Le présent mémoire avait comme premier objectif d'investiguer I'efficacité de la stimulation électrique (SE) de hautes (HF=50 Hz) et basses (BF=8 Hz) fréquences appliquées au niveau du quadriceps suite a une reconstruction du ligament croisé antérieur afin d'éviter I'apparition d'une atrophie de ces muscles. Un premier groupe de patients a été soumis à 3 séances hebdomadairesde SE de HF combinées à des séances quotidiennes de BF, alors que le second groupe n'a été soumis qu'aux séances quotidiennes de SE de BF. Des images de résonance magnétique (IRM) réalisées avant et après les 8 semaines du protocole ont démontré une perte d'environ seulement 10% (pe0.05) du volume du quadriceps au niveau du genou reconstruit qui était comparable chez les 2 groupes. Cette première étude a donc démontré que la SE de BF s'avérait efficace pour maintenir la masse du quadriceps. La deuxième étude s'est intéressée aux changements dans la masse des muscles extenseurs lombaires suite a une discoidectomie. A l'aide ÇI'IRM, cette étude a démontré que des signes d'atrophie du muscle multifidus au niveau de la région lombaire (L4-L5) étaient présents 4 semaines après la chirurgie et persistaient jusqu'à 8 semaines chez certains patients suggérant ainsi que des efforts thérapeutiques plus appropriées devraient être consentis auprès de ces patients. Hélène Morin, B. Sc. Étudiante AVANT-PROPOS 'Rien n'est trop haut pour l'oiseau, s'il vole de ses propres ailes." W. Blake Au terme de ces 3 années d'apprentissage et de familiarisation avec !a milieu scientifique. je suis maintenant rendue à i'étape de prendre mon envol. Je tiens tout d'abord à remercier sincèrement mon directeur, Dr Jean-Aimé Simoneau. pour m'avoir initiée aux rigueurs de la science et m'avoir transmis cece snif de savoir qui ranime depuis tant d'années. IIa su guider mon cheminement pour qu'il soit des plus enrichissants tant sur le plan intellectuel que personnel. Je suis également reconnaissante envers les personnes qui ont collaborées de près ou de loin à la concrétisation de ces 2 projets de recherche et à l'Institut de recherche en santé et en sécurité au travail pour m'avoir supportée financièrement. Un merci bien spécial à mes parents, qui ont toujours appuyé mes choix. et à mon complice de chaque jour pour sa patience et ses bons mots. Je ne puis passer sous silence i'appui (surtout en informatique) de mes collègues de travail au LABSAP, qui ont donné cours à des échanges très enrichissants, et les encouragementsde mes arnis(es). MERCI à tous. "Nous n'arrêteronspas de chercher Mais au bout de tous nos pas Nous reviendronslà d'où nous sommes partis Et nous reverrons l'endroit pour la première fois." T.S. Eliot À mes parents et À Jean-François TABLE DES MATIÈRES ................................................................................ RESUME ....................................................................... AVANT-PROPOS ............................................................ TABLE DES MATIERES .................................................. CHAPITRE 1: INTRODUCTION ................... CHAPITRE 2: PROBLÉMATIQUEDES TRAVAUX CHAPITRE 3: PREMIERE ÉTUDE............................................ CHAPITRE 4: DEUXIÈME ÉTUDE ............................................. CHAPITRE 5: CONCLUSIONS.................................................. CHAPITRE 6: REFÉRENCESDES CHAPITRES 1 ET 2.......... INTRODUCTION Grâce aux conséquences bénéfiques de la pratique régulière d'activités physiques sur la santé rapportées dans la littérature. un plus grand nombre d'individus tente de s'adonner ou s'adonnent presque quotidiennement à différentes activités sportives. Certaines de ces activités sont toutefois plus à risque que d'autres et. par le fait même, l'incidence de traumatismes d'origine musculosquelettique touchant différentes articulations a augmenté au cours des 20 dernières années. Améliorer les capacités fonctionnelles des personnes affectées par de tels traumatismes, qu'ils soient mineurs ou majeurs, demeure encore un objectif primordial pour le professionnel de la santé impliqué dans le secteur de la réadaptation et ce, afin qu'il puisse contribuer à atténuer ou même corriger le déséquilibre auquel doit faire face le patient au cours de sa période de convalescence. Le traitement de ces blessures comprend une période plus ou moins prolongée d'immobilisation partielle ou complète pouvant entraîner des changements dégénératifs et avoir des conséquences néfastes sur les caractéristiques physiologiques des muscles squelettiques liés à I'articulation traumatisée. Un des principaux changements survenant lors d'une interruption obligatoire de la pratique d'exercices physiques occasionnée par une blessure grave est l'atrophie musculaire. Cette perte de masse musculaire peut être engendrée par une diminution de l'activité contractile du muscle, par la presence d'un réflexe d'inhibition occasionné par la douleur et l'oedème. de même que par une diminution de la capacité fonctionnelle générale de la personne. De nombreuses études ayant plus particulièrement analysé les caractéristiques ultrastructurales, morphologiques et métaboliques du muscle squelettique ont également constaté que de telles caractéristiques pouvaient être substantiellement altérées à la suite d'une assez longue période d'inactivité physique. Ainsi, dans le but de contrer les effets d'une période d'inactivité contractile assez importante, et reconnue comme ayant des conséquences néfastes sur le muscle, la pratique des professionnels de la santé s'est ajustée de telle sorte que l'immobilisation plâtrée qui était pourtant considérée comme la pratique recommandée au cours des années 1980 fut sysîématiquement remplacée par des stratégies thérapeutiques préconisant une mobilisation rapide de l'articulation affectée. Ces stratégies furent adoptées afin de faciliter la capacité du thérapeute à restaurer la mobilité articulaire, la force et l'endurance d'un muscle ou groupes musculaires en ayant comme but de ramener le plus rapidement possible le patient à ses activités professionnelles ou sportives. D'ailleurs, plusieurs approches thérapeutiques sont présentement utilisées en physiothérapie afin de contrecarrer les effets néfastes de l'inactivité musculaire et des séquelles chirurgicales. Parmi les modalités disponibles, il est de plus en plus fréquent d'avoir recours a la stimulation électrique neuromusculaire en réadaptation physique. Bien qu'on lui reconnaisse certaines propriétés intéressantes, peu d'études se sont attardées à vérifier son efficacité à préserver les caractéristiques musculaires durant une période d'inactivité physique. Une certaine incertitude persiste quant à son efficacité compte tenu des différents protocolesexpérimentaux rapportés dans la littérature scientifique. Le présent mémoire de maîtrise avait comme premier objectif d'étudier et de comparer les effets de deux protocoles de stimulation électrique neuromusculaire (SENM) transcutanée utilisant des impulsions générées à de hautes ou à de basses fréquences appliquées au niveau des muscles extenseurs du genou suivant une reconstmction du ligament croisé antérieur. Le deuxième objectif était de documenter si des altérations morphologiques au niveau des muscles extenseurs lombaires, plus particulièrementau niveau du muscle multifidus, étaient présentes suite une chirurgie visant à résorber une hernie discale au niveau des demières vertèbres lombaires (L4L5 ou L5-SI). PROBLÉMATIQUE DES TRAVAUX 1. Déchirure du ligament croisé antérieur et sa reconstruction 1.1 Fréquence de la blessure Une grande proportion des traumatismes musculosquelettiques touche l'articulation du genou et les muscles liés a celle-ci. Bien qu'approximativement 25 % des blessures au genou se produisent en faisant du sport, les athlètes démontrent une fréquence 7 fois plus élevée de déchirure du ligament croisé antérieur (LCA) que la population en général qui souffre plus souvent de déchirure méniscale (Maffulli et al. 1996). Différents sports peuvent présenter certains patrons de blessures lesquels varient en fonction de l'âge, du niveau auquel le sport est pratiqué et la position occupée par I'athlete dans un sport d'équipe. Le plus grand nombre de blessures au LCA survient dans des activités sportives impiiquant des mouvements de décélération, de torsion, des sauts ou des contacts physiques. Le baseball. le basketball, le football. le hockey sur glace et le ski alpin entraînent le plus de blessures au genou en Amérique du Nord. En Europe. le volleyball et le soccer sont considérés comme sports à risque pour de telles blessures (Bjordal et al. 1997). Les entorses du LCA ont un taux croisant principalement au football, en ski alpin et au rugby féminin. En effet, depuis les années 1980, l'avènement de nouveaux équipements de ski alpin comme par exemple les bottes de plus en plus rigides a contribué à augmenter l'incidence des blessures au genou. Aux États-Unis, de 1982 à 1993, une atteinte du LCA s'est produite dans 45 % des cas de blessures au genou et a compté pour 10-20% des blessures de ski (Wanne et al. 1995). L'importance du traumatisme au niveau du genou engendré par l'exercice physique peut être variable mais, de façon générale, les blessures légères ou modérées aux ligaments du genou, qui se traitent sans chirurgie, nécessitent un arrêt assez prolongé (quelques semaines) de toutes les activités physiques du membre affecté. Plusieurs patients sont incapables de pratiquer leur sport suite à une rupture complète du LCA et quelques-uns vont même développer des déchirures méniscales, de l'arthrose dégénérative secondaire accompagnée d'une sensation d'instabilité au genou (Sommerlath et al. 1991). Dans ces conditions, l'articulation peut subir une subluxation lors de la pratique d'un sport, ou même tout simplement en marchant. Une fonction normale du LCA est essentielle puisque celui-ci a comme rôle prircipal, avec I'aide du ligament croisé postérieur, d'assurer une bonne stabilité au genou en empêchant les condyles fémoraux de s'éloigner du plateau tibia1 et en contrôlant les mouvements de roulement et de glissement antérieurs et postérieurs au niveau de I'a.ticulation tibio-fémorale. Pouvoir profiter de traitements efficaces qui permettraient d'effectuer un retour a s 6 z rapide à la pratique régulière d'exercices physiques et. à une articulation comme celle du genou, de retrouver une fonction normale dans un court laps de temps s'avère une préocupation importante. La reconstructiondu LCA devient impérative pour rendre l'articulation du genou de nouveau stable surtout chez des patients jeunes et actifs. 