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en bref
PRÉPAREZ VOS PAPILLES
AVEC « AUDE GOURMANDE 2013 »
Les Chambres consulaires de l’Aude préparent la nouvelle édition du concours Aude gourmande
en partenariat avec le Conseil général. Les produits de terroir du département seront dégustés
par un jury de consommateurs au printemps 2013. Les meilleurs produits seront récompensés
et feront l’objet d’une campagne de communication. Vous souhaitez présenter vos produits ou
être membre du jury, contactez Laurence LATORRE, à la Chambre de Commerce et d’Industrie
de Narbonne.
Collecter
les balles jaunes
pour les recycler
Depuis 2008, la Fédération française de
tennis organise une collecte de balles de
tennis usagées. Les balles sont broyées en
granulats de caoutchouc dont la feutrine
(textile recyclé) est séparée. Ce granulat
mélangé à de la résine est coulé pour
réaliser des sols sportifs de sécurité. Il
faut « seulement » 40 000 balles de tennis
pour produire 100 m² de sol. C’est ainsi
qu’a été fabriqué cette année le sol de la
cour de l’unité de soin de l’USSAP (Union
Sanitaire et Sociale Aude-Pyrénées) à
Limoux. Attaché au développement
durable, le Conseil général accompagne
l’opération Balles jaunes. Des cartons de
récupération de balles seront placés dans
les collèges et permettront d’en récupérer
plus de 1 100 000 au niveau national !
6e édition « Coups de cœur
des femmes journalistes » 2012 :
Cela s’est passé dans l’Aude !
LES CHAUVES-SOURIS ONT ÉLU DOMICILE…
L’intérêt naturaliste de la mine de la
Ferronière, située sur la commune
de Bouisse, n’est plus à démontrer
puisqu’elle représente le site de
reproduction le plus important en
Languedoc-Roussillon des chiroptères
et de plusieurs espèces menacées au
niveau mondial. Le Conseil général,
en finançant des travaux de mise en
sécurité de la mine et en devenant
propriétaire, pour l’euro symbolique,
d’une parcelle accueillant une telle
concentration en nombre et espèces
de chauves-souris (10 000 individus),
sera un précurseur au niveau régional
et démontrera ainsi sa volonté de
préserver le patrimoine naturaliste de
son territoire – l’un des plus riche de
France – et les espèces les plus mena-
cées. Pour cause de sécurité et de
respect de la faune liée à ces habitats,
il ne sera pas possible d’ouvrir ce site
au public.
LE JOUR D’APRÈS
Le Conseil général et la Chambre d’agri-
culture de l’Aude reconduisent comme
ces deux dernières années l’opération
de la sainte Aude. Il s’agit de montrer
que la restauration collective, qui sert
beaucoup de repas dans des endroits
très différents et parfois éloignés les
uns des autres, peut aussi utiliser les
circuits courts. En clair : se fournir
auprès des producteurs audois.
Le repas de la sainte Aude sera
proposé cette année au restaurant
des administrations départementales,
aux patients des hôpitaux desservis
par la plateforme de Carcassonne et
aux collégiens, soit plusieurs milliers
de convives. Ils goûteront aux carottes
et betteraves de l’Aude, au sauté de
porc de Villemagnol aux oignons de
Citou accompagné de riz de l’étang
de Marseillette. Pommes et yaourt au
lait de vache de la montagne Noire en
dessert.
La sainte Aude tombant un dimanche
cette année, ce repas spécial sera
servi le lundi 19 novembre, jour de la
saint Tanguy comme ce personnage
de cinéma qui ne veut pas quitter la
maison familiale. Parce qu’on y mange
trop bien ?
C’est à la Cave Anne de Joyeuse et Sieur d’Arques à Limoux que 28 femmes jour-
nalistes se sont retrouvées autour d’une table, avec pour mission de décerner
leurs coups de cœur à trois des meilleurs vins de la coopération régionale.
Prenant à cœur leur tâche, alliant sérieux et convivialité, elles ont senti, goûté,
commenté et noté les blancs, les rosés et les rouges présentés en bouteilles de
manière anonyme. Du côté du jury des blancs, c’est un Chardonnay, le Domaine
des Montarels dans l’Hérault, déjà médaillé d’or au concours régional de la
coopération, qui a séduit à l’unanimité. Le rosé sélectionné, Le Cigalois, vin
du Gard, a conquis ces dames. C’est à la table des vins rouges – 21 bouteilles
alignées – que les délibérations furent les plus longues et passionnées. Goûtés
et sentis plusieurs fois, le verdict tombe enfin. In vino erotico, né dans l’Hérault,
porte bien son nom : toutes sont tombées sous son charme.