lamine l hygiene csb sidi bouzid 2002 t 5

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1ère JOURNEE
D’HYGIÈNE HOSPITALIÈRE
DE SIDI BOUZID
24-12-2002
1
L’HYGIENE
AU CENTRE DE
SANTE
POUR UNE QUALITE GLOBALE
P. Ag Lamine DHIDAH
2
POUR UNE
QUALITE GLOBALE
HYGIENE
Définition
Objectifs de l’Hygiène au Centre de Santé
MESURES D’HYGIENE
LIEU DE TRAVAIL
ACTEURS
3
LIEUX DE TRAVAIL
ARCHITECTURE ET AFFECTATION DES LOCAUX
ERGONOMIE DU CENTRE
Locaux
Organisation du travail
Organisation dans le temps
4
* Locaux
consultation, inscription, attente, traitement du matériel,
prise de film radio (dentiste);
•Aération, luminosité, sonorisation;
•Sols, murs et meubles = faciles à nettoyer et décontaminer;
•Nature et disposition du mobilier =
ÎFaciliter le travail
ÎGagner du temps
Î Épargner l’effort
ÎAméliorer l’efficacité et l’efficience du travail
ÎEffet psychologique sur l’équipe et les patients
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* Organisation du travail
Mouvements et déplacements faciles des Hommes et du matériel
™ Hiérarchisation des espaces et locaux
en fonction de la densité microbienne,
™ Communication entre les secteurs
* communication aérienne = le plus propre en surpression
* communication des objets = circuits propre et sale
(séparation physique ou fonctionnelle),
* communication des personnes =
limiter les mouvements,
passage du sale vers le propre Î
lavage des mains,
changement de tenue,
décontamination des objets.
6
* Organisation dans le temps =
CHRONOLOGIE DES TACHES
SAVOIR
que tout geste peut Î risque double
{- se souiller et devenir vecteur de germes,
{- contaminer les malades.
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ACTEURS
Prise de conscience permanente
du risque infectieux
Flore bactérienne humaine = Peau, Tube Digestif
Flore bactérienne environnement
Gestes et actes Î
Risque de transport et transmission de germes.
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Comprendre
la chaîne de transmission infectieuse
Risque de contamination croisée : soignant ÍÎ patient
GERME
TRANSMISSION
HÔTE
Savoir la rompre
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Risque de Transmission
Prévalence de l’hépatite B = 5 fois chez dentistes / pop. gle,
Floride (juillet 90) = transmission VIH (dentiste Î 7 malades).
Le risque dépend des
lieu et ordre des tâches (cadre et chronologie) Î Î
Importance de l’organisation de l’espace et du temps.
Î Adapter les
* techniques,
* interventions,
* gestes.
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RISQUES DE TRANSMISSION VIRALE
AU CENTRE MEDICAL
MALADIES
TRANSMISSION
INCUBATION
SIDA
Sang
4 à 84 mois
Grippe
Sécrétions rhinopharyngées
1 à 3 jours
Hépatite B
Sang, Salive
6 à 24 semaines
Hépatite C
Sang, Salive
6 à 20 semaines
Herpès
(simplexe)
Sang, Salive, Aérosols,
Sécrétions bronchiques
2 à 12 jours
Mononucléose
Sang, Salive, Aérosols,
Sécrétions bronchiques
4 à 7 semaines
Rhume
Sécrétions rhinopharyngées
Varicelle
Sang, Salive, Aérosols,
Sécrétions bronchiques
2 à 3 jours
10 à 21 jours
11
RISQUES DE TRANSMISSION BACTERIENNE
AU CENTRE MEDICAL
MALADIES
Streptococcie
TRANSMISSION
Sang, Salive, Aérosols,
Sécrétions bronchiques
Staphylococcie Sang, Aérosols, Sécrétions
bronchiques
INCUBATION
1 à 3 jours
4 à 10 jours
Pneumonie
Sang, Aérosols, Sécrétions
bronchiques
Selon le germe
Tuberculose
Sang, Aérosols, Sécrétions
bronchiques
Jusqu’à 6 mois
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LUTTE ET
PREVENTION
CONTRE
RISQUE INFECTIEUX
13
ENTRETIEN ET DESINFECTION
DES LOCAUX ET SURFACES 1/2
Principe
«d’abord ne pas nuire »:
(balayage à sec, mélange des produits)
Importance
* Propreté des locaux et qualité des soins.