1.2 Approche chirurgicale Différentes techniques sont utilisées pour remplacer le LCA déficient. car ce dernier présente peu ou pas de capacité de regénération comparativement au ligament collatéral médial. La technique et le type de greffe utilisés varient selon l'âge du patient. le temps écoulé depuis la blessure, le pronostic et le stress auquel sera exposé le genou dans un avenir rapproché. Le succès de la chirurgie est alors imputable à la sélection judicieuse des patients. de la greffe, de la méthode de fixation, de l'approche chirurgicale et du protocole de réadaptation postopératoire. Des études cliniques récentes n'ont rapporté aucune différence significative au niveau de la stabilité du genou et de l'issue fonctionnelle du patient suite à une reconstruction du LCA avec une autogreffe utilisant le tiers central du tendon rotulien ou le tendon quadruplé du semitendineux (Brown et al. 1993; Marder et al. 1991). Bien que cette dernière approche gagne en popularité (Brown et al. 1993; Maeda et al. 1996; Rowden et al. 1997), la technique qui utilise le tiers central du tendon rotulien avec baguettes osseuses aux deux extrémités comme ligament de substitution demeure la technique la plus utilisée (Clancy et al. 1982; Holmes et al. 1991; Howe et al. 1991; O'Brien et al. 1991). malgré qu'une certaine morbidité. quoique controversée, semble s'y rattacher (Rosenberg et al. 1992). D'ailleurs, c'est la procédure utilisée dans le cadre du premier projet de ce mémoire de maitrise. 1.3 Changements postopératoires Après cette opération de reconstruction, le patient doit faire face à une incapacité fonctionnelle importante qui peut durer plusieurs semaines puisque l'articulation du genou possède une fonction limitée. Ce sont les muscles surtout impliqués dans le mouvement d'extension du genou qui sont les plus gravement affectés par cette mobilité réduite. Quelques semaines d'immobilisation, ou de réduction de l'activité contractile d'un groupe musculaire, occasionnent généralement des diminutions de 20 à 30% au niveau de I'activité de certains marqueurs du potentiel oxydatif du muscle squelettique chez l'humain (Simoneau et al. 1987; Wigerstad-Lossing et al. 1988). En plus d'avoir des répercussions importantes sur le métabolisme énergétique du muscle, les propriétés tensiles et contractiles du muscle sont également affectées. Une fonction musculaire adéquate dépend des facteurs suivants: la proprioception, l'innervation motrice, la charge de travail, la mobilité articulaire et le cycle contraction-étirement. De plus, il est bien connu qu'une atrophie musculaire importante apparait rapidement à la suite d'une période d'inactivité. Le degré d'atrophie et le temps de récupération sont influencés par I'âge, le sexe, la durée de l'immobilisation, la position du muscle immobilisé, le degré de non-usage par rapport à I'usage normal, le pré-traitement, la faiblesse ou l'atrophie antérieure, le type de fibres musculaires et l'action du muscle (Wills et al. 1982). Ainsi, une diminution majeure de la force musculaire de l'ordre de 3 à 4% par jour se produit lors de la première semaine d'immobilisation (Appell 1990). La force diminue principalement dans les muscles extenseurs comparativement aux muscles fléchisseurs, et au niveau du membre inférieur par rapport au membre supérieur (Bloomfield 1997). De plus, une atrophie de non-usage entraîne une transfomation des muscles lents vers des muscles rapides et une atrophie sélective des muscles lents au détriment des rapides se produit. Ainsi, les muscles antigravitaires, avec un grand pourcentage de fibres lentes, monoarticulaires (soleus. vastus medialis) ou pluriarticulaires(erector spinae, rectus fernoris) sont plus susceptibles de s'atrophier (Lieber et al. 1988). Également, la perte de masse musculaire et la diminution de la surface des fibres sont semblables a celle de la force. En effet, une diminution marquée survient dans la phase initiale d'immobilisation, principalement au niveau des muscles antigravitaires, pour ensuite s'atténuer progressivement après une semaine. Chez le rat. cette perte équivaut à 30% après 3 jours et à 50% après 15 jours (Appell 1990). D'un autre coté, l'atrophie du quadriceps résultant d'une inhibition réflexe peut entraîner un délai dans le processus de réadaptation et même provoquer un dérangement au niveau de la biomécanique de l'articulation patello-fémorale. L'inhibition de l'activation des motoneurones alpha via le réflexe H peut être provoquée par la douleur, un étirement ligamentaire, une compression capsulaire, un déplacement articulaire ou la présence d'un processus inflammatoire (Iles et al. 1990; Spencer et al. 1984; Stokes et Young 1984). Ainsi, le patient peut rapporter une i i comme un manque de contr6le sur le muscle et incapacité a contracter le muscle o peut présenter des difficultés a compléter les exercices tant que l'oedème ne s'est pas résorbé (Spencer et al. 1984). Le volume de liquide nécessaire pour inhiber le vastus medialis est de l'ordre de 20 à 30 ml, alors que celui-ci doit généralement atteindre environ 50 à 60 ml pour le rectus fernoris et le vastus lateralis. L'inhibition du quadriceps semble plus maquée en position d'extension du genou et immédiatement apres une intervention chirurgicale (50-70%). pouvant atteindre jusqu'à 80% apres 24 heures et se maintenir pendant 3-4 jours. Du dixième au quinzième jour postopératoire, il peut encore persister 3540% d'inhibition en dépit du fait que le patient est en pleine mise en charge et présente moins de douleur (Stokes et Young 1984). 1.4 Protocoles postopératoires de réadaptation Présentement, il existe de nombreux protocoles de réadaptation qui ont pour but de minimiser les effets d'une diminution de l'activité contractile d'un muscle ou d'un groupe musculaire. Une mobilisation précoce semble être une solution de rechange car elle retarde la transformation des muscles lents vers des muscles rapides, favorise un effet anabolique, prévient l'atrophie et assure une bonne orientation des fibres. Toutefois, le retour à l'exercice doit être très progressif car, après 3 jours d'immobilisation. le muscle est plus vulnérable aux dommages pouvant être causés par la mobilisation par rapport à une période d'inactivité plus longue (Kauhanen et al. 1996). D'un autre côté, un étirement passif et des contractions isométriques ne peuvent maintenir la concentration de mitochondries dans le muscle ce qui peut affecter son poten$el oxydatif. Les protocolesles plus fréquemment utilisés impliquent la réalisation d'exercices de contractions volontaires isométriques ou isotoniques qui peuvent souvent être difficiles à réaliser lorsque le muscle a de la difficulté à se contracter et que le mouvement d'une articulation donnée est largement limité. De plus. il faut tenir compte de la solidité et de la stabilité de la greffe qui a été réalisée. Lorsque la fonction d'une articulation comme celle du genou doit être passablement restreinte. la réalisation d'exercices de contractions musculaires induites par la stimulation électrique peut être utilisée comme alternative (DeSio et Snyder-Mackler 1990;Gould et al. 1982;Lieber et al. 1996;Qin et al. 1997). 1.5 Effets de la stimulation électrique sur le muscle squelettique La stimulation électrique permet de stimuler de façon égale toutes les unités motrices. et ce sans I'intewention du système nerveux central. Au contraire, lors de contractions volontaires normales, il est impossible d'activer toutes les unités motrices en même temps puisqu'elles sont recrutées de façon hiérarchique. Presque tous les protocoles ayant utilisé cette modalité thérapeutique ont fait appel à la stimulation électrique de haute fréquence (Le. environ 50 Hz). La répétition d'exercices musculaires de courte durée et à haute intensité a toutefois le désavantage de créer une fatigue musculaire importante qui apparaît très rapidement. Par exemple. plus de 60% de la force maximale d'un muscle peut être perdue après moins de 2 minutes de stimulation électrique à haute fréquence (e.g. 40Hz) (Pette et Simoneau 1990).Cette perte de force a vraisemblablement comme effet de limiter la capacité de rééducation de l'ensemble du groupe musculaire affecté par une réduction de son activité contractile puisque la majorité des fibres musculaires ne peuvent être sollicitées par l'action de la stimulation électrique neuromusculairetranscutanée (SENT) . De plus. selon quelques études, les effets néfastes de l'inactivité sur le métabolisme énergétique du muscle squelettique sont davantage perceptibles au niveau des enzymes de la voie énergétique aérobie-oxydative, i.e. marqueurs enzymatiques du cycle de Krebs, de la chaîne respiratoire ou de la O-oxydation. Afin d'améliorer le métabolisme aérobie-oxydatif du muscle squelettique humain, un entraînement physique approprié en endurance est efficace. Or, la SENT de haute fréquence fait en sorte que la durée totale de l'ensemble des contractions musculaires réalisées au cours d'une séance de stimulation est généralement largement en-dessous du seuil requis pour reproduire le plus adéquatement possible la quantité de travail journalier normal que peut accomplir un groupe musculaire tel que les extenseurs du genou chez des gens non-entraînés (Monster et al. 1978). Le recours à l'utilisation de la stimulation électrique de basse fréquence (clOHz) permet de contourner ce problème puisque, dans ce cas, plusieurs heures de stimulation quotidienne peuvent être réalisées de façon continue sans qu'une fatigue musculaire importante ne soit observée. Les effets de la stimulation électrique de basse fréquence (SEBF) sur le muscle squelettique sont largement documentés chez les petits mammifères, mais un peu moins chez l'humain. Cette procédure expérimentale est connue pour induire des changements significatifs au niveau de nombreuses propriétés, qu'elles soient métaboliques. fonctionnelles ou moléculaires, au niveau des muscles stimulés (Pette et Staron 1997; Pette et Vrbova 1992). Des résultats obtenus chez des patients ne présentant aucune pathologie laisse entrevoir la possibilité que la stimulation électrique de basse fréquence puisse avoir un impact très significatif sur les processus de réadaptation musculaire. En effet, Scott et al (Scott et al. 1985) ont utilisé un protocole de stimulation électrique variant entre 7 et 10 Hz et ont constaté une amélioration significative de la résistance à la fatigue du groupe musculaire stimulé. En accord avec cette étude, une augmentation significative du potentiel oxydatif du muscle vastus lateralis (Gauthier et al. 1992) ainsi que l'amélioration de la capacité de travail des muscles extenseurs du genou (Thériault et al. 1996) ont été observées à la suite d'un protocole de stimulation électrique étant à peu près du même genre. Des études réalisées dans notre laboratoire ont démontré que la stimulation électrique neuromusculaire de haute (Johnson et al. 1995) et de basse fréquence (Dufour et al. 1994; Néron et al. 1997) diminuent significativement le contenu en glycogène des trois principaux types de fibres musculaires (1, IIA et IlB). Ces données suggèrent ainsi qu'il n'y a pas de recrutement préférentiel des fibres musculaires lors d'un tel protocole chez l'humain et que les trois types de fibres sont recrutés de façon équitable. Des recherches également effectuées dans notre laboratoire (Gauthier et al. 1992; Thériault et al. 1996; Thériault et al. 1994) ont démontré, à la suite de plusieurs semaines de SENT au niveau des muscles extenseurs du genou de sujets sédentaires, une augmentation significative de l'activité de certains marqueurs enzymatiques du potentiel oxydatif, une diminution quoique faible de l'activité de certains marqueurs du potentiel glycolytique et des changements dans la proportion des différents types de fibres du muscle, particulièrement au sein des fibres de type II. De plus, Thériault et al. (Thériault et al. 1994) ont rapporté une amélioration de la résistance à la fatigue des muscles stimulés à la suite d'efforts physiques répétés. une observation fréquente lonqu'un muscle est stimulé de façon chronique et a l'aide d'une basse fréquence (Pette et Vrbova 1992). 