’était le
retour chez les bleu et blanc. Le
club était alors dirigé par Albert
Giro dont il gardera un très bon
souvenir. Les dernières années
au poste d’entraîneur, Thierry a
vécu des hauts et des bas. Il
fallait stabiliser les effectifs,
réduire les défauts, cela n’a pas
été facile. Aujourd’hui cette
situation s’est améliorée. Les
satisfactions viennent surtout de
la vie du terrain, plusieurs gran-
des victoires en coupe de France
contre Veymerange, Kœnisg-
macker et surtout le maintien
des seniors A au niveau ligue.
Thierry va prendre du recul et
il a besoin de souffler. A moins
que…
HETTANGE-GRANDE
Vingt-deux enfants, de 8 à 12 ans, ont pris
dimanche le départ du séjour d’été organisé par
la commune, l’association Eclos et le conseil
général de Moselle. Direction Baerenthal, où
les chalets du centre de jeunesse les
accueillent.
Le programme concocté par les animateurs,
Jordane, Latifa et Florent, combine activités
sportives et découverte de la région : accro-
branche, battlefield, randonnée, baignade mais
aussi ateliers « nature », visite des ruines du
Ramstein, de la citadelle de Bitche et des
jardins de la paix. Retour vendredi, le plein de
souvenirs dans le sac à dos !
ENTRANGE
Les petits routards
de Baerenthal
L’autostop, c’est juste pour la photo : les petits routards voyagent en minibus… Photo RL
BERG-SUR-MOSELLE
Mélanie et Benoît
Samedi, en l’église de Kerling-lès-Sierck, a été célébré le mariage
de Mélanie Hoffmann et Benoît Felten, tous deux domiciliés
à Basse-Ham. Le marié, originaire de Berg-sur-Moselle, a été
conseiller municipal et adjoint au maire. Il est le fils de Irène
et Aloyse Felten, Aloyse officiant depuis de nombreuses années en tant
que diacre de la paroisse. Nos voeux de bonheur aux jeunes époux.
Photo RL
Thierry Him
avec
son équipe
lors de la
dernière
rencontre
de Coupe
de France
contre
Basse-Ham.
PhotoRL
Thierry Him s’en va !