2600 espèces de mygales ont été recensées, la plupart d’entre elles ne mesure
pas plus de 5mm. Il en existe quelques espèces dans nos régions, dont les mygales à chaussette, ainsi
nommées parce qu’elles tapissent de soie les parois de leur terrier.
Supports muséographiques :
Table multimédia, jeu permettant de reconstituer une araignée
Bulle sensible : le repère de la mygale
Le galet des variétés
L’ilot des ancêtres
Le labyrinthe des lms d’horreur
Galerie de photos
n Thèmes clés : biodiversité, classification, notion de fossile, évolution
n Extraits des programmes scolaires correspondants :
Cycle 2 : Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets
De l’espace familier aux espaces lointains : Découverte d’autres espaces de plus en plus lointains,
jusqu’aux paysages inhabituels.
Le temps qui passe : La prise de conscience de réalités ou d’événements du passé et du temps plus ou
moins grand qui nous en sépare.
Le monde du vivant : Percevoir la diversité du vivant grâce à l’observation de divers milieux et de
différents animaux et végétaux : comparaison des êtres vivants : ressemblances et différences.
Français
Par des activités spécifiques dans tous les enseignements, l’élève acquiert des mots nouveaux
et étend son vocabulaire
Pratiques artistiques et histoire des arts
Aborder les arts visuels dans l’exposition : cinéma, photographie, arts plastiques, design muséographique…
Cycle 3 : Géographie
Décrire et différencier quelques types de paysages.
Sciences expérimentales et technologie
Unité et diversité du vivant : Présentation de la biodiversité : recherche de différences entre
espèces vivantes. Présentation de l’unité du vivant : recherche de points communs entre les
espèces vivantes. Présentation de la classification du vivant : interprétation de ressemblances et
différences en termes de parenté. Première approche de la notion d’évolution des êtres vivants à
partir de quelques fossiles typiques ; les grandes étapes de l’histoire de la Terre.
Si les araignées mordent et injectent du venin, c’est pour paralyser ou
tuer leurs proies. Une araignée ne mord que très rarement les humains et ce n’est que lorsqu’elle
se sent menacée et qu’elle ne peut fuir : c’est une réaction de défense, souvent minime et anodine.
Sur les 42 000 espèces répertoriées dans le monde, seulement une centaine peut provoquer une
réaction chez l’homme et une dizaine seulement peut être dangereuse. Les araignées sont souvent
accusées suite à des réactions cutanées d’origine incertaine, dues en général à d’autres causes.
La tarentule n’est pas une grosse mygale, mais une araignée loup qui vit dans la région de Tarente en
Italie. D’après la légende, sa morsure provoquait des crises de démence. Pour soigner la victime, la
seule solution était que tout le village danse la tarentelle.
Les araignées ont des chélicères, appendices munis de crochets par où elles injectent le
venin dans le corps de la proie qui sera paralysée par des neurotoxines. L’araignée utilise ensuite
des sucs salivaires qui prédigèrent les tissus de la proie. Il ne restera plus à l’araignée qu’à aspirer
le liquide ou la bouillie ainsi obtenu, laissant soit une boulette de restes plus durs de la proie soit un
squelette externe intact vidé de son contenu.
La position des chélicères permet de différencier les deux groupes d’araignées : les mygalomorphes,
dont les chélicères fonctionnent dans le plan vertical avec les crochets plus ou moins parallèles, et les
aranénomorphes dont les chélicères fonctionnent dans le plan horizontal avec les crochets croisés.
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