1.6 Protocoles de stimulation électrique II existe de nombreuses variantes quant à l'utilisation des protocoles de stimulation électrique qui peuvent être proposés afin de réduire les conséquences néfastes sur le muscle qui sont anribuables à la réduction de l'activité contractile musculaire. Le choix d'un protocole doit se faire en respectant la physiologie de la contraction musculaire et qui ont trait à la fréquence de l'impulsion générée au muscle, à la durée de la contraction ainsi qu'aux phases de récupération et au nombre de contractions à faire à l'intérieur d'une séance. Suite à la consultation des paramètres utilisés par certains groupes de recherche, il est possible de dire que les protocoles de stimulation électrique les plus fréquents préconisent de 2 à 3 séances hebdomadaires de stimulation électrique de haute fréquence (entre 30 et 50 Hz) incluant généralement 2 séries de 15 contractions, chacune des contractions étant d'une durée de 15 sec et espacée d'une période de repos de 45 sec. Ces séances sont également faites sous la supervision directe d'un professionnel de la santé. Malgré cette pratique courante, et sur la base de nos travaux antérieurs, il était prévisible de penser que des séances journalières de SEBF pourraient être utiles dans un contexte de réadaptation musculaire. Pour vérifier cette possibilité. des séances journalières de stimulation électrique émise à une basse fréquence (8Hz) furent initiées 3 jours apres la chirurgie, à raison de 3 heures par jour. Les impulsions électriques furent transmises pendant 8 semaines aux muscles extenseurs du genou à I'aide d'électrodes adhésives (7,5 cm diamètre) placées sur la peau, et d'un stimulateur portatif (RESPOND II, EMPI). Pour obtenir une efficacité adéquate, la première électrode est placée à 5 cm au-dessus du genou. au centre, alors que la deuxième est placée sur la face externe de la cuisse à 5 cm en dessous du pli inguinal. Le stimulateur est programmé pour enchaîner des cycles de 55 secondes de travail et de 2 secondes d'arrêt, cette période d'arrêt ne pouvant malheureusement pas ëtre évitée avec ce genre de stimulateur. Le sujet procède à la stimulation de ses muscles de façon autonome à raison de 2 séances de 90 minutes par jour. Le sujet est libre de tout mouvement et peut vaquer à ses activités de la vie quotidienne tout en faisant la stimulation. Le choix de la fréquence de ce protocole de stimulation est basé sur une étude révélant qu'une basse fréquence telle que 8 Hz est suffisante pour entraîner des augmentations de 2 à 2.5 fois de la consommation d'oxygène de repos de l'organisme (Néron et Simoneau 1994). En équivalent énergétique, 3 heures de SEBF représente une dépense énergétique similaire à celle induite par 30 minutes d'exercice sur ergocycle à une intensité d'environ 50% de la V02 max (Simoneau et Bouchard 1989). En plus des sessions quotidiennes de stimulation à basse fréquence, des séances de stimulation à haute fréquence (50Hz) ont été ajoutées au protocole. Ces séances ont été amorcées 7 jours apres la chirurgie du genou et se déroulaient 3 fois par semaine. Chaque session de stimulation incluait soit 15 contractions isométriques pour les 3 semaines qui suivaient. et 30 contractions isométriques lors des 4 demières semaines du protocole. Le stimulateur fut programmé pour offrir des séquences répétées de 15 secondes de contraction chacune étant espacée d'un temps de repos de 45 secondes. Par précaution, le genou opéré du sujet fut stabilisé à un angle de 40 degrés de flexion avec une orthèse. L'emplacement des électrodes demeura le même pour l'une ou l'autre des approches de stimulation. Une synthèse des effets de l'utilisation de tels protocoles de réadaptation à la suite d'une reconstruction du LCA est présentée au chapitre 3 de ce mémoire de maîtrise. Cette première problématique nous a inciter à étudier dans un deuxième temps l'étendue du phénomène de l'atrophie musculaire au niveau des muscles stabilisateurs lombaires chez des personnes ayant réduit leur activité contractile musculaire en raison de maux de dos. 2.0 Hernie discale et discoïdectomie 2.1 Épidémiologiede ce traumatisme lombaire Selon des données rapportées voilà quelques années par Statistiques Canada, les maux de dos constituaient la cause la plus fréquente d'indemnisation des travailleurs (28%). D'après des statistiques transmises par la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST) en 1993, presque 60 % des lésions au dos rapportées au Québec se situaient à la colonne lombaire. La durée moyenne d'absence du travail attribuable aux maux de dos équivalait à 41 jours. soit un coüt moyen d'indemnisation d'environ 2012s. Lorsque le problème est diagnostiqué comme étant une hernie discale et qu'une discoTdectomie est nécessaire, la période de retrait du travail peut fortement se prolonger (4-5 mois). La trop longue période d'inactivité et d'incapacité ainsi que la douleur physique vécues par le travailleur n'affectent pas seulement les chances de réinsertion dans le milieu de travail mais aussi les chances de réinsertion sociale. IIest donc plus que nécessaire de tenter de diminuer cette période d'inactivité en intervenant le plus tôt possible dans la phase initiale de réadaptation. Réussir à diminuer les effets néfastes tant physiques que psychologiques qui découlent d'une telle intewention chirurgicale et les coûts de santé qui s'y rattachent est un objectif qui mérite d'être atteint dans les plus brefs délais. 2 2 Physiopathologie reliée à l'hernie discale L'hernie discale est probablement la pathologie dégénérative du rachis la plus connue et ayant une incidence plus élevée entre 3545 ans. Certains facteurs sont actuellement reconnus comme pouvant être une cause de l'apparition des symptômes suite à la présence de dégénérescence rachidienne: l'obésité (Bôstman 1993; Deyo et Bass 1989). le stress, le tabagisme (Boshuizen et al. 1993; Deyo et Bass 1989), un faible niveau d'activité physique et certaines exigences de travail à savoir une position statique prolongée, la manutention de charges lourdes, l'action de pousser ou de tirer, l'exposition aux vibrations ou un poste de travail inadéquat. IIfaut par contre reconnaîtreque tous ces facteurs rapportés dans la littérature n'ont jamais pu être reliés de façon scientifique à l'apparition clinique de la symptomatologie de ce traumatisme rachidien. La physiopathologie de I'hemie discale est le fait qu'une partie du disque fasse hemiation à travers l'anneau fibreux postérieur survenant, dans la majorité des cas, lors d'actes qui peuvent sembler aussi banals que d'éternuer, d'aller à la selle ou lors d'un mouvement simple de torsion ou de flexion du tronc sans pour autant soulever une charge quelconque. Du point de vue clinique. le patient peut rapporter de la douleur au dos ou au niveau d'un membre inférieur présentant une étendue variable. A cette douleur peuvent s'associer des symptômes neurologiques sous forme de faiblesse etiou d'engourdissement. A l'examen clinique, les signes d'irritation radiculaire suivants pourront se retrouver à savoir une hypoesthésie, une faiblesse et une atteinte des réflexes dans un territoire correspondant à un dermatorne spécifique. La sévérité de la lésion peut être variable. mais dans les cas graves ou récalcitrants, une intervention chirurgicale est souvent nécessaire afin de corriger la situation. 2.3 Interventions chirurgicales pour traiter i'hernie discale Le recours à une intervention chirurgicale se produit dans environ 10-20% des cas selon les indications suivantes: une compression de la queue de cheval (absolue). une douleur au dos, une sciatalgie, un déficit sensonmoteur ou réflexe. une investigation radiologique complémentaire, un traitement conservateur innefficace (relatifs) (Long 1992). Plusieurs techniques orthopédiques existent pour le traitement d'une hernie discale et se regroupent dans deux grandes familles. La première implique les traitements effectués selon une approche percutanée (e.g. injection intradiscale de chymopapaine, discoidectomie percutanée par aspiration, par curetage ou par laser) consistant à exciser une portion centrale du disque afin de créer un vide pouvant favoriser la réaspiration du bombement discal. La seconde implique des traitements effectués selon une approche ouverte (e.g. laminectomie, microdiscoidectomie). Le principe de la discoidectornie ouverte eçt de pénétrer à l'intérieur du canal neural dans le but de pouvoir enlever le fragment discal qui fait pression sur la racine nerveuse. Un des inconvénients de cette approche réside dans le fait qu'il faut endommager un certain nombre de structures majeures pour le rachis à savoir les aponévroses postérieures, quelques groupes musculaires et certaines structures ligamentaires. Toutefois, l'innovation technique des 30 dernières années en terme d'éclairage, d'équipements mieux adaptés ainsi que d'instruments plus spécialisés a permis aux orthopédistes de développer une tecnnique communément appelée microdiscoidectomie. Cette technique, utilisant une loupe avec éclairage frontal ou encore un microscope avec éclairage coaxial et consistant à enlever uniquement la partie herniée du disque intervertébral ainsi que les fragments qui peuvent s'être logés dans le canal rachidien, permet de faire des incisions beaucoup plus courtes dans l'aponévrose et le ligament jaune et de désinsérer moins de muscles paraspinaux et ce, au niveau du segment vertébral touché seulement. II s'agit aussi 3our le chirurgien d'enlever le moins de disque possible afin de garder une certaine fonction discale et ainsi prévenir une dégénérescence au niveau des éléments postérieurs. Cette technique minimise les risques d'infection, diminue le temps d'hospitalisation et favorise une récupération plus rapide (Kahanovitz et al. 1989). 