* Entretien quotidien Î réduction du risque infectieux.
* État de propreté cohérent avec degré d’asepsie des actes.
* Résultats Í respect des produits, techniques.
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ENTRETIEN ET DESINFECTION
DES LOCAUX ET SURFACES 2/2
Objectif
Maintenir propreté visuelle et esthétique par =
Nettoyage
Opération physico-chimique Î éliminer les
matières organiques ou minérales.
Réalisé par solution détergente avant toute désinfection
Désinfection
Tuer ou inactiver des germes (bactéries, champignons,
virus)
Désodorisation
Neutraliser les odeurs.
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CLASSIFICATION DES LOCAUX 1/3
4 zones :
·
Z 1 =n’accueille pas des malades, (Hall, Bureau,
Maintenance…).
mêmes exigences d’hygiène que toute
collectivité.
·
Z 2 =secteurs de malades ni infectieux ni hautement
sensibles.
·
Z 3 =secteurs de malades plus fragiles (Pédiatrie,
Urgences, Salle de travail, Laboratoires,
Radiologie, Hémodialyse …),
·
Z 4 =secteurs de malades très exposés au risque
infectieux (USI, Néonatologie, Bloc opératoire,
Brûlés …)
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MATERIAUX DE CONSTRUCTION 2/3
Peu Contaminables
Facilement Décontaminables
Nature des matériaux et équipements Î
méthode d’entretien la plus adaptée
prolongation durée de vie.
Critères de choix des revêtements de surfaces
* techniques,
* esthétiques,
* économiques,
* ergonomiques
* hygiéniques Î
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MATERIAUX DE CONSTRUCTION 3/3
Critères hygiéniques des revêtements
- matériaux non poreux, lisses, homogènes, faciles à
entretenir (lavables, résistants aux produits
détergents et désinfectants).
- éliminer =
terre cuite, ciment, bois, liège.
tapis, moquettes (tout type de local).
- éviter coins et recoins, faux plafonds
- murs lisses, faciles à entretenir
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HYGIENE ET SANTE DU PERSONNEL
Médecine du travail
La surveillance médicale et différentes visites,
Hygiène
Corporelle
Port de maladie ou de germes transmissibles
Vestimentaire
Port de tenue du travail propre et correcte,
Information, Sensibilisation, Formation
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MATERIEL D’ENTRETIEN
REGLES FONDAMENTALES (1)
** Choix des produits Í
* avis de l’hygiéniste et des utilisateurs
* Produits peu nombreux (éviter les confusions).
Spectre d’activité,
Résistance du matériau à entretenir,
Toxicité ( aiguë ou chronique),
Propriétés complémentaires (détergence_ désinfection),
Risque environnemental,
Rapport qualité/prix.
Récipients d’origine étiquetés, fermés hermétiquement,
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MATERIEL D’ENTRETIEN
REGLES FONDAMENTALES (2)
** Mélanges à éviter
− Réactions chimiques dangereuses pour le manipulateur
− Émanation de gaz toxiques (chlore Í Javel + eau chaude)
− Inactivation et d’incompatibilité.
** Règles d’emploi = Former le personnel utilisateur
− temps de contact, température, sécurité, dilution …
(surdosage Î danger -- sous dosage Î inefficacité)
− conserver dans emballages d’origine
− pas d’emballage alimentaires
− bonne rotation des stocks.
− éventrer les emballages vides
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MATERIEL D’ENTRETIEN
TYPES DE MATERIEL
LES BALAIS :
dépoussiérage humide du sol = décoller et piéger les particules
de poussière Î limiter mise en suspension des particules
LE CHARIOT
– Deux seaux en plastique de couleur différentes, un bac,
– Balai, raclette, grattoir, balayette W.C, pelle à ordure, Ventouse,
– Sacs plastique (noirs, rouges),
– Serpillières (dépoussiérage),
– Torchons (essuyage et séchage des lavabos et W.C.),
– Produits (détergent, désodorisant, désinfectant, détartrant)
Chariot =
hygiène, ergonomie
risque de transmission de contamination si non
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entretenu.
