Oenanthe silaifolia - Communauté de Communes de Montesquieu

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Oenanthe à feuilles de silaüs (Oenanthe silaifolia)
Plante vivace de 30 à 60 cm de hauteur, un peu glauque, à tiges creuses assez
robustes, sillonnées anguleuses et à tubercules ovoïdes.. Les fleurs blanches
se développent sur 5 à 10 rayons, des mois de juin à septembre. La tige porte
des feuilles à segments en lanières fines de plus de 5 cm de longueur et de 1 à
2 mm de largeur. La plante peut développer des rejets et donc se multiplier
de façon importante.
Les racines et les fruits sont toxiques.
© Erick DRONET, 2001
C’est une plante hygrophile (qui aime l’eau) qui se développe sur les
prairies humides et sur les berges des fossés, en terrain neutre à basique.
Elle est bien répartie sur le territoire national mais manque dans certaines
régions et les populations semblent être en régression. En Aquitaine,
l’espèce est très rare et le bocage de Cadaujac constituerait l’une des
dernières stations où l’espèce est présente, d’où sa protection régionale.
 L’oenanthe à feuilles de silaüs est menacée par la dégradation des
zones humides (le drainage, les plantations de peupliers, la mise en
culture, l’intensification des pratiques agricoles). Elle ne supporte le
pâturage que si les charges sont faibles.
Sur le site, on trouve l’oenanthe à feuilles de silaüs sur de nombreuses
prairies : 80 % des relevés du GEREA (prairies peu ou pas pâturées) et 45 %
des relevés du Conservatoire Botanique (prairies pâturées plus
nombreuses).
Ces relevés ne sont pas exhaustifs et on peut estimer que la fréquence de
l’espèce couvre environ 50 % des prairies du site.
Glycérie aquatique (Glyceria maxima)
La glycérie aquatique est une grande graminée, vivace, pouvant atteindre
2m de hauteur. La plante est glabre et l’inflorescence forme un plumet
aéré. La floraison a lieu des mois de juin à aoüt.
La plante présente une légère toxicité pour le bétail, particulièrement les
bovins.
C’est une plante semi-aquatique à rhizome fort Elle se développe sur des
zones humides variées : bords de fossés, berges des étangs, marais, prés
inondés, etc., dont les eaux sont basiques et eutrophes (riches en
éléments nutritifs).
Assez commun dans presque toute la France
 L’espèce est assez commune dans presque toute la France. Elle a
toutefois fortement régressé en Gironde où elle est désormais
protégée. Les causes de sa régression sont vraisemblablement liées à
celles des zones humides (drainage, le curage profond des fossés et
des mares).
Présence sur le site : cette espèce n’a été identifiée que dans un fossé
à Cadaujac.
© GEREA
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