2 4 Suivi postopératoire Après une discoidectomie et une courte période d'hospitalisation. le patient s'astreindra pendant plusieurs semaines à des activités physiques très limitées et devra suivre plusieurs semaines de réadaptation. Afin d'éviter les complications de type embolie. une mobilisation précoce des patients doit être initiée le plus tôt possible (le jour même de l'opération). D'un autre côté, deux changements majeurs surviennent suivant l'opération: une instabilité et une diminution de le hauteur du segment vertébral dues à une perte du contenu discal (Goel et al. 1985). et une adhésion du tissu cicatriciel au site opératoire. La formation de tissu cicatriciel peut être prévenue par une approche chimrgicaie minutieuse et la plus atraumatique possible. De plus, la réalisation d'exercices d'étirement des muscles de la chaîne postérieure et le retour à une fonction musculaire appropriée offrant un suppo:: naturel à la colonne lombaire s'avèrent impératifs afin de minimiser les effets néfastes reliés à ces changements. Ainsi, aucune restriction franche ne semble être nécessaire à la suite d'une telle intervention, il faut toutefois s'assurer que les mouvements réalisés par le patient soient faits avec précaution (Carragee et al. 1996). 2.5 Anatomie et fonction musculaire de la région lombaire L'amplitude et le type de mouvement possibles à chaque segment vertébral sont contrôlés en partie par les facettes articulaires. le disque, les ligaments et les muscles. Les muscles principalement actifs au niveau lombaire sont les muscles erector spinae (Iongissimus et iliocostalis) et le muscle multifidus lequel fait I'objet de la deuxième étude de ce mémoire de maîtrise. Le rnuscle multifidus, le plus près de la colonne vertébrale, est localisé en profondeur et s'étend de la deuxieme vertèbre cervicale au sacrum tout en étant plus volumineux au niveau lombaire. C'est un rnuscle polysegmentaire composé de fascicules longs et courts onginant du processus épineux des vertèbres et s'insérant avec une certaine obliquité au niveau du processus mamillaire de la vertebre inférieure, de l'épine iliaque postéro-supérieure et du sacrum (Maclntosh et Bogduk 1986; Macintosh et Bogduk 1987). La principale action du multifidus consiste à contrôler de façon excentrique le mouvement de bascule postérieure de la vertebre lors des mouvements d'extension et de flexion du tronc. De plus, par sa contraction, il augmente la force de compression exercée sur le segment vertébral en particulier sur le disque intervertébral venant ainsi ajouter un élément de stabilité à la colonne lombaire. Ainsi, une atteinte du muscle multifidus peut avoir un effet direct sur la stabilité de la colonne lombaire en particulier si la personne souffre en plus de douleur au dos. 2.6 Atrophie musculaire au niveau de la région lombaire Une étude récente réalisée chez des patients souffrant d'un premier épisode (aigü ou subaigü) de douleur lombaire unilatérale a démontré une dysfonction segmentaire très localisée du multifidus. En effet. une atrophie rapide de ce muscle a été observée par échographie et ce. ipsilatéralement à la localisationdes symptômes (Hides et al. 1994). De plus, une autre étude. utilisant également des images échographiques, a démontré qu'une asymétrie majeure des muscles multifidus se situait au niveau du disque vertébral L5 chez la majorité des sujets souffrant d'un premier épisode aigu de douleur lombaire (tel que démontré par la figure 1) et que cene atrophie ne disparaît pas de façon spontanée avec la rémission des symptômes (Hides et al. 1996). Niveau vertébral Figure 1. Différence (exprimée en %) entre la surface des muscles multifidus gauche et droit mesurée par échographie ( adaptée de Hides et al., 1996). D'autres résultats provenant d'une étude réalisée à partir de biopsies du muscle multifidus obtenues au cours d'une chirurgie discale ont démontré des changements pathologiques au niveau des fibres musculaires. En effet. la présence de fibres tachetées blanches et de fomes irrégulières (moth-eaten, core-targetoid) peut ëtre un signe d'atrophie musculaire ou de dénewation chez des patients présentant une bonne récupération (Rantanen et al. 1993). Ainsi, certains auteurs ont rapporté que les patients souffrant d'hernie discale présentent une atrophie préférentielle des fibres musculaires de type II (Mattila et al. 1986; Rantanen et al. 1993; Zhu et al. 1989) au niveau des extenseurs lombaires et, conséquemment, une diminution du volume de la masse de ce groupe musculaire (Parkkola et al. 1993). De même, des changements dans le contenu en tissu conjonctif du muscle multifidus chez des patients souffrant d'une hernie discale peuvent entraîner une dysfonction musculaire et nuire à la réadaptation des patients à long terme (Lehto et al. 1989). Dans le même ordre d'idées. Sihvonen et collaborateurs (Sihvonen et al. 1993) ont démontré, à I'aide d'images de tomodensitométrie axiale, qu'une atrophie marquée des muscles paraspinaux existe chez des patients dont les symptômes persistent après 2 à 5 ans suite à une laminectomie. Bien que la laminectomie a pratiquement été remplacée par la microdiscoidectomie, une technique opératoire beaucoup moins invasive, il n'existe pas à notre connaissance d'études démontrant que des patients discoidectomisés sont susceptibles de presenter des signes d'atrophie musculaire dans les mois suivants la chirurgie. Donc, le but de la deuxième étude de ce mémoire de maîtrise était de quantifier, à I'aide d'images obtenues par résonance magnétique. les changements dans la masse d'un des muscles extenseurs lombaires. i.e. le multifdus, chez des patients discoidectomisés. La raison majeure de cette étude était aussi de vérifier si la stratégie de réadaptation post-discoïdectomie actuellement préconisée par les intervenants impliqués dans ce secteur se doit d'être améliorée. EFFECTÇ OF ELECTRICALSTIMULATION ON QUADRICEPS MUSCLE MAÇÇ FOLLOWING RECONSTRUCTION OF THE KNEE ANTERIOR CRUCIATE LIGAMENT Hélène Morinl. Marie DufouP. François MorinJ, Germain Thériault4, and Jean-Aimé Simoneau1 Division of Kinesiology, Department of Social and Prevïntive Medicinei, Department of Radiology St-François D'Assise HospitaP, Department of Orthopeadics Laval University Hospital Center3 and Department of Physical Educationd Laval University. Ste-Foy, Québec, Canada, Address Correspondenceand reprint request to: Jean-Aimé Simoneau, Ph. D. Associate Professor of Medicine; Division of Kinesiology. Department of Social and Preventive Medicine, Faculty of Medicine, PEPS, Laval University. Ste-Foy, Québec, G1K 7P4, Canada (418-656-2392phone; 418-656-2441 fax; [email protected]; email). L'objectif de cette étude était d'examiner I'utilié de deux protocoles de stimulation électrique (SE) impliquant des séances de hautes ou de basses fréquences dans le but de minimiser I'atrophie musculaire du quadriceps qui apparaît habituellement à la suite d'une reconstruction du ligament croisé antérieur (RLCA). Débutant trois jours suivant la chirurgie, les muscles du quadriceps d'un premier groupe de patients (n=10) ont été soumis à 54 séances quotidiennes de 3 heures de SE à 8 Hz ainsi qu'à 21 séances de SE à 50 Hz. Ces séances de SE de haute fréquence ont débuté au 7e jour après l'opération et duraient de 15 a 30 min à raison de 3 fois par semaine. La SE était transmise a I'aide d'électrodes adhésives et d'un stimulateur portatif de type Respond II. Pour le deuxième groupe de patients (n=7), les muscles du quadriceps ont été soumis aux séances de stimulation à basse fréquence seulement. Des mesures de la surface du muscle quadriceps ont été estimées à partir de données anthropomé-triques et calculées de façon plus précise a I'aide d'images de résonance magnétique (IRM) réalisées au niveau des membres inférieurs sain et opéré avant et 8 semaines apres la RLCA. Le volume total et le volume de la masse maigre de la cuisse du côté du genou opéré, mesurés de façon anthropométrique avant et 8 semaines apres l'opération, étaient semblables pour les deux groupes. Du côté du genou reconstruit, une faible perte (environ 10%) quoique statistiquement significative (pc0,05) fut observée au niveau du volume du quadriceps chez les 2 groupes de patients. Le volume du quadriceps passa de 777k68 cm3 à 648k45 cm3 pour le premier groupe et de 79&58 cm3 à 708k65 cm3 pour le second. Aucm changement de volume n'a été décélé du côté du genou non-opéré au niveau du quadriceps dans les 2 groupes. Ces résultats suggèrent que des séances quotidiennes de stimulation électrique à basse fréquence s'avèrent efficaces pour maintenir la masse du quadriceps suite à une RLCA et que l'ajout de séances de stimulation à haute fréquence ne semble pas justifie. ABSTRACT The purpose of the present study was to investigate the usefulness of lowfrequency (LF) and high-frequency (HF) electrical stimulation (ES) protocols in the prevention of quadriceps muscle (QM) wasting after knee anterior cmciate ligament reconstmction (ACLR). Starting three days after ACLR, QM of 10 patients received 54 daily sessions of ES delivered 3 h/d at 8 Hz (LF) and 21 sessions of ES delivered 15 to 30 minld 3 times per week at 50 Hz (HF) with the use of a portable Respond Il stimulator and adhesive electrodes. QM of the other group of patients (N=7) only received the 54 LFES sessions. Measurements of thigh muscles determined by surface anthropometry or magnetic resonance imaging (MRI) were taken from the uninjured and injured limb bsfore and 8 weeks after ACLR. Pre and post-values of total and fat-free mass volumes of the thigh of the operated knee did not differ for both stimulation groups. At the ACLR knee side, a small but significant (pc0,05) loss of 10 % in QM volume was seen in both groups of patients. QM volume decreased from ïïï?r68 to 648k45 cm3 in the first group and from 7 9 W 8 to 708355 cm3 in the second group. No significant change was found in the QM volume of the normal leg in both groups of patients. These results suggest that the consequences of daily sessions of LFES are beneficial and favor the maintenance of QM mass in ACLR patients and that the addition of HFES sessions does not seem to be warranted under these circomstances. INTRODUCTION It is quite frequent to hear that