contribuer personnellement à la protection de la biodi-
versité en plantant un arbre, un arbuste ou une haie. De
nombreuses espèces peuvent déjà s’épanouir dans le plus
petit jardin. Même une petite parcelle devant la maison
ou une jardinière à la fenêtre susent pour orir un
habitat à des eurs et des plantes aromatiques. Il va de soi
que les espèces indigènes sont à privilégier. C’est d’ail-
leurs encourageant de voir le changement de mentalité
chez les citoyens qui reconnaissent que les zones non ton-
dues de leur jardin ont une plus forte valeur écologique
que les gazons ayant l’aspect d’un terrain de golf.
Des projets et des plans pour l'avenir?
Toute une série de projets visant à compenser les pertes
constatées au niveau de la faune et de la ore a déjà été
réalisée ou est en passe d’être réalisée. Un projet qui me
tient particulièrement à cœur est le développement du
jardin communautaire derrière le parc Jacquinot pour sa
haute valeur écologique, mais aussi en raison de sa voca-
tion pédagogique et sociale. Nous voulons également
aider les colonies d’abeilles menacées et promouvoir la
fabrication de miel local en construisant de nouveaux
hôtels pour insectes et en semant des eurs des champs
dans les espaces verts. Pour l’aménagement de haies, de
vergers et de biotopes humides dans l’espace périurbain,
l’étroite collaboration avec l’Administration de la nature
et des forêts, ainsi qu’avec natur&ëmwelt et le syndicat
de protection de la nature SICONA, est nécessaire et
fructueuse. Plus les synergies sont solides, plus les pro-
grès sont rapides.
Que souhaitez-vous pour la biodiversité à Bettembourg?
Je souhaite tout simplement que plus de jeunes agissent
en faveur de la protection des espèces et se sentent prêts à
prendre leurs responsabilités. Si dans dix ans, les mesures
mettant en valeur les espaces verts ne feront plus l’objet
de critiques et de mécontentement, nous sommes déjà
aujourd’hui sur la bonne voie.
Également appelée diversité des
espèces, elle représente tous les
animaux, végétaux et milieux très dif-
férents qui composent notre planète.
Les pommiers, les cerisiers et les
poiriers y eurissent, des papillons
de toute couleur virevoltent dans
les prairies. Pourtant, savez-vous
que tous les jours, 150 espèces ani-
males et végétales disparaissent de
notre terre? Beaucoup d’animaux ne
trouvent plus sufsamment de nour-
riture ou bien leur habitat est détruit,
notamment en raison des forêts
abattues. Partout dans le monde, la
biodiversité est en danger.
Qu’est-ce que la
biodiversité?