ENTRETIEN QUOTIDIEN
BLOC SANITAIRE
Lieu humide (Pseudomonas, Proteus et Serratia…)
3 règles fondamentales
1/ du plus haut au plus bas
2/ de l’extérieur vers l’intérieur
3/ du plus propre vers le plus sale.
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CONTRÔLE ENTRETIEN
Colonies / cm2
Lavabo
Poignée
de Porte
Chasse
d’eau
Sol
Avant
Après
Après
Nettoyage Nettoyage M1 Nettoyage M2
40
45
4
800
100
0
1 500
0,9
0,5
45
0
0
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DESINFECTION / VOIE AERIENNE
Le nettoyage est un préalable incontournable
ON NE DÉSINFECTE BIEN QUE CE QUI EST PROPRE
Après maladie infectieuse grave.
Après un nettoyage rigoureux du local.
matelas = maximum de surface exposé au produit
portes de placards, tables de nuits, tiroirs = ouverts.
procédé réalisé hors présence humaine.
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DECHETS
Problématique de gestion
Risques pour la santé et pour l’environnement
Filière de gestion (circulaire 76-92, loi 41-96)
Tri
Collecte et Stockage (provisoire et terminal)
Élimination
Pré traitement
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ACTES DE SOIN
ANTISEPSIE
Définition
Technique
Produits
Hygiène des Pissettes + + + +
ASEPSIE
Définition
Moyens
Hygiène Corporelle et Vestimentaire (MAINS)
Matériel de Soin NON Septique
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HYGIENE DES MAINS
Importance + + + +
• Port permanent de gants (problème de dextérité / dentiste),
• Lavage = savonnage soigneux des mains (bagues, ongles),
• Robinet d’eau manœuvré au coude (ou au pied),
• Savon liquide et doux (distributeur automatique),
• Séchage = étape +++, pas de serviette éponge (bouillon de
culture en fin de journée).
TECHNIQUES du LAVAGE + + + +
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MATERIEL DE SOIN
TYPOLOGIE
DIVERSITE
CARACTERISTIQUES
TRAITEMENT + + + +
Objectifs (malade et soignant)
Niveau de qualité (10-6)
Méthodes
Chaleur sèche
Chaleur humide
Problème des compresse
ASEPSIE des soins + + + +
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CONCLUSION
PREVENTION DES RISQUES INFECTIEUX
Vigilance permanente
pour 3 objectifs
•Respecter l’asepsie des soins,
•Protéger les patients du risque infectieux,
•Se protéger et protéger son personnel.
par 3 moyens
•Concevoir un centre ergonomique et bien réfléchir à tout risque lié aux
contraintes architecturales,
•Connaître et évaluer le risque infectieux: agents et voies de transmission
•Maîtriser les techniques d’asepsie et d’antisepsie
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En pratique
Prendre toutes les précautions
*Avant tout geste ou tâche pouvant contaminer un malade,
*Après tout geste ou tâche pouvant souiller les mains,
les vêtements ou les instruments.
RESPECTER DUREE DE VALIDITE
des
objets stériles, solutions antiseptiques
les renouveler à date fixe.
REGLE DE RANGEMENT «P.E.P.S.O.»
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NE PAS DIRE :
Cet objet est décontaminé (nettoyé)
lorsque c’est utile,
de temps en temps
fréquemment…
DIRE :
Cet objet est décontaminé (nettoyé)
après chaque usage,
tous les jours, à telle heure,
tous les lundi, touts les 1ers lundi du mois…
des règles écrites et exécution contrôlable
REGLE DES ANNIVERSAIRES
32
En Fin
MERCI
POUR VOTRE ATTENTION
‫ﺷــﻜــﺮا‬
‫و إﻟـﻰ اﻟﻠــﻘــﺎء‬
33
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