amateur or professional athletes competing in sport events that are at high risks for lower limb injuries need to restrain their physical activities since they are suffering from a complete anterior cruciate ligament (ACL) tear. It is now common to reconstwct this ligament with a portion of the patellar tendon in order to prevent the appearance of important knee joint damage or instability over the years (O'Brien et al. 1991), but one consequence of that surgery is that the patient has to restrain, at least during the first 2 months, regular practices of physical activities. Several weeks of interruption in training or of restricted muscular activity have, however, harmful effects on several skeletal muscle characteristics. Among these effects are the well characteriied 20 to 30% reduction in muscle cross-sectional area, limb volume or muscle fiber area (Bloomfield 1997). One of the major goal of the rehabilitation procedures following an ACL reconstruction is to prevent the appearance of muscular atrophy. However, since it is difficult to use voluntary and intense knee extension and flexion exercises during the early phase of rehabilitation following an ACL reconstruction, there is a need to develop new therapeutic strategies that should help prevent the deterioration of skeletal muscle mass that is generally appearing within a few weeks after the surgery (Haggmark et al. 1981; Jansson et al. 1988). Other potential approaches could be the use of transcutaneous neuromuscular electrical stimulation (NMES) since it does not require any voluntary efforts and can be easily and safely applied to a muscle mass such as the knee extensor muscles. Some experiments have been done to document the effects of NMES on characteristics of healthy human skeletal muscle (Deiiio et al. 1988; Scott et al. 1985; Snyder-Mackler et al. 1991) or to test .ts usefulness during post-traumatic conditions. Although there are still controversies. previous studies have reported that the use of NMES (particularly high-frequency electrical stimulation) was beneficial for patients who had undergone an ACL reconstruction. For example. it was shown that 3 to 5 sessions per week of high-frequency (i.e. greater than 30 Hz) electrical stimulation were able to minimize the appearance of muscular atrophy, detemined with the use of computerized tomography scans. in individuals exposed to a penod of reduced contractile activity (Wigerstad-Lossinget al. 1988). There are, however, some disadvantages to use a rehabilitative protocol involving high-frequency electrical stimulation sessions since they can impose an excessive stress on the operated structure. particularly if stimulation-induced open kinetic chain knee exercises are done (Bouchard et al. 1993). To reduce the likelihood of injury to the knee joint, extemal stabilization of the knee is oiten assured by orthotic devices or knee braces during the treatment. Moreover, during a session of high-frequency electrical stimulation that is typically used in rehabilitative medicine (15 contractions of 15 sec on and 45 sec off), the total amount of efficient contraction delivered to the restricted muscle groups lasts not more than a few minutes. This amount of contractile activity is far from that recorded from the vastus lateralis muscles during the normal daily activities of normal ambulatory individuals (Monster et al. 1978). To replace such activity, another approach would be to use sessions of low-frequency (less than 10 Hz) electrical stimulation since muscle contractions induced under this condition mimic low intensity exercises and, in addition. can be sustained several hours per day without exhibiting any major sign of muscle fatigue. Another favorable argument is the fact that several weeks of daily low-frequency electrical stimulation are able to alter the histochemical, biochemical and functional characteristics of the knee extensor muscles in humans (Gauthier et al. 1992; Thénault et al. 1996; Thénault et al. 1994) and these changes are similar in magnitude but opposae in direction to those generally observed after muscular disuse. Because of these advantages, it was hypothezised that a rehabilitation protocol involving daily sessions of low-frequency electrical stimulation would be sufficient, compared to a protocol involving both low- and high-frequency electrical stimulation sessions, as a complementary therapeutic tool, to limit the commonly observed atrophy of the knee extensor muscles when no early intervention are undertaken after ACL reconstruction. Therefore, the purpose of the present study was to investigate the impact of two protocols of transcutaneous electncal stimulation (one with only daily sessions of 8 Hz NMES and the other with daily sessions of 8 Hz as well as weekly sessions of 50 HZ NMES) on the knee extensor muscle mass following an antenor cruciate ligament reconstruction. METHODS Subjects Seventeen patients, 10 men and 7 women (25k7 years, 7&15 kg of body weight, and 175Ic8 cm of body height) with ruptured ACL participated in the study. The nature and purpose of the study were explained to the subjects and their voluntary consent was obtained. All procedures were approved by the Medical Ethicç Committee of Our institution. The same ACL reconstruction procedure, using the central third of the patellar tendon with bcne grafts from the tibia and the patella, was done for each patient and performed by the same surgeon following the surgical principles described previously (Clancy et al. 1982; O'Brien et al. 1991). The size of the patellar bone graft resembled to that described by DeLee and Craviotto (DeLee and Craviotto 1991) or was even smaller when possible (e.g. about 0.5 cm x 1 cm x 2.5 cm). Post-surgery rehabilitation prograrn The operated knee was kept irnmobilized in full extension for the first 24 hours following surgery. Weightbearing was done as tolerated without a knee brace at home and with a blocked knee brace elsewhere for the following 6 weeks. Passive and active knee flexions and extensions were started on the second day after reconstruction and perfonned daily for 6 weeks. These exercises normally allowed the range of motion of the knee joint to reach at least 90 degrees within the first 3 weeks. The first 8 weeks of rehabilitation included graded isometric, proprioceptive and close-kinetic chain exercises. After the third week, 3 weekly sessions of 20 minutes of unloaded ergocycle exercises were performed using both legs. After the fourth week and up to eight week, the ergocycle sessions were done at a workload inducing a heart rate of about 150 beatdmin. AI1 patients were regularly and closely supe~ised during their treatments by the physical therapist assigned to the project. Stimulation procedures The knee extensor muscles of a group of 10 patients were submitted to sessions of both low-frequency (8 Hz, 2 daily periods of 90 min) and high-frequency (50 Hz, 3 weekly sessions of one (from week 2 to week 4) or two (from week 5 to week 8) series of 15 stimulation-induced contractions lasting 15 sec and interspaced by 45 sec of rest. The knee extensor muscles of another group of 7 patients were submitted to sessions of low-frequency (8 Hz, 2 daily periods of 90 min) electrical stimulation. The sessions of transcutaneous NMES were delivered to the knee extensor muscles with the use of a Respond II battery-powered portable stimulator and two 3-inches (or 7 cm) round and adhesive electrodes. One (the cathode or active electrode) of the electrodes was placed at about 3 inches (or 7 cm) over the patella, i.e. approximately where the motor point of the vastus medialis muscle is. Because of the size of the electrodes, this position is also close to the motor point of the rectus fernoris. The motor points are on average the closest area of the skin to the nerve end-plates throughout the muscle cross-sectional area. The second electrode was placed over the proximal part of the vastus lateralis, i.e. at about 3 inches (or 7 cm) lower than the ilioinguinal ligament. Low-frequency stimulation was applied to the knee extensor muscles of the reconstructed knee 3 days after surgery without the use of a knee brace. Due to the fact that no tetanic muscle contraction is induced during such stimuiation, although a very visible vibration of the knee extensor muscles can be seen, each patient was able to undertake their normal, although limited, daily tasks during stimulation. The first session of high-frequency electrical stimulation was applied 7 days post-operatively to the knee extensor muscles of the reconstructed knee. During these stimulation-induced muscle contractions. the patients adopted a standing position on one leg (their operated limb) positioned and braced at a knee angle of 40' in order to prevent shear forces at the knee level. Each high-frequency electrical stimulation session was done under direct supervision. Anthropometry Anthropometric measurementswere collected from both legs before and after the stimulation protocol. Thigh lengths, circumferences and skinfold thicknesses were obtained in order to estimate thigh total and fat-free rnass volume as well as quadriceps muscle mass according to the truncated cone equation (Jones et Pearson 1969: Saltin 1985). Determination of the quadriceps muscle area Magnetic resonance imaging (MR!) was used to determine average knee extensor muscle cross-sectional area (CSA) before surgeiy and afler the stimulation protocols. Proton MR images were collected using a 1.5 Tesla superconducting magnet interfaced with a General Electric Signa imaging system (G.E.,Milwaukee. WI). Single echo transaxial images (TRITE = 2000185) were obtained from both lower limbs using the Signa sysism whole body coil. Five-millimeter-thickimage slices were collected at 15 and 30 cm above the patella. Following manual adjustements, muscle CSA of the vastus medialis, vatus intermedius, rectus femoris, and vastus lateralis were calculated by integration over the defined region of interest. Image CSA was converted frorn pixels to cm2 using the field of view imaging parameter. Statistics Two-way analysis of variance (ANOVA) for repeated measures using a nested design were used to verify and compare the consequences of both protocols on the anthropometric characteristics and volume of the quadriceps muscles of the reconstructed and normal knee sides. RESULTS Total and lean-tissue volumes of the thigh muscles of the uninjured and injured knees before and aiter the rehabilitationprotocol are shown in Figure 1. Differences in total thigh volume of the uninjured and injured knees before surgery were as low as 2.3% and 3.0% in men, and 1.0% and 3.9% in women. respectively (not shown). Similar