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latérale de l’aorte, passait en arrière de la veine cave inférieure (figs. 2, 3, 6) et
bifurquait au niveau de la face latérale de cette dernière en une branche supérieure
et une branche inférieure. La branche supérieure vascularisait le pôle supérieur du
rein droit, alors que la branche inférieure bifurquait en une branche supérieure
vascularisant le tiers postérieur du rein droit et une branche inférieure, recourbée
avec une concavité inféro-médiale, vascularisant les deux tiers antéro-inférieurs
du rein droit. L’artère rénale inférieure droite mesurait 0,6 cm de diamètre, elle
naissait de la face antéro-latérale de l’aorte. A son origine, elle décrivait sur 2 cm
une légère courbure de concavité supérieure. Elle bifurquait sous la veine rénale
moyenne en une branche primaire postéro-supérieure pour la face postérieure du
tiers moyen du rein droit et en une branche primaire inférieure pour le tiers
inférieur du rein droit et pour la moitié droite de l’isthme (figs. 1, 5).
Il y avait quatre veines rénales : une gauche, une moyenne et deux droites
(nommées selon leur position) (figs. 1, 4, 5). La veine rénale gauche mesurait 1
cm de diamètre et s’abouchait dans la face latérale gauche de la veine cave
inférieure ; elle drainait le rein gauche et la moitié gauche de l’isthme. La veine
rénale moyenne mesurait 0,9 cm de diamètre, elle était formée par trois branches,
drainant les deux tiers droits de l’isthme et la moitié inférieure du rein droit, y
compris son pôle inférieur ; une collatérale gauche de la veine rénale moyenne
s’anastomosait avec la veine rénale gauche. La distance entre les veines rénales
gauche et moyenne était de 1,3 cm, et entre la moyenne et l’inférieure droite de
1,7 cm. La veine rénale inférieure droite mesurait 0,7 cm, drainait la moitié
supérieure du rein droit, y compris le pôle supérieur, et s’abouchait dans la face
postéro-latérale de la veine cave inférieure. La veine rénale supérieure droite était
de diamètre identique à la précédente, drainait la moitié antéro-inférieure du rein
droit, et s’abouchait dans la face antéro-latérale de la veine cave inférieure.
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Le rein en fer à cheval, décrit probablement pour la première fois dans la
littérature par Berengario da Carpi en 1552, est une anomalie congénitale qui
apparaît le plus souvent (95% des cas) comme une fusion rénale, reliant les deux
reins par leurs pôles inférieurs [4, 15]. Plus rarement, cette fusion peut être