results were observed for lean-tissue thigh volumes. These differences were not significantly different when results of men and women were analyzed separately or when considered as a whole group. Considenng that both men and women participated in the present study, anthropometric values of the thigh muscles were similar to those previously reported (Jones and Pearson 1969; Saltin 1985). In this Figure, pre and post anthropometric measurementsof the operated and normal knees for both stimulation groups are shown. No difference was observed between both legs and protocols in thigh total volume, thigh fat-free mass volume and estimated quadriceps muscle mass. Insert Figure 1 about here Cross-sectional areas measured at 15 and 30 cm above the patella were used for the calculation of the volume of the four rnuscles of the quadriceps (i.e. vastus medialis, vastus intemedius, vastus lateralis and rectus fernoris) and are presented in Table 1. Among these muscles and for both protocols, a reduction in volume was significant for the vastus intermedius and the vastus medialis, but not for the vastuç lateralis and rectus femoris, of the operated knee side. The volume of these four muscles remained unchanged in the unaffected knee. lnsert Table 1 about here Figure 2 shows the total volume of the quadriceps muscle (i.e. from crosssectional values measured by MRI at 15 and 30 cm above the patella) for the operated and normal knee sides before the surgery and after the 2 protocols. A l o s of only 10% in quadriceps muscle volume of the operated knee side was seen after both stimulation protocols while there was no change in the non-operated knee side. Insert Figure 2 about here DISCUSSION Because of the harrnful consequences of a major knee injury, orthopaedic surgeons, physical therapists, and sport coaches are preoccupied to develop efficient rehabiliation strategies. For athletes who would like to retum to their previous level of activity with little or no functional disability. reconstruction of the anterior cruciate ligament is recommended, but the patients have to be aware that several months of rehabilitation are requested before return to full physical activities. Although major progresses have been done over the past 10 years in rehabilitation strategies following this surgery. atrophy of lower limb muscles, particularly knee extensor muscles, remains to be one of the major problems to overcome. Cast immobilization is not anymore a necessity following ACL reconstruction. but nonetheless, muscular function of the patients is quite impaired because of possible post-surgery joint effusion or the fearfull nature of the patients to execute strenuous contractions. The first weeks of rehabilitation following knee joint surgery are of upmost importance since muscle atrophy takes place rapidly. Arvidsson et al. (Arvidsson et al. 1986) have shown that at least half of the reduction (-39% in men and -33% in women) in vastus lateralis muscle fiber area measured 6 weeks following ACL reconstruction was already in place after only 1 week postoperatively. Although agressive patellar rnobilization is now adopted and full restoration of range of knee motion is norrnally achieved within 2 to 3 weeks, it is very difficult to prescribe volitional physical exercises of enough intensity capable to prevent muscle atrophy since the joint function is significantly restricted during this early rehabilitation phase. It is mainly for this reason that muscle transcutaneous NMES has been considered as an adjunct tool for immediate therapeutical intervention on the muscle groups that are recognized to be affected by reduced contractile activity. In the field cf physical therapy, it is generally recognized that NMES can retard muscle wasting during denervation or immobilization and can optimize recovery of muscle strength dunng rehabilitation (Hainault and Duchateau 1992). Different protocols involving various frequencies, intensities, and durations of neuromuscular electrical stimulation were used following ACL reconstruction. In general. affected muscles are exposed at 3 to 4 weekly sessions of 15 to 30 stimulation-induced contractions generated at frequencies greater than 30 Hz for 4 to 6 weeks. Results are controversial, however and it is possible to find studies which demonstrated the merit of including muscle electncal stimulation during rehabilitation whereas others have shown more modest benefits if not at all. For instance, Arvidsson et al. (Arvidsson et al. 1986) have shown that with $=ries of 40 Hz stimulation-induced contractions performed approximately 1.5 hours per day, 7 days per week for 6 weeks, decrement in the size of the vastus latefalis rnuscle fiber area of stimulated or control groups was different in women (-5% vs -33%) but not in men (-29% vs -39%). Skeletal muscle induced-contractions by high-frequency electrical stimulation (Le. about 40 Hz) are, however, susceptible to develop fatigue within a few minutes (Edwards 1983). Thus, the amount of efficient muscular contractile activity is low (i.e. about 4 min) and is undoubtedly far from the amount of normal muscle activity of the thigh muscles that was previously reported over a period of 8 hours in health:? individuals (Monster et al. 1978). The protocol used in the present study was designed to favor long-term muscle fiber recruitment (Le. 2 penods of 90 min per day) with the use of low-frequency electrical stimulation. Our previous observations revealed that 6 weeks of 3 hours per day of low-frequency electrical stimulation were sufficient to modify the metabolic profile (Gauthier et al. 1992) and resistance to fatigue (Thériault et al. 1994) of knee extensor muscles in healthy subjects. We were also able to show that an acute session of low-frequency elec+ricalstimulation elicited recmitment of slow-twitch or type 1 fibers as well as the subgroups of type II or fast-Witc fibers (Dufour et al. 1994). Accordingly, it seems that there are advantages to incorporate sessions of low-frequency electrical stimulation within a rehabilitation program designed to restore the function of a muscle group restricted in its muscular activity. Different anthropometric measurements were used in the present study to investigate the changes in thigh muscle mass following the rehabilitation protocolç. No detectable change in thigh volume was o b s e ~ e dwith the most simple technique used which consisted in measuring thigh length and circumferences and skinfold thicknesses with conventional anthropometric tools. Contrary to the results obtained with these measurernents, a small 10% but statistically significant reduction in thigh muscle rnass was detected with magnetic resonance. Although qb:i .\ expensive, this equipernent has the capacity to generate highly defined and precise images of different structures including rather small muscle groups. According to Beneke (Beneke et al. 1991), MRI is especially useful for measunng sofi tissues such as sksletal muscle because: (a) it provides high contrast between fat, ligaments, vessels and muscles; (b) cross-sectional planes can be obtained regardles of the ski11 of the researcher; (c) a device for obtaining the picture which reveals the surface of the cross-section of the limb is not necessary; and (d) there is no ionizing radiation (Housh et al. 1995). The results of the present study obtained frorn the unoperated knee side, in both protocols. cleariy revealed that it is possible to reproduce with a high degree of precision cross-sectional area or volume of the four quadriceps muscles even though these measurements were done 8 weeks apart. Even if a gain in precision was obtained. the magnitude of changes in thigh muscle mass of the operated knee side was the same even though low-frequency electrical stimulation sessions were used alone or in combination with high-frequency electrical stimulation sessions. Because of this absence of difference between the two protocols of rehabilitation, it suggests that HFES sessions, which require the stabilization of the knee with an orthopedic device and are often made under close supervision, does not seem to be warranted if the purpose is to attempt to preserve the knee extensor muscle mass following ACLR. In conclusion, the present study demonstrated that it is possible to substantially preserve the rnass and volume of the knee extensor muscles during the early phase of rehabilitation (Le. 8 weeks) following ACLR. Although a small reduction was still observed, the rehabilitation protocol involving sessions of 3 hours per day of LFES appears to be sufficient an6 favors a positive outcome during the early phase of rehabilitation following this knee surgery. Thus. because low-frequency electrical stimulation sessions greatly simplify the compliance of the patients compared to a protocol combining both low-frequency and high-frequency electrical stimulation sessions, this therapeutical strategy should be recommended dunng the early phase of rehabilitation following ACLR. Acknowledgements The authors would like to thank DE Dany Saucier and Isabelle Côte for their assistance in the supervision of the patients. REFERENCES Awidsson, I., A~idsson.H.. Eriksson, E. and Jansson, E. (1986). Prevention of quadriceps wasting aïter imrnobilization: an evaluation of the effect of electrical stimulation. Orthopedis, 9,1519-1528. Beneke. R., Neuerburg. J. and Bohndorf. K. (1991). 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Quadriceps muscle volume of the operated (0) and normal (N) knees before surgery and after both protocols of electrical stimulation. IPre Post HLF Figure Morin et al IPre Cl Post HLF Figure 2 Morin et al. 54 Changes in lumbar extensor muscle mass following discectomy Hélène Morinl. Marie DufouP. Patrice MontminyJ, Jean-François Roy3and Jean-Aimé Simoneau1 Division of Kinesiology. Department of Social and Preventive Medisinel, Department of Radiolody 2,and Department of Orthopeadics3, St-François D'Assise Hospital. Laval University, Ste-Foy, Québec, Canada, Running title: Lumbar multifidus wasting and discectomy Address Correspondence and reprint request to: Jean-Aimé Simoneau, Ph. D. Associate Professor of Medicine; Division of Kinesiology, Department of Social and Preventive Medicine, Faculty of Medicine, PEPS, Laval University, Ste-Foy, Québec. G1K 7P4, Canada (418-656-2392 phone; 418-656-2441 fax; [email protected]; email). L'objectif de cette étude était de quantifier, à l'aide de i'imagerie par résonance magnétique (IRM), les changements dans la masse des muscles extenseurs lombaires suite à une discoidectomie. Sept patients ayant subi une microdiscoidectomie au niveau des espaces inter-vertébraux L4-L5 ou L5-SI ont participé à cette étude. L'âge, la taille et le poids des sujets étaient de 37 f 5 ans (Moy t ET). 170 i 7 cm et 74 f 14 kg, respectivement. L'IRM fut effectuée au niveau des disques L3-L4 et L4L5 avant I'opération. après 4 et après 8 semaines suivant la chirurgie. L'IRM a permis de mesurer la surface des muscles multifidus du côté opéré (OP) et non-opéré (NOP). Aucune modalité thgrapeutique n'a été appliquée pendant l'expérimentation, si ce n'était que les patients devaient faire des exercices d'étirement des muscles de la chaine postérieure et réaliser une marche d'environ 15 min par jour. La surface des muscles multifidus des côtés OP et NOP était similaire avant et après l'opération au niveau de l'espace discal L3-L4 (Pre500 mm2, 4 sem:492 mm2 et 8 sem:522 mm2) chez l'ensemble des sujets. Par contre, une diminution significative (p<0,05) de la surface des muscles multifidus de la région L4-L5 fut observée après 4 semaines (-61 mm2 ou -9%) alors que cette même masse musculaire fut légèrement réduite, quoique de façon non significative pour I'ensemble des patients 8 semaines apres la chirurgie (-36 mm2 ou -5%). Toutefois, cette réduction de la masse musculaire 8 semaines après I'opération était plus évidente chez presque la moitié des patients, alors que ce n'était pas le cas chez les autres. Ces résultats suggèrent que des signes d'atrophie à un niveau particulier des muscles extenseurs lombaires apparaissent 4 semaines apres une micro-discoTdectomie. Compte tenu que cette atrophie musculaire persiste chez certains patients 8 semaines après l'opération. il est possible que ces individus soient moins aptes à récupérer à la suite d'une telle intervention et qu'une réadaptation thérapeutique serait. pour ces patients. probablement bénéfique. Mots clés: muscles extenseurs lombaires. résonnance magnétique, discoidectomie. réadaptation. The purpose of the present study was to quantify the changes in lumbar extensor muscle m a s using magnetic resonance imaging (MRI) following discectomy. Seven patients who had a surgery at the L4-L5 or L5-SI lumbar intersegmental levels have participated in the study. MRI images were made at the L3-L4 and L4-L5 lumbar disc and were obtained before, and 4 and 8 weeks after the surgery. Multifidus muscle cross-sectional area at these two levels were measured for the operated (OP) and nonoperated (NOP) sides. During the experimentation patients were asked to only stretch their back and walk for about 15 min daily. The rnultifidus muscle area at the level of L3-L4 for both OF and NOP sides was similar before and after surgery. The multifidus muscle area at the level L4-L5 for both OP and NOP was significantly (pe0.05) reduced after 4 wks (-61 mm2 or -9%) but this reduction did not reach the significant level at 8 weeks (-36 mm2 or -5%). A close look at the data revealed that 3 patients were afflicted by a persistant lost of iïïcat,ia mass 8 weeks after surgery, while in the others they completely recovered their initial muscle mass value. Thus, these results suggest that atrophy of the lumbar extensor muscles at a particular level is nonally seen 4 weeks after a partial discectomy. Considering that 8 weeks after surgery, muscular atrophy of the rnultifidus still persists in some patients, it is most likely that a certain percentage of the population does not easily recover after a microdiscectomy and that for them a more agressive rehabilitation program could be of some help. Key Words: lumbar rnult~2dusmuscle, discectomy, magnetic resonance imaging, rehabilitation. The lumbar back muscles exert considerable control over the active range of lumbar movement. Erector spinae and lumbar multifidus (LM) are principally responsible for the extension movements by active contraction and by exerting an eccentric control on movements that are gravity-assisted. In exerting this control. these muscles tend to restrict the total range of motion that the joints and ligaments would allow, pariicularly in the sagittal plane. LM has the greatest potential to provide dynamic stability to the motion segment in the neutral zone, and the neutral zone can be returned to within physiologie lirnits by effective muscle control (Goel et al. 1993; Kaigle et al. 1995; Panjabi et al. 1989; Wilke et al. 1995). Futhemore, LM has an important stabilizing fundion by contributing to about 66% of the contraction exerted by the extensor lumbar muscles at the segmenta1level of L4-L5 (Wilke et al. 1995). Recent studies have shown localized segmental wasting on the multifidus muscle to occur after a first episode of acute or subacute, unilateral low back pain. Rapid multifidus atrophy was demonstrated ipsilateralto the location of pain with ultrasound imaging (Hides et al. 1994). Another study, also using ultrasound imaging, reported that multifidus muscle recovery does not occur spontaneously on remission of painful syndromes and, that for the majority of patients, the vertebral level with the greatest asymmetry was at the level of the L5 disc (Hides et al. 1996). Another research conducted by Sihvonen and CO-workers(Sihvonen et al. 1993) reported that prominent lumbar paraspinal muscle atrophy measured by CT scans persists in patients who still have clinical symptoms 2 to 5 years after their laminectomy. Although, partial discectomy is frequently used for patients with herniated disc, there is no evidence, to Our knowledge, that these patients would have signs of lumbar extensor muscle atrophy after a few months following such a surgery. The purpose of this study was to quantify to which extent there are changes in the lumbar extensor muscle mass, in particular the multifidus muscle, in patients subjected to partial discectomy. Subjects All subjects gave their informed consent and the study was approved by the Medical Ethics Comittee of Our institution. Eleven patients with specific diagnosis of hemiated disc were recniited from 2 spinal surgeons over a 1-year penod (96-97). but for persona1reasons, 4 patients did not complete the protocol. Exclusion cntena were previous lurnbar surgery, spinal abnorrnalities or deformity, cauda equina compression, neuromuscular or joint disease. Demographic details. duration of syrnptoms and time to retum to work activities of the patients who completed the protocol(3 wornen and 4 men) are showr; in Table 1. Insert Table 1 about here Surgery and follow-up In 1982, Sprengler (Sprengler 1982) described an innovative procedure for a surgical discectomy. The ligarnentum flavum and, if nesessary. a srnall unilateral laminotorny is periomed to expose the disc space in order to remove through a small annular incision the fragments of disc matenal of the hemiated side. A disc herniation was defined as being an extruded nucleus pulposus matenal through a defect in the anulus fibrosus. The majonîy of hemiated nucleus pul?osus levels of the patients were at the L4-L5 and L5-SI disc levels. A similar dissection and disc herniation removal technique lasting overall about 30 min was performad by two of the authors (PM or .JFR). All operations were conducted in the knee-elbow position, and preoperative level marking was performed with the help of an image intensifier and a long needle. The average length of the skin and the fascia incisions ranged from 2 to 3 cm. Al1 patients were out of bed in the evening's day of the surgery and mobilization of their body was free except that after the first 3 postoperatively w e e k they had to avoid torsion of the tnink, lifting heavy weight and Sitting or standing for prolonged period of time. No forma1 physical intervention with professional supervision was administered during the experimentation. Patients were asked however to begin stretching of their posterior chain muscles and walking about 15 min daily the day after surgery. Magnetic resonance evaluation of multifidus muscle mass Axial gradient echo images were obtained using a 1.5 T superconducting magnet interface with a General Electric Signa imaging device (G.E., Medical Systems, Milwaukee, WI) using lumbar surface coil. The subjects were placed in a comfortable and relaxed supine position, with their hips flexed to 3S0and legs supported by foam wedges. The T2-weighted gradient echo sequence was chosen for the evaluation of the muscle and five-millimeter-thick image slices were collected. The cross-sectional area (CSA) of the mutifidus muscle was measured at the L3-L4 znd L4-L5 disc levels before and 4 and 8 weeks after surgery from the gradient echo sequence TWTE 2000188 using a 256x256 matrix and a 18 cm field of view. Following manual adjustments by the radiologist using on-screen calipers, muscle C'SA was calculated by integration over the defined region of interest. Image CSA was converted from pixels to mm2 using the field of view imaging parameter. Data analysis Two-way analysis of variance (ANOVA) for repeated measures was used to analyse the changes in leit and right multifidus muscle mass before. and 4 wk a i d 8 wk aiter surgery. When F ratio reached significance, differences between groups were establlshed by a posteriori mean compîfison. RESULTS Multifidus CSA for the operated and nonoperated sides were sirnilar following surgery and this was obsewed at the L3-L4 and L4-L5 lumbar disc levels as shown in Figure 1. No change in CSA was obsewed at the L3-L4 disc level. However. a significant reduction (pe0.05) in multifidus muscle CSA at the level of L4-L5 was obsewed 4 weeks after surgery (-61 mm2 or -9%). The reduction obsewed at the same disc level 8 weeks after surgery (-36 mm2 or -5%) was, however, not statistically significant. lnsert Figure 1 A close look at individual data revealed that signs of atrophy at the L4-L5 disc level of the multifidus muscle were seen 8 weeks after surgery for some patients (a reduction of about 18% in 3 out of 7 Fig 2A) but not for the others (Fig. 28). Insert Figure 2 DISCUSSION Since the 1980s, there is a trend to recommend early mobilisation of the whole body after disc surgery. Previous studies have reported that the time required after disc surgery to retum to previous work could be as short as 1 week while for others it may require as many as 12 weeks (Carragee et al. 1996; Long 1992; Weisel and Rothman 1983). However, the majority of these studies were based on relieved symptoms. The important question to answer is whether the patients have attained an adequate muscular reconditioningfor executing demanding tasks without exposing them to any risk of redundant injuries or to develop instability at the operated level. The lumbar back muscles exert dynamic control over the active ranges of lumbar movement. Erector spinae and multifidus are principally responsible for restriction of the total range of motion that the joints and ligaments would allow, particularly in the sagittal plane (Bogduk and Twomey 1987). Lumbar multifidus is the most media1 of the lumbar back muscles and acts as a rotators cuff muscle and maintain the approximation and congruity of the zygapophysealfacets on the posterolateral aspect of the joint. This close relation to the joint capsule and its similar innervation would readily explain how, according to Bogduk and Twomey (Bogduk and Twomey 1987), with other postvertebral muscles, it would severely limit flexion and rotation in any painful condition of the joint. Goel and CO-workers(Goel et al. 1985) have studied the effects of discectomy on the kinematics of the lumbar spine. After a partial d i s removal at the L4-L5 level, they reported a significant increase in lurnbar rotation, but not in translation in the flexion and lateral bending load types. Above the injury level (L3-L4), only the antero-posterior translation increased significantly in flexion and left lateral bending movements. This impaired motion behavior of the lumbar spine suggests that instability could occur at the affected segment. To minimize instability, a minimal amount of nucleus has to be excised at surgery and, the inhibition or facilitation of paraspinal muscles may modulate this pertubation. In fact, it was reported that the congruence of articular bony components, the integrity of noncontractile peri-aeicular connective tissues, and muscles that exert their force across the joint to produce or inhibit motion are 3 factors which influence the stability at a given lumbar joint (Parkhust and Bumen 1994). Macintosh and Bogduk (Maclntosh and Bogduk 1986) reported that every fascicle of the multifidus muscle is ideally disposed to produce posterior sagittal rotation of its vertebrae during flexion using the spinous process as a lever am. According to this principal action, our observations that wasting of the multifidus occurs 4 weeks following a discectorny, and is persiting in some patients after 8 weeks, suggest that these patients are rnost likely to retum to strenuous or endurance activities not at their optimal muscular conditioning level. Other studies have shown localized segmenta1 wasting of the multifidus muscle occuring after a first episode of acute-subacute, unilateral low back pain. Also, rapid multifidus atrophy was dernonstrated ipsilateral to the location of pain with ultrasound imaging (Hides et al. 1994). In another study using ultrasound imaging multifidus muscle recovery did not occur spontaneously after remissionof painful syndromes (Hides et al. 1996). The atrophy obsewed was in accordance with previous histochemical studies on multifidus rnuscle which showed a selective atrophy of the Type II muscle fibers (Mattila et al. 1986; Rantanen et al. 1993) and presence of moth-eaten and core-targetoid rnuscle fibers (Mattila et al. 1986; Zhu et al. 1989). If the muscle wasting seen in patients suffering from an herniated disc is due to disuse atrophy or reduced physical activity, the reduction in muscle size might be expected to be seen throughout the length of the lumbar spine muscles. Our results regarding the multifidus CSA measured at the L3-L4 disc level revealed that there was no reduction in muscle size after surgery. The occurence of a reflex inhibition or local denervation might explain such a specific pattern of muscle wasting. Inhibition may corne from perceived pain via a long-loop reflex pathway or may be due to the presence of an intramuscular hematoma which increase the intracompartmental pressure causing local ischemia. The muscle spindles may be particularly susceptible to these types of trauma. Postural muscles containing generally a high proportion of type I muscle fibers such as the lumbar muscle groups are known to have especially high density of muscle spindles (Carr et al. 1985; Heppenstall et al. 1986). This phenornenon is very similar to previously reported reflex inhibition of surrounding musculature in peripheraljoints such as the knee (Stokes and Young 1984). On the other hand, local back muscle denervation and corresponding atrophy after surgery was demonstrated by Sihvonen (Sihvonen et al. 1993). It is important to precise that muhifidus is innervated only by the medial branch of the dorsal ramus and there is no intersegmentalnerve supply to this muscle as in other back muscles. It cannot be excluded that this factor may. in part, explain the results of the present study. Despite that the multifidus wasting pattem remains unclear, this muscle undoubtedly exert an important stabilizing function at a segmental level and any injury could result in detrimental effects on the lumbar spine. In conclusion, the results of the present study indicate that there are signs of multifidus atrophy 4 weeks after a discectomy and that this atrophy precisely take place at the L4-L5 disc level. A close look at individual data also indicated that a multifidus atrophy at the L4-L5 disc level was evident 8 weeks postoperatively in 3 out of 7 patients. These results suggest that measuring multifidus CSA before and 8 weeks following a discectomy may serve to detect patients who may have less success in their rehabilitative proces. Considering that the majority of the patients are retuming to their normal activities at about 3 months after their discectomy, it may be appropriate to include in their rehabilitation protocol a therapeutic intervention that would correct, if possible, signs of atrophy that were seen in the present study at the level of an important lumbar spine muscle. Acknowledgements H. Morin was recipient of a postgraduate scholarship from the Institut de recherche en santé et sécurité du travail (IRSST). REFERENCES Bogduk, N. and Twomey, L. T. (1987). Clinical anatomy of the lumbar spine. Churchill Livingston, Melbourne, Edinburgh, London and New York. Carr, D., Gilbertson, B. S.. Frymoyer, J., Krag. M. and Pope, M. (1985). Lumbar paraspinal compartment syndrome- A case report with physiologie and anatomic studies. 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Histochernistry and rnorphology of erector spinae muscle in lumbar disc herniation. Spine, 14,391-397. Table 1. Clinical characteristics of the patients Patients Sex (yrs) Weight (kg) Pge Height Operation Syrnptoms' (m) site duration (months) Return to work (months) 1 F 34 57.4 1,63 Left ' 22 3 2 F 42 61.4 1.63 Left " 4 2 3 F 32 81,8 1.65 Right' 6 3 4 M 39 94.5 1,83 Left ' 11 3 5 M 32 69.1 1,70 Left 4 0.8 6 M 42 85.0 1,73 Right " 7 M 40 68,2 173 " Left" 20 5 3 lnapt after 6 months FIGURE HEADINGS Figure 1. Multifidus muscle CSA at the L3-L4 (A) and L4-L5 (B) disc levels for the operated (OP) and nonoperated (NOP) sides before and after 4 and 8 weeks following surgery. Figure 2. Murrifidus muscle CSA at the L4-L5 d i s level before and after surgery in patients still presenting a muscle mass deficit after 8 weeks (A), and in patients who completely recovered 8 weeks after surgery (B). O Pre L3-L4 Level n=7 4 wks 18wks CE 2 son J - 400 J 1 300 200 NOP OP NOP and OP L4-L5 L e v e l n=7 NOP OP Figure 1 Morin et al NOP and O P - O Pre L4-L5 Level El4wks n=3 NOP and OP NOP NOP OP - NOP and OP ' Figure 2 Morin et al CONCLUSIONS Le présent mémoire de maîtrise avait comme premier objectif d'étudier et de comparer les effets de deux protocoles de stimulation électrique neuromusculaire (SENM) transcutanée utilisant des impulsions générées à de hautes ou a de basses fréquences appliquées au niveau des muscles extenseurs du genou suivant une reconstruction du ligament croisé antérieur. Les résultats obtenus révèlent que le volume total et le volume de la masse maigre de la cuisse du côté du genou opéré, mesurés de façon anthropométrique avant et 8 semaines après la reconstruction, étaient semblables pour les deux groupes. Du côté du genou reconstruit, une faible perte (environ 10%) quoique statistiquement significative (pc0,OS) fut observée au niveau du volume du quadricspschez les 2 groupes de patients. Aucun changement de volume du quadriceps n'a été décélé du côté du genou non-opéré pour les 2 protocoles. Ces résultats suggèrent que des séances quotidiennes de stimulation électrique a basse fréquence s'avèrent efficaces pour maintenir substantiellement la masse du quadriceps suite à une RLCA et que I'ajout de séances de stimulation à haute fréquence ne semble pas justifié. Le deuxième objectif était de documenter si des altérations morphologiques au niveau des muscles extenseurs lombaires, plus particulièrement au niveau du muscle multifidus, étaient présentes suite une chirurgie visant à résorber une hernie discale au niveau des dernières vertèbres lornbaires ( L N 5 ou L5-SI). A l'aide de l'imagerie par résonance magnétique, la surface des nuscles multifidus des côtés opéré et nonopéré fut mesurée et les résultats ont démontré que celle-ci était similaire avant et après l'opération au niveau de l'espace discal L3-L4 chez l'ensemble des sujets. Par contre, une diminution significative de l'ordre de 10% dans la surface des muscles multifidus de la région L4L5 fut observée 4 semaines apres la chirurgie alors que cette même masse musculaire fut légèrement réduite, quoique de façon non significative pour l'ensemble des patients 8 semaines après la chirurgie. Toutefois. cette réduction de la masse musculaire 8 semaines apres l'opération était plus évidente chez presque la moitié des patients, alors que ce n'était pas le cas chez les autres. Ces résultats suggèrent que des signes d'atrophie a un niveau particulier des muscles extenseurs lornbaires apparaissent 4 semaines après une microdiscoïdectomie. Compte tenu que cette atrophie musculaire persiste chez certains patients 8 semaines apres I'opération, il est possible que ces individus soient moins aptes à récupérer a la suite d'une telle intervention et qu'une réadaptation thgrapeutique serait, pour eux, probablement bénéfique. CHAPITRE 6 RÉFÉRENCES DES CHAPiTRES 1 E l 2 Appell, H.-J. (1990). Muscular atrophy following immobilisation. A review. Sports Med., 1O, 42-58. Bjordal, J. M.,Amoy, F., Hannestad. B. et Strand, T. (1997). Epidemiology of anterior cruciate ligament injuries in soccer. Am. J. Sports Med., 25. 341-345. Bloomfield. A. S. (1997). Changes in musculoskeletal structure and function with prolonged bed rest. Med. Sci. Sports Exerc.. 29, 197-206. Boshuizen, H. C., Verbeek, J. H. A. M., Broersen, J. P. J. et Weel, A. N. H. (1993). Do smokers get more back pain. Spine, 18, 35-40. Bostman, O. M. (1993). Body mass index and height in patients requiring surgery for lumbar intervertebral disc hemiation. Spine, 18,